Une bande audio est en circulation depuis ce mardi soir sur les réseaux sociaux. Une bande audio qui fait l’objet de controverses tellement le contenu peut être ahurissant. Une voix, celle de Jean De Dieu MOMO, invitant son interlocutrice à contribuer dans la cagnotte du MRC. Une posture qui semble très éloignée de celui qui est entré au gouvernement pour « donner la réplique » à Maurice Kamto.
La bande audio dure 3 minutes 17 secondes. On entend une voix qui ressemble fort opportunément à celle du ministre Jean De Dieu Momo. En intégrant ses éléments de langage, ses expressions de rire et autres attitudes verbales, on a de fortes raisons de croire qu’il pourrait s’agir du président du Paddec. Mais ce sont les propos tenus qui sont bouleversants. Jean De Dieu Momo, le pourfendeur de Maurice Kamto, qui soutient l’action de collecte de fonds qu’encourage le MRC et ses alliés. Ce serait la fin de la carrière politique, voire de ministre pour Jean De Dieu Momo. On peut entendre cette voix dire à son interlocutrice dans la bande audio :
« Beaucoup de vos combattants me connaissent, je vais vous écrire en inbox, je vais vous donner des références et vous allez leur poser des questions. Les détails que je vais vous donner, vous pouvez vérifier, vous allez me voir mais ne publiez pas ma photo (rire). Dans ton inbox, tu remarqueras que je t’avais déjà écrit et tu m’as répondu. En contribuant vous soutenez une cause juste.
Qu’on fasse croire aux gens que le président Maurice Kamto va détourner cet argent. Je ne crois pas qu’il soit à 1 million d’euros près pour pouvoir détourner cet argent. Regardons l’homme, regardons son parcours, pas seulement politique. Qui est-il réellement ? Quand nous nous posons cette question et que nous avons la réponse, j’encourage tout le monde à pouvoir contribuer. Il n’est pas à 1 million d’euros près. Si Maurice Kamto avait besoin de 5 millions, 10 millions, 20 millions d’euros pour ne pas aller plus loin. Rien que lors de ses récentes sorties avec des milliers de personnes qu’il a eu à emballer au Canada, aux Etats Unis. S’il demandait à chacun de venir mettre 100-100 euros chacun devait le mettre dans la cagnotte, sans réfléchir deux fois.
S’il a fait sept ans dans ce gouvernement sans détourner un seul « sous », alors qu’il en avait les moyens. Ce n’est pas des millions qu’il va venir détourner aujourd’hui. »
Dans un environnement politique où Momo a quelque peu battu en retraite et que c’est le Pr Jacques Fame Ndongo qui au front avec Maurice Kamto, un environnement où Célestin Monga se réveille, on pourrait s’imaginer que des personnes auraient intérêt à ternir de la sorte le ministre délégué au ministre de la Justice. De toutes façons, la suite nous en dira davantage.
Stéphane NZESSEU
Le ministre MOMO ne trouve plus le sommeil. Sa déception est profonde. Il est entré depuis l’annonce des résultats des élections, dans une méditation à nulle autre pareil. Méditation qui l’amène à remettre en cause son populisme.
Après le deuil de l’importante somme d’argent perdue à l’issue de ces élections, le ministre Jean De Dieu MOMO a poursuivi avec ses lamentations tout le long de la soirée. La nuit est très avancée quand le ministre délégué poste sur son compte Facebook une autre série de lamentations. On peut y lire :
A propos de ses désillusions. « Eh Dieu ! La chute est rude quand on a eu l’illusion d’être très haut. Mais ce qui est encore plus rude est le fracas assourdissant de la chute et l’éclat de rire général dans la cité. Pourquoi mon discours que je croyais républicain rencontre autant de parasites ? Pourquoi sont-ils si focalisés sur Sa longévité ? Comment ne voient-ils pas qu’il y a plus urgent, que le danger est ailleurs, que le dragon rugit à nos portes et que Son manteau protecteur est plus que nécessaire en ce moment de grands périls de l’inéluctable succession-transition ? »
Il poursuit en s’interrogeant sur ses résultats dans diverses circonscriptions électorales. « Si je peux m’expliquer le score de la MENOUA par l’incompréhension que mon soutien au chef de L’Etat a suscité, ou par des convoitises envieuses voire gourmandes de certaines élites et aînés, comment expliquer que ma liste législative du MFOUNDI, celle que j’ai faite pour le vivre ensemble et démontrer que le PADDEC n’est pas un parti tribal, et qui est composée de cinq femmes titulaires sur sept, toutes autochtones du centre, la seule qui a respecté le genre à l’envers, ait obtenue 1% ? Comment expliquer que chez moi à Ndogbong, mes résultats caracolent à 2% malgré le fait que le gouvernement, à travers la Reine Mère MAFFO (ndlr Celestine Ketcha Courtès) (merci Beaucoup) y est en train de bitumer la route qu’ils réclamaient à cor et à cri ? »
Puis vient l’instant de l’introspection, de la remise en question. « Dois-je en déduire qu’il est possible que j’aie confondu moqueries à popularité et m’interroger sur la signification du prix du meilleur ministre de l’année qui m’a été décerné ? Les oiseaux se cachent pour mourir et il serait sage d’aller cacher sa honte sous le manteau du silence et de l’effacement. Mais je n’ai pas l’habitude d’abdiquer devant la difficulté. Que faire pour être audible ? »
Peut-être verra-t-on dans les tous prochains jours, un MOMO sous un tout autre visage.
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Stéphane NZESSEU
Les regrets du ministre délégué au ministre de la justice au sujet des 66 millions perdus dans les récentes élections font les choux gras de la presse. Seulement, cette situation montre très bien ce qui préoccupe principalement le leader politique.
C’est curieux ! Au terme des élections locales, le PADDEC n’a connu aucune avancée politique, aucun élu. Mais ce n’est pas ce qui préoccupe premièrement le patron politique de ce parti. En effet, réagissant aux résultats des municipales rendues publiques par Elecam, Jean De Dieu MOMO fait savoir au grand public que ses échecs lui ont fait perdre une importante somme d’argent. Ce n’est pas tant le fait de dire avoir perdu de l’argent dans le processus.
Mais, ce sont les lamentations et les gémissements qui sont exprimés dans la communication de monsieur le ministre délégué. Voici ce que dit le président du PADDEC : « Quelle désillusion électorale ! Quelle humiliation publique ! Quelle perte sèche ! Sur près de 66 millions, je ne récupère même pas dix millions ! 1% dans le MFOUNDI ? A peine 4% au Wouri-Est ! Les oiseaux se cachent pour mourir. Je vais me cacher où ? J’ai pris ma dose. »
Des intentions mercantilistes
S’il considère cet échec électoral comme une perte sèche, c’est dire qu’il y avait des calculs d’intérêts financiers derrière l’entrée en compétition des candidats du PADDEC. Certainement, l’homme politique ambitionnait investir dans des élections, afin de puiser bénéfice des postes électifs qui seront conquis. Manifestement, Jean De Dieu MOMO est en politique pour se servir. C’est l’occasion rêvée pour s’enrichir. Ses conseillers municipaux devaient tout faire pour rembourser et faire gagner assez d’argent au leader du parti quitte à toucher aux fonds publics.
Un autre argument qui trahit les calculs de Jean De Dieu MOMO, c’est son choix de prendre sur lui de payer les cautions de ses candidats. Ce qui peut éventuellement signifier une insuffisante implication politique desdits candidats. Des candidats qui risquaient d’être des faire-valoir entre les mains du patron du parti au cas où ils étaient élus. Ce sont ces signaux que les électeurs ont certainement perçus. Et ils ont choisi de ne pas donner leur suffrage à un tel regroupement politique. A la fin, l’on a le sentiment que l’échec du PADDEC à ces élections est un mal pour un bien. Une issue salutaire pour les caisses des différentes communes visées.
Le code électoral est clair. Les cautions des candidats sont remboursables. A condition de ressortir de l’élection avec au moins 5% de vote en sa faveur. Or, le PADDEC n’a franchi nulle part la barre des 5%. Comme il le fait savoir dans sa publication, il n’a pas dépassé 1% dans le département du Mfoundi, et il n’a pas atteint les 5% dans son fief électoral à Wouri-Est. 66 millions dans les caisses du trésor public.
Des mesures dissuasives du code électoral
Tout comme le montant de la caution par candidat qui a été revue à la hausse lors de la dernière modification du code électorale du 19 avril 2012, cette disposition qui consiste à rembourser la caution sous la condition de l’atteinte de 5% à l’issue du scrutin est une mesure dissuasive. Le législateur souhait à travers cette restriction limiter le nombre de candidat aventurier.
Pour participer à une élection, il faut être sûr que non seulement on en a les moyens, mais aussi qu’on va tout faire pour gagner l’élection, ou tout au moins pour intéresser les camerounais quant à son projet politique. La marge minimale de 5%, c’est comme pour dire aux candidats que c’est la barre pour jauger de son sérieux sur le champ politique. Et les faits le prouvent bien. Ils sont trop nombreux les partis ou es candidats qui viennent juste faire de la figuration à l’élection.
Dès lors la rétention de leur caution peut être considéré comme la sanction pour une folle enchère. Peut-être faudrait-il entrevoir des sanctions pour ceux qui ressortent de l’élection avec un score entre 0% et 1%. Car ceux-ci ont emmené la république à engager des dépenses de production de leurs bulletins de vote, une dépense qui sera alors inutile.
Stéphane NZESSEU
Le Ministre délégué auprès du Ministre de la Justice a fait cette déclaration sur le plateau de l’émission «Décryptage», diffusé sur la chaîne de télévision Vision 4.
Le 3 janvier 2020, Jean De Dieu Momo Ministre délégué (Mindel) auprès du Ministre de la Justice était l’invité d’Ernest Obama à l’émission «Décryptage». Jean De Dieu Momo n’a pas dérogé à sa règle. Il a mis sur la place publique un certain nombre d’informations qui alimentent aujourd’hui les conversations. La première de ces informations porte sur son salaire trouvé impressionnant par certaines personnes. Pourtant le Mindel pense qu’il n’est pas suffisant.
« Mon salaire est de 900 000 FCFA. Mais vous imaginez qu’un ministre ne peut pas vivre seulement avec cette somme-là. Donc, à côté de cela, il y a une caisse de souveraineté de 10 millions de FCFA tous les trois mois, qui est dédiée aux imprévus », a-t-il sereinement déclaré.
A titre de rappel, Jean De Dieu Momo est entré dans le gouvernement des Grandes opportunités, le 4 janvier 2019. Il a été nommé au poste Mindel auprès du Ministre de la Justice. Sa nomination avait amusé bon nombre de camerounais. D'aucuns ont indiqué qu’il recevait ainsi la récompense du retournement de veste dont il a fait. Après avoir farouchement combattu le régime de Paul Biya, Jean De Dieu Momo le président du Paddec a fini par se ranger du côté du président national du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). Depuis le temps de l’élection présidentielle de 2018, le Paddec est devenu un parti politique allié au Rdpc.
Sur le plateau de l’émission «Décryptage», Jean De Dieu Momo est revenu sur sa nomination sus mentionnée. « J’étais déjà à Afrique Média pour préparer une émission. Je suis la nomination d’un Premier Ministre au 17h. Au carrefour Tsinga, dans l’attente d’un taxi, je suis, à partir d’un bar, les noms des Ministres qu’on lit à la radio. Je m’approche de ce bar et je suis mon nom. Aussitôt, j’emprunte un taxi en course pour rejoindre mon hôtel à Mendong. Je paye pour deux autres personnes qui vont dans ma direction », a-t-il raconté.
Liliane N.
Le parti de Jean De Dieu Momo ne sera pas dans la course des élections dans le département du Mfoundi. Depuis sa nomination comme ministre de la république, le ministre délégué à la justice avait fait de l’arrondissement de Yaoundé 6e et donc du département du Mfoundi, son nouveau fief électoral. Une assise politique qui ne sera malheureusement pas confirmée par l’élection.
La raison évoquée par le conseil électoral d’Elecam est simple mais à la limite de l’hilarité. En effet, d’après les délibérations du Conseil Electoral, les candidats du PADDEC n’ont pas déposés de caution dans leurs dossiers de candidatures. En d’autres termes, les candidats de ce parti politique n’auraient pas pu mobiliser la somme de 1 million par candidat pour espérer être membre de l’Assemblée Nationale du Cameroun. Or au cours d’une sortie médiatique sur les antennes de Canal 2 international, le président dudit parti, le ministre Jean De Dieu Momo, se frappait la poitrine pour avoir dépensé plus de 10 millions de FCFA comme investissement pour permettre les candidatures de nombres de ses militants. On est donc en droit de s’interroger sur la sincérité des propos tenus par le ministre délégué à la justice, l’avocat Jean De Dieu Momo.
Difficile à dire à ce stade de la procédure. Les partis ont encore la voie du recours devant le Conseil Constitutionnel pour présenter les preuves du dépôt de leurs cautions. Il suffira alors de produire les reçus du service des impôts payés à la bonne date. Toute chose qui suffira à faire rentrer ces candidats dans leurs droits et les réinscrire dans la course pour les élections législatives dans le département du Mfoundi. Le cas échéant, ce serait catastrophique pour le parti de Jean De Dieu Momo qui dans l’impossibilité de renverser Jacques YOKI ONANA à Yaoundé 6e, ne pourra non plus espérer un représentant au parlement.
Il faut reconnaître que la pratique au sein du PADDEC est similaire à ce qui a été fait dans plusieurs autres partis politiques. Des partis comme le PCRN ont annoncé officiellement avoir cotisé la somme de 90 millions de FCFA pour financer les cautions de ses candidats. Une situation qui témoigne de ce que plusieurs acteurs politiques se sont trouvés dans la difficulté de mobiliser le montant exigé pour les cautions individuelles. Toutes choses qui laissent également entrevoir la forte présence de l’administration centrale desdits partis politiques dans la gestion des différentes circonscriptions électorales glanées.
Stéphane NZESSEU
Quelques heures déjà avant la mobilisation du RDPC à Bafoussam, le Ministre délégué auprès du Ministre de la justice informait l’opinion publique nationale et internationale qu’il fait partir du comité d’organisation. « Je suis l’un des organisateurs de la rencontre de Bafoussam afin que nul n’en ignore », écrit le président national du PADDEC sur son mur Facebook ce vendredi 19 juillet 2019. Il ne pouvait en être autrement. L’homme politique le plus extravagant dans son soutient au président de la république ne pouvait pas manquer cet autre occasion de se faire voir.
Se faire voir, puisque c’est bien de ça dont il est question ce samedi. Ce d’autant plus que de manière fondamental, cette marche n’apportera aucun substrat politique à Paul BIYA. Le RDPC, au lieu d’une solution est davantage un problème pour l’exercice de la politique de Paul BIYA. On se souvient qu’à l’époque de la présidentielle, le candidat naturel du parti du flambeau n’a à aucun moment eu recours aux emblèmes du parti pour battre campagne.
D’un autre point de vue, il y a meilleure question sur lesquelles se pencher en ce moment. A l’instar de la question anglophone au sujet duquel Paul BIYA aurait commencé des démarches allant dans le sens du dialogue. Alors qu’on se serait attendu à ce que Jean de Dieu MOMO et les autres aparachiques du RDPC se soudent autour de se projet fédérateur en vue de la réconciliation des deux parties du Cameroun, on est surpris de les voir plutôt poser cet acte de marche qui ne fera que raviver les clivages et les luttes ethniques.
Hier, ce sont les « bamilékés » qu’on tentait d’opposer à d’autres groupes sociaux, dès ce samedi, il sera question d’opposer les « bamilékés » entre eux. Suivant la logique machiavélique de « diviser pour mieux régner ».
On n’est pas surpris que des politiciens de trempe du ministre MOMO s’engouffrent dans ce poison démocratique. Voici, l’intégralité de la communication de Jean de DIEU MOMO.
« Patriotes républicains ne cédez pas aux intimidations de clavier des soi-disant révolutionnaires. Ce sont mes amis d’hier. Ils ont tout dans la bouche et rien dans la tête. Ils ont compris instinctivement que le meeting de Bafoussam est celui de l’enterrement du tribalisme et de la violence politique au Cameroun. Leur unique fonds de commerce politique depuis 1956. Ces gens-là qui ont vécu dans la clandestinité depuis qu’ils ont été défaits en 1960 manifestent seulement leurs dernières agonies avant de disparaître à jamais. Ce qui va se passer à Bafoussam n’est rien d’autres que le dernier combat entre le BIEN et le mal. Entre la République et les maquisards qui se prennent pour des révolutionnaires. Tous les patriotes à Bafoussam pour signer l’acte de décès officiel du tribalisme et du repli identitaire dans notre pays. Et surtout rappelez-vous ce sont des bluffeurs agitateurs de spectres. »
Stéphane NZESSEU
Pour le ministre délégué auprès du ministre de la justice, Paul BIYA veut prévenir ses compatriotes. « Ce fait inhabituel n’est pas anodin. Le président tire la sonnette d’alarme car les loups prédateurs sont à la porte de notre pays, prêts à fondre sur notre peuple pour lui voler ses biens, son pétrole notamment, que le président a protégé pendant 36 ans. Ces criminels qui utilisent une partie ignoble, ignorante, bête et traîtresse de nos enfants, veulent profiter de l’âge du président pour intervenir dans la succession au pouvoir et y placer celui qui va leur brader notre pétrole de Bakassi qu’ils convoitent depuis longtemps. » Jean De Dieu MOMO par cette lecture, laisse clairement entendre que le Président pendant de longues années s’est battu pour sauvegarder les richesses du Cameroun et qu’il est sur le point de passer la main. Selon lui Paul BIYA s’apprêterait à transmettre le flambeau à la jeunesse camerounaise.
Seulement, le président du PADDEC trouve que cette jeunesse n’est pas encore prête à relever les défis qui se présenteront à elle. Pire, elle complote avec les bourreaux pour assécher la Cameroun « malgré l’alarme donnée à notre peuple une partie de notre jeunesse, surtout parmi ceux de la diaspora, prête le flanc aux voleurs internationaux pour voler nos biens. » Pour Jean De Dieu MOMO, si ce pourquoi Paul BIYA averti sa jeunesse venait à arriver, « le Cameroun va reculer de 100 ans et ne décollera plus jamais tant qu’ils auront le contrôle. »
D'après le décryptage du ministre MOMO, l’apocalypse est aux portes du Cameroun. Ce serait l’alerte sournoise que voudrait lancer Paul BIYA à travers ses multiples messages de mise en garde. Jean De Dieu MOMO y croit tellement qu’il termine son expression par des propos hors mesures « nous sommes en très grand danger. Si vous croyez que je suis un visionnaire prenez très au sérieux mon avertissement. Chassons les prédateurs impérialistes et huons leurs soutiens internes. Et si après ça vous n’avez toujours pas compris, alors attendons-nous aux heures les plus sombres de notre histoire. Que nos ennemis soient maudits. »
Mais est-ce vraiment ce que veut dire Paul BIYA ? Lui seul peut nous le dire.
Stéphane Nzesseu