Le Ministre de l’Administration territoriale a récemment tenu une réunion d'évaluation de la situation sécuritaire du Sud-Ouest avec s’est tenue vendredi dernier, avec le gouverneur du Sud-Ouest et les autorités administratives des six départements du Sud-Ouest.
C’est le chef-lieu de la région, Buea, qui a abrité la réunion d'évaluation de la situation sécuritaire du Sud-Ouest. Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) a indiqué après observation, que « les populations de la région du Sud-Ouest ne veulent qu'une chose: le retour à la stabilité d'il y a trois ans ». La preuve, est que le jour de ces assises, le vendredi 1er novembre 2019, il a été noté que « premièrement sur l'axe Douala-Buea, tout semblait «normal». Dans les principales villes telles que Mutenguene, Tiko et Buea, les commerces étaient ouverts. Motos-taxis, taxis et populations vaquaient à leurs occupations ».
La réunion à laquelle a été convié le haut commandement militaire de la région, a permis de relever que si dans l’ensemble des localités du Sud-Ouest le calme semble revenir, tel n’est pas le cas dans le département du Lebialem. Ledit département passant pour être l'épicentre de la violence sur le terrain, la situation de ce côté reste préoccupante. Le Minat a fait savoir à la presse qu’un certain nombre de mesures vont être mis en application. « Des stratégies sont en train d'être implémentées. Nous savons exactement ce qu'il faut faire et le nouveau Préfet qui sera installé bientôt va y restaurer l'autorité de l'Etat. Les populations du Lebialem doivent collaborer avec les autorités administratives et les forces de défense », a-t-il déclaré.
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La réunion qui avait pour mission principale, évaluer la situation sécuritaire de la région, devait également permettre à Paul Atanga Nji de prendre le pouls et de préparer, en collaboration avec Elections Cameroon (Elecam), les futures échéances électorales. A ce niveau le Ministre note une amélioration due à la collaboration qui existe entre la population et l’armée.
Liliane N.
Les électeurs potentiels ont encore 10 jours pour s'inscrire dans la perspective des prochaines échéances électorales au Cameroun.
Elecam attend les électeurs jusqu’au 10 novembre prochain pour faire les réclamations comme celle susmentionnée. L’organe en charge de l’organisation des élections au Cameroun est rendu à cette étape de son travail. Dans les deux métropoles du pays à savoir Yaoundé et Douala, ce travail fait désormais partie des multiples tâches réalisées par les personnels d'Elecam.
Les articles 78 et 79 de la loi portant Code électoral, indiquent que les réclamations formulées par les électeurs peuvent être reçues dans les antennes communales d'Elections cameroon (Elecam). Un électeur après avoir constaté une erreur sur son nom, peut donc saisir Elecam. Pour permettre qu’on puisse faire des corrections, il n’aura qu’à déposer la photocopie de sa carte nationale d'identité et sa carte d'électeur.
En effet le 10 novembre 2019, les 360 antennes communales d'élections Cameroon (Elecam) disséminées à travers le territoire national et les 40 que l'on retrouve dans les postes diplomatiques et consulat du Cameroun à l'étranger vont mettre fin à la deuxième phase de l'opération de révision des listes électorales pour le compte de l'année 2019.
La révision et la vérification de la conformité des listes électorales a ainsi débuté. Élections Cameroon rappelle que les listes provisoires sont déjà disponibles dans les 360 antennes communales de la structure.
Élections Cameroon (Elecam) invite toutes les personnes inscrites et les partenaires à venir effectuer un dernier contrôle au sein des 360 démembrements de la structure en charge de l'organisation des élections au Cameroun.
La relance des inscriptions sur les listes électorales débutées le 02 janvier a pris fin le 31 août dernier. Elecam a enregistré 433 8 73 nouvelles personnes sur les listes électorales en 2019, dont (59,65 %) d'hommes (270 593), et 40,35 % de femmes (163 280). Ce qui porte le nombre d'électeurs au Cameroun à 7 116 314. Chiffre reconnu en attendant de toilettage (personnes mortes, personnes déchues de leurs droits d'électeurs).
Pour rappel, les élections législatives et municipales devraient se tenir en février 2020 au Cameroun.
Il est question pour le premier secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale(Purs) d’inviter les partis d’opposition à mutualiser les efforts afin d’éviter de reprendre les erreurs commises lors de la présidentielle 2018.
Dans la parution de Cameroon Tribune en kiosque ce lundi, le premier secrétaire du Purs a dans une interview, remis au goût du jour la demande posée aux partis politiques de l’opposition. Serge Espoir Matomba a saisi le prétexte pour lancer de nouveau un appel en faveur de la coalition pour les prochaines joutes électorales notamment les législatives et municipales. Selon lui, la coalition de l’opposition va permettre à l’opposition d’éviter de tomber dans les erreurs commises lors de la présidentielle de 2018. Elle devra également permettre aux partis de l’opposition de mieux quadriller le triangle national.
La position du Purs par rapport aux prochaines échéances
Le premier secrétaire du Purs réitère la volonté de sa formation politique à prendre part aux prochaines échéances électorales. Il espère dans le même temps que ces joutes électorales à venir se tiennent avec un nouveau code électoral. Serge Espoir Matomba souligne à cet effet, « nous avons d’ailleurs fait des propositions, que nous avons adressées aux responsables d’Elecam et du Parlement. Sa réforme, si elle était bien menée, contribuera à faire avancer notre démocratie mais aussi à évacuer et dissiper les soupçons de fraudes souvent vécues et constatées à divers niveaux ».
Les stratégies du parti
S’agissant des stratégies de la formation politique, Matomba indique que le parti fera recours aussi bien aux grands meetings qu’au porte-à-porte, sans oublier d’autres formes de techniques pour toucher le plus grand nombre possible de Camerounais où qu’ils se trouvent. Il ajoute par ailleurs, « nous insisterons bien au-delà sur le profil des hommes qui devront porter la voix de notre parti. Cela passera par la qualité de nos listes et par la crédibilité des profils qui les constitueront. Nous insisterons également sur des projets de sociétés innovants, dynamiques et adaptés aux exigences du terrain. Notre grande difficulté sera à être présent partout. Mais nous apporterons une fois de plus un souffle nouveau à ces élections. Les signaux et les indicateurs que nous avons en notre possession ainsi que les simulations que nous faisons régulièrement nous donnent lieu d’être très optimistes quant à notre avenir ».
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Innocent D H
C’est la principale recommandation de madame Lady Bawa aux acteurs du processus électoral dans le département de la Bénoué. Le membre du Conseil électoral en charge de la région du Nord présidait jeudi à Garoua, une réunion d’évaluation de l’opération de révision des listes électorales dans les 12 antennes communales que compte le département de la Bénoué.
Les grandes orientations en vue d’une gestion efficace et efficiente du processus électoral dans le département de la Bénoué viennent d’être données à Garoua. Il est question pour les acteurs dudit processus, d’en finir avec les doublons ou incompréhensions et surtout s’approprier les textes juridiques contenus dans le code électoral. Réunis autour de madame Lady Bawa, membre du Conseil électoral en charge de la région du Nord, les membres de la société civile, les représentants des partis politiques, et autres acteurs ont fait l’évaluation du travail accompli sur le terrain dans le cadre des opérations de révision des listes électorales qui ont eu lieu du 1er janvier au 31 août 2019.
Pour Madame Lady Bawa, ces opérations se sont déroulées dans le département de la Bénoué de manière satisfaisante. « Le bilan est au-delà des objectifs qui avaient été fixés à l’agence départementale. L’objectif était autour de 23.000 personnes à faire enrôler, plus de 28.000 ont été inscrites à cette date », se réjouit le membre du Conseil électoral en charge de la région du Nord.
Le retrait des cartes électorales
L’objectif d’enrôlement fixé au départ atteint, un autre défi reste, c’est celui de mobiliser les moyens pour une organisation réussie des prochaines échéances électorales au Cameroun. Et l’un des moyens non négligeables, c’est la sensibilisation des populations sur l’impérieuse nécessité de retirer leur carte électorale. « Tous les acteurs du processus électoral doivent inviter les populations à venir auprès des antennes communales Elecam retirer les cartes. Les listes provisoires sont disponibles dans ces antennes », précise madame Lady Bawa. Il convient d’indiquer qu’actuellement plus 2.700 cartes sont actuellement en souffrance dans les 12 antennes communales Elecam de la Bénoué.
Innocent D H
L’évaluation des dernières assises mais aussi, la préparation du budget 2020, à la veille des prochaines échéances électorales.
Des précisions données par Enow Abrams Egbe, le Président du Conseil Electoral alors qui a aussi affirmé qu’ « à la suite de toutes ces activités, il est envisagé la mise sur pied d’un plan d’actions, qui va permettre de mieux affronter les municipales, législatives et régionales… ».
Pendant son allocution, Enow Abrams Egbe est revenu sur les inscriptions dans les listes électorales dont on a vu la fin le 31 Août dernier : « Elles se sont bien déroulées sur l’ensemble du triangle national, sauf dans les zones en proie à des crises sécuritaires. Avant le toilettage sur lequel nous travaillons actuellement, nous pouvons dire que nous sommes pratiquement à plus de cinq millions d’inscrits. Après cette étape, nous sommes certains d’avoisiner les sept millions d’inscrits… ».
Autres sujets
Après le dialogue national, certains ont évoqué des changements à Elecam par rapport à la publication des résultats : «C’est une préoccupation, selon le Président du Conseil Electoral. Nous ne sommes pas en marge de la société. Elections Cameroon est sensible à tout ce qui a été fait au niveau du dialogue national et nous sommes dans l’attente des changements qui vont intervenir et, je puis vous dire que nous avons à notre niveau aussi, fait des propositions.
Concernant justement les élections qui arrivent l’homme qui est à la manœuvre de l’organisation du processus électoral, après avoir cité Amor Abassi, un célèbre écrivain qui disait : « le vrai devoir de tout citoyen démocrate, attaché à la liberté, est d'aller voter le jour des élections », a par ailleurs invité ses collaborateurs à plus de professionnalisme, après les Assises de Yaoundé : «Après le Grand Débat National, nous sommes tenus de faire notre, cette nouvelle culture, basée sur des principes fondamentaux tels la neutralité, l’éthique, l’impartialité et l’indépendance de nos actions… En attendant la mise en œuvre effective des résolutions qui y ont émergé, il est essentiel, qu’avec tous les autres acteurs réunis, nous œuvrions, dans un esprit inclusif et de concertation, à la préparation et à la tenue des élections bien organisées, crédibles et transparentes qui sont indispensables à la consolidation de l’unité et de la cohésion nationale… ».
C’était aussi l’occasion de souhaiter la bienvenue à l’Honorable Salifou Njipendi. Un homme d’une riche expérience professionnelle, comme le démontre son parcours. Il a entre autres été diplômé de l’Institut National de la Jeunesse et des Sports (INJS), promotion 1985 - Professeur d’Education Physiques et Sportive de Classe Exceptionnelle, il a longtemps occupé les fonctions de Chef de Département de cette discipline dans plusieurs établissements scolaires entre 1986 et 2012…
Nicole Ricci Minyem
C'est ce qui ressort d'un point de presse donné ce mercredi à Yaoundé par le Directeur général d'Elections Cameroon (Elecam). Erik Essousse a livré les informations concernant les inscriptions sur listes électorales pour l'année 2019 qui ont pris fin le 31 août dernier.
Débutées le 02 janvier 2019, les inscriptions sur les listes électorales ont pris fin le 31 août à minuit sur l'ensemble du territoire national. Quelques jours après, il est donc de bon ton pour le Directeur général d'Elections Cameroon de fixer l'opinion publique sur l'état des inscriptions, d'où la tenue de ce point de presse qui a eu lieu ce mercredi yaoundé. De cette communication, il ressort un total de 7.116.314 inscrits avant toilettage des listes électorales. De manière plus analytique, "Au 31 août 2019, l'on a obtenu 433.873 nouveaux inscrits parmi lesquels 52,65% des hommes soit 270.593 et 40,35% de femmes soit 163.280. 300.375 jeunes soit 62,23%", a déclaré Erik Essousse. A comparer avec l'année 2018, il faut préciser que l'on apprend une progression de 50.000 inscrits sur les listes électorales en 2019.
Les Commissions de distribution des cartes électorales
Les commissions de distribution des cartes électorales quant à elles étaient à pied d'oeuvre pour la distribution des cartes électorales dans les démembrements territoriaux Elecam. "Arrivé aux termes de cette importante opération, le service compétent s'attelle au toilettage des listes électorales pour extirper les doubles inscriptions volontaires ou involontaires, les personnes décédées, celles condamnées ayant perdu leur qualité d'électeur", a fait savoir le Directeur général d'Elecam.
Il faut indiquer que, de ce point de presse, il est annoncé l'affichage des listes électorales provisoire au plus tard le 20 octobre prochain dans les démembrements d'Elecam. Après le toilettage, la liste électorale nationale sera publiée au plus tard le 30 octobre 2019.
Innocent D H
Depuis le début ce lundi du mouvement de grève des avocats au barreau du Cameroun, des questions continuent d’écumer plateaux de télévisions et de radios. Ils sont nombreux les leaders d’opinion qui veulent faire croire aux camerounais que les avocats par l’opération « zéro robe noire » dans les palais de justice, ont un agenda caché.
Il est important de rappeler que l’ordre national des avocats est un regroupement professionnel, rassemblant tous les avocats quel qu’ils soient. De ce fait, au sein de l’ordre, on retrouve les avocats qui sont très souvent sollicités tant par le pouvoir en place et ses organismes que par des acteurs de l’opposition. Les avocats d’Elecam, du RDPC, et d’autres organes pro-gouvernementaux sont avant tout, membre de l’ordre. Par principe, le barreau est un organe politiquement neutre. Impossible de voir le barreau en tant que barreau décidé de soutenir un camp politique.
Par ailleurs, les décisions au sein du conseil ne sont en aucun cas arbitraires. Les professionnels du droit et de la procédure qu’ils sont, sont les premiers à respecter les « process » qui sont les leurs. On a pu le constater à travers le communiqué rendu public dimanche dernier. Communiqué faisant état de ce que le quorum n’ayant pas été atteint la rencontre prévue n’a pas pu se tenir. Dans ce même ordre d’idée, le barreau ne saurait être instrumentalisé de l’extérieur, ou encore prendre une décision aussi grave que de suspendre toute activité dans les tribunaux et cours si ce n’est pas l’assentiment de tous ses membres.
Qui peut mettre en doute les capacités intellectuelles et la probité du barreau du Cameroun ? l’avocature n’ouvre pas ses portes au premier venu, il faut boucler de solides études de droit, passer le concours d’entrée au barreau et conclure un stage de formation auprès d’un avocat qui a un minimum de 15 ans d’expérience. C’est au bout de ce parcours qu’on peut valablement arboré une robe noire. N’est pas avocat qui veut, mais qui peut. Impossible de manipuler un corps d’expert de haut niveau comme les avocats. C’est un argument infantilisant.
Comment croire que le barreau peut comploter avec des acteurs tapis dans l’ombre pour accomplir des desseins visant la déstabilisation de l’Etat ? Leurs revendications sont essentiellement corporatistes et légitimes. Il faut simplement y apporter les solutions adéquates, au risque d’ouvrir une brèche qui pourrait donner prétexte à d’autres acteurs qui pourraient semer le désordre dans la société.
Stéphane NZESSEU
On ne l’accusera peut être plus d’être usurpateur de poste. Cabral a reçu le 30 août dernier, des mains du ministre de l’Administration Territorial, le document officiel qui le reconnait comme président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale. C’est fort de cette reconnaissance étatique que le Coordonnateur du mouvement Onze Millions de Citoyens s’est adressé à ceux qu’il appelle ses compatriotes, quelques heures après la fin du processus de révision des listes électorales.
Mes chers compatriotes, le 31 Août 2019 a marqué l'achèvement de l'opération Ouragan consacrée à l'inscription massive des citoyens camerounais sur les listes électorales.
Nous attendons sereinement le bilan qui sera sans doute tiré des chiffres des nouveaux inscrits de l'année 2019 que nous communiquera Elecam.
Mais rendus à ce stade, permettez moi de féliciter toute l'équipe d'organisation de cette opération coordonnée par Patrick OBAM, jeune débordant d'intelligence situationnelle, doué d'un esprit de créativité hors du commun et surtout d'un engagement débordant.
À l'image de Patrick, j'ai noté une innombrable foule de bénévoles jeunes et moins jeunes, qui, arborant le désormais chasuble jaune, qui ont arpenté tous les coins de la république pour inscrire les jeunes sur les listes électorales. Certains ont bravé les routes enclavées, les intempéries, les moqueries et l'incompréhensible incrédulité de leurs congénères tout au long de cette exaltante opération citoyenne. Vous donnez assez, lorsque vous donnez de vos biens. Vous donnez tout, lorsque vous donnez de vous-mêmes !
Un fait capital est désormais perceptible dans le comportement de nos compatriotes, surtout les plus jeunes: C'est la prise de conscience que la citoyenneté est au dessus de tout ! Cela s'est notamment traduit par un bénévolat spontané, un zèle à la tâche totalement désintéressé et surtout un comportement poli, courtois sur le terrain. Je peux donc dire sans risque de me tromper que par votre exemple que d'autres nous envient, un nouveau type de citoyen camerounais est né!
Mes chers compatriotes,
malgré ces grandes avancées, nous sommes encore loin du compte. Rappelez-vous que nous sortons peu à peu de longues décennies de torpeur et d'inertie citoyenne et politique. Sortir de ce profond coma en employant la violence sauvage et gratuite, le langage des insultes compulsives, la délation ou la diffamation obsessionnelle peut aggraver le mal camerounais.
Même si dans certains cas, vous êtes au bord de vos capacités de contention de la colère, je vous recommande de la tempérance, de la tolérance même face aux épanchements les plus abjectes et douloureux des autres. Transformer l'autre en citoyen modèle requiert de la patience et surtout de la pédagogie. Parfois il faut se transformer soi-même avant de transformer l'autre ! Un détracteur d'hier peut être votre allié demain! Ne l'oubliez pas, à quelques exceptions près, tous les camerounais ne veulent que le changement et le bonheur dans leur pays. Ce ne sont que les méthodes pour y parvenir qui nous divisent!
Après le bilan chiffré des nouvelles inscriptions sur les listes électorales que nous communiquera bientôt Elecam, nous ne devons pas nous arrêter. La suite de l'opération OURAGAN vous sera communiquée très bientôt. Restez en éveil. Gardez le cap. Le combat ne fait que débuter. Je formule le vœu que la scène politique reflète désormais la démographie de notre pays constituée à plus de 70% de jeunes. Et à ce sujet, j'ai le plaisir de vous annoncer que vous avez désormais un appareil politique fiable et stable pour exprimer vos talents en politique: Le Parti Camerounais pour Réconciliation Nationale est à votre service.
Mes chers compatriotes tous les problèmes que nous rencontrons au quotidien en termes de routes, d'hôpitaux, d'écoles, de paix, de pouvoir d'achat et de justice sociale ne trouvent leurs solutions que sur le terrain politique. Prenez donc d'assaut toutes les collectivités territoriales décentralisées que vous estimez mal gérées, contrôlez le Parlement pour enfin matérialiser la séparation et mettre fin au concubinage décisionnel entre le pouvoir exécutif et législatif.
Mes chers compatriotes, je vous préviens quand même, le chemin vers ces objectifs ne sera pas facile pour tous ceux qui veulent se jeter à l'eau. Mais, à mon exemple, vous avez deux catégories de personnes qui joueront en votre faveur :
1. Les gens qui croiront en votre projet et qui vont vous accompagner jusqu'au bout ;
2. Vos détracteurs et ennemis spontanés ou de longue date. Ceux la seront vos plus précieux alliés, car leurs critiques permanentes vous galvaniseront, leurs remarques pernicieuses vous affineront et vous permettront de vous réajuster, alors qu'un ami hypocrite qui marche à vos côtés les dissimulera.
Mes chers compatriotes, vous n'avez plus d'excuses pour ne pas vous lancer en politique et changer le quotidien de vos concitoyens qui souffrent depuis des décennies. C'est le moment et ne ratez pas le train de l'engagement politique.
À ce sujet, je vous recommande de:
1. Commencer à élaborer des projets de société que vous proposerez à vos concitoyens très bientôt ;
2. Vous préparer à la constitution de vos listes et dossiers de candidature ;
3. Retirer vos cartes électorales pour ceux qui ne l'ont pas encore fait ou qui viennent de s'inscrire.
Le PCRN communiquera une directive plus exhaustive sur les modalités organisationnelles de désignation de nos candidats aux prochaines élections très bientôt. Il est su de tous que ces choix s'opèreront par le consensus ou les primaires. C'est la base qui décidera.
En attendant, nous allons continuer le déploiement et le maillage territorial de notre parti. Participez-y activement. Faites vous connaître auprès des mandataires du parti formellement désignés ou contactez nous pour implanter le Parti aux environs de votre zone de résidence.
Tout le pays a besoin de réconciliation. Le PCRN est avec vous et pour vous!
Que Dieu bénisse le Cameroun
Le Président de la République, Paul Biya, par décret n° 2019/378 du 15 juillet 2019 a prorogé le mandat des conseillers municipaux élus le 30 septembre 2013 de 12 mois jusqu'au 29 février 2020.
Le décret prorogeant le mandat des conseillers municipaux fait suite à l'adoption du projet de loi à l'Assemblée nationale lors de la session ordinaire de juin 2019 sur la deuxième prolongation du mandat des membres de l'Assemblée nationale pour une période de deux mois à compter du 29 octobre 2019. Le Président de la République promulguera dans les prochains jours le projet de loi portant prorogation du mandat des parlementaires.
La deuxième prolongation des mandats des députés et des conseillers municipaux, qui est la dernière, conformément aux dispositions constitutionnelles, à savoir que les prolongations ne doivent pas dépasser 18 mois, indique que les élections législatives et municipales seront organisées au début de 2020.
Les partis politiques dont la mission est de conserver ou d'accéder au pouvoir par des moyens démocratiques, doivent certainement retourner à la table de remobilisation et profiter du temps qui reste avant la convocation de l'électorat au scrutin. Avec la prolongation du mandat de l'organe d'organisation des élections, Elections Cameroon (ELECAM) devra poursuivre l'opération de révision des listes électorales jusqu'à la période réglementée du 31 août.
Les responsables des partis politiques doivent donc redoubler d'efforts pour permettre à la majorité de leurs membres et partisans de s'inscrire afin d'augmenter leurs chances de gagner. Au fur et à mesure que les dirigeants du parti passent au peigne fin les coins et recoins du pays aux fins de l'inscription, ils doivent aussi élaborer des stratégies pour permettre aux membres déjà inscrits de recueillir leur carte d'électeur.
Les responsables des partis politiques doivent également affiner leurs méthodes de sélection des candidats aux diverses élections, qui doivent respecter les dispositions relatives aux qualifications. Ils doivent garder à l'esprit la disposition de l'article 164 (1) du Code électoral relative à l'élection des membres de l'Assemblée nationale selon laquelle " les candidatures doivent, dans les 15 jours suivant la convocation de l'électeur, être établies en trois exemplaires, avec les signatures légalisées des candidats ".
L'article 181.1 du Code électoral dispose des mêmes 15 jours pour les candidatures concernant l'élection des conseillers municipaux. Les deux élections sont les plus coûteuses pour les partis politiques, ce qui oblige les candidats à commencer dès maintenant à préparer les finances nécessaires. En effet, en ce qui concerne l'élection des conseils municipaux, l'article 183 du Code électoral dispose que "chaque candidat doit verser au Trésor public une caution de 50 000 FCFA", et pour l'élection des membres de l'Assemblée nationale, l'article 166 1) du Code électoral dispose que "le candidat titulaire et son suppléant doivent verser au Trésor public une caution de 1 million FCFA".
Otric N.