Réaction du journaliste au Journal le Sputnik. Dans une grande interview il donne les axes pour éviter les élections contestées au Cameroun.
Le journaliste Jean Bruno Tagne est de ceux qui pensent qu'il est plus que impératif de repenser les élections au Cameroun. En commençant notamment par la révision du code électoral. C'est le seul gage de paix et de stabilité dans un pays ouvert aux crises multiples. « Tout doit commencer par une prise de conscience globale. Tous les camerounais peu importe leur sensibilité politique doivent comprendre que la gouvernance dans un pays, le rapport d'un dirigeant au peuple est très souvent lié à la manière dont il arrive au pouvoir», argumente ce dernier.
Pour l'homme de média, si le dirigeant est vraiment le choix du peuple, par le biais d'une élection juste et transparente, il ne peut que suivre sa volonté puisque sa réélection en dépend. Par contre poursuit celui-ci, « lorsqu'un dirigeant se maintient au pouvoir par la violence et des fausses élections, le peuple ne compte pas. Il engraisse son armée et s'assure que le jeu électoral est bien verrouillé. Il peut alors dormir tranquillement. Comment peut-on être déclaré vainqueur d'une élection à 71% sans avoir fait campagne, sans avoir accordé la moindre interview, en se faisant représenter partout?», s'interroge le journaliste.
Selon l'écrivain, il appartient au peuple de faire un sursaut patriotique. « Lorsque les camerounais auront pris conscience de l'incongruité de tout cela, ils se battront pour avoir le cadre légal juste et consensuel pour des élections acceptables. Cela passe par la modification en profondeur du code électoral, un changement substantiel de la composition des membres d'Élections Cameroon et du Conseil constitutionnel ».
Au Cameroun actuellement, le président de la République vient de convoquer le corps électoral, pour les municipales et législatives de 2020. Les candidats ont jusqu'à ce lundi pour déposer leurs dossiers à Elecam. Cela se passe dans un contexte où le code électoral reste le même, les tensions persistent dans les zones anglophones. Des clichés qui sommes toutes peuvent entacher ces élections d'irrégularités.
De l'avis de Jean Bruno Tagne, faire des élections législatives et municipales dans le contexte actuel est «une insoutenable provocation». « Aujourd'hui, nous avons deux régions du Cameroun, le Nord-ouest et le Sud-ouest, qui sont en crise. Là bas, les compatriotes ont pris des armes pour revendiquer la sécession. Il est évident que les élections ne peuvent pas se dérouler de façon normale dans ces deux zones où les armes crépitent ».
L'urgence pour lui, doit être la pacification de ces deux régions avant de penser à une élection quelconque. Cela permettrait aux compatriotes qui se plaignent de marginalisation de participer au processus électoral de façon sereine. Ainsi, donc en allant aux élections forcées, quasiment sans eux on acte une sécession de fait de ces deux régions.
N.O
Le président de l'Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP), Maigari Bello Bouba, supervise l'opération.
L'Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès (NUDP) travaille sur le terrain pour les élections législatives et municipales jumelles du 9 février 2020 dans toutes les régions du Cameroun.
Afin d'assurer la sélection effective des meilleurs candidats à désigner comme porte-drapeau du parti lors des deux élections, le Comité central de la NUDP a créé des commissions aux niveaux divisionnaire et régional pour inciter les militants, en particulier les jeunes et les femmes, à se présenter comme candidats, coordonner le processus et aider les candidats à préparer leur dossier de candidature.
Le secrétaire national de la communication de l'UNDP, Sadou Maidadi Yaya, a révélé que les commissions travaillent de telle sorte qu'à partir du jeudi 21 novembre 2019, les dossiers de candidature de leurs candidats aux élections municipales devraient déjà commencer à être soumis aux bureaux d'Elections Cameroon (ELECAM).
Quant aux élections législatives, les commissions travaillant sur le terrain doivent transmettre leurs rapports au Comité central à Yaoundé d'ici le week-end prochain. Cela permettra au Comité central, qui est l'organe investi du pouvoir de désigner des candidats pour le parti aux élections législatives, de faire son travail pour que les déclarations de candidature soient prêtes au plus tard le dimanche 24 novembre 2019.
Au total, a dit Sadou Maidadi, l'UNDP sera prêt à temps. Les informations recueillies au siège de l'UNDP à Yaoundé indiquent que des réunions des commissions régionales et divisionnaires sont prévues du 19 au 21 novembre 2019 afin de rassembler tous les documents qui ont été préparés pour les candidatures.
Les sources indiquent que le processus s'est déroulé sans heurts, mais des problèmes majeurs ne se posent que dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest touchées par la crise sociopolitique. Toutefois, l'UNDP fera ce qu'il faut pour se présenter aux élections jumelles dans les deux régions.
Le président national de l'UNDP, Maigari Bello Bouba, qui préside le Comité des nominations, ont déclaré des sources, supervise le processus de sélection des candidats pour les élections municipales et législatives jumelées.
N.O
Le Ministre de l’Administration territoriale souhaite que les leaders des partis politiques affichent un comportement responsable pendant la campagne électorale qui s’annonce.
Si sur le terrain, les partis politiques se mobilisent déjà pour les élections législatives et municipales, le Ministère de l’Administration territoriale fait aussi pareil. Paul Atanga Nji a présidé le 15 novembre 2019, une réunion sécuritaire dans les services du gouverneur de la région du Littoral. Durant ladite réunion qui a été motivée par les élections législatives et municipales de 2020, le Ministre Atanga Nji a recommandé que les partis politiques se conforment à la loi, pour ce qui est de la tenue des manifestations publiques.
« Les manifestations publiques et autres meetings sont régis par des lois. Et les partis politiques doivent respecter ces lois…Nous allons bientôt entrer dans une compétition électorale. Il faut que les lois soient respectées », a-t-il déclaré. Le corps électoral ayant déjà été convoqué pour ces élections, très bientôt, le Cameroun va aller au rythme de la campagne électorale. Aussi Paul Atanga Nji qui souhaite le calme durant ladite période a décidé de lancer un appel aux leaders des partis politiques. « Nous sollicitons des responsables des partis politiques un comportement responsable pendant la campagne », a-t-il déclaré. Il a par ailleurs fustigé une certaine attitude qui promeut le désordre et le trouble à l’ordre public. « Il y en a qui veulent tenir des meetings pour faire de la surenchère, provoquer, inciter à la haine et à la rébellion », a-t-il déclaré.
Faisant la réunion avec Samuel Dieudonné Ivaha Diboua le gouverneur du Littoral et de nombreuses autres autorités administratives de la région, Paul Atanga Nji a demandé à ces derniers à leur tour, de travailler avec Elections cameroon (Elecam). « Les autorités administratives doivent accompagner Elecam. Dans le processus électoral, le Minat est l'agent du gouvernement, qui doit aider à la préparation matérielle du scrutin », a-t-il fait savoir.
Liliane N.
Le secrétaire général adjoint du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais( Rdpc) pense que l'organe en charge de l'organisation des élections au Cameroun n’a pas besoin d’initier des campagnes d’inscription sur les listes électorales.
Pour Grégoire Owona, Elections Cameroon (Elecam) ne doit pas organiser des campagnes d’inscription sur les listes électorales car selon lui, il en va de la décision de chaque citoyen qui peut décider tout seul s’il prendra part ou non à une élection. Un point de vue affiché par le secrétaire général adjoint du Comité central du Rdpc, invité sur le plateau de Canal presse en date du 17 novembre 2019, alors qu’il tentait de démontrer que le système électoral au Cameroun n’est pas verrouillé.
L'homme politique a déclaré: « pour le moment le vote est facultatif. Chaque camerounais est libre d’aller aux urnes ou de ne pas aller aux urnes. Et c’est ça la loi. Je peux aller m’inscrire et ne pas aller voter. Je ne suis pas en contradiction avec la loi. Je peux décider de ne même pas m’inscrire. Alors ils font un procès à Elecam. Et Elecam se laisse prendre à ce faux procès. Ils font des campagnes d’inscription. Ils invitent les électeurs. Mais nous savons tous que nous devons aller nous inscrire. Est-ce que Elecam a besoin de faire la publicité. Moi je leur ai dit que je ne suis pas d’accord. Est-ce que vous avez besoin de faire la publicité. Je ne sais pas combien de milliards on met là-dedans. Vous n’avez pas besoin de faire la publicité. Le citoyen peut s’inscrire ou ne pas s’inscrire ».
La nécessité d'éducation des masses
Grégoire Owona estime par ailleurs que les partis politiques devraient plus tôt se mettre à l’éducation des masses dans la mesure où cette tâche leur revient aussi. Il fait remarquer que c’est ce que le parti au pouvoir fait.
« C’est à nous les partis politiques, vous savez nous au Rdpc, on organise des campagnes pour demander à nos militants de s’inscrire. Et nous organisons des campagnes. Le Secrétaire général, le premier ministre Kuete envoie des équipes sur le terrain dire aux gens d'aller voter. Voici comment il faut voter. C’est à nous les partis politiques, notre rôle est aussi d’éduquer les masses. Est-ce qu’ils s’en préoccupent, les partis politiques qui disent du n’importe quoi aujourd’hui », fait savoir le secrétaire général adjoint du Comité central du Rdpc.
Le système électoral
Se prononçant sur le système électoral camerounais qui serait verrouillé, Grégoire Owona a tenu de préciser que le fait que le pays fonctionne avec un vote à un tour n’est rien d’autre qu’un choix politique pour lequel le Chef de l’Etat a opté.
« C’est du n’importe quoi de dire que la loi est verrouillée. Dans la loi il y a des choses critiquables mais qui sont des choix politiques. Le vote à un tour ou à deux tours, c’est un choix politique. Ils peuvent le critiquer mais c’est un choix politique que le Président Biya a fait par rapport au niveau de développement de notre pays il faut y aller progressivement (…).Ce sont des choix politiques qui sont conformes à la loi », a mentionné en sus Grégoire Owona.
Innocent D H
C'est avec un sentiment de satisfaction que les acteurs politiques de la région de l'ouest ont accueillis le décret du chef de l'Etat camerounais, portant convocation du corps électoral pour l'élection municipale et législative du 09 février 2020.
A la délégation régionale d'Elections Cameroon (Elecam) Ouest, le processus de réception des dossiers des différents candidats s'active. Depuis la convocation du corps électoral par le président de la République Paul Biya, les différents états-majors des formations politiques, affûtent déjà les âmes : "C'est arrivé à point nommé nous sommes en train de nous préparer, la convocation du corps électoral à suscité au niveau de la hiérarchie de notre parti, une réunion extraordinaire et nous sommes donc déjà préparé pour les élections législatives et municipales du 9 février 2020", déclare Cyrille NGnang, président circonscription SDF Bafoussam 1er. Pour le parti au pouvoir, tout est fin prêt : "Nous sommes déjà prêts et nous allons continuer à travailler comme par le passé. Nous avons inscrit le maximum de nos militants, nous allons repartir maintenant vers nos militants inscrits, vers nos heureuses populations inscrites parce qu'il n'y a pas que les militants qui votent", explique Jules Hilaire Foka Foka président section RDPC MIFI centre. Un sentiment que partage son camarade de parti René KAMDOUM, maire de la commune de Bamendjou : "C'est un décret qui était très attendu au vu de ce que le chef de l'État reste légaliste et applique à la lettre les dispositions constitutionnelles. Ce n'était pas une surprise pour nous, car on savait qu'une autre prorogation ne pouvait pas lui permettre d'implémenter les grandes recommandations du Grand dialogue national. Actuellement, nous sommes en train de nous préparer sur le terrain".
Du côté de la direction régionale d'Elections Cameroon (Elecam) Ouest, l'heure est également au toilettage des listes en attendant l'arrivée du matériel électoral : "Le corps électoral nous permet de faire les derniers réglages. J'ai convoqué d'urgence une réunion avec mes proches collaborateurs, chef d'Agence départemental, chef service, pour nous accorder des violons, question de préparer de manière efficace les nouveaux scrutins à venir. Il s'agit pour nous à Elections Cameroon en ce moment précis, de tout faire pour la reconnaissance de nos centres de vote, parce que les centres de votes sont existants, il faut la capacité d'accueil le moment venu des attentes auprès de la hiérarchie de la direction générale des élections, le matériel électoral qui arrivera dans quelques jours et la finalisation des listes électorales définitives". Nous fait savoir le patron des élections à l'ouest, Francis PENE TIENTCHEU.
Pour rappel,dans un décret rendu public le 10 novembre 2019, le chef de l’État, Paul Biya, convoque le corps électoral camerounais le 9 février 2019, pour un double scrutin visant à élire les conseillers municipaux dans les 360 communes du pays, et les 180 députés de l’Assemblée nationale.
Ces élections, qui surviennent un peu plus d’un an après la présidentielle d’octobre 2018, ont été renvoyées à deux reprises. En effet, comme l’autorise la loi, en 2018 et en juin 2019, le chef de l’État avait prorogé les mandats des députés et conseillers municipaux issus des scrutins de 2013.
Marcel Ndi
Confirmation faite par le délégué régional d’Elecam pour l’Extrême-nord, à nos confrères de L’Oeil du Sahel.
Paul Biya, le président de la République choisit le 09 février 2020 pour les élections municipales et législatives. Pour la réussite de cet évènement dans l’Extrême-Nord Cameroun, Elecam met sur pied un dispositif particulier. Dans cette région, les démembrements départementaux et d’arrondissements d’Election Cameroon sont à pied d’œuvre. Un dispositif spécial est même sur pied pour la réception des candidatures.
« Aussitôt après le décret du chef de l'Etat, le directeur général d'Elecam nous a envoyé des documents citant les éléments constitutifs d'un dossier de candidature. Le mardi dernier (le 12 novembre, Ndlr) nous avons reçu un document retraçant les récépissés de dépôt pour les conseillers municipaux et pour les députés »n raconte à nos confrères de L’Oeil du Sahel, Ali Hamidou, délégué régional d'Elecam pour l’Adamaoua.
Il assure par la suite que toutes les dispositions sont prises ici, pour transmettre les informations relatives aux élections législatives et municipales. « Nous avons essayé de faire le relais des documents reçus à travers les chefs d'agences et les chefs d'antennes communales pour pouvoir ventiler les informations auprès des candidats ». Ajoute le délégué régional d’Elecam pour l’Extreme-Nord.
A l'agence départementale du Diamaré et les antennes communales d'Elecam de Maroua l'ambiance est morose ce jeudi, 14 novembre. Pas encore de candidature reçu à ce niveau. Pour toutes éventualités, les équipes sont sur pied. Elles sont chargées d’orienter et de faciliter la tâche aux différents candidats. « Sur les babillards les listes d'électeurs sont affichées et ainsi que les fiches des pièces à fournir pour les dossiers de candidature », écrit le journal.
Le Ministre de l’Administration territoriale a tenu une réunion avec les responsables d’Elections cameroon le 12 novembre 2019 à Yaoundé.
Il faut tout faire pour éviter d'éventuelles fausses notes, en ce qui concerne le déroulement des élections législatives et municipales de 2020. C’est cet objectif qui justifie la réunion récemment tenue par le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) avec les différents responsables d'Elections Cameroon (Elecam). Les cadres de l’organe en charge de l’organisation des élections au Cameroun ayant pris part à ladite réunion, Enow Abrahms Egbe le président du Conseil électoral, le Erik Essoussè Directeur général des Elections.
«Vous savez tous que dans le processus électoral, le Minat est l'agent du gouvernement. Et c'est à ce titre que nous tenons cette réunion avec Elections Cameroon qui est un organe indépendant chargé de l’exclusivité de la conduite des élections dans les 10 régions, les 58 départements et 360 arrondissements. La convocation du corps électoral est le train qui est désormais en marche », a déclaré le Ministre Paul Atanga Nji.
Il a donc été indiqué que, pour que les choses se passent bien, dans l’ensemble du pays, les autorités administratives, au niveau des régions, devront accorder aux élections, un encadrement et la sécurité nécessaires qui s'imposent. Le but étant qu'elles soient libres, crédibles et transparentes. Sur ce le Minat a réaffirmé l’engagement de son département ministériel à y mettre du sien. « Nous réitérons notre entière disponibilité à accompagner Elecam dans la conduite du processus en lui accordant l’assistance nécessaire dans l'accomplissement de ses missions », a-t-il déclaré. Avec les responsables d’Elecam suscités, Paul Atanga Nji a procédé à l’évaluation des défis.
A titre de rappel, en fin de semaine dernière, Paul Biya le Président de la République a convoqué le corps électoral le 9 février 2020, pour les élections municipales et législatives.
Liliane N.
Le Dr Erik Essoussè, en sa qualité de Directeur général des Elections indique que les mesures spéciales qui seront prises concernent la sécurité.
Approché par le quotidien gouvernemental Cameroon tribune, le Dr Erik Essoussè a parlé du travail fait par sa structure pour l’organisation des élections municipales et législatives 2020. Le corps électoral ayant déjà été convoqué. Et lesdites élections fixées pour le 9 février de l’année prochaine. La problématique de la participation des populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest à ces élections, le Directeur général (Dg) d’Elections cameroon (Elecam) au cours de cette interview a parlé des mesures spéciales pour ces régions anglophones, comme cela a été fait lors de la Présidentielle de 2018.
« Les mesures particulières concernent la sécurité. Il faut justement tout faire pour que la sérénité règne dans les différentes circonscriptions de ces régions. Nos agents sont prêts à se déployer dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, à condition que leur sécurité soit assurée. Les électeurs aussi n'attendent que cette garantie pour se mobiliser le jour du scrutin. L'année dernière, lors de la présidentielle, nous avons par exemple pris des mesures pour que ceux des électeurs qui s'étaient déplacés du fait de la crise, aient la possibilité d'être transférés dans les bureaux de vote où ils se trouvaient. Cela a permis que les personnes déplacées puissent voter aisément. Ces aménagements sont prévus par la loi et nous tenons à respecter celle-ci à chaque fois qu'il faudra trouver des allègements pour nos populations en difficultés », a déclaré le Dg d’Elecam.
Par rapport aux échéances électorales dont la date du déroulement est déjà connue, le Dr Erik Essoussè fait savoir que de façon générale, Elecam est déjà prêt. « Notre mission au quotidien est d'être prêt pour l'organisation des consultations électorales et référendaires. Notre institution a été créée pour ce travail. C'est l'objet de notre sacrifice quotidien. Nous sommes donc prêts et nous allons travailler dans le cadre du délai de trois mois prévus par la loi, pour mieux huiler notre machine et être à là hauteur de toutes les attentes placées en nous, le 9 février 2020 », déclare-t-il.
Lire aussi : Le Ministre Atanga Nji rassure sur la participation de la région du Nord-Ouest aux prochaines élections
Elecam dans les prochains jours procèdera à la publication du fichier électoral actuellement en cours de toilettage. L’organe en charge de l’organisation des élections au Cameroun prévoit rendre public les listes définitives de candidats, au mois de décembre 2019. « Nous devons aussi travailler pour publier la liste des bureaux de vote, compléter le matériel électoral, c'est-à-dire les papiers, les encreurs, l'encre indélébile, les lampes, les calculatrices, bref le kit nécessaire pour la bonne tenue d'un bureau de vote », ajoute le Dr Eric Essoussè.
Liliane N.
Le premier vice-président du social democratic front (Sdf), député et candidat malheureux à la présidentielle de 2018 donne la position du parti de la balance en pleine ouverture de la session parlementaire et dans un climat de convocation du corps électoral pour les municipales et législatives de février 2020. Ses propos sont relayés par nos confrères de Le Messager.
« La vraie question est de savoir si ces élections doivent se tenir dans les conditions actuelles. Vous ne pouvez pas prétendre organiser une élection dans des territoires où mêmes les autorités n’existent pas. Notre position fondamentale est que la paix revienne au Cameroun afin que les activités politiques aussi se tiennent.
Nous ne sommes pas dans une logique électoraliste,il faut d’abord ramener la paix dans le Nord-ouest et le Sud-ouest.Pour l’instant il y a deux parties en conflit, le régime de Yaoundé et les sécessionnistes qui doivent tout faire pour cesser la violence. Et là les choses sérieuses comme les élections pourront avoir lieu.
Je me demande combien de bureau d’Elecam sont ouverts au Noso. Il est par exemple impossible pour les originaires de ces deux régions d’établir des casiers judiciaires ou tout autre pièce parce que l’administration est inexistante. Il faut-ne comprendre que la situation est grave sur le terrain. Les différents rapports que nous avons font croire qu’il est impossible d’organiser les élections dans un tel climat ».
« Nous voulons le retour de la paix. Les autres’considérations sont secondaires. Le code électoral doit impérativement être revu voir sécuriser. Un des problèmes que nous avons au Cameroun et le Chairman depuis le 25 mai 1992 le dit est le code électoral qui ne permet pas une saine compétition. Du coup tant que celui-ci n’est pas correct le jeu électoral ne serapas accepté. »
Rappelons que le Social democratic party a pris la décision selon laquelle, ses députés ne participeront pas à la session parlementaire de novembre si le Gouvernement ne propose pas des solutions concrètes pour une sortie de crise sociopolitique dans les régions Nord-Ouest et Sud-ouest.
Cette décision a été prise à l’issue de la réunion du Comité exécutif national (NEC) du SDF. Selon Le président national du parti, Ni John Fru Ndi, il était important que les enfants puissent retourner à l’école en toute sécurité après que le Gouvernement ait mis un terme à la guerre civile.
N.O
Le Ministre de l’Administration territoriale a présidé hier 07 novembre 2019, une réunion d’évaluation sécuritaire.
Paul Atanga Nji paraît certain sur le fait que la région du Nord-Ouest en proie à une crise socio-politique, participera aux prochaines échéances électorales. En sa qualité de Ministre de l’Administration territoriale (Minat), il a tenu hier, une réunion visant à évaluer la situation sécuritaire dans cette partie du pays. En compagnie d’Adolphe Lele Lafrique, le Gouverneur du Nord-Ouest, les autorités des Forces de défense et de sécurité et le Délégué régional d'Élections Cameroon (Elecam), il a passé au peigne fin la situation sociopolitique de la région.
Sortant de ladite réunion, Paul Atanga Nji a été convaincu que les élections municipales vont se dérouler dans les 34 communes du Nord-Ouest. Et que les 20 sièges de députés de la région seront également pourvus. Le cadre étant approprié, le Minat a passé aux autorités administratives et locales, les félicitations du Chef de l’Etat, pour leurs efforts à maintenir la région stable et en paix. « La célébration du 37e anniversaire du Renouveau national mercredi s'est déroulée dans tous les sept départements de la région, dans le calme et la sérénité. Nous n'avons enregistré aucune attaque ni débordement. Il y a une accalmie à renforcer. La haute hiérarchie est satisfaite », a-t-il déclaré.
Au chapitre des recommandations, le Minat a fait savoir que le Président de la République instruit à ces autorités, de marquer la présence de l'Etat dans tous les arrondissements, et surtout de veiller à ce que ces unités administratives soient prêtes pour les élections. Tenant en compte le fait que certains déplacés de la crise anglophone revienne dans la région, Atanga Nji a demandé pour eux, un encadrement conséquent. Il faut les protéger car cela fait partie des prérogatives de l’Etat.
« On a observé un retour massif des déplacés internes. Chacun de ces concitoyens doit se sentir en sécurité et vaquer librement à ses occupations. Et il revient aux autorités administratives et militaires de garantir cette sérénité et quiétude », a-t-il déclaré.
Liliane N.