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Elle a été déposée ce Lundi par Messey Fritz Frantz auprès du Commandant de Brigade de Recherche de Bonanjo ; Ladite plainte concerne Gerard Philippe Kuissou Mephou, Darling Nguevo et Arol Ketchiemen Siandje Von Boris Bertolt

 

Dans le document publié sur la page facebook personnelle de ce militant du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale, on peut lire ce qui suit :

 

« Je suis depuis quelques jours, victime d’une cabale cybernétique où mon nom et mon image sont traînés dans la boue. Les individus sus – cités m’associent dans une affaire de mœurs concernant une certaine mirabelle. Il faut le préciser, que je ne connais ni d’Adam, ni d’Eve.

 

Agissant en leurs noms, en profils facebook mais également par les noms d’emprunt (Nguevo) le tontinard, Benskin 2linfo, Arol Ketch), ces individus m’accusent entre autres de diffamations, de viol et d’agression sur la personne de Mirabelle.

 

Des accusations qui constituent une atteinte grave à mon honorabilité et à ma respectabilité, et qui me valent les menaces de mort par mon compte Messenger.

 

Afin d’être rétabli dans mon honneur, je m’en réfère donc à vous pour obtenir réparation du préjudice moral que je subis actuellement, tout en vous priant de bien vouloir donner à cette plainte la suite légale qu’elle comporte… ».

 

Que la lumière soit

 

Comme un complément d’informations, Messey Fritz Frantz  précise que malgré la cabale ourdie contre sa personne depuis plus d’un mois, aucune plainte n’a été déposée contre lui

 

« Je précise que jusqu'ici, je n'ai fait l'objet d'aucune plainte déposée par qui que ce soit et je n'ai été convoqué par aucun commissariat.

 

Je donne donc l'occasion aux personnes suscités d'apporter les preuves de ce que j'aurai diffamé cette Mirabelle (c’est la première fois que je cite son nom avec ce profil et avec mon autre profil Poutine Le Lion  je ne l'ai jamais fait) et que j'aurai été Complice de son supposé viol.

 

Que ceux qui pensent qu'ils peuvent se transformer en accusateur et en justicier impunément sur Facebook comprennent que ça ne marche pas avec tout le monde. 

 

Le Cameroun est un État de Droit ! Un huissier appellera les concernés pour leur remettre leurs convocations.

 

En passant dites à Darling Nguevo que je n'ai jamais changé de numéro comme il le dit au prétexte de me soustraire à la justice, ce numéro sur la plainte je l'utilise depuis près de 5 ans et si quelqu'un a une convocation pour moi qu'il me contacte immédiatement.

 

Mon image j'y tiens jalousement et je serai sans ménagement pour quiconque la traînera dans la boue surtout dans une histoire grave de viol !  Ça suffit » !!!

 

Nicole Ricci Minyem

           

Published in Société

Selon le directeur technique de la société de renseignement sur la cybercriminalité Hudson Rock qui révèle cette fuite, ce sont 106 pays dans le monde qui sont concernés. En effet, c’est une base de données de 533 millions d’utilisateurs Facebook dont 1 997 658 au Cameroun qui circulent librement sur la toile depuis le 3 avril 2021.  

 

Parmi les données des utilisateurs du réseau social Facebook qui sont actuellement en circulation sur internet, figurent le nom complet, le numéro de téléphone, l’identifiant du compte, la dernière localisation, la date d’anniversaire, l’adresse e-mail, la date de création du compte, la biographie, le statut relationnel.

Ces informations constituées en base de données équivalent d’un énorme annuaire peuvent être utilisées par des pirates. Ceux-ci peuvent s’en servir pour réaliser des attaques ciblées de type phishing, par SMS ou par e-mail. Compte tenu de cet état de choses, les internautes concernés par cette fuite sont donc appelés à redoubler de vigilance.

Comment savoir si l’on est concerné par cette fuite de données ?

Troy Hunt, le créateur du site HavelBeenPwned.com, a procédé à la récupération de la totalité de la base de données. Ainsi, il est possible à partir de ce site internet, de savoir si son mail ou son numéro de téléphone y figure. Pour la recherche, il faut entrer le numéro de téléphone en format international, c’est-à-dire avec l’indicatif, renseigne-t-on.

Cette fuite de données numérique est la plus importante de l’histoire du réseau social Facebook. L’on se rappelle que 419 millions de personnes ont été piratées en 2019 et 267 millions de décembre de la même année. L’Egypte (44 millions d’utilisateurs), la Tunisie (39 millions) et l’Italie (35 millions), sont les pays les plus affectés par ce piratage de données en ligne.

 

Innocent D H

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Cette jeune dame accuse le journaliste de vision 4 de xénophobe et de tribaliste. Et se dit même avoir été physiquement brutalisé par un proche du journaliste dans une des ruelles du quartier Nkoabang à Yaoundé.

 

C’est par une alerte sur les réseaux sociaux que la jeune dame démarre la vendetta contre l’éminent journaliste de Vision 4. Elle dit se nommer Nguembou Vanessa. « J'ai 28 ans et mère d'une fille. J'ai été victime hier d'une agression physique de Mr Nathan Amougou journaliste de la chaîne de télévision vision 4. En effet, j'habite depuis plusieurs années le quartier Nkoabang au lieu-dit « 11ème arrêt ». Comme la plupart des femmes du quartier, j'ai peu de moyens et je dois souvent me rendre au moulin à écraser lorsque je fais à manger à ma petite famille. Nous avons (moi y compris) d’emprunter un chemin pour se rendre au moulin, ce chemin passe par une devant une maison depuis en chantier.

 

Hier donc, en matinée, je me rendais au moulin comme d'habitude, et là lorsque je traverse cette maison je constate qu'il y'a des travaux, et subitement un monsieur surgit, je ne l'avais jamais vu là, c'est Nathan Amougou, il me  dit << passe vite, ce n'est pas une scène de théâtre ici>>, je lui rétorque que je passais justement et qu'il aurait pu être poli, lorsque mon accent me trahit, il bondit sur moi et me cravata en disant << allez faire ça chez vous les Bamileké, ici je suis chez moi>>, il m'a pousser hors de sa concession, c'est en ce moment qu'un monsieur qui était avec lui est venu me trouver en route pour me rouer de coups , et me tirant les cheveux.

Je suis rentrée chez moi, humiliée, et copieusement battue. Je précise que cette scène s'est déroulée devant témoins. J'ai entrepris de porter plainte, mais je voulais dénoncer cet acte de xénophobie, de tribalisme et de haine. »

 

Des déclarations qui sont loin de la réalité des faits. Il faudrait vraiment être aliéné pour croire que le journaliste déciderait comme ça de se lever et poser des actes qu’il réprime lui-même et fustige à chaque fois qu’il en a l’occasion. De plus, elle avoue dans son accusation que ce n’est même pas le journaliste qui a porté la main sur elle. Mais dans les heures à venir, nous reviendrons avec plus de détails sur cette affaire et l’on comprendra alors que tout ceci n’est qu’une belle histoire cousue de fil blanc.

 

Stéphane NZESSEU

Published in Société

La porte-parole du Parti camerounais pour la Réconciliation (PCRN) a réagi ce mardi sur son compte Facebook, 1er décembre 2020 sur la situation du Mouvement 10 millions de Nordistes interdit par le Ministre de l’Administration territoriale (Minat). Anne Féconde Noah Biloa présente le mouvement comme un exemple pour les jeunes abandonnés à leur propre sort par le renouveau.

 

Sur son compte Facebook, Anne Féconde Noah Biloa estime qu’avec l’interdiction du Ministre de l’Administration territoriale (Minat), le mouvement 10 millions de nordistes a eu sa légitimité et fera bouger les lignes. En effet, elle a écrit ce mardi, « Le mouvement 10 millions de nordistes n'a pas besoin de légalité pour atteindre ses objectifs, il lui manquait juste la légitimité que lui a finalement conférée l'interdiction du gouvernement. Il fera désormais bouger les lignes ».

Pour la militante du PCRN, le mouvement 10 millions de nordistes est une inspiration pour la jeunesse abandonnée à elle-même par le renouveau. Anne Féconde Noah Biloa précise, « Il faut confesser que ce mouvement est très inspirant pour les jeunes de toutes ces localités qui ont tout donné au renouveau, mais dont les élites ont bloqué le développement et l'emploi, par leur égocentrisme. Un peu comme les jeunes de la LEKIE ».

En rappel, c’est dans un arrêté rendu public le 18 novembre dernier que le ministre de l’Administration territoriale a déclaré ce mouvement, « nul et de nul effet ». Le mouvement « 10 millions de Nordistes » a pour promoteur et porte-parole, le journaliste Guibaï Gatama, propriétaire et directeur de publication du journal régional L’Œil du Sahel. Toutefois, les initiateurs du mouvement ne considèrent pas leur suspension et estiment que tout se passe dans les consciences et dans les cœurs, apprend-on de sources bien introduites. 

Innocent D H

 

 

Published in Tribune Libre

Depuis quelques semaines, Galax Etoga et Beti Assomo renforce les mesures de dissuasions à l'égard des personnels de leurs différents corps quant à la publication de leurs informations personnelles sur les réseaux sociaux.

 

Il nous souvient cette image devenue virale de ce gendarme camerounais qui était présenté sur la toile comme étant un gendarme de la République en journée et ambaboys dans la nuit. En effet, il n'en était rien. Il s'agissait juste d'une manipulation des données photos de ce jeune gendarme pour déstabiliser sa personne mais davantage entamer l'esprit des troupes qui croiraient alors que des ambaboys seraient infiltrés dans leurs rangs.

Sur Facebook, il n'est pas rare de voir certains soldats qui se prennent en photo en uniforme, en armes ou alors dans des postures opérationnelles qui trahissent parfois les positions et partant les déploiements opérationnels de forces de défense camerounaise. Ou encore, certains militaires qui se permettent de filmer leurs camarades en tenue ou en situation opérationnelle. Des comportements qui rompent avec l'idée de grande muette qu'on se fait de l'armée et exposé l'armée à des ennemis.

 

C'est donc ces comportements que le ministre délégué à la présidence de la République en charge de la défense et son collègue de la gendarmerie nationale travaillent à corriger depuis quelques semaines. Au cours du mois de juin dernier, Galax Etoga a signé une note confidentielle interdisant aux gendarmes d'avoir par devers eux des téléphones permettant la connexion sur les réseaux sociaux. Le 15 juillet dernier le ministre Joseph Beti Assomo a lui aussi fait savoir aux hommes et femmes de l'armée que des sanctions seront infligées à tous ceux qui ne se plieront pas aux obligations des personnels de la défense et précisément l'interdiction de publier sur les réseaux sociaux les informations en rapport avec l'armée. Qu'il s'agisse des hommes ou même des documents qui ont souvent fuités sur la toile. Désormais, l'armée est en guerre contre la mauvaise utilisation des réseaux sociaux par les militaires.

 

Il est vrai que les forces armées camerounaises doivent utiliser les moyens de leurs temps. Mais il est question de savoir toute proportion gardée, respecter l'éthique et la déontologie des armées chaque fois qu'ils sont en contact avec les réseaux sociaux. Manifestement, il faut un code d'utilisation des réseaux sociaux par les hommes de troupe. Pour permettre aux personnels des armées de savoir précisément quoi faire et quoi ne pas faire. Mais aussi, leur enseigner comment ne pas tomber dans les pièges de vols d'information sur leurs terminaux dans leur interaction, même privée, avec la toile.

 

Stephane NZESSEU

Published in Institutionnel

L’interpellation des deux présumés pirates du compte Facebook d’Elections cameroon a été possible grâce à l’implication des fins limiers de l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication.

Deux personnes présentées comme des présumés auteurs du piratage du compte Facebook d’Elections cameroon (Elecam) sont aux arrêts. Les concernés qui répondent aux noms de Tata Wahri Derek et Félix Verdzedze ont été présentés à la presse le mercredi 29 juillet 2020. La police qui a procédé à l’interpellation des mis en cause, a bénéficié de l’implication des éléments de l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (Antic).

«Nous avons mené des perquisitions qui nous ont permis de saisir les ordinateurs et des téléphones. A partir d’une analyse, nous avons pu récupérer les éléments de preuves que les suspects ont voulu supprimer», a expliqué Prosper Djoursoubo Pagou, expert en cybersécurité à l’Antic.

A l’heure actuelle, ils sont à la Police judiciaire. Ils seront présentés au Procureur de la République. «Je fais partie de ceux qui ont tenté de récupérer le compte d’un des administrateurs de la page Facebook d’Elecam », a déclaré Tata Wahri Derek, l’un des présumés pirates.

Il convient de noter que selon l’article 68 de la loi de 2010 relative à la cybersécurité et à la cybercriminalité, Tata Wahri Derek et Félix Verdzedze risquent une peine d’emprisonnement de 5 à 10 ans. Il faut rappeler que les 23 et 24 juin 2020, le compte Facebook officiel d’Elecam, a été victime d’un piratage à deux reprises. Les hackers avaient posté la photo de Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, avec le poing droit levé et le texte en anglais: «The truth shall always prevail. Its just a matter of time» ou «la vérité doit prévaloir, c’est juste une question de temps» en français. Un message en référence à «la victoire» de la présidentielle 2018, que Kamto continue de revendiquer.

Liliane N.

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Selon Mathieu Youbi le promoteur du groupe «Le Cameroun C’est Le Cameroun», indique que Facebook a fait cette suppression à la demande du gouvernement de notre pays.

Facebook vient de supprimer de son réseau social le groupe camerounais dénommé «Le Cameroun C’est Le Cameroun», dont le promoteur est Mathieu Youbi. Le motif justifiant la suppression de ce groupe porte sur la diffusion des propos haineux qu’on y retrouve. Mathieu Youbi sur sa page Facebook fait savoir que la décision a été prise par le réseau de Mark Zukerberg à la demande du gouvernement du Cameroun.

«Facebook m'informe qu'à la demande du gouvernement camerounais, ils vont devoir fermer  TEMPORAIREMENT mon forum LCCLC qui selon eux " salit l'image du Cameroun et porte atteinte aux efforts de modernisation  de l'Etat en construction". De nombreux activistes pro changement se verront bloqués de Facebook dans les jours qui viennent», peut-on lire dans le post de celui qui est aussi militant du Mouvement pour la renaissance du Cameroun.

Pour Mathieu Youbi cette décision de Facebook est tout simplement une atteinte à la liberté d’expression. Rappelant qu’une équipe du réseau social de Mark Zukerberg a séjourné au pays, il dit comprendre aujourd’hui, pourquoi est-ce que cela s’est passé. «On comprend pourquoi une équipe de Facebook a séjourné au Cameroun au frais du contribuable. Je ne vais pas me plaindre car j'ai intégré que le régime a fait ce qu'il fait de mieux et qui est son bilan: La répression», ajoute-t-il.

Tribalisme et Haine

Il convient de rappeler qu’après examen et adoption au Parlement, Paul Biya a décidé de promulguer la loi portant modification de l’article 241 du Code pénal. L’amendement intègre l’outrage à la tribu, c’est-à-dire, toute tendance ou expressions qui visent à dénigrer ou à rejeter certaines composantes socioculturelles sous la base de leur appartenance à telle ou telle tribu.

Face aux députés, Laurent Esso le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, a souligné que la montée du tribalisme dans l’espace public, surtout au niveau des réseaux sociaux, pourrait compromettre la sécurité, la cohésion sociale et le vivre-ensemble. « Nous utilisons des mots qui vont au-delà de notre propre entendement pouvant heurter certains esprits sensibles. Ils constituent des troubles à l’ordre public », avait-il déclaré.

Liliane N.

 

 

Published in Société

Il s’agit de Julie Owono, une avocate de profession.

 

Dans le tout nouveau Conseil de surveillance du réseau social Facebook, on retrouve le nom d’une camerounaise. Julie Owono directrice de l’Organisation non gouvernementale (Ong) Internet sans frontières, est une chercheuse au Berkman Klein Center de l’Université de Harvard. Elle est aussi membre de la Digital Civil Society de l’Université de Stanford. Il faut savoir que Julie Owono est également l’un des 24 experts indépendants désignés par l’Unesco. Ces experts sont appelés à travailler sur “le premier projet de recommandation sur l’éthique de l’intelligence artificielle”.

 

Pour brièvement parler du Conseil de surveillance de Facebook, il faut dire qu’il est constitué des férus du Droit, des constitutionnalistes, des anciens dirigeants, des journalistes, aussi des membres de la société civile. Le nouveau Conseil de Surveillance de Facebook est une structure indépendante qui permettra aux internautes de pouvoir contester les décisions en rapport avec le contenu sur les réseaux sociaux Facebook et Instagram.

 

Il sera appelé à « statuer sur le contenu qu'ils doivent autoriser ou supprimer, conformément à la liberté d'expression et au respect des droits de l'Homme. Les décisions du conseil doivent être exécutées par Facebook qui ne peut démettre ses membres. Le conseil étant indépendant de l’entreprise », explique Franceinfo qui relaie l’information.

 

Liliane N.


 
Published in High-tech
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Facebook annonce avoir démantelé une opération de désinformation russe en Afrique. Toutes ces informations étaient à destination de certains pays africains : la Centrafrique, la Côte d’Ivoire, la République démocratique du Congo et le Cameroun.

 

C’est une opération de désinformation d’ampleur menée à partir de la Russie et dans plusieurs pays d’Afrique que le premier réseau social au monde annonce avoir démantelée, mercredi 30 octobre. En effet, les comptes, pages et groupes concernés, présents sur Facebook mais aussi sur Instagram, étaient liés « à des entités associées » à un proche de Vladimir Poutine, Evgueni Prighozine, déjà accusé d’avoir animé la campagne anti-Clinton et pro-Trump aux Etats-Unis en 2016 depuis l’Internet Research Agency, basée à Saint-Pétersbourg.

Selon Facebook, outre la Côte d’Ivoire et la République démocratique du Congo, Madagascar, le Mozambique, la République centrafricaine, le Cameroun, le Soudan et la Libye étaient également visés. Au total, le groupe a éliminé 35 comptes sur son réseau, 53 pages, sept groupes et cinq comptes Instagram. Les responsables de la manipulation ont utilisé une combinaison de faux comptes et de comptes authentiques appartenant à des habitants de Madagascar et du Mozambique. Quelques 475 000 utilisateurs suivaient les comptes incriminés. Apprend-on.

Les contenus

Les contenus se concentraient sur des informations internationales et locales, y compris des thèmes comme la politique de Moscou sur le continent africain, mais aussi les élections à Madagascar et au Mozambique, ou encore des critiques de la politique des Etats-Unis et de la France dans la région, a précisé Facebook.

En Centrafrique, un réseau de pages Facebook opérées de Madagascar saluait la présence russe dans le pays que ce soit en termes d’aide militaire ou d’événements culturels, sur un ton laissant entendre que cette présence était soutenue par une large partie de la population locale.

En Libye, le soutien allait à deux personnalités : le maréchal Khalifa Haftar et l’un des fils de Mouammar Kadhafi. 

À Madagascar, les pages Facebook ont été créées depuis 2018, mais sont devenues actives seulement après l’entrée en fonction du nouveau président Andry Rajoelina en février 2019 pour apporter leur soutien au gouvernement. Un soutien au pouvoir en place que l’on retrouve au Soudan.

Au Mozambique, l’opération colle aussi au calendrier électoral et critique l’opposition alors qu’en RDC, le ton des publications n’était pas clairement aligné avec la stratégie publique de Moscou, note le centre de Stanford.

Les opérateurs ont dépensé 77 000 dollars en publicités sur Facebook (payées en dollar), entre avril 2018 et octobre 2019. Précise encore Facebook

Notons que, l’annonce de la suppression de ces comptes liés au pouvoir de Moscou vient quelques jours seulement après un sommet Russie-Afrique organisé à Sotchi, qui a confirmé les ambitions grandissantes de Vladimir Poutine dans un continent où Chinois et Occidentaux courtisent les dirigeants de longue date.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Ludovic Bassas, militant du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN), a été suspendu jeudi 17 octobre 2019, pour avoir tenu des propos haineux sur Facebook. En effet, il sera définitivement fixé sur son sort après un conseil de discipline qui aura lieu dans les prochains jours.

 

« Ces allogènes vont déguerpir très bientôt. Nous y travaillons dans le PCRN. Sois sans crainte pour ça », tels sont les propos avancés par Ludovic Bassas, sur Facebook. Des propos qui ont valu une suspension du parti du candidat déchu à la présidentielle de 2018, Cabral Libii Ngue Ngue.

L’intéressé, a-t-on appris, répondait à un internaute qui se plaignait sur Facebook, de la trop grande présence des populations dites « allogènes » dans le département de la Sanaga Maritime. L’échange entre Ludovic et l’internaute susmentionné, faisait lui-même suite à une publication d’un autre internaute, qui invitait les victimes des casses de Sangmélima à « venir s’installer dans le département de la Sanaga Maritime, parce que là-bas, les allogènes ne sont ni inquiétés ni pourchassés à cause de leur prospérité ».

« le PCRN n’est ni un instrument d’expression de la haine, ou des frustrations mal gérées, ni un moyen d’assouvissement de fantasmes de l’exclusion, mais un cadre de développement de l’homme qui doit se mettre aussi bien au service de sa communauté que de la nation toute entière en promouvant les valeurs de l’unité et de l’intégration nationale, tout en valorisant nos diversités », a alors déclaré Jean Louis Batoum président régional du PRCRN pour le littoral.

Ainsi donc, les membres du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) sont désormais prévenus. Le parti ne compte pas les laisser se laisser aller à des commentaires tendancieux dans les réseaux sociaux.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01