Il s'agit du bilan provisoire de ce naufrage survenu dans la localité de Gounérou, région du Nord. En effet, la pirogue tombée en panne avec plusieurs passagers à bord aurait chaviré sous l'effet d'un vent violent.
" Des commerçants font la ronde, les mardis, se rendent à Mbodéri dans le Mayo-Rey, le mercredi à Alfa, le jeudi à Gounérou. Ce sont des marchés hebdomadaires de ces localités qui dépendent du Mayo-Rey. Parti de Gounérou jusqu'à quelques encablures de ce village, le premier moteur tombé en panne, pendant qu'ils essayaient de faire entrer en marche le second moteur, un vent violent est venu percuter l'embarcation ", restitue le sous-préfet de l'arrondissement de Lagdo, Saïdou Bouba à nos confrères de la Crtv.
L'on apprend au moment où nous mettons sous presse cette actualité que, ce sont plusieurs victimes déjà enregistrées à en croire les autorités locales qui sont mobilisées dans le cadre de l'opération de sauvetage. " Nous avons juste des données qui nous concernent ici à Lagdo. Pour le moment on a enregistré 7 morts, 6 hommes et une dame. Parmi les hommes, il y a un étudiant de l'Université de Ngaoundéré annexe de Garoua ", confie Saïdou Bouba.
Que ce soit à Lagdo ou à Rey-Bouba, des recherches se poursuivent pour retrouver d'éventuels survivants ou extraites de nouveaux corps. " Les fouilles se poursuivent. La difficulté, c'est que les responsables de la pirogue ne connaissaient même pas exactement le nombre de personnes qu'il y avait dans l'embarcation. Ça remet donc au goût du jour, le problème de l'identification des passagers avant même leur embarcation surtout dans localité où le retour de la saison pluvieuse est imminent ", indique le sous-préfet qui invite aussi les passagers à toujours arborer le gilet de sauvetage lors des déplacements par pirogue, pour reduire les conséquences en cas d'accident.
Innocent D H
L’information a été rendue publique ce jeudi, 26 mars 2020 à la faveur de la signature du contrat plan entre l’Etat et cette municipalité. Oumarou Haman Wabi, le préfet du département de la Bénoué présidait la cérémonie y afférente en présence du représentant du ministre de l’Economie de la Planification et de l’Aménagement du territoire Janvier Oum Eloma.
Ce sont en réalité deux grand projets qui vont inévitablement donner un visage plus avenant à l’arrondissement de Lagdo tels qu’explique, Janvier Oum Eloma, directeur général de la Planification et de l’Aménagement du territoire au Minepat, « l’un concerne l’électrification de 16 localités pour un peu plus d’un milliard 700 millions et le reste pour le bitumage d’environ 11 kilomètres de voirie dont 5,5 kilomètres de bitume ». Ce contrat plan entre la commune de Lagdo et l’Etat du Cameroun s’étend sur une durée de trois ans éventuellement renouvelables.
Cette première expérience vise à promouvoir une économie plus inclusive dans la commune et à impulser un développement durable. La commune de Lagdo a été retenue pour cette première expérience grâce à son dynamisme, apprend-on. « Ces deux projets continuent d’améliorer l’attractivité de la commune de Lagdo. Ça va susciter l’attrait des investisseurs pour venir trouver sur place pour le développement de leurs activités économiques », ajoute Janvier Oum Eloma.
« Sur 360 communes du Cameroun, le choix est porté sur Lagdo, il y aura un grand changement. Pour cela, il faut que je m’implique personnellement », promet Luc Kaga, maire de la commune de Lagdo.
Oumarou Haman Wabi, le préfet du département de la Bénoué, souligne que ce contrat doté d’une enveloppe d’environ 5 milliards de FCFA se présente comme une importante innovation dans l’accompagnement du processus de décentralisation.
Innocent D H
Décision rendue publique à l’issue de l’audience du contentieux postélectoral présidée par Célestin Ayissi Ntsa, président du Tribunal administratif de Garoua. Cette audience sanctionnée aussi par le rejet de 09 requêtes s’est déroulées dans le strict respect des mesures préventives du Covid-19.
Les délibérés du contentieux des élections municipales du 09 février 2020 au Tribunal administratifs de Garoua viennent d’avoir lieu. Sur les 11 requêtes enregistrées, la juridiction après avoir statué, annule les élections dans les circonscriptions électorales dans le département de la Bénoué, et rend 09 décisions de rejets.
« Compte tenu des éléments perspicaces qui ont été présentés dans deux procédures à savoir Bibémi et Lagdo, ces recours ont été reçus et les élections ont été annulées. Pour le reste, il s’agissait des décisions de rejet parce que, il n’y avait pas d’éléments de preuves. Nous avons rendu les décisions sans crainte ni faveur suivant la loi et notre intime conviction », explique Célestin Ayissi Ntsa, président du Tribunal administratif de Garoua.
Les deux décisions d’annulation concernent les affaires suivantes : celle introduite par Abdouraman Nasrou du Front pour le salut national (FSNC) contre Elecam, le RDPC et l’UNDP dans la commune de Bibémi, celle sollicitée par Mama Abakaï du parti RDPC contre Elecam, l’UNDP et le FSNC dans la municipalité de Lagdo. Il faut rappeler qu’à l’issue des municipales du 09 février 2020 et selon les résultats rendus publics, le RDPC avait remporté les élections à Bibémi, et le FSNC à Lagdo.
La suite de la procédure
Des décisions d’annulation qui prévoient la reprise des élections dans les deux communes dans un délai de 60 jours dès que devient définitif. « S’il n’y a pas de voies de recours, à compter du jour où ces décisions deviennent définitives c’est-à-dire dans 15 jours, à partir de ces jours, Elecam disposent de 60 jours pour réorganiser. S’il y a l’appel, il faudra attendre la décision de la Chambre administrative. Si celle-ci confirme la décision la décision d’annulation, ça veut dire que à compter jour où cet arrêt est définitif, les élections devraient s’organiser dans un délai de 60 jours », ajoute le magistrat.
Une audience déroulée dans le strict respect des mesures gouvernementales de prévention du coronavirus notamment le lavage systématique des mains et la distanciation sociale.
Innocent D H
L’initiative qui est du Comité de développement de Lagdo, participe de la volonté commune des élites, des autorités administratives et des responsables de l’hôpital à œuvrer dans la promotion de l’éducation des enfants en âge d’aller à l’école.
Dans la région du Nord nombreux sont des enfants en âge scolaire ne disposant pas d’acte de naissance. Dans l’arrondissement de Lagdo, l’on dénombre plus 3.100 élèves qui n’ont pas ce document précieux. Une situation peu reluisante qui ne laisse indifférente le Comité de développement de cet arrondissement (Codela) qui a décidé de prendre le problème à cœur en venant en aide aux enfants démunis de la localité en leur établissant gratuitement des actes de naissance. « Beaucoup abandonnent l’école pour défaut d’acte de naissance. Nous voulons les accompagner parce le premier document important dans la vie de l’homme, c’est son acte de naissance », explique Bokari Zakary, président du Codela.
Le Comité de développement de Lagdo a réussi à faire établir 310 actes aux enfants élèves, des pièces qui viennent d’être remis aux destinataires. Un geste perçu par les bénéficiaires comme une manne tombée du ciel surtout pour ceux des élèves du cours moyen II qui ne disposaient pas encore d’acte de naissance. Pour eux, c’est l’année scolaire qui est sauvée. C’est le cas de Soleymanou Ousmanou, élève en classe de CM2 A, « lorsque je voyais mes amis avec leur acte de naissance, et quand je me rends compte que je n’en ai pas, j’avais très mal au cœur. Maintenant je suis très fier ».
L’autorité administrative présente à cette cérémonie de remise d’actes aux enfants de l’arrondissement de Lagdo, a invité les populations à plus de solidarité dans la construction d’une société mieux épanouie. « Nous félicitons les porteurs de cette initiative et les encourageons à aller de l’avant », déclare Saïdou Bouba, sous-préfet de l’arrondissement de Lagdo.
Innocent D H
La gendarmerie nationale vient de se déployer dans l’arrondissement de Lagdo et de Tchéboa dans le cadre de l’opération baptisée ADANO(Adamaoua-Nord).
L’interpellation des 36 suspects des enlèvements avec demande de rançons, est le résultat des opérations de ratissage et de bouclage menées dans les localités de Carrefour Poli, Mayo Bouki, Gouna, Ngangandi entre autres détectés comme lieux de refuge des ravisseurs dans l’arrondissement de Lagdo et de Tchéboa. Cette opération conduite sur le terrain par le colonel Fry David Nyong, Commandant la légion de gendarmerie du Nord a permis de mettre la main sur ces suspects parmi lesquels 2 preneurs d’otages et 6 trafiquants d’armes à feu. Ils sont actuellement en cours d’exploitation dans la compagnie de gendarmerie de Garoua 3 à Ngong.
Dans la foulée, 10 motos ont été saisies, mais aussi le bétail volé. Tous ces résultats qui obtiennent une mention satisfaisante, sont à mettre à l’actif de la parfaite collaboration des populations à travers les membres des comités de vigilance, lesquelles ont été félicités pour cette occasion.
Précisons que cette opération a été supervisée de bout en bout par le général de brigade Ekongwesse Divine Nnoko, Commandant la 3ème région de gendarmerie. L’opération ADANO prescrite par le Chef de l’Etat Paul Biya, s’affirme ainsi comme une stratégie efficace dans la lutte contre la criminalité et le grand banditisme dans les régions de l’Adamaoua et du Nord, à s’en tenir aux résultats obtenus sur le terrain jusqu’à ce jour.
Innocent D H
Ce sont des emballages plastiques non biodégradables saisis dans le cadre des opérations de répression qui viennent d’être rendus inutilisables à Garoua, capitale régionale du Nord Cameroun. Le secrétaire général des services du Gouverneur, Julien Doumba qui était présent lors de la destruction, a invité les responsables en charge de la protection de l’Environnement dans le Nord, d’intensifier la sensibilisation sur le terrain afin de réduire considérablement l’usage des plastiques non autorisés.
Les emballages plastiques non biodégradables ayant fait l’objet de la destruction, ont été saisis par les éléments de la douane à Rabinga dans l’arrondissement de Lagdo lors des opérations de répression. Aux vues des dangers que présentent ces emballages plastiques non autorisés sur l’environnement, l’objectif recherché par cette destruction, est celui de mettre fin à leurs usages. « Nos équipes font des descentes presque chaque jour sur le terrain. Nous procédons aussi à la sensibilisation. Si vous faite un tour dans des boutiques de la ville, vous allez constater que les plastiques non autorisés non plus leur place dans certaines de ces boutiques », explique Presly Ngah, Délégué régional de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable du Nord.
Les emballages plastiques détruits seront recyclés
Pour le Secrétaire général des services du Gouverneur du Nord, Julien Doumba présent à la cérémonie de destruction de ces plastiques non biodégradables à Garoua, ces emballages sont rendus inutilisables en vue d’un recyclage. « Ces matières plastiques si elles sont brûlées pollueraient davantage la nature, c’est pourquoi, ils sont tout simplement rendus inutilisables et seront utilisés comme matières premières pour des bonnes fins », précise Julien Doumba.
Les responsables en charge de la protection de l’Environnement ont profité de l’occasion pour faire savoir que d’autres descentes de répression vont suivre afin de mettre hors d’état de nuire, les commerçants et les utilisateurs véreux. « C’est une opération qui va continuer. Nous sommes chaque jour sur le terrain et c’est un combat avec la collaboration des autres administrations tels que le Ministère du commerce, les douanes sous la supervision du Gouverneur de la région du Nord. Le combat va toujours aboutir à des résultats satisfaisants », mentionne Presly Ngah.
Cette opération de destruction s’inscrit dans la continuité des actions engagées par les responsables en charge de l’Environnement, puisqu’il y a quelques mois seulement 40 tonnes d’emballages plastiques non biodégradables saisis ont été également rendus inutilisables.
Innocent D H
L'opération coup de filets est à mettre à l'actif des agents de la délégation régionale de l'élevage, des pêches et des industries animales du Nord. Il s'agit des petits poissons interdits de pêche communément appelés au niveau local "Gamrés" en provenance de Lagdo qui ont été saisis et vendus aux enchères publiques.
C'est à Rabinga, localité située dans l'arrondissement de Lagdo que les 506 sacs de petits poissons interdits de pêche communément désignés au niveau local sous le vocable de "Gamrés", ont été interceptés par les éléments de la délégation régionale de l'élevage, des pêches et des industries animales du Nord. Chaque sac pèse 25 kilogramme et la saisie entre en droite de l'application des mesures relatives à l'instauration depuis 2013, du repos biologique sur la retenue d'eau de Lagdo. Ce repos biologique s'étend chaque année du 1er au 30 septembre. Objectif de cette opération devenue annuelle depuis bientôt 5 ans, permettre la reproduction et la réapparition de certaines espèces halieutiques.
Selon madame le Délégué régional de l'élevage, des pêches et des industries animales du Nord Françoise Eyaravaye Bouba, cette saisie intervient dans le cadre des activités de patrouilles nocturnes. "C'est au cours de ces opérations que nous avons été amenés à saisir ces importants stocks de poissons. Nous avons constaté qu'il y avait des camions qui transportaient les poissons et puis nous les avons interceptés au niveau de Rabinga, avec l'appui de la gendarmerie routière", indique madame le Délégué régional.
La vente aux enchères
Après la saisie des 506 sacs de petits poissons interdits de pêche, s'en est suivie la vente aux enchères publiques dans le respect des règles de l'art. Et c'est à juste titre qu'est intervenue cette vente à en croire les explications de madame Françoise Erayavaye Bouba. "Généralement quand on saisit des denrées périssables, on organise la vente aux enchères publiques", précise le Délégué régional de l'élevage, des pêches et des industries animales du Nord.
A s'en tenir aux informations que nous avons reçues, d'autres contrôles vont être effectués et ce jusqu'au 30 septembre 2019 afin de mettre en déroute toute initiative de pêche illégale dans la région du Nord pendant cette importante période de repos biologique.
Innocent D H
L’annonce a été faite par le secrétaire d’Etat auprès du Ministre des enseignements secondaires chargé de l’enseignement normal. Boniface Bayaola a procédé au lancement de la rentrée scolaire 2019 ce lundi 02 septembre au lycée technique de Garoua. Prescription du membre de gouvernement, discipline et travail pour une éducation efficace et efficiente.
L’annonce de la construction d’un lycée technique agricole dans l'arrondissement de Lagdo est l'un des points forts la cérémonie de lancement officiel de la rentrée scolaire 2019 présidée par le secrétaire d'Etat auprès du ministre des enseignements secondaire ce lundi 02 septembre 2019 au Lycée technique de Garoua. Une année scolaire qui se veut réussie fondée sur des engagements solides.
Réunie au lycée technique de Garoua sous l'égide de Boniface Bayaola, les responsables des établissements, parents et élèves se sont dits déterminés à relever le défis de la performance au cours de l’année scolaire 2019-2020. Pour Ashley, élève au Lycée technique de Garoua : « Je suis contente de retrouver mes camarades. Je suis sûr que je serais la meilleure par la discipline, le respect et le travail acharné ». Safiyatou Mamoudou, élève au lycée classique de Garoua pour sa part : « La première journée est très merveilleuse. L’engagement que prend pour cette année scolaire est d’être toujours meilleures élève et exemplaire ».
La remise du matériel informatique
En procédant au lancement officiel de la rentrée scolaire 2019, le secrétaire d’Etat auprès du ministre des enseignements secondaires (Minesec), Boniface Bayaola a remis des ordinateurs et autres matériels informatiques aux responsables du lycée technique de Garoua. Le membre du gouvernement a également effectué des visites guidées dans trois établissements scolaires publics et privés à savoir le lycée classique et moderne de Garoua, le collège laïc les hirondelles et l’Eniet de Garoua pour s’assurer de l’effectivité de la rentrée scolaire et réitérer la détermination du gouvernement camerounais à offrir des meilleurs conditions d’apprentissage et d'éducation aux élèves.
Innocent D H
Le projet a été lancé vendredi 30 août 2019 à Bengui dans l'arrondissement de Lagdo par la Commune de cette unité et African commodities. 580 hectares vont être plantés, et le Préfet du département de la Bénoué David Embe qui lançait la première phase à travers la plantation de 20.000 plants, a invité les populations à accompagner les efforts du gouvernement.
Le projet a pour ambition non seulement de redonner vie au massif forestier qui a subi les méfaits du déboisement, mais également de mettre en déroute le phénomène d'ensablement déjà perceptible au niveau de la retenue d'eau de Lagdo à travers la plantation de 20.000 hectares de plants d'anacardiers. Les érosions incessantes ayant causé la destruction du couvert végétal. Le maire de la commune de Lagdo Mama Abakaï trouve ledit projet salutaire. "En sécurisant les berges par la plantation d'anacardiers, c'est aussi une autre manière de lutter contre l'ensablement de ce lac pour assurer la restauration du couvert végétal ", déclare le magistrat municipal.
Le choix de l'anacarde
En ce qui concerne les acteurs du projet, le choix de l'anacarde n'est pas anodin dans ce sillage de restauration de la ceinture verte à l'île de Bengui. Pour Emerand Dogmo Tchopa, le Directeur général de African commodities : " en plus de lutter contre les problèmes du changement climatique, c'est également un arbre économiquement rentable. Ces derniers mois, le Gouvernement s'est fortement impliqué dans le processus de lancement de la filière noix de cajou dans le grand-Nord ", précise le D G.
David Embe, le Préfet de la Bénoué pour sa part précise que la mission de faire en sorte que l'exemple de Lagdo fasse tâche d'huile est utile pour que le rêve du Cameroun de se classer parmi les pays qui peuvent avoir un label en matière d'exportation des noix de cajou, puisse effectivement être concrétisé.
Le projet vise à l'horizon 2021, de faire planter 580 hectares sur les berges de Lagdo. Il s'agit des actions appuyées par l'Association des communes forestières du Cameroun et l'Union européenne.
Innocent D H
Une rareté qui intervient suite à l'instauration du repos biologique sur la retenue d'eau de Lagdo depuis le 01er juillet dernier. Les étals sont presque vides, et les commerçantes sont désorientées.
Selon les experts, le repos biologique est instauré chaque année du 01er juillet au 30 septembre depuis 2013. Il a pour objectif de permettre une bonne reproduction des poissons. Durant cette période, toute activité de pêche est interdite sur la retenue d'eau de Lagdo. Une situation qui entraîne inévitablement, la rareté de poissons sur les marchés dans la ville de Garoua. Cas pratique au marché dit "Sous le pont de la Bénoué", les étals de poissons sont quasiment vides, ce qui met en difficulté les vendeuses qui, avouent faire de bonnes affaires pendant le reste de l’année. "Les quelques carpes que nous avons là sortent de Lom Pangar. La retenue d'eau de Lagdo qui nous aidait beaucoup est fermée et c'est difficile pour nous en ce moment. Parfois, nous préférons même rester à la maison", regrette Colette Mingo Kole, vendeuse.
Une réalité dure à surmonter par les clientes qui sont obligées à revoir les menus de leurs plats. Pour Esther Saratou : "La rareté de poissons sur le marché a entraîné la cherté, le tas de 1.000 francs s'achète aujourd'hui à 2.000 francs cfa. On se bat seulement comme ça. On préfère acheter encore de la viande pour nourrir la famille", déclare-t-elle.
Pour l'instant, les fervents consommateurs du poisson doivent garder leur mal en patience, en attendant le 30 septembre pour avoir leur denrée en qualité et en quantité sur les marchés.
A la Délégation régionale des pêches et des industries animales, toutes les dispositions sont prises pour amener les populations au respect de ce repos biologique qui est très important pour assurer la survie et la pérennité des ressources halieutiques.
Innocent D H