Dieudonné Essomba a répertorié six thèses qui vont de la rotation tribale du pouvoir à la théorie prophétique.
La question de la succession au sommet de l’Etat, remis à l’ordre du jour par Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) continue d’alimenter les débats au Cameroun. L’économiste Dieudonné Essomba dans une publication faite sur sa page Facebook revient sur ce sujet. Il évoque six thèses qui s’opposent sur ladite question. Ces thèses sont la théorie de la rotation tribale, la théorie de l’apaisement des anglophones, la théorie du ping pong, la théorie de la rétention du pouvoir, la théorie de l’arbitrage et la théorie prophétique.
L’habitué du plateau du programme “Club d’élites”, fait remarquer que toutes les théories suscitées ont un point commun. Elles montrent que le poste de Président de la République représente un enjeu communautaire fondamental. Dieudonné Essomba dans sa publication, pense au finish, qu’au lieu de passer le temps à élaborer les théories comme celles suscitées, il faut plutôt travailler pour obtenir un pouvoir d’Etat assaini.
Retrouvez l’analyse intégrale de Dieudonné Essomba ci-dessous.
“La tribu du président de la République
Chaque fois qu’on parle de la succession de Biya apparaissent immédiatement les préoccupations sur la Communauté d’où sera issu le prochain Président. Des thèses s’affrontent de manière plus ou moins ouverte, parmi lesquelles :
- LA THEORIE DE LA ROTATION TRIBALE, qui veut qu’après Ahidjo-le-Fulbé suivi de Biya-l’Ekang il faut un autre venant d’une autre Communauté. Cette théorie est assez généralisée, même si elle s’exprime de manière plus impatiente chez les partisans de Kamto ;
- LA THEORIE DU PING-PONG, qui veut que Biya passe le pouvoir à un Nordiste, de préférence Fulbé, comme Ahidjo lui avait passé le pouvoir ;
- LA THEORIE DE L’APAISEMENT DES ANGLOPHONES, qui veut que le successeur de Biya soit un Anglophone, car les 60 ans de pouvoir francophone ont développé des frustrations qui sont au moins en partie responsables du mouvement sécessionniste.
- LA THEORIE DE LA RETENTION DU POUVOIR, dans laquelle les Ekang qui sont au pouvoir vont tenter de manipuler les institutions de manière à imposer un autre Ekang.
- LA THEORIE DE L’ARBITRAGE, sur laquelle se fondent les minorités qui espèrent pouvoir être choisies si jamais n’il y a un blocage entre les grands groupes ethniques
- LA THEORIE PROPHETIQUE, où certains s’appuient sur des prophéties diverses (Ngodgmo, Um Nyobé, etc.) pour lire celui qui sera Chef d’Etat.
Toutes ces théories montrent une chose : le poste de Président de la République représente un enjeu communautaire fondamental, puisque chaque Communauté y trouve le moyen d’assouvir sa demande sociale de manière préférentielle.
Il en découle que la conquête ou la rétention de ce poste devient une donnée intrinsèquement dangereuse et violente, à un niveau que ne perçoivent pas nécessairement ceux qui y prétendent. On peut y laisser sa vie et souvent, on peut être obligé d’ôter la vie aux autres pour y rester.
C’est une situation extrêmement explosive dont ne peut s’accommoder un peuple intelligent. Il doit tout mettre en œuvre pour la désamorcer, et pour cela, la démarche est simple : purger le poste de Président de la République de sa monstrueuse séduction qui est liée à son contrôle exclusif des 5.000 Milliards du budget et des postes de décision dans l’Etat.
Pour cela, la première mesure est de limiter le contrôle des ressources par le Chef de l’Etat à la moitié des 5.000 Milliards, l‘autre moitié étant contrôlée par les Etats Régionaux. En second lieu, les attributions conférées au Président de la République sont configurées de manière à ne pouvoir bénéficier de manière sélective à une Communauté particulière. Les actes qu’il pose ont donc, par leur nature même, une vocation exclusivement nationale. Par exemple, si le Cameroun a un réseau électrique interconnecté, le Président de la République pourra construire un barrage qui approvisionne ce réseau, car l’électricité produite est mise à la disposition de tout le monde au même instant.
A contrario, il ne pourrait s’occuper de la création des Universités, ou du bitumage des routes régionales, puisque cela lui donnerait la possibilité de le faire de manière préférentiellement chez lui.
La conscience que l’origine du Chef de l’Etat ne donne aucun privilège particulier à sa Communauté videra la Présidence de cette séduction démoniaque porteuse de guerres de pouvoir. Inversement, personne ne ressentira aucune inquiétude si telle ou telle autre Communauté fournit le Président de la République. Plutôt donc que d’élaborer des théories tout en aiguisant les machettes pour s’approprier le pouvoir ou le confisquer, il est plus intelligent d’avoir un pouvoir d’Etat assaini, débarrassé de ces dangereux enjeux communautaires”.
Liliane N.
L’Organisation non gouvernementale Human Right Watch affirme, qu’il n’y a aucune information relative à la gestion du Fonds de solidarité pour la santé. Et de ce fait, il est possible, que des détournements soient commis dans son usage.
Le Fonds de solidarité pour la santé a été créé en 1993. Il est important en ce sens que l’argent qu’il a, doit servir pour gérer les urgences sanitaires. Ce qui revient à dire, qu’il peut aussi être utilisé dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Coronavirus. Pour ce qui est du moyen usité pour l’alimenter, le document de la stratégie sectorielle de santé 2016-2017, indique que “les paiements directs des patients sont captés et l’essentiel des recettes financières (90% environ) est réinvesti dans les activités des formations sanitaires. Les 10% restants aliments le Fonds de solidarité constitué au niveau national”.
L’Organisation non gouvernementale Human Rigth Watch a décidé donc de s’enquérir de l’utilisation des 10% sus évoqués du Fonds de solidarité pour la santé. L’Ong demande au gouvernement de communiquer sur les chiffres. Il affirme avoir eu des échanges avec des personnels de santé à ce sujet. Cependant, il n’en est rien sorti de fructueux, de positif de ces échanges-là.
« Human Rights Watch s’est entretenu avec huit membres du personnel médical, soit six médecins et deux infirmières, avec trois avocats et avec plusieurs représentants d’organisations non gouvernementales locales réparties dans tout le Cameroun, entre le 6 avril et le 24 mai 2020. Toutes ces personnes ont affirmé n’avoir aucune information concernant des décaissements du Fonds de solidarité pour la santé. Les prestataires de soins de santé ont indiqué qu’ils pensaient que le gouvernement n’a jamais déboursé d’argent de ce fonds, même pour lutter contre le Covid-19, et pourtant les établissements médicaux continuent d’y contribuer à hauteur de 10 % de leurs recettes. Human Rights Watch a également écrit le 11 mai au Ministre de la Santé, pour s’enquérir des règles de gestion du fonds et de ses activités, mais n’a pas reçu de réponse », fait savoir l’Ong.
Avec le flou que l’Ong note dans la gestion du Fonds de solidarité pour la santé, elle craint que l’argent ne soit détourné. Pourtant cet argent est nécessaire en ce moment où le Cameroun fait face à la pandémie du Coronavirus.
“Les établissements de santé du Cameroun ont versé des contributions obligatoires à ce Fonds d’urgence pendant plus de 25 ans. Le gouvernement devrait également débloquer de l’argent provenant de ce Fonds pour soutenir les établissements médicaux qui font face à la pandémie de Covid-19, s’il ne l’a pas déjà fait, et ouvrir des enquêtes si une partie de ces Fonds a disparu”, déclare Human Ritgh Watch.
Liliane N.
S.E. Peter Henry Barlerin, vous avez passé la totalité de votre mandat au Cameroun à pointer du doigt Paul Biya pour les torts dans le pays sans remarquer que les quatre autres doigts de vos mains étaient pointés vers vous.
Contrairement à votre prédécesseur Michael Hosa, qui, grâce à son engagement intelligent, subtil et constructif, a fait en sorte que le régime de Biya fasse littéralement ses enchères dans presque tous les domaines, votre obsession maladroite et aveugle pour un changement de régime a plutôt mis les dignitaires camerounais dans un mode de survie, où toute entité fonctionne en prime.
Votre haine personnelle pour M. Biya vous a aveuglé sur le fait qu'il est le moins personnellement affecté par les options politiques négatives que vous avez amené votre gouvernement à adopter dans le vain espoir de le faire quitter du pouvoir.
Sous votre mandat, le terrorisme contre les Camerounais et en particulier ceux des régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest, a été commandité depuis le sol américain par des personnes comme ERIC TATAW, CHRIS ANU, SAKO IKOME, IVO TAPANG etc. sous votre silence complice même si leurs actions sont en violation flagrante du droit américain.
Contrairement à l'ambassadeur britannique qui a demandé à son gouvernement d'inculper et d'emprisonner les auteurs de crimes similaires au Royaume-Uni, vous avez plutôt déjoué toutes les initiatives de votre prédécesseur pour amener ces criminels visqueux à se réfugier aux États-Unis.
Bien que vous ayez été (peut-être naturellement) prompt à agir sur les affaires Ngarbuh et Wazizi, au point de faire circuler sur les réseaux sociaux un courrier privé vide de sens que vous avez écrit sur ce dernier cas (wazizi), vous avez été remarquablement silencieux sur l'assassinat vicieux du jeune maire de Mamfe et la boucherie sauvage des villageois qui assistaient à ses funérailles.
Cela vient suit également le regard que vous avez tourné lorsque Mlle Ayafor a été brutalement assassinée par les terroristes séparatistes.
En fait, dans votre quête aveugle, illégale et méchante pour saper le régime de Biya, vous n'avez pas remarqué les conséquences de votre action / inaction sur la vie des Camerounais.
Alors que d'autres parties prenantes ont contribué aux efforts visant à mettre un terme à la crise dans le Nord-Ouest et Sud-Ouest, vous avez détraqué et essayé de déjouer toute initiative qui n'atteindrait pas rapidement votre objectif de changement de régime.
Dans votre soif insatiable du sang de Biya, vous avez même aidé à élever des «monstres» politiques naïfs, stupides et tribaux comme Maurice Kamto.
En fait, vous avez fait exclure le Cameroun des privilèges de l'AGOA, qui profitaient principalement aux petites entreprises exportant aux États-Unis et à leurs consommateurs qui s’y trouvent; CE N’ETAIT PAS M. BIYA !
L'Amérique est connue pour soutenir les opprimés en prêchant par l'exemple.
Votre décision de donner confort et protection à Eric Tataw, Chris Anu et Cie. qui ont financé et dirigé le massacre des Camerounais; les villes fantômes perpétrées et le boycott des écoles dans le Nord-Ouest et Sud-Ouest, est un joug pour votre carrière diplomatique qui est sur le point de se terminer négativement.
CE N'EST PAS UN BON EXEMPLE !
VOTRE INACTION FACE AU TERRORISME CONTRE LE CAMEROUN A PARTIR DU SOL AMERICAIN EST UNE HONTE !
Tout cela n'est peut-être pas surprenant à la lumière de l'affaire George Floyd.
Que Dieu vous pardonne pour tous vos manquements négatifs et vous aide à corriger les dommages que vous avez causés au peuple camerounais même après votre retraite.
Puisse le karma ne pas vous suivre, vous et vos générations futures.
Essayez de travailler pour que la vie des Noirs / Camerounais compte désormais, non pas par le bout des lèvres, mais par des gestes concrets même si votre ADN semble être allergique à cette initiative.
M. BIYA S'EN IRA QUAND DIEU ET LE PEUPLE CAMEROUNAIS LE VOUDRONT ET DECIDERONT ! AUCUN AUTRE ! PAS MÊME VOUS !
Asiah et au revoir S.E. Barlerin.
Kokodem Zinga.
Une pléthore d’Organisations non gouvernementales (Ong) de défense des droits humains et associations appellent incessamment le Gouvernement camerounais à faire la lumière sur la mort de Samuel Wazizi. Il s’agit de la nécessité pour l’Etat du Cameroun de mettre en œuvre une enquête indépendante sur la disparition forcée et le décès en détention d’un journaliste. Cette enquête devrait être efficace approfondie et impartiales souhaitent unanimement ces entités.
Ce sont au total quatre organisations camerounaises et six organisations internationales qui plaident en faveur de la mise en œuvre d’une enquête transparente sur la disparition du journaliste Samuel Ajiekah Abuwe, connu sous le nom de Wazizi. Ainsi, les membres du Conseil de sécurité de l’ONU devraient appeler à l’établissement des responsabilités concernant les conditions de la détention et de la mort de ce journaliste, lors de leur réunion du 12 juin 2020, portant sur le Cameroun, avec le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA).
Rappel des faits
En effet, de sources dignes de foi, le 02 août 2019 à Beua, dans la région du Sud-Ouest, la police a procédé à l’arrestation de Wazizi, un journaliste anglophone âgé de 36 ans de la chaîne privée Chillen Muzik and TV (CMTV). Il a été transféré en date du 07 août dans une installation militaire de la même ville. Dans la foulée, des médias camerounais et internationaux, ainsi que Reporters sans frontières et le Syndicat national des journalistes camerounais ont dit avoir appris que Wazizi était mort en détention après avoir été torturé, à une date indéterminée.
L’on apprend que le transfert de Wazizi le 07 août dans une installation militaire était la dernière fois qu’un membre de sa famille, des amis, des collègues ou des avocats l’ont vu ou ont obtenu des autorités la moindre information sur le sort qui lui était réservé. Accusé de « collaboration avec les séparatistes », il n’a été inculpé d’aucune infraction avant sa disparition selon les explications de ses avocats.
Les autorités camerounaises n’ont fait aucune déclaration officielle sur la mort de Wazizi, et jusqu’au 05 juin 2020 n’ont pas répondu aux multiples demandes d’informations déposées par les avocats de Wazizi, des organisations telles que le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), et des journalistes de Radio France Internationale. C’est à ce titre que Cyrille Bechon, directrice exécutive de l’Organisation Nouveaux Droits de l’Homme-Cameroun a déclaré, « Il a fallu au gouvernement dix mois après la disparition forcée de Wazizi pour reconnaître sa mort en détention, et les autorités ne l’ont fait qu’à la suite de fortes pressions nationales et internationales ». Elle ajoute par ailleurs, « les autorités camerounaises étaient responsables de sa vie et de sa sécurité pendant sa détention et doivent fournir un compte rendu complet des circonstances de sa mort ».
Le 05 juin dernier, l’ambassadeur de France au Cameroun a déclaré aux médias que le Président Paul Biya lui avait assuré qu’une enquête serait ouverte sur la mort de Wazizi. La déclaration du diplomate français a été faite le même jour que celle du porte-parole de l’armée camerounaise, le colonel Serges Cyrille Atonfack. Celui-ci avait annoncé que Wazizi était décédé d’un grave sepsis le 17 août 2019 à l’hôpital militaire de Yaoundé.
Les propositions du REDHAC
Le Réseau des défenseurs des droits de l’homme (Redhac) pour sa part, a fait savoir par la voix de sa directrice, Maximilienne Ngo Mbe, « s’agissant du respect des droits humains, les membres du Conseil de sécurité de l’Onu et les partenaires internationaux du Cameroun devraient prendre position et s’exprimer ». « Ils devraient exiger des comptes pour la mort de Wazizi. Ouvrir une enquête approfondie, impartiale et transparente sur la mort de Wazizi, c’est la moindre des choses que le Gouvernement camerounais pourrait faire pour démontrer que son engagement à protéger la fragile liberté des médias du pays n’est pas vaine », demande en outre le Redhac.
Innocent D H
Pour Narcisse Mouelle Kombi le Ministre des Sports et de l’Education physique, le Stade municipal de Bafang peut être un probable terrain d'entraînement, lors de la Coupe d'Afrique des Nations, qui va se jouer au Cameroun en 2021.
Le Stade municipal de Bafang sera présenté aux experts de la Confédération africaine de football (Caf), lors de leur prochaine visite d’inspection des infrastructures sportives retenues pour abriter les matches de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) de 2021. Narcisse Mouelle Kombi le Ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep) pense que ce Stade peut être pris comme un terrain d‘entraînement.
Il faut noter que le Stade municipal de Bafang est en réhabilitation depuis un an. Il pourrait bien résoudre un problème de distance entre, certains sites de logements des équipes et les stades d’entraînement retenus, dans le cadre des préparatifs de la Can. En fait, il y a que par exemple, l'équipe qui sera logée à la Vallée de Bana, au lieu de se rendre à Bafoussam ou à Bandjoun comme initialement prévu pour ses séances d’entraînement, pourra les faire sur place à Bafang, à moins de 10Km.
La construction du stade municipal de Bafang qui a une capacité de 1500 places, est financée par le Ministère de la Décentralisation et du Développement local et le fonds spécial d’intervention intercommunale (Feicom). Le Feicom participe à hauteur de 6 milliards 700 millions de francs. La livraison de cette infrastructure a été annoncée pour le mois d’août 2020. Les responsables du chantier ont rassuré le Ministre des Sports sur le respect de cette date.
Liliane N.
A en croire nos confrères du journal Le Jour dans une publication en date du 10 juin 2020, l’Université de Yaoundé II-Soa reste déserte malgré l’effectivité des classes. Les amphithéâtres qui sont presque vides laissent penser que les étudiants ont choisi des alternatives autres que les cours en présentiel à cause de la pandémie de Covid-19.
C’est connu de tous, la reprise des classes est effective depuis le 01er juin dernier au Cameroun dans les divers ordres d’enseignement après la trêve imposée par le coronavirus. Cependant, à l’Université de Yaoundé II-Soa, un grand nombre d’étudiants semblent ne pas avoir jusqu’ici fait leur rentrée en présentiel.
Selon le journal Le Jour, « le campus est clairsemé et très peu fréquenté, en l’occurrence par les étudiants du niveau de licence III, ceux des niveaux I et II n’ayant pas encore repris le chemin du campus. Les cops, très au fait du nombre sans cesse croissant des chiffres du Covid-19 au Cameroun (8 681 cas positifs et 208 décès, chiffres rendus publics par le ministère de la Santé publique), redoutent le risque de contamination, et optent pour des méthodes alternatives pour s’approvisionner en cours ».
C’est le cas de l’étudiant Heribert Bimi qui s’est confié au journal en ces termes, « je suis revenu à Soa sans le vouloir. Mon père, dès qu’il a appris que toutes les mesures avaient été prises pour que personne ne contracte la maladie au sein du campus, il m’a renvoyé ici. Il paye la chambre et mes études, donc il n’était plus question que je reste en famille alors que la reprise des cours était imminente. Tous les matins, je me rends dans un secrétariat où j’achète des cours dispensés la veille. Je n’y vais pas moi-même parce que rien ne me garantit que ma sécurité sera pleinement assurée ».
Pour une autre catégorie d’étudiants, il n’est même pas question d’emprunter les moyens de transports en commun pour se rendre dans les amphithéâtres. Elle redoute une éventuelle promiscuité qui augmenterait les risques de contamination de la Covid-19.
Innocent D H
Les deux hommes qui avaient en leur possession 3,5 kg de pointes d’ivoire coupées en six morceaux et dissimulés dans un sac, ont été appréhendés sur la route du camp Crtv, de la ville de Bertoua. Leur arrestation a été rendue possible grâce à la l’opération menée par des agents de la Délégation régionale des Forêts et Faune de l’Est en collaboration avec la Gendarmerie nationale et l’assistance technique d’une organisation chargée de l’application des lois sur la faune (LAGA).
De sources crédibles, le premier trafiquant d’espèces sauvages dont la notoriété ne fait l’ombre d’aucun doute a été arrêté en possession illégale de pointes d’ivoire à Bertoua dans la région de l’Est du Cameroun. En ce qui concerne le second trafiquant, c’est lors d’une opération conduite par des agents de la Délégation régionale des Forêts et Faune de l’Est à la suite d’enquêtes sur le trafic d’espèces sauvages dans les régions de du Nord et de l’Est, et en République centrafricaine.
L’on apprend que l’un des trafiquants s’est rendu de Kentzou à Bertoua, avec les pointes d’ivoire où il a rencontré son complice. Par la suite, les deux ont tenté de vendre le produit illicite. Pour dissimuler les pointes, un sac militaire a servi de support. Les trafiquants estimaient alors que ledit sac devrait leur faciliter le transport échapper à d’éventuels contrôles.
Le trafiquant notoire qui serait un ancien comptable dans une agence de transfert d’argent à Kentzou, était dans le viseur des agents des forêts et de la faune de l’Est, depuis plusieurs mois. Il avait été au centre de nombreuses activités fauniques illégales dans cette région confie une source sûre.
Les indices d’enquêtes préliminaires révèlent qu’il est impliqué dans un vaste réseau de trafiquants d’espèces sauvages opérant dans les régions du Nord et de l’Est du pays qui s’étend au-delà des frontières et couvre la sous-région. Des enquêtes diligentées après son arrestation permettent d’observer qu’il est aussi connu dans plusieurs villes (Kentzou, Mpaka, Lolo et Panda) en lien avec le commerce illégal de l’or. Ces deux suspects devront répondre de leurs actes prochainement à la prison centrale de Bertoua.
Les éléphants sont totalement protégés, par conséquent, il est illégal de tuer ou de faire le commerce de leurs parties. Ainsi, la loi de 1994 sur la faune interdit le braconnage et le trafic d’espèces sauvages. Elle sanctionne toute personne trouvée en possession de parties d’une espèce sauvage protégée. Cette personne est considérée comme ayant tué l’animal et est passible d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 3 ans et/ou du payement d’une amende pouvant atteindre 10 millions de FCFA.
Innocent D H
L'annonce a été faite à l’ouverture de la session de ce mercredi au palais des congrès de Yaoundé. Il s'agit pour tous les trois de députés qui ont choisi d'assurer les fonctions de maires dans leurs circonscriptions administratives respectives. Des fonctions incompatibles avec celle de représentant de la Nation au sein du Parlement.
Dans le champ de textes qui renseignent sur la question des incompatibilités au sein de l’Assemblée Nationale, c’est le texte constitutionnel qui ouvre la voie. Elle dispose en son article 14 (5) que : « Nul ne peut appartenir à la fois à l’assemblée nationale et au Sénat ».
Mais dans le cas d’espèce, il faut aller fouiller la loi n° 91-20 du 16 décembre 1991 fixant les conditions d’élection des députés à l’Assemblée Nationale, modifiée et complétée par la loi n° 97-13 du 19 mars 1997 et par celle n° 2006/009 du 29 décembre 2006 qui est plus précise sur le sujet. Le Titre IV est entièrement consacré aux incompatibilités.
Et à l’article 23 et 24 de cette loi de 2006, on peut lire « l’exercice du mandat de député à l’Assemblée nationale est incompatible avec les fonctions de membre du gouvernement ou assimilé, et de membre du conseil économique et social […] (24) à celui de sénateur, avec les fonctions de maires, de délégué du gouvernement (aujourd’hui Maire de la Ville ndlr), […] de président du conseil régional, avec toute fonction publique non élective … »
C’est donc sous le coup de cette loi que sont tombés trois honorables de l’auguste chambre. Il s’agit de l’honorable Ousmanou Aman Sa’Aly, élu du parti FSNC de la circonscription Bénoué – Ouest dans la Région du Nord; du député Boubakari Djidda, toujours du FSNC, le parti du ministre Issa Tchiroma, il est l’élu de la circonscription de Mayo Louti dans la région du Nord ; et de la très perspicace députée Hermine Patricia Tomaino Ndam Njoya, élue UDC du Noun dans la Région de l’Ouest.
Les trois ont démissionné de leur poste de député. L'annonce a été solennellement faite au palais des Congrès ce mercredi 10 juin 2020, pendant la séance plénière d’ouverture de la 2e session ordinaire de l’année législative 2020, par le président Cavaye Yeguié Djibril. Les trois députés ont choisi les fonctions de Maires dans leurs circonscriptions respectives. Ils seront remplacés par leur suppléants comme le prévoit la loi.
Stéphane NZESSEU
Les liens de coopération entre le Cameroun et le Canada se renforce. Le Gouvernement canadien vient de mettre cette enveloppe de 05 millions de dollars à la disposition du Cameroun pour appuyer la lutte contre le coronavirus. Et ce n’est pas tout, ce pays d’Afrique du Nord débloque aussi 05 millions de dollars destinés à la reconstruction des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Selon les informations relayées par nos confrères de la Cameroon Radio Television (Crtv), les pays amis du Cameroun continuent d’exprimer leur solidarité envers le pays de Paul Biya dans sa croisade contre la pandémie du coronavirus qui ne cesse de faire des victimes. Cette source informe que le Canada met 05 millions de dollars à la disposition du Cameroun pour la lutte contre la Covid-19. L’annonce de ce soutien financier a été faite ce mardi au ministre des Relations extérieures par le Haut-commissaire du Canada.
Il faut ajouter à cette importante somme, une autre enveloppe de 05 millions de dollars débloquée par le Gouvernement canadien au profit du Cameroun. Cet argent servira cette fois-ci à la reconstruction des régions anglophones, Nord-Ouest et Sud-Ouest, qui sont en proie à une crise sécessionniste depuis 2016 avec des conséquences sociales énormes.
Rappelons qu’en mai dernier, le Cameroun et le Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud) ont convenu de débloquer initialement 14 millions de dollars pour la reconstruction du Sud-Ouest et du Nord-Ouest.
A cet effet, un accord avait été signé à Yaoundé entre le ministre camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Alamine Ousmane Mey et le représentant du Pnud, Jean Luc Stalon.
Cette somme initiale devra servir au démarrage des travaux de reconstruction, dont le coût global est estimé à 150 millions de dollars. La reconstruction des régions anglophones fait partie des recommandations du Grand dialogue national tenu fin septembre 2019 à Yaoundé.
Innocent D H
« Le Cameroun que nous voulons doit être toujours plus grand et prospère… » ; Telle Est la quintessence de l’analyse faite ce matin, par le président du Rdmc.
« Un vrai parti de l'opposition se bat pour le bien de son pays. Le Char de Dieu ne sera jamais la terre brûlée aux mains des disciples du chaos où jonchent les cadavres de notre peuple pendus aux cordes.
Dites le de ma part, à l'émérite chanteur, Richard Bona, pour son tube politique mortifère dédié à son pays. Il ne sera pas non plus l'enfer où l’Africain, s’immole dans le feu de l'essence.
La promotion du suicide pour satisfaire que M. Maurice Kamto accède au pouvoir suggère des stratagèmes du chaos.
Nous ne laisserons donc pas davantage mystifier plus de Camerounais par des slogans de destruction tels que : « hold up électoral, gré́ à gré́, mort de Paul Biya, vacance du pouvoir, mise en demeure, immolation par le feu ».
Un pays ne se bâtit pas sur des ruines pour calmer les étreintes personnelles d’un individu devant son échec électoral à lui, ingéré́ depuis Octobre 2018. Il est devenu plausible qu'il y’a une tentation d’entraîner certains ressortissants de l’Ouest dans l’aventure insurrectionnelle.
Elle détruira leur patrimoine d’abord et en rajoutera aux drames politico-identitaires de la belligérance meurtrière dans le Noso. L'Ouest Bamiléké a expérimenté́ le maquis de 1955 jusqu’en 1971...
Il a payé le prix fort des ravages de guerre. Mes homologues chefs traditionnels et l'Ouest laisseront-ils leur population de nouveau importer les affres que vivent aujourd’hui nos habitants des régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest entraînés dans une erratique guerre de sécession par des illuminés ?
Affirmer péremptoire qu'il se prépare ce qui est appelé́, « une passation du pouvoir de gré́ à gré́>> qui ne serait pas acceptée par certains partisans politiques, sans évidence aucune, vise à inciter les habitants d'une frange de la population à croire qu’ils sont écartés du pouvoir par des arrangements de palais contre lesquels ils devraient se dresser, en concluant que : « si le moment de mourir est arrivé, que la mort vienne>>.
L’auteur de ce pacte avec la mort, ne précise pas pour qui l’heure de la mort serait arrivée. Alors je lui demande, il parle de sa mort à lui ou celle du peuple Camerounais?
Ceux qui étaient entraînés en prison en janvier 2019 et qui y sont encore à cette date savent répondre au crédit à accorder à ces pantalonnades de mort.
Je ne peux pas ignorer cette déclaration perfide et mortifère prononcée par un homme qui peut influencer des comportements d’opposants sincères sans m’adresser aux Camerounais pour leur exprimer ma surprise qu'un leader politique sur une question aussi sérieuse et dangereuse que le transfert Constitutionnel de pouvoir, fasse une offre de mort qui préfigure par ses appels répétitifs qu’il lance, d'opposer inéluctablement les ethnies dans les rues pour y faire barrage.
Où avons-nous vu aller récupérer un candidat malheureux à une présidentielle pour suppléer sous l’intimidation de la rue à la vacance d’un pouvoir d'Etat pour cause de démission ou d’incapacité́ totale avérée du Chef ? Qu'il cite un seul exemple dans le monde.
Le Président de la République a aussi son ethnie, le Cameroun et des partisans appartenant à une famille sociale et politique qui ne regarderont pas faire des hordes de désordre sans réaction si des gens venaient à attaquer de manière attentatoire l’élu de la nation sous un facteur clivant.
Le patriotisme m'oblige devant des affirmations aussi belliqueuses, dangereuses et irresponsables, de parler.
En âme et conscience je préviens ceux qui au nom d'une opposition morbide seraient tentés par cette folie, de vouloir mener le pays vers l'hécatombe qui résulterait d'un conflit de succession sous fond d'antagonisme ethnique excité prématurément par un leadership sans assise de vérité́ qui ne rêve que pour lui-même de devenir Chef d'État.
Ceux qui ont rêvé́ un destin de Député́ ou de Maire avec un tel leadership ne sont-ils pas en rase campagne dans le bosquet ou le néant jusqu'à infinitum?
Le bonheur national ne sortira pas d'une litanie de contre-vérités et du néant. Les incantations contre « le gré́ à gré́ » ne peuvent pas résister à l'analyse juridique devant les Camerounais et pas plus que la litanie de mensonges successifs dressés à la nation qu'aucun fait ne confirme.
La critique des actes gouvernementaux doit prôner les valeurs de vie et de vérité. Elle est une offre de bonheur humain individuel et collectif.
J'ai honte d'être assimilé à ce type d'opposants néophytes à un jeu de très haut niveau, qui, au lieu de promouvoir le bien, vendent une politique étrange ayant pour seul dessein de devenir Chef de l'État.
Cette politique là, souffre d'une épilepsie du pouvoir qui a besoin d'une réponse claire. Je vais tenter celle ci-dessous pour l'exorciser du pacte avec le démon:
Les Camerounais ont la sagesse suffisante pour éviter la folie du chaos et attendront 2025, c'est déjà̀ demain, pour se choisir leur nouveau Président de la République.
Ils ne détruiront donc pas leur pays ni avec vos cordes ni avec le feu, et moins avec les armes impérialistes, pour les fantasmes de pouvoir à tout prix d'un individu.
La situation de notre pays, dans cette épreuve de pandémie du Covid19 que nous n'avons pas traversée, et à laquelle je souscris pour l'union sacrée, appelle plutôt que de l'accabler par un verbatim rigide d'une menterie de défiance envers l'État, d'aider le Chef de l'État à l’unisson, à réussir une préparation apaisée du virage d'une retraite politique paisible bienfaisante pour l'alternance et pour la paix nationale que l'horizon politique de moyen terme adoubera.
La classe politique camerounaise entière et sa société́ civile ont un défi à relever en Afrique les 5 prochaines années devant le monde entier, celui de notre maturité́ : Réussir sans casse là où ailleurs parlent les armes, le passage Institutionnel du Chef de l'État M. Paul Biya, à un autre, dans l'allégresse.
Ce n'est pas un projet recevable de multiplier les appels à la rue d'un groupuscule agité même sous Covid19, pour une envie de pouvoir...
Il en est de même de la religion doctrinale qui appelle l'intervention étrangère recolonisatrice.
Accuser la France de régenter une fausse audience au Palais de l'Unité́ pour cacher une mort imaginaire du maître de céans et inventer une vacance de pouvoir fantasmée, est d'un amateurisme politique dis qualificatif...
Quand on s'est égaré́ dans les méandres du mensonge devant un peuple, la suite éthique doit être un mea-culpa et non pas l'ingénierie de nouveaux mensonges la tête sur le guidon.
Je vais m'adresser aussi par ricochet à mes compatriotes ressortissants de la région de l'Ouest du Cameroun, où il n'y'a d'ailleurs pas que les Bamilékés, région administrative de M. Kamto, Jean Nkuete, Shanda Tomne, de nombreuses autres fortes têtes du Sultanat Bamoun et moi- même descendant Ngoh Ni Nsongo... Ce que je leur dis, je l'adresse à toutes les autres communautés régionales de notre pays.
Nul ne doit rougir d'être bamiléké́ ou de ressortir de sa tribu. Mais on ne devient pas Chef de l'État parce qu'on est d'une ethnie, qu’elle soit Bamiléké́ ou Sawa ou Bafia, Moundang, Peuhl...
M. Paul Biya, n'avait pas hérité́ du pouvoir Constitutionnel en tant que Bulu. La politique n'est pas un terrain d'expérimentation de notre capacité́ de haine de l'autre.
Il nous faut respecter le Cameroun, respecter les Camerounais et respecter le Chef de l'État.
Tout leadership qui ne respecte pas son peuple, son Chef d'État, s'exposera au rejet. L'alternance en Afrique est l'un des sujets sérieux dévastateur des vies par millions. La question successorale au sommet du pouvoir dans tout État moderne du monde, est régie par le droit: La Constitution.
Elle prévoit dans notre pays, en situation classique, que l'accès au pouvoir se fasse par la voie électorale, donc par les urnes, exclusivement. Affirmer donc qu'il se prépare un « gré́ à gré́ de passation de pouvoir à Yaoundé́ » avec la complicité́ de la France où ils démarchent d'être adoubés est l'une des facettes de Janus. Cette activité́ mensongère est dangereuse et rabaissante.
N'ont-ils pas été́ de « gré́ à gré́ » nommés Ministre, Conseiller? Nous les avons pourtant subis de gré́ à gré́ pendant une décennie sans broncher. Certains y ont brillé avec des actes pénalisables. Une telle attitude manque de respect au peuple du Cameroun et manque de sérieux.
Si le Chef de l'État décidait par extraordinaire dans ce film fiction de quitter le pouvoir, la transmission de « gré́ à gré́ », est la seule voie de recours Constitutionnelle avant tout scrutin qui ferait choisir le nouvel élu par les urnes.
Il y a impérieux devoir de sortir de ces ragots sans fin qui se succèdent. Le Chef de l'État est apparu 3 fois à la télévision, en éclatante santé confondant du même coup cette forme d'opposition de pacotille à la peine qui vit de Fake News.
Parlons de Franck Biya, qui serait le cauchemar d'opposants ayant la phobie d'un gré́ a gré́ imaginaire de pouvoir qui selon eux lui profiterait. Cet homme est majeur et n'a besoin d'aucune bouche pour exprimer son ambition.
La Constitution Camerounaise n'a pas interdit l'exercice des droits fondamentaux à un fils de Président de la République en capacités électorales. Ils ont les mêmes droits que tout citoyens, que vos fils, et peuvent se porter candidat à la Présidence de la République, au parlement ou dans les mairies...
Si Franck Biya avait décidé́ de se porter candidat en 2018 à la place de son père dans le RDPC à la présidentielle de 2018, ce débat serait-il celui de l'opposition et aurait-il perdu ?
Les descendants d'un Président de la République, qu’ils se nomment Franck Biya, Brenda Biya, Bonivan Mvondo Assam Biya, même s'il en existait d'autres qui se nommaient BIYA MILA, KAMTO BIYA, sont libres de se porter candidats à une élection de tout niveau dans leur pays, tant qu’ils jouissent de leurs droits civiques et des capacités électorales.
La loi est claire, ceux qui n'ont pas de député ou de conseillers municipaux ne seront pas candidats à l'élection présidentielle, si elle était anticipée, à moins de rejoindre le SDF, le RDPC, ou qui sait comme moi un parti <<OPEP>>.
Les mercenaires de la démocratie des pyromanes doivent accepter la libre compétition politique en 2025. Si un parti politique prétend avoir battu le RDPC en Octobre 2018, il le battra encore en 2025 devant nous tous concurrents.
La suppléance du pouvoir suprême en cas de crise subite est une nécessité empirique prévue dans de nombreuses Constitutions du monde. En l'état actuel des lois au Cameroun, cette continuité du pouvoir en cas de vacance par voie de suppléance est sanctuarisée. C'est le Président du Sénat qui l'assure. Elle pourrait évoluer si le souverain le désir.
La Constitution confère bien sûr l'initiative des lois concurremment à l'exécutif et au parlement. Et notamment la modification de la Constitution au Président de la République. Il est donc légal
que le Chef de l'État soumette un projet de révision de la Constitution par la voie indirecte ou en fonction de l'importance de celle-ci par voie référendaire si le besoin est. Le débat de tout démocrate est celui là. Les autres débats sont vaseux. Un parti politique sérieux doit privilégier pour 2025, les inscriptions des Camerounais sur les listes électorales et militer pour un vote libre et transparent.
Le juriste ne dénie pas le droit. Il répugne les fautes morales.
Le Chef de l'État du Cameroon, S.E. M. Paul BIYA ne commettrait aucune faute s'il lui venait à renoncer au pouvoir et à s'en tenir aux prescriptions de la Constitution.
Le changement de Chef est toujours passionné et il devient particulièrement glissant dans une jeune République de 60 ans d'âge où la somme des intérêts économiques, intérieurs et extérieurs croisés et coalisés, détermine notre démocratie électorale naissante.
Pour faire exception et éviter le trou noir d'un cyclone sans fin au Cameroun, nous devons respecter notre pays et respecter notre Chef de l'État, respecter plus que hier la loi fondamentale.
Il est reconnu au Chef de l'État de notre pays, son attachement à la légalité républicaine. Il doit être exhorté de persévérer dans cette voie. Les Camerounais n'ont pas besoin d'un pays dévasté.
Les effets expérimentés ailleurs sont la guerre civile source du néant et l’avènement de pouvoirs militaires. Des millions de gens ont souvent perdu la vie. La veille des alternances politiques est donc un enjeu majeur de responsabilité. Il n'est pas vérifié dans les milieux semblables au nôtre que les survivants des violences de succession ne sont pas ceux qui jouissent des promesses révolutionnaires.
Le Nirvana de bonimenteurs ne profite souvent et toujours qu'aux mieux lotis.
L'Afrique et autres pays ont inauguré leurs révolutions au goût amer qui désillusionne ses habitants: en Lybie, au Maghreb, au Burkina Faso, en Centrafrique, au Soudan, Sud Soudan, la RDC, l'Irak, la Syrie, le Liban, et sans doute un essai actuel dans le NOSO chez nous. Chacun voit ce qui s'y passe et les ruines qui émergent de belles promesses de guerre. Beaucoup ne se sont jamais remis vingt ans plus tard des drames meurtriers de ces guerres.
Le Cameroun attend de chacun de nous de lui assurer Paix, Travail, Patrie. Moi j'y ai souscrit après mon aggiornamento et vous? La substitution de l'État et nos Institutions par le néant du chaos est Irrecevable ».
N.R.M