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Le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale condamne la recrudescence de la violence dans les régions anglophones.

Le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (Redhac) dénonce la recrudescence de la violence dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Il s’insurge contre l’enlèvement de 6 délégués départementaux des ministères de l’Eau et de l’Énergie, du Cadastre et des Affaires foncières, de l’Habitat et du Développement urbain, des Petites et moyennes entreprises, de l’Économie sociale et de l’Artisanat. Il convient de préciser que parmi ces délégués enlevés, un a été tué par leurs ravisseurs les séparatistes. Il appartenait au ministère de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire.   

«Le 15 juin2021, 6 personnes dont 5 délégués départementaux et un divisionnaire des impôts ont été kidnappés à Ekondo titi dans région de Sud-Ouest, 1 serait égorgé il s’agit de Mabia Jonson MUDIKA. Le REDHAC condamne cette recrudescence de la violence et s’insurge contre le silence assourdissant des autorités de Yaoundé, alors que ce sont les cadres de différents secteurs ministériels..Les militaires tombent tous les jours dans le NOSO», déclare le Redhac.

Aussi, le Redhac de Maximilienne Ngo Mbe rappelle la nécessité de donner la place à une mission indépendante dont le travail portera sur l’ouverture d’un processus de cessez le feu.

«Au vu de la recrudescence de ces violations le REDHAC réitère que l’Etat du Cameroun accepte une mission indépendante, impartial et internationale d’établissementdes faits composée de la CADHP, l’ONU en collaboration avec la Commissions Nationale des Droits l’Homme et des organisations de la société civile afin d’ouvrir la voix au processus du cessez le feu et la mise en place de la Commission Justice Vérité et Réconciliation», déclare le Redhac.

Liliane N.

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Maximilienne Ngo Mbe la Directrice exécutive du Réseau des Défenseurs des droits de l’homme de l’Afrique centrale indique aux gouverneurs Naséri Paul Bea et Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, que le droit à la manifestation pacifique est l’une des libertés fondamentales.

 

C’est sur sa page Facebook que Maximilienne Ngo Mbe, la Directrice exécutive du Réseau des Défenseurs des droits de l’homme de l’Afrique centrale (Redhac), a réagi ce lundi 14 septembre 2020 aux interdictions d’organisation de manifestations dans les régions du Centre et du Littoral. «Messieurs les gouverneurs le droit à la manifestation pacifique est l’une des libertés fondamentales. L’UA (Union africaine Ndlr) et l’ONU (Organisation des Nations unies Ndlr) sont intraitables lorsque ces dernières sont bafouées», écrit Maximilienne Ngo Mbe défenseure des Droits de l’homme.

 Pour mieux comprendre cette sortie de la Directrice exécutive du Redhac, il convient de rappeler que le 10 septembre 2020, Naséri Paul Bea le gouverneur de la région du Littoral a interdit la tenue de manifestations publiques dans  son territoire de commandement. Le 11 septembre 2020 soit un jour après, c’est son collègue de la région du Littoral Samuel Dieudonné Ivaha Diboua qui prenait la même décision pour sa zone de compétence.

Et il convient de préciser que les interdictions de manifestations publiques en cours dans les régions du Centre et du Littoral, sont consécutives des menaces et des annonces de Maurice Kamto  le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) opposé à l’organisation des élections régionales du 6 décembre 2020. En effet, avant que le Chef de l’Etat ne convoque les collèges électoraux, Maurice Kamto a indiqué qu’au cas où cela se passerait, il va lancer un nouveau Plan de résistance nationale et appeler au départ du Président Paul Biya. Il a posé comme conditions avant organisation de toute élection au Cameroun, la résolution de la crise anglophone et la réforme du Code électoral.

Manifestations publiques : « Toutes celles qui ne sont ni déclarées, ni autorisées ne peuvent se tenir jusqu’à nouvel ordre »   

 

Liliane N.

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Maximilienne Ngo Mbe la Directrice exécutive du Réseau de défense des Droits humains en Afrique centrale s’offusque du fait qu’aucune enquête n’ait été prescrite, pour élucider les circonstances de la mort de Samuel Wazizi.

 

Le Réseau de défense des Droits humains en Afrique centrale (Redhac) n’entend pas lâcher le gouvernement au sujet de la mort de Samuel Wazizi. Le Redhac veut avoir des éclairages sur les circonstances qui ont conduit à la mort de ce camerounais. Dans l’édition du 6 juillet 2020 du quotidien Le Jour, Maximilienne Ngo Mbe qui est la Directrice exécutive de ce Réseau, dénonce le fait que depuis que l’Ambassadeur de France au Cameroun au sortir d’une audience au Palais de l’Unité, a déclaré que le Chef de l’Etat allait ordonner une enquête à ce sujet, rien a changé dans l’affaire Wazizi. 

 

« Samuel Wazizi a été victime d’une exécution extrajudiciaire. Il a été soupçonné d’une infraction et est mort au courant d’une enquête. Nous avons entendu de la voix de l’ambassadeur de France, à qui le Président de la République avait accordé une audience que le Président de la République avait pris sur lui d’ouvrir une enquête. Ça fait un mois. Mais si on se veut indulgent, parce qu’on se dit qu’il y a la gravité de la lutte contre le Covid-19, qui a tout bouleversé », a déclaré Maximilienne Ngo Mbe engagée dans les droits humains.

 

Maximilienne Ngo Mbe appelle donc les associations qui militent pour les droits de l’homme, les journalistes et les intellectuels du Cameroun, à s’unir, pour que lumière soit faite sur l’affaire Samuel Wazizi. Il faut indiquer qu’au cours de l’émission du 5 juillet 2020 de “La vérité en Face” d'Équinoxe, à laquelle le Capitaine de Frégate Cyrille Serge Atonfack a pris part, il a indiqué qu’une enquête sur cette affaire était en cours. Il a fait savoir que la dépouille de  Samuel Wazizi est scellée, et ne sera restituée à sa famille qu’à la fin de l’enquête prescrite par le Chef de l’Etat.

 

Liliane N.

 

 

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Une pléthore d’Organisations non gouvernementales (Ong) de défense des droits humains et associations appellent incessamment le Gouvernement camerounais à faire la lumière sur la mort de Samuel Wazizi. Il s’agit de la nécessité pour l’Etat du Cameroun de mettre en œuvre une enquête indépendante sur la disparition forcée et le décès en détention d’un journaliste. Cette enquête devrait être efficace approfondie et impartiales souhaitent unanimement ces entités.  

 

Ce sont au total quatre organisations camerounaises et six organisations internationales qui plaident en faveur de la mise en œuvre d’une enquête transparente sur la disparition du journaliste Samuel Ajiekah Abuwe, connu sous le nom de Wazizi. Ainsi, les membres du Conseil de sécurité de l’ONU devraient appeler à l’établissement des responsabilités concernant les conditions de la détention et de la mort de ce journaliste, lors de leur réunion du 12 juin 2020, portant sur le Cameroun, avec le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA). 

Rappel des faits

En effet, de sources dignes de foi, le 02 août 2019 à Beua, dans la région du Sud-Ouest, la police a procédé à l’arrestation de Wazizi, un journaliste anglophone âgé de 36 ans de la chaîne privée Chillen Muzik and TV (CMTV). Il a été transféré en date du 07 août dans une installation militaire de la même ville. Dans la foulée, des médias camerounais et internationaux, ainsi que Reporters sans frontières et le Syndicat national des journalistes camerounais ont dit avoir appris que Wazizi était mort en détention après avoir été torturé, à une date indéterminée.  

L’on apprend que le transfert de Wazizi le 07 août dans une installation militaire était la dernière fois qu’un membre de sa famille, des amis, des collègues ou des avocats l’ont vu ou ont obtenu des autorités la moindre information sur le sort qui lui était réservé. Accusé de « collaboration avec les séparatistes », il n’a été inculpé d’aucune infraction avant sa disparition selon les explications de ses avocats. 

Les autorités camerounaises n’ont fait aucune déclaration officielle sur la mort de Wazizi, et jusqu’au 05 juin 2020 n’ont pas répondu aux multiples demandes d’informations déposées par les avocats de Wazizi, des organisations telles que le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), et des journalistes de Radio France Internationale. C’est à ce titre que Cyrille Bechon, directrice exécutive de l’Organisation Nouveaux Droits de l’Homme-Cameroun a déclaré, « Il a fallu au gouvernement dix mois après la disparition forcée de Wazizi pour reconnaître sa mort en détention, et les autorités ne l’ont fait qu’à la suite de fortes pressions nationales et internationales ». Elle ajoute par ailleurs, « les autorités camerounaises étaient responsables de sa vie et de sa sécurité pendant sa détention et doivent fournir un compte rendu complet des circonstances de sa mort ». 

Le 05 juin dernier, l’ambassadeur de France au Cameroun a déclaré aux médias que le Président Paul Biya lui avait assuré qu’une enquête serait ouverte sur la mort de Wazizi. La déclaration du diplomate français a été faite le même jour que celle du porte-parole de l’armée camerounaise, le colonel Serges Cyrille Atonfack. Celui-ci avait annoncé que Wazizi était décédé d’un grave sepsis le 17 août 2019 à l’hôpital militaire de Yaoundé. 

Les propositions du REDHAC

Le Réseau des défenseurs des droits de l’homme (Redhac) pour sa part, a fait savoir par la voix de sa directrice, Maximilienne Ngo Mbe, « s’agissant du respect des droits humains, les membres du Conseil de sécurité de l’Onu et les partenaires internationaux du Cameroun devraient prendre position et s’exprimer ». « Ils devraient exiger des comptes pour la mort de Wazizi. Ouvrir une enquête approfondie, impartiale et transparente sur la mort de Wazizi, c’est la moindre des choses que le Gouvernement camerounais pourrait faire pour démontrer que son engagement à protéger la fragile liberté des médias du pays n’est pas vaine », demande en outre le Redhac. 

 

Innocent D H

 

 

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Le but de cette campagne selon le Réseau de défense des droits humains en Afrique centrale est de pousser le gouvernement à prendre en compte toute la chaîne des personnes coupables des exécutions sommaires reconnues à certains militaires.

 

C’est depuis le lundi 8 juin 2020, que le Réseau de défense des droits humains en Afrique centrale (Redhac) a initié une campagne, pour que les personnes qui selon lui, sont les commanditaires des exécutions extrajudiciaires attribuées aux militaires soient poursuivies et jugées. Parce que pour le Redhac derrière les militaires qui sont généralement sanctionnés après enquête, se trouve des commanditaires. 

 

Maximilienne Ngo Mbe la Directrice exécutive du Redhac a parlé au micro de Rfi, de cette campagne. “Le but de cette campagne, c’est parce que nous avons fait un constat depuis les bébés qui ont assassinés dans l’Extrême-Nord, l’affaire de Ngarbuh et maintenant Samuel Wazizi. Et le but de cette campagne, c’est d’abord de demander que dans les prochaines enquêtes, il y ait des membres des associations bien connues qui travaillent sur ces questions. Cela est la première chose”, a-t-elle déclaré. 

 

Au micro de Rfi Maximilienne Ngo Mbe a indiqué qu’il est nécessaire que les “commanditaires” soient interpellés. “La deuxième chose, c’est de faire à ce que des commanditaires soient mis à nus parce qu’il faut qu’on arrive à prouver la responsabilité des commanditaires, à donner leur nom. De plus en plus on va voir que si, les commanditaires ne sont pas poursuivis, s’ils ne sont pas punis, ils vont toujours par derrière faire ce qu’ils font, c’est-à-dire mettre leurs exécutants devant et c’est les exécutants qui vont payer. Nous craignons que la vague des exécutions sommaires, des disparitions forcées, d’arrestations arbitraires et d’exécutions au stade judiciaire ne pourront pas finir. Il faut castrer cette chaîne-là”, a déclaré la Directrice exécutive du Redhac.

 

Liliane N.   

 

 
Published in Judiciaire

Le 08 mai 2020, des parlementaires américains ont écrit au Chef de l’Etat, Paul Biya. Dans cette correspondance, ils relèvent qu’au Cameroun les journalistes sont arrêtés et incarcérés abusivement et exigent dans la foulée leur libération, notamment le cas d’Ahmadou Vamoulké, l’ex Directeur général (DG) de la Cameroon Radio Television (Crtv). 

 

Karen Bass (membre du Congrès américain) et les sénateurs Richard J. D’Urbin, Patrick Leahy, Benjamin L. Cardin et Chris Van Hollen, sont les parlementaires qui ont écrit au Président camerounais. « En effet, ces dernières années au Cameroun sont marquées par une augmentation inquiétante des restrictions à la liberté d’expression et aux médias indépendants ainsi que des abus des lois sur la diffamation », mentionne-t-ils dans la correspondance. 

Aux rangs des incarcérations abusives des journalistes, ces parlementaires américains évoquent le cas d’Amadou Vamoulké, l’ex DG de la Crtv en détention à la prison centrale de Yaoundé à Kondengui depuis 2016 et en attente de son procès pour des faits présumés de détournement de deniers publics. Outre cette affaire, ils citent les journalistes Tsi Conard et Thomas Awah Junior incarcérés en 2018 et 2017 respectivement. L’hostilité contre la patrie et publication de fausses nouvelles, sont les chefs d’accusation retenus contre ceux-ci. 

Au regard de cette réalité rendue plus difficile à cause des problèmes de santé auxquels font très souvent face ces détenus, Karen Bass et les quatre autres signataires de la lettre adressée au Président, Paul Biya, plaident en faveur de la libération immédiate et sans condition, d’Amadou Vamoulké, de Tsi Conrad et de Thomas Awah Junior. 

Rappelons que Amadou Vamoulké est détenu depuis juillet 2016. Surnommé le « Doyen » ou « Monsieur Propre », son procès a été renvoyé plusieurs fois. Plusieurs ONG de protection des Droits humains insistent sur son incarcération « illégale », lui qui bénéficie officiellement du statut « d’inculpé libre » et dont le procès « ne se tient pas dans les délais impartis ». Parmi ces organisations mobilisées pour l’obtention de la libération de l’ancien DG de la Crtv et d’autres journalistes incarcérés au Cameroun, figurent en bonne place Reporters sans frontières(RSF), la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (Fih), ou encore le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (Redhac).   

 

Innocent D H

 

Published in Diplomatie

 

Ce Mardi, Maximilienne Ngo Mbe, Directrice Exécutive de cette ONG a organisé une conférence de presse et voici sa déclaration linéaire.

 

« Je vous ai conviés ici pour faire deux communications d’une haute importance.

Primo : J’ai le devoir, au nom du REDHAC d’exprimer mon émotion, mon affliction, ma désolation et ma douleur face aux inqualifiables et barbares actes criminels qui se  sont déroulés dans la nuit du 07 mars 2020 à Galim et au matin du 08 mars 2020 à  la place des fêtes de Bamenda.

A Galim dans le département des Bamboutos, Région de l’Ouest, selon nos sources,  une vingtaine d’hommes, présentés comme des séparatistes lourdement armés ont rallié la ville à bord de motocyclettes. Irruption malheureuse aux dégâts très lourds. 

Cet assaut qui ciblait la Brigade de Gendarmerie et le Commissariat de Sécurité Publique de Galim a coûté la vie à neuf personnes dont deux gendarmettes âgées de 22 ans et recrutées en 2017: les nommées Nangue Maeva et Boumla Emetda. Toutes  les deux ont hélas succombé à de graves blessures, ainsi que deux policiers,  l’inspecteur de police de 2e grade Nsangou et le gardien de la paix Djeugap. Les quatre autres victimes sont des civils dont l’un dénommé Serpugo était en garde à vue dans une cellule de la place. 

A Bamenda le lendemain, en pleine place des fêtes, pendant que le Gouverneur de la région du Nord-Ouest lisait le discours en prélude du défilé organisé dans le cadre de la Journée Internationale des droits de la Femme, un engin explosif a éclaté en face de la tribune officielle. Cette attaque a fait plusieurs blessés graves.

Les terroristes ont emporté du matériel militaire, à savoir 03 fusils AK 47 et 06 boîtes de chargeurs garnies pour ce qui est de la brigade de gendarmerie et de 03 armes de  types FAL (fusil automatique léger) et PM ( pistolet mitrailleur) avec des munitions pour ce qui concerne le commissariat de police de cet arrondissement.

Dans une vidéo, les assaillants brandissent comme autres trophées de guerre une main coupée de l’une de leurs victimes. Ils affirment qu’ils auraient pu les décapiter  mais n’ont pas voulu pousser le bouchon aussi loin, comme si de telles images n'étaient pas déjà suffisamment atroces comme cela. 

Disons le sans ambages et sans fioritures il s'agit là ni plus ni moins d'une cruauté abjecte et inadmissible que le REDHAC condamne avec fermeté. 

 

Secundo, 

Dans sa sortie d'hier à la suite des agressions de Galim et de Bamenda, M. Paul Atanga Nji, le Ministre de l’Administration Territoriale s'est honteusement et malheureusement offert le luxe d'indexer le REDHAC et d’autres organisations non gouvernementales qui selon lui, et parlant du REDHAC auraient perçu plus de cinq milliards de francs CFA pour déstabiliser le régime.

Ce membre du Gouvernement,  comme du reste ses autres collègues se trompe de cible en se rendant ainsi coupable de déclarations mensongères, calomnieuses et outrageantes. D'ailleurs Le REDHAC plus serein et plus que jamais droit dans ses bottes n’a rien à craindre. Paul Atanga Nji, ne doit pas oublier qu’il est un justiciable comme du reste nous tous et que le REDHAC se réserve le droit de le traîner en justice en temps opportun pour apporter les preuves de ses calomnies.

Le REDHAC, ne pêche pas en eau trouble. Il fait tout dans la transparence. Nous avons un siège connu de tous, y compris des agents de M. Paul Atanga Nji ; nous avons des comptes bancaires dont les mouvements de fonds sont vérifiables et vérifiés à tout moment par les services compétents. Au lieu que Monsieur le Ministre de l’Administration Territoriale brasse du vent, il devrait plutôt s'évertuer à confondre ses ennemis avec des faits probants et irréfutables afin que nul n'en ignore. Alors qu’il n’est même pas notre Ministre de tutelle, M. Atanga Nji sait pertinemment qu’il a reçu le rapport d’activités et sur les Droits Humains et les droits des défenseurs 2015-2017,  le rapport sur la documentation des cas de violations des Droits Humains avant, pendant et après l’élection présidentielle du 07 octobre 2018. 

Les travaux du 10e anniversaire du REDHAC ainsi que les recommandations.  Il n’a jamais daigné accuser réception. Je dis avec force qu’il n’est pas de notre rôle d’arrêter cette guerre qui s’avère dévastatrice. Nous sommes là pour indiquer des pistes de solutions et c’est ce à quoi nous nous limitons jusqu’à présent sans chercher à nous substituer au Gouvernement.

Comme je l'ai dit le 18 février 2020, le REDHAC rappelle que les colmatages opérés jusqu’à présent n’apportent rien ou pas grand-chose qui pourrait permettre d'être optimiste pour la résolution des problèmes de notre pays. Plus les jours passent, plus le pays s’enfonce dans une violence horrible. Le respect des droits élémentaires tels que le droit à un procès équitable, les atteintes aux libertés d’associations, de manifestations, d’opinion, d’expression sont bafoués sans vergogne.

 

En rappelant ceci dans notre propos, nous interpellons le Président Paul Biya, que l’unique voie de succès aujourd’hui est de faire preuve de leadership en:

● Déclarant solennellement et sans délais un cessez-le-feu dans les régions du Nord- Ouest et du Sud-Ouest.

● Libérant purement et simplement Ayuk Tabe, ses compagnons et les 1500 autres  qui croupissent encore dans les geôles pour des négociations saines et véritablement  inclusives quant aux revendications des populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun.

● Appelant à la mise en place d’une commission mixte (Société Civile, Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés, Centre des Nations Unies pour la Démocratie en Afrique Centrale) pour une enquête indépendante et impartiale sous l’accompagnement des médiateurs régionaux et internationaux sur les crimes graves des Droits Humains du 1er Octobre 2017 qui ont connu un bilan de plus de 100 morts dans les régions du Nord-Ouest et Sud Ouest, tout comme ceux de Pinying à Menka de même que le massacre du 14 février 2020 qui a fait au moins 36 morts à Ngarbuh, dans le département du Ndonga Mantum région du Nord Ouest.

Enfin le REDHAC en appelle à toutes les forces vives de se mettre ensemble pour exiger le plus rapidement possible la mise en place de la Commission Vérité Justice Réconciliation (CVJR) afin d’éviter au Cameroun une guerre civile généralisée et pour une réconciliation véritable et durable entre filles et fils du Cameroun… ».

 

N.R.M 

 

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Le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale appelle le gouvernement à assurer la protection des Mbororos, considérés comme un peuple nomade.

 

Le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (Redhac) dénonce et condamne le massacre des populations Mbororos dans la région anglophone du Nord-Ouest. Dans le communiqué qu’il a rendu public, le Redhac relate des assassinats des populations suscitées aux dates du 14 et du 16 février 2020. 

A la première date, le Redhac note qu’il y a eu une trentaine de personnes tuées parmi lesquelles, des enfants de moins de 5 ans d’âge, au quartier Ngarbuh. Pour la deuxième date, le Réseau dirigé par Maximilienne Ngo Mbe indique que les séparatistes ont ôté la vie à toute une famille dans la localité de Mbui-Mbem, arrondissement de Nwa dans le département du Donga-Mantung.

« Il n’y a aucune preuve de liens entre les deux incidents (Ngarbuh et Mbui-Mbem). Ils ont eu lieu dans deux endroits éloignés. De nombreux autres cas d’exécutions extrajudiciaires ont eu lieu pendant le conflit au cours des trois dernières années. Le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale tient à vous informer de noter, que cette énième démonstration de crime, intervient dans un contexte d’attente des résultats officiels du double scrutin du 9 février 2020 », peut-on lire dans le communiqué presse parvenu à la rédaction d’Agence Cameroun Presse.

Le Redhac interpelle donc le gouvernement en lui rappelant que les Mbororos sont considérés comme un peuple nomade. Le Réseau demande à celui-ci, aux Forces de l’ordre et aux autorités d’assurer la protection et la sécurité de ce peuple, parce qu’il semble avoir été pris pour cible par les séparatistes. 

 

« Selon des militants des droits de l’homme, les Mbororos sont pris pour cible par les séparatistes en tant qu’ethnie parce qu’ils les accusent de soutenir le gouvernement, pour leur richesse en bétail, pour le règlement des comptes sur les différends fonciers historiques et le fait que, par leur mode de vie, ils sont les plus vulnérables, situés dans les zones reculées, où les séparatistes ont installé leurs camps... Selon des activistes Mbororos, environ 11,755 Mbororos ont été déplacés, dont 3,755 enfants et 246 personnes tuées, plus de 153 millions de francs collectés en rançon, plus de 2600 bovins saisis et 470 de leurs maisons incendiées par les séparatistes », écrit le Réseau de Maximilienne Ngo Mbe. 

 

Liliane N.

 

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La Directrice du Réseau Des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale a reçu le prix « de l’autonomisation désintéressée de la Communauté Afro ».

 

L’engagement de Maximilienne Ngo Mbe dans la défense des droits de l’homme vient d’être récompensé. La récompense lui a été décernée par l’organisation humanitaire Grass 2 Grace en collaboration avec L’Onu Crisis Cameroun, la fondation Bbf – Heal the world Africa – et la fondation Africa Now. Le prix reçu par celle qui dirige le Réseau Des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (Redhac)  vise la promotion des objectifs du développement durable des Nations Unies dans les domaines de la promotion des droits de l’homme et des libertés fondamentales en Afrique Centrale, de la protection des défenseurs des droits de l’homme et de la reconnaissance de leur statut.  

Maximilienne Ngo Mbe a décidé de dédier le prix susmentionné aux deux régions anglophones, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest (Noso) en proie à la crise socio politique. Une crise que le Redhac suit également de façon particulière. « Notre pensée en recevant ce prix, nous voulons le dédier à la paix dans le NOSO te nous appelons toutes les parties au conflit et particulièrement le gouvernement Camerounais à s’associer aux organisations de la société civile pour une sortie de crise. Par la mise des populations au centre de toute préoccupation », a-t-elle déclaré.

La cérémonie de remise de ce prix a permis au Redhac de dérouler son champ d’action. Il n’y a pas que la crise sociopolitique au Noso qui retient son attention. Il y a depuis sa création le travail pour la prévention et la résolution pacifique des conflits en Afrique Centrale. Et, comme illustration, le Redhac a contribué en République centrafricaine à la signature de l’accord de paix de Khartoum le 6 Février 2019. Le Réseau a contribué au processus de transition Démocratique en République Démocratique du Congo en janvier 2019.

 

Liliane N.

 

Published in Société

Les lionnes se sont qualifiées pour le 4e tour qualificatif aux Jeux olympiques Tokyo 2020, elles ont éliminé les léopards de la RDC (2-0 à l’aller, 1-2 au retour). Très ému pour cette qualification, Nchout Ajara a dédié cette victoire à Florence Ayafor, gardienne à la prison centrale de Bamenda décapitée il y a quelques jours.

 

« CETTE QUALIFICATION EST POUR FLORENCE AYAFOR. Joignez vos prières aux miennes afin que Dieu le créateur puisse combler des bienfaits de l'au-delà notre sœur FLORENCE AYAFOR. Et surtout, disons, PLUS JAMAIS ÇA. #AJ3 #welocameroon », a écrit la Lionne sur Twitter.

Pour rappel, le week-end dernier, d’après des sources policières, une jeune femme a été mise en pièces. Elle était gardienne en service à la prison de Bamenda. La victime est morte et son corps a été mutilé. Selon les faits, c’est au retour des funérailles de son village qu’elle a été kidnappée avant d’être ainsi lâchement assassinée. Le crime horrible serait en fait l’œuvre des membres d’une milice armée pro-sécession des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Florence Ayafor faisait partie de la cuvée 2004 de l’école de l’administration pénitentiaire. Son assassinat d’une manière horrible vient rappeler les mots de mama Annie de la mission de solidarité initiée par WILPF Cameroon pour qui, « La guerre commence dans la tête des hommes et se termine dans le cœur des femmes ». Ces femmes qui pour la majorité sont les premières victimes des conflits.

Par ailleurs, dans une déclaration, le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC), par la signature de sa directrice exécutive, Maximilienne Ngo Mbe, soutient que le parlement devrait déjà mettre sur pied une commission pour entendre les ministres Atanga Nji de l’Administration et son collègue Beti Assomo de la défense, ceci au sujet des assassinats dans les régions du Nord-Ouest et Sud-ouest.

Pour le REDHAC, « le gouvernement doit impérativement laisser cette Commission venir dans notre pays pour qu'un rapport soit rendu public et que les Camerounaises et les Camerounais sachent qui joue quel rôle dans ces décapitations. Sinon, les boucs émissaires seront toujours arrêtés ou abattus, et les commanditaires trouveront d'autres exécutants pour faire le boulot. Il y va de la redevabilité des actions du gouvernement du Cameroun vis-à-vis des citoyens qui ont le droit d'être protéger. C'est comme cela qu'on pourra rendre de la belle manière justice à Florence et à tous les autres. »

En tout cas, comme Ajara l’a si bien dit, que Florence repose en paix et que plus jamais une telle atrocité se reproduise dans notre cher et beau pays !

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in Sport
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Sunday, 05 June 2022 11:01