Le premier vol Air France arrivé sur le sol camerounais dans la soirée du 15 juin dernier a donné à se rendre compte du sérieux et de la rigueur du dispositif mis en place par les autorités camerounaises pour éviter que la maladie fasse son entrée sur le territoire avec ces passagers qui recommencent à venir sur le Cameroun.
Le tout premier vol commercial est arrivé sur la ville de Douala dans les tours de 16 heures 45. A partir de cette heure d’arrivée, il a fallu attendre 5 heures de temps pour voir le dernier passager sortir de l’aéroport international de Douala. La raison, la méticulosité des mesures mises en place par le gouvernement.
En effet, au sortir de l’avion, les passagers sont conduits en fil vers une salle de l’aéroport où les uns après les autres, ils sont testés. Les équipes du ministère de la Santé publique, habillées en conséquence, avec toutes les précautions nécessaires, reçoivent et appliquent les tests aux passagers du Vol en provenance de Paris.
Il faut dire qu’au sortir de ce vol, il y a des passagers qui présentaient des résultats de test à la Covid 19. Des résultats consécutifs aux examens qu’ils ont fait dans leurs pays avant embarquement. Les agents du ministère de la Santé ont examiné ces résultats et se sont intéressés à la place qu’occupait ledit passager dans l’avion.
Mais malgré la présentation de ce document, ça n’excluait pas un test puisque des contacts ont pu se faire pendant le voyage. Passager après passager, ils ont été testés. Chacun a attendu sur place le résultat de son test rapide. C’est une fois les résultats remis qu'ils pouvaient sortir de l’aéroport. C’est ainsi que progressivement, et ce, pendant près de 5 heures de temps, les passagers du tout premier vol se sont présentés pour se faire prélever.
Au sortir de l’aéroport, tous se disaient satisfait de la prise en charge. Même si on peut déplorer le nombre très réduit du personnel affecté à la tâche. Ce qui a eu pour conséquence de faire traîner sur la longueur l’opération de test. Or, il y avait assez de test pour le nombre de passager présent. Il était donc possible de multiplier les postes de prélèvement. Car, il est difficile pour un voyageur d’avoir passé plus de 06 heures de vols et de venir attendre dans le hall d’un aéroport pendant plus de 04 heures de temps et pourtant il est à destination. Le souhait de tous est de que le mécanisme soit plus rapide dans les jours à venir.
Stéphane NZESSEU
La Journée mondiale dédiée à la lutte contre la désertification s’est célébrée ce mercredi, 17 juin 2020. Cette journée axée sur le changement des comportements vis-à-vis des principaux facteurs de désertification et dégradation des terres que sont, la production et la consommation croissantes et excessives de divers produits au quotidien. Au Cameroun, cette année elle est placée sous le signe de l’intensification du combat contre les actions visant à favoriser l’avancée du désert.
Au Cameroun, selon des chiffres crédibles, on estime que 12 millions d’hectares ont été détruits dans le pays, dont 08 millions dans les régions du Septentrion du fait de la déforestation et de la sécheresse. Compte tenu de cette situation peu reluisante, l’urgence est signalée en faveur de la résolution de ce problème environnemental. A ce titre, l’on peut évoquer, le reboisement des espaces dégarnis, dont le début remonte depuis les années 70 et repris en 2008 sur instruction du Chef de l’Etat, Paul Biya. Parmi ces débuts de solution, il y a la distribution des foyers améliorés qui réduisent considérablement la pression sur les bois de chauffe.
Même si aucune manifestation n’a eu lieu dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de la désertification au Cameroun cette année à cause de la pandémie du coronavirus, le ministre de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement durable (Minepded) a donné mardi dernier 16 juin 2020, un point de presse à Yaoundé en prélude à l’évènement.
L’appui des partenaires
Relevons également l’appui des partenaires du Cameroun notamment la GIZ dans la production du bois-énergie. Celui-ci est utilisé directement comme bois de chauffe ou transformé en charbon, principale source d’énergie pour la cuisson des aliments dans les ménages. Il faut ajouter à cette liste, de nombreuses opérations dans la lutte contre les changements climatiques, la limitation des coupes de bois qui sont menées. Il y a aussi un engagement au niveau mondial avec 169 objectifs à réaliser d’ici 2030.
Selon le ministre Pierre Hele, les modes de consommation et les habitudes de vie doivent changer, « Si nous voulons disposer suffisamment de terres cultivables pour satisfaire aux besoin de l’humanité, sans nuire à ceux des générations futures ».
Il est également question de sensibiliser les communautés, les entreprises et les individus sur la manière de réduire leur empreinte écologique. Il faut les amener à changer leurs habitudes alimentaires en évitant par exemple les gaspillages. Le Minepded préconise aussi, l’interdiction de la coupe abusive de bois, surtout en zone à écologie fragile, l’adoption des alternatives pour l’énergie domestique telle que l’énergie solaire et l’option pour des pratiques agricoles améliorées pour des besoins de conservation des sols, apprend-on.
Précisons que le thème de cette 26ème édition de la Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse est, « aliments, fourrages. Fibres. Production et consommation durable ».
Innocent D H
L’engagement a été pris le 16 juin dernier à Garoua à l’occasion de la célébration de la 30ème Journée de l’Enfant africain. Tables rondes et causeries éducatives ont été organisées pour sensibiliser le public sur l’importance de la protection des droits de l’Enfant africain afin de lui garantir un avenir radieux.
Des échanges constructifs ont meublé la célébration de la journée de l’Enfant africain dans la région du Nord du Cameroun. Tables rondes et causeries éducatives organisées permettent de constater les efforts déployés par les pouvoirs publics et les partenaires au développement.
Au-delà de la rigueur de la loi, ils ont pour souci permanent, d’humaniser les procédures judiciaires dans lesquelles les mineurs sont impliqués. « La loi a prévu des mesures particulières concernant son jugement depuis l’enquête en passant par l’information judiciaire jusqu’au jugement. Il s’agit de statuer en vue de son épanouissement », explique Jean Sylvain Ndie, juge et juge d’instruction au tribunal de première instance de Garoua.
Cette journée est un moment idoine pour les acteurs sociaux et judiciaires de la région, qui prennent l’engagement de continuer à œuvrer en faveur du plein épanouissement de l’enfant. « Célébrer l’Enfant africain dans un contexte où c’est son intérêt supérieur qui doit toujours être convoqué dans toutes nos interventions », observe Boniface Gorane, chile protection technical officer à Plan Cameroon
Pour le Délégué régional des Affaires sociales du Nord, Robert Hamadou, il est question de « renforcer les capacités de nos collaborateurs qui sont en contact avec les enfants chaque jour. Rappeler leur cahier de charges au niveau de chaque organisation où ils exercent au quotidien ».
Notons que dans le cadre de leurs activités axées sur des causeries et des tables organisées à Ndola dans la région du Nord, Plan Cameroon à Ndjola a appelé les enfants à l’observance stricte des mesures barrières contre le Covid-19 afin de se prémunir contre cette pandémie.
En rappel, la Journée de l’Enfant africain est une journée internationale organisée chaque année depuis le 16 juin 1991 par l’Organisation de l’Unité africaine (OUA), en souvenir du massacre de centaines d’enfants lors d’une marche pour leurs droits à Soweto par le pouvoir de l’apartheid le 16 juin 1976.
Innocent D H
Le Délégué général à la Sûreté nationale a décidé d’ouvrir une enquête, suite à la diffusion d’une vidéo sur la toile, indiquant la présence d’un réseau de délivrance de passeports.
Martin Mbarga Nguele le Délégué général à la Sûreté nationale (Dgsn) veut tirer au clair les accusations portées contre l’Ambassade du Cameroun en France. Une vidéo postée sur la toile et dans laquelle le Dgsn est interpellée, parle de l’existence d’un réseau de production des passeports au sein de la représentation diplomatique camerounaise en France.
Dans cette vidéo, il est dit que ce document de voyage s’obtient en mois d’1 mois. Et il faut payer la somme de 300 Euros (environ 195.000 FCFA) ; hormis les frais exigibles à l’établissement d’un passeport. “Ainsi, qu’il soit relevé que depuis la semaine dernière, une enquête est en cours, pour démêler les écheveaux de cette affaire qui fait le buzz”, peut-on lire dans la note d’information de la Délégation générale à la Sûreté nationale.
Profitant de cette affaire et cette note d’information, la Délégation rassure sur sa capacité à produire les passeports, tout en reconnaissant que ce service a été perturbé depuis le début de cette année 2020. Comme bonne nouvelle, la Délégation annonce la mise sur pied dans les prochains jours, d’un système informatisé pour faciliter l’obtention des passeports.
“En revanche, la Délégation Générale à la Sûreté Nationale vous rassure de sa diligence en matière de production de passeports. En dépit de ce que depuis le début de l’année la Sûreté Nationale ait connu des perturbations dans la production des passeports, dues au changement d’opérateurs, des mesures internes ont été prises pour décanter la situation de tous les passeports en instance, notamment les cas dits de la diaspora. Instamment, nous nous acheminons vers la résolution formelle de cet écueil d’autant plus qu’une short list d’opérateurs a d’ores et déjà été arrêtée. D’ailleurs, dans un futur proche, un système informatique hyper sécurisé sera mis en place pour faciliter davantage l’obtention du passeport, que ce soit en ligne ou de manière physique”, peut-on lire dans la note d’information de la police.
Liliane N.
La réception de ce matériel médical aura lieu ce mercredi 17 juin à l’Aéroport international de Yaoundé Nsimalen.
En tant que pays partenaire du Cameroun, le Maroc a décidé d’apporter sa contribution dans la lutte contre la pandémie du Coronavirus dans notre pays. Le Roi du Maroc Mohammed VI a choisi d’offrir au Cameroun, un matériel médical composé de masques, des visières, des charlottes, des blouses, de litres de gel hydroalcoolique, de boîtes de chloroquine et de boîtes d’Azithromycine.
Le Ministère de la Santé annonce que la réception de ce don se fera ce mercredi à l‘Aéroport international de Yaoundé Nsimalen. Paul Biya le Chef de l’Etat sera représenté à cette cérémonie, par Ferdinand Ngoh Ngoh le Ministre d’Etat, Secrétaire général à la Présidence de la République. Bien évidemment le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé sera également présent.
Il convient de souligner que le Roi Mohammed VI du Maroc n’apporte pas son aide uniquement au Cameroun. Il y a d’autres pays africains qui bénéficient aussi de ladite aide. Ces pays bénéficiaires touchés par la pandémie du Coronavirus sont
le Burkina Faso, les Comores, le Congo, Eswatini, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Malawi, le Niger, la République démocratique du Congo, le Sénégal, la Tanzanie, le Tchad et la Zambie.
L’aide globale du Roi du Maroc est composée de près de 8 millions de masques, 900 000 visières, 600 000 charlottes, 60 000 blouses, 30 000 litres de gel hydroalcoolique, ainsi que 75 000 boîtes de chloroquine et 15 000 boîtes d’Azithromycine. Elle vient résoudre le souci d’un manque d’équipements nécessaires pour freiner la progression de la pandémie en Afrique.
Liliane N.
Le verdict du Tribunal administratif du Centre met fin à la décision du Ministre de l’Administration territoriale, qui avait nommé Mr Tita Fon Samuel, comme président du Cameroon people’s party.
Edith Kah Walla va reprendre les rênes du Cameroon people’s party (Cpp). C’est une décision du Tribunal administratif du Centre, qui a été rendue publique le 16 juin 2020. La femme politique avait saisi la juridiction, après que Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat), ait tranché en faveur de Mr Tita Fon Samuel le président d’honneur du parti, en conflit avec elle, pour une histoire du leadership du Cpp. Le 17 juillet 2018, le Minat avait signé un communiqué radio-presse, indiquant à toute la communauté, qu’Edith Kah Walla n’était plus la présidente du Cpp.
Après deux ans passés depuis le moment où Edith Kah Walla a porté l’affaire à la connaissance du Tribunal, elle obtient finalement gain de cause. Et elle se réjouit du verdict rendu et du fait que la justice du Cameroun ne soit pas totalement à la solde du politique.
« Le Tribunal administratif vient simplement d’entériner la décision qui a été prise par les militants du CPP. Le Tribunal administratif vient confirmer que l’acte posé par le Minat était illégal, qu’il a outrepassé ses fonctions...Ça donne un peu espoir, parce qu’on a parfois l’impression que la justice camerounaise est complètement sous le joug du politique. Ça donne espoir qu’il y a encore des magistrats, quelques-uns, qui font leur travail comme il se doit. Ça nous renforce dans notre combat pour une transition politique au Cameroun, parce que dans un Cameroun nouveau, ce type de décision (du Minat, Ndlr) n’aurait jamais été prise, on n’aurait pas perdu de l’énergie et de l’argent pour combattre quelque chose qui était complètement absurde », a-t-elle déclaré au confrère Adeline Atangana de Cameroon info net.
Il faut rappeler qu’avant la décision sus mentionnée du Minat, deux camps s’affrontaient au sein du Cpp. Un camp était fidèle à Edith Kah Walla et l’autre à Mr Tita Fon Samuel. Le président d’honneur de ce parti à la date du 24 janvier 2018, avait suspendu des responsables du parti parmi lesquels la présidente nationale du Cpp. Deux jours après la communication du président d’honneur, le secrétaire général de la formation politique a rendu public un communiqué, dans lequel il déclarait qu’il en est rien en consolidant Edith Kah Walla en sa qualité de leader.
Liliane N.
Dans sa logique de transparence, le Ministère de la Santé a dévoilé les chiffres relatifs aux contributions allant de la création du Fonds de solidarité nationale en mars 2020, à ce jour.
Hier lundi 15 juin 2020, le Ministère de la Santé a rendu public les données actualisées des contributions reçues, pour le Fonds de solidarité nationale. Pour être très précis dans les chiffres, ce Fonds a perçu jusqu’à ce jour, la somme de 2 796 335 727 (deux milliards sept cent quatre-vingt seize millions trois cent trente-cinq mille sept cent vingt-sept) Francs CFA. Le Ministère précise que le milliard de francs injecté dans le Fonds de solidarité nationale par Paul Biya le Chef de l’Etat, est compris dans la somme de 2 milliards et poussière suscitée.
Comme pour les toutes premières listes de contributeurs du Fonds de solidarité nationale, on note que les nouvelles qui sont actualisées rendent également compte des donations matérielles qui ont été faites. Ainsi, on note qu’il y a eu du matériel médical entre autres composé de tests de diagnostic rapide par antigène et des équipements médicaux.
Il faut rappeler que le Fonds de solidarité nationale a été créé par le Président de la République, pour couvrir les dépenses liées à la pandémie du Coronavirus.
Liliane N.
Le retour de la saison pluvieuse au Cameroun est à l’origine de nombreux changements environnementaux. Ce qui rime souvent avec des risques liés à certaines pathologies aux premiers rangs desquels le paludisme et le choléra. C’est le cas de la partie septentrionale du pays où l’on assiste depuis quelques semaines au retour des pluies, les populations sont appelées à l’observance strictes des mesures d’hygiène et de protection de l’Environnement.
C’est une réalité vécue dans le septentrion du Cameroun depuis quelques semaines. Le retour de la saison pluvieuse est perceptible. Un cycle de vie normal de la nature qui s’accompagne très souvent d’importants changements environnementaux. « Au plan environnemental, on note au niveau de la végétation un grand changement, la verdure revient. Nous passons déjà de la phase de la savane sèche à la phase de la savane humide. Les déchets qui sont entassés çà et là entament une phase de décomposition. Vous allez constater qu’il y a un peu partout des odeurs dans la nature », Manou Godjé, délégué départemental de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement durable.
Ces changements environnementaux considérables appellent les populations à des actions nouvelles et des changements de comportement pour assurer la protection de l’Environnement. « Il faut que nos déchets produits par les ménages soient orientés vers des bacs à ordures. Si non il y a des eaux de ruissellement qui viendront les entraîner vers les caniveaux. Et si les caniveaux sont bouchés, en cas de moindre pluies, nous allons assister à des remontées des eaux qui pourront causer des inondations. Autre chose, la population peut avec le retour des pluies penser au reboisement parce que la période est maintenant indiquée », ajoute le délégué départemental de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement durable de la Bénoué.
Éventuelles pathologies
Les impacts environnementaux provoqués par le retour de la saison pluvieuse, s’ils sont mal gérés peuvent accentuer les risques liés à certaines pathologies, d’où la nécessité impérieuse de prendre des précautions. « Le retour des pluies peut être à l’origine des maladies diarrhéiques en l’occurrence le choléra. Il y a aussi le risque de contracter le paludisme puisque les herbes qui poussent, des nappes d’eaux qui sont visibles un peu partout peuvent favoriser la multiplication des moustiques et les piqûres de ces moustiques peuvent occasionner la malaria. Pour cela la population doit beaucoup plus intensifier le respect des mesures d’hygiène car cette saison pluvieuse peut aussi augmenter le risque de contamination au Covid-19, cette pandémie qui sévit actuellement », conseille Sanda Bouba, chef du centre de santé intégré de Kolléré à Garoua.
Des mesures à observer rigoureusement pour être à l’abris de ce cortège de maladies et éviter les caprices du climat notamment les inondations qui, presque chaque saison des pluies causent des dégâts énormes dans la partie septentrionale du Cameroun. Précisons que la région. Précisons que la moyenne annuelle des précipitations dans le Nord du Cameroun est de 1.600 mm. Cette partie du Cameroun a une saison pluvieuse qui commence en mai et se termine en septembre.
Innocent D H
L’information rendue publique par Martin Camus Mimb fait savoir qu’ : « Ils opéraient depuis Foumban à l'Ouest du Cameroun, et usurpaient l'identité de Samuel Eto'o pour abuser des gens sur les réseaux sociaux. Voilà où conduit le génie au service de la bêtise et de la facilité ».
Un post fait sur sa page Facebook par notre confrère de Radio Sport Info (RSI) après l’arrestation de ces tristes individus par les éléments de la police judiciaire de Bonanjo – Douala.
Leur mode opératoire consistait à escroquer, arnaquer les personnes crédules sur les réseaux sociaux, en utilisant l’identité de l’ancien goaléador camerounais.
Ce dernier a d’ailleurs réagi après le coup de maître des forces de maintien de l’ordre qu’il a félicité tout en mettant en garde, ces autres individus qui utilisent son nom sur internet pour causer du tort à de nombreuses familles Camerounaises : « Pour ceux qui sont encore en liberté, c’est une question de temps…».
Comment refuser une invitation d’amitié qui vient d’Eto’o Fils ?
Telle est la réaction générale de la plupart des personnes qui sont intervenus après ce post. Certains sont tombés dans le piège, donnant parfois de fortes sommes d’argent à la doublure d’« Eto’o Fils », parce que ce dernier avait promis un brillant avenir dans le monde du football à l’un des fils, neveu, petit – fils, de telle ou telle autre famille, convaincue du talent de celui dont la carrière est confiée au Pichichi.
Quelques uns, à l’instar de Frédérick Kamdemdjouong ne savent pas comment payer les dettes contractées par ci, par là, persuadé que son fils pourrait rembourser à plus ou moins court terme : « L’un des individus arrêtés aujourd’hui est peut être l’un de ceux qui m’ont contacté il y a deux mois. Je suis un jeune débrouillard en maçonnerie ici à Douala et lorsque j’ai reçu l’invitation d’Eto’o et l’assurance que Dieunedort pourra jouer car parrainer par lui, j’ai hypothéqué mon terrain acheté à Yassa pour un crédit dans notre coopérative, en plus de ce que j’ai pris auprès de mes frères…
Comment je vais faire, je ne sais pas et je ne sais même pas comment je peux expliquer le fait d’être tombé dans le traquenard, vraiment. C’est comme si quand ils te parlent, ils te mangent le cerveau et t’amènent à ne plus réfléchir. Si j’ai eu un doute au départ, il s’est vite atténué parce que je voyais sur sa page, les photos et les images d’Eto’o Fils ».
Eto’o Fils n’est pas la seule personnalité dont l’identité est usurpée sur les réseaux sociaux
En parcourant la toile, l’on peut voir que les ministres, directeurs généraux de société, membres proches de la famille présidentielle sont proposés aux internautes. Malheureusement, nombreux pour des raisons incompréhensibles, continuent de tomber dans des pièges aussi grossiers et à la fin, se font avoir par les arnaqueurs du net.
Nicole Ricci Minyem
Ces députés juniors viennent de faire le tour de quelques établissements scolaires à Garoua, la cité capitale de la région du Nord pour une campagne de sensibilisation sur le respect des mesures barrières contre la Covid-19. Il s’agit d’une activité qui rentre dans le sillage de la célébration de la 30ème édition de la Journée de l’Enfant africain. Elle a été conduite par le délégué régional des Affaires sociales pour le Nord, Robert Hamadou.
Pour les députés juniors, il ne faut pas baisser la garde dans la lutte contre le coronavirus. Les établissements scolaires qui ont rouvert leurs portes depuis le 01er juin dernier méritent une attention particulière. Dans ces espaces qui accueillent des milliers d’élèves chaque jour, la sensibilisation doit rester de mise. Les députés juniors ont sillonné classe par classe à Garoua, et partout où ils sont passés les messages sont axés sur la nécessité impérieuse du respect des mesures barrières.
« Le lavage des mains régulier avec de l’eau coulante et au savon ou les frissonner avec des gels hydro alcooliques ; la culture de la distanciation sociale avec une distance d’au moins un mètre ; l’exigence de couvrir la bouche et le nez lorsqu’on veut éternuer », recommande aux élèves, Clotilde Milena Amombo Ngono, députée junior de la région du Nord.
Encadrement juridique des droits des enfants
Et puisque cette activité intervient dans le sillage de la célébration de la Journée de l’Enfant africain, l’occasion était favorable pour orienter les échanges sur les droits des enfants. Pour le délégué régional des Affaires sociales du Nord, Robert Hamadou, l’Etat a pris les dispositions sur le plan juridique.
« L’article 700 et suivant du code de procédure pénale protègent l’enfant. De même, la Convention des droits de l’enfant a prévu des dispositions relatives à la protection de l’enfant. Un appel à l’endroit de la communauté pour qu’ensemble nous ayons un droit de regard par rapport à la réussite de l’enfant ».
Les députés juniors ne se sont pas limités à la sensibilisation, il ont remis des cartons de savons et masques faciaux aux établissements scolaires pour renforcer leurs efforts de lutte contre le coronavirus qui ne cessent de faire des victimes chaque jour qui passe.
Innocent D H