A en croire nos confrères du journal Le Jour dans une publication en date du 10 juin 2020, l’Université de Yaoundé II-Soa reste déserte malgré l’effectivité des classes. Les amphithéâtres qui sont presque vides laissent penser que les étudiants ont choisi des alternatives autres que les cours en présentiel à cause de la pandémie de Covid-19.
C’est connu de tous, la reprise des classes est effective depuis le 01er juin dernier au Cameroun dans les divers ordres d’enseignement après la trêve imposée par le coronavirus. Cependant, à l’Université de Yaoundé II-Soa, un grand nombre d’étudiants semblent ne pas avoir jusqu’ici fait leur rentrée en présentiel.
Selon le journal Le Jour, « le campus est clairsemé et très peu fréquenté, en l’occurrence par les étudiants du niveau de licence III, ceux des niveaux I et II n’ayant pas encore repris le chemin du campus. Les cops, très au fait du nombre sans cesse croissant des chiffres du Covid-19 au Cameroun (8 681 cas positifs et 208 décès, chiffres rendus publics par le ministère de la Santé publique), redoutent le risque de contamination, et optent pour des méthodes alternatives pour s’approvisionner en cours ».
C’est le cas de l’étudiant Heribert Bimi qui s’est confié au journal en ces termes, « je suis revenu à Soa sans le vouloir. Mon père, dès qu’il a appris que toutes les mesures avaient été prises pour que personne ne contracte la maladie au sein du campus, il m’a renvoyé ici. Il paye la chambre et mes études, donc il n’était plus question que je reste en famille alors que la reprise des cours était imminente. Tous les matins, je me rends dans un secrétariat où j’achète des cours dispensés la veille. Je n’y vais pas moi-même parce que rien ne me garantit que ma sécurité sera pleinement assurée ».
Pour une autre catégorie d’étudiants, il n’est même pas question d’emprunter les moyens de transports en commun pour se rendre dans les amphithéâtres. Elle redoute une éventuelle promiscuité qui augmenterait les risques de contamination de la Covid-19.
Innocent D H
La Commission consultative de recrutement des assistants a été occupée mercredi dernier, avec l’examen de 246 dossiers qui ont été déposés dans l’Université de Yaoundé II. Ces dossiers y ont été déposés dans le cadre du recrutement spécial des enseignants ordonné par Paul Biya le Président de la République. Pour la première vague dudit recrutement qui concerne 1000 enseignants détenteurs du Doctorat Phd, l’Université de Yaoundé II a prévu n’en retenir que 100. Pour 100 places ouvertes donc, il y a eu 246 dossiers de candidature enregistrés. La tâche de la Commission consultative de recrutement des assistants (CCRA) n’a pas du tout été facile. Il convient de dire qu’avant cet examen des dossiers fait pas ladite Commission, il y a préalablement eu l'audition des candidats au niveau des départements.
La CCRA, devait émettre des avis et faire des propositions de recrutements. Ses assises ont placées sous la présidence du Pr. Adolphe Minkoa She le Recteur de l’Université de Yaoundé II. La CCRA s’est attelée à faire un tri des différents dossiers. Le Recteur a indiqué «le critère de base c'est celui de l'excellence. Nous sommes-là, dans le cadre d'un concours de recrutement de la Fonction publique. Et de ce point de vue, il y a d'autres critères d'ajustement qui sont habituellement mobilisés. Il y a le critère sociologique et désormais, le critère du genre. Un autre critère aussi a été souligné, celui de la prise en compte particulière de nos compatriotes vivant à l'étranger ».
Après donc le travail de la CCRA, le comité technique qui siège au Ministère de l’Enseignement supérieur va prendre le relais. Ensuite ce sera le tour de la Commission centrale de coordination qui est présidée par le Ministre Secrétaire général des services du Premier Ministre. C'est elle qui arrêtera définitivement les listes des candidats recrutés.
Liliane N.
Il y a quelques jours, nous vous annoncions que le recteur de l’université de Yaoundé II, le professeur Adolphe Minkoa She avait sommé Cabral Libii de rejoindre au plus tard le 18 mars 2019 son poste de travail faute de quoi ce dernier serait considéré comme démissionnaire.
Deux jours plus tard, le candidat arrivé troisième à l’élection présidentielle du 07 octobre 2018 écourtait un séjour européen pour retrouver l’Université où il a par l’occasion fait circuler sur la toile des photos de lui, assis sous un arbre. Des photos qui ont d’ailleurs fait couler beaucoup d’encre et de salive.
Cadre contractuel d’Administration, précédemment en service au Cabinet du Conseiller Technique, l’opposant politique au régime de Yaoundé évoluera désormais au Cabinet du Vice-recteur chargé de la Recherche, de la Coopération et des Relations avec le Monde des Entreprise.
C'est la substance d'une note de service signée le 19 mars 2019 par le recteur de cette université d’État, le Professeur Adolphe Minkoa She. Ce poste lui offre certainement un bureau désormais, afin qu’il ne travaille plus sous les arbres à l’Université de Yaoundé, comme il l’avait fait savoir récemment.
Ci -dessous l'intégralité de la note de service du recteur :