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Selon les données rendues disponibles par le ministère de l’Elevage, des pêches et des industries animales (Minepia), au premier trimestre 2020, le Cameroun enregistre une baisse d’un taux de 41% dans la production des viandes. Un glissement annuel qui s’explique par la baisse de la production avicole du fait de l’impact de la pandémie du coronavirus sur la filière notamment à l’importation. 

 

De sources officielles renseignent, « cette baisse est fortement accentuée par la baisse de la production avicole qui connaît une diminution de plus de trois quarts de son niveau il y a un an. Comparée à la même période en 2019, la production de viande de volaille au premier trimestre 2020 enregistre une chute de 76% ». 

La même source explique que, cette tendance à la baisse de la prédominance de la viande de volaille autrefois en tête des consommations, pourrait s’expliquer par la suspension de la délivrance des avis techniques d’importation des œufs à couver due à la pandémie du coronavirus au premier trimestre de l’exercice en cours. 

296 552 tonnes, c’est la production totale de viandes au Cameroun en 2019, contre 340 808 tonnes en 2018, soit une baisse de l’ordre de 13% enregistré. Une diminution étroitement liée à la chute de la production de la viande de volaille enregistrée par le pays depuis les troisième et quatrième trimestres de l’année 2019. 

L’on apprend que sur cette période, les opérateurs économiques de la filière, surtout ceux engagés dans la production des poussins ont éprouvé des difficultés dans le processus d’approvisionnement à partir de l’extérieur. Il s’agit des intrants stratégiques tels que les œufs à couver et les poussins d’un jour majoritairement issus des importations. A l’origine le rationnement de la sortie décidée par la Banque centrale à savoir la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC). 

Le Gouvernement camerounais devra booster davantage la capacité du pays dans la production de viandes malgré la conjoncture difficile imposée par la Covid-19. Il est question pendant cette période de continuer à répondre à la demande sans cesse croissante des consommateurs. 

 

Innocent D H

 

Published in Agro-Industrie
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Un contrat de partenariat public-privé a été signé entre le ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières (Mindcaf), Henri Eyebe Ayissi et le cabinet « Intelligence patrimoniale + », le 23 juin dernier. Par cette convention, il est question pour l’Etat de garantir le respect des bonnes normes et la bonne maîtrise de ses ressources foncières, mais aussi maximiser ses ressources, mieux organiser le respect des normes avec notamment les paiements, la redevance, les recettes. 

 

Par ce contrat de partenariat public-privé, l’Etat du Cameroun lance un audit de son patrimoine foncier dans les régions du Littoral et du Centre. Parmi les termes du contrat, il faut indiquer que la durée de l’audit envisagé est de 12 mois et le suivi des tâches est de 24 mois. « Nous allons dresser un inventaire qui sera matérialisé par un support numérique, ensuite nous allons faire un recensement des occupants et des titres fonciers juridiques réguliers ou irréguliers pour permettre au Mindcaf de voir réellement ce qui a déjà été fait jusqu’ici dans la gestion des patrimoines immobiliers fonciers publics », à en croire les explications de Cyrille Oddi, représentant du cabinet « Intelligence patrimoniale + ». 

En clair, le cabinet est aussi engagé pour la vérification de tout titre de propriété, d’occupation et de jouissance issu ou se rapportant du domaine privé de l’Etat ou aux dépendances du domaine public et les mises à jour y afférentes ; pour vérifier les titres de recettes et établir leur conformité en référence avec les justificatifs présentés par les occupants ; élaborer une cartographie de l’assiette des superficies des immeubles qui appartiennent au domaine privé de l’Etat et au domaine public. Il sera également question de préparer, le cas échéant, les dossiers de transmission administrative à soumettre à la validation du Mindcaf.   

Quant au ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières, Henri Eyebe Ayissi, « notre attente particulière est de nous offrir des données fiables pour la localisation des ressources foncières pour la réalisation des projets de développement, et en même temps optimiser, maximiser les ressources que l’Etat doit tirer de son patrimoine foncier national ». 

 

Innocent D H

 

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Ces chiffres actualisés sur le nombre de cas positifs au Covid-19 ont été publiés ce 24 juin par le ministre camerounais de la Santé publique (Minsante) sur son compte twitter. Dr Manaouda Malachie ne manque surtout pas d’inviter la population à œuvrer davantage dans la sensibilisation sur les règles barrières pour briser la chaîne de transmission de la maladie. 

 

« Ce soir (24 juin 2020, ndlr) nous sommes à 12 592 cas confirmés dont 2 179 cas actifs, pour 10 100 guéris et 313 décès. Nous sommes autour de 80.000 tests réalisés », a écrit Dr Manaouda Malachie. Visiblement les chiffres rendus disponibles par le Minsante montre que le coronavirus continue son élan de propagation au Cameroun. Le nombre de cas confirmés le démontre à suffisance, les cas actifs en disent long. Cependant, il y a lieu de garder espoir avec le nombre de personnes qui ont recouvré la santé. Des guérisons obtenues grâce à la stratégie de riposte mise sur pied par le pays. 

Pour permettre au Cameroun de poursuivre avec entrain son combat contre la pandémie de coronavirus, le Minsante indique : « les équipes restent mobilisées mais aidons les en observant strictement les gestes barrières pour rompre la chaîne de contamination ».  Pour Manaouda Malachie la sensibilisation des populations sur la prévention de la maladie reste nécessaire. Dans cette dynamique, il faut donner la bonne information à nos compatriotes. 

Le 23 juin 2020, lors du point de presse quotidien du Minsante sur le coronavirus à partir du Centre des urgences des opérations de Santé publique (Cousp), la situation épidémiologique en 24 heures faisait état de 229 nouveaux cas infectés sur 2004 tests réalisés, 05 décès et 34 nouvelles personnes guéries. Ce qui portait le cumul des cas à : 12 270 cas confirmés, 7774 guéris et 313 décès.  

Sur hautes instructions du Premier ministre, Chef du Gouvernement, la stratégie de riposte du Gouvernement est articulé autour des « 3T » à savoir Traquer, Tester et Traiter.  Pour le cas précis du premier T, « Traquer », il s’agit de rechercher activement les cas, les identifier ainsi que leurs contacts. Il a pour élément clé, le « Suivi des contacts » qui comprend trois aspects fondamentaux à savoir : le listage des contacts ou personnes qui côtoient le cas au quotidien ; l’identification des contacts de manière physique ; le suivi des contacts durant une période de deux semaines, période pendant laquelle les contacts à haut risque sont mis en quarantaine chez eux, géolocalisés et suivis par des équipes via le téléphone et à domicile, afin de détecter l’apparition de symptômes compatibles avec la Covid-19. 

Ceux des contacts qui manifestent un signe de la Covid-19 pendant la période de suivi, sont pris en charge par les équipes pour le dépistage et le traitement le cas échéant. Toutes ces procédures sont réalisées par les équipes conformément aux principes éthiques à savoir : le respect de la confidentialité et la protection des données des personnes suivies, apprend-on. 

 

Innocent D H

 

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Ils se sont réunis ce 23 juin, au palais des Congrès de Yaoundé afin d’explorer les voies et moyens afin de faire du « Consommer Camerounais » autre chose qu’un slogan creux et promouvoir les produits locaux.

 

Le thème choisi pour cette journée d’échanges a d’ailleurs été évocateur : Consommons Camerounais pour promouvoir l’entrepreneuriat et valoriser l’emploi – jeunes.  

Les membres du Gouvernement, notamment les ministres des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique - de la Jeunesse et de l’Education Physique - des Petites et Moyennes Entreprises - de l’Economie Sociale et de l’Artisanat - du Commerce – des Postes et Télécommunications – de l’Agriculture et du Développement Rural  ont chacun exposé sur les enjeux majeurs de la thématique centrale, en présentant chacun ce qui est fait dans le département ministériel dont il a la charge.

Quelques exemples

Mounouna Foutsou a introduit les échanges sur le: « Développement de l’Economie et Emploi-Jeunes : Défis et enjeux ».

Minette Libom Li Likeng a parlé de l’: « Economie Numérique, une Vitrine d’Opportunités à fort potentialité pour les produits « made in Cameroun »

Luc Magloire Mbarga Atangana s’est appesanti sur la « Nécessité de la Consommation Locale pour booster la Création de Richesses  et du Produit Intérieur brute (Pib) ».

Mbairobe Gabriel s’est exprimé à propos du  « Développement de la Chaîne de Valeurs Agricoles  comme vecteurs du consommons camerounais»…

Des prises de paroles qui ont été suivi par la visite des stands d’exposition dans le hall du Palais des Congrès de Yaoundé.  

Les précisions de Joshua Osih - Coordonnateur du réseau parlementaire espérance Jeunesse à Assemblée nationale

Le patriotisme économique est premièrement le fait de donner la préférence à ce qui est produit localement - deuxièmement on peut aussi se poser la question sur comment on peut influencer positivement la balance commerciale du pays et cela ne peut arriver que lorsqu’il y a un certain patriotisme économique.

En fait, il est question de consommer ce que nous produisons, favoriser la transformation locale et de donner du contenu locale. Et aller même au-delà des produits et penser aux services et aux les emplois. Et le débat aujourd’hui est d’inclure aux débats, la commande publique.

La production locale ne concerne pas uniquement l’Agro Alimentaire, mais aussi dans la pharmacie, les intrants agricoles, dans la transformation du bois…

Au-delà d’un slogan, il s’agit d’un impératif. Aujourd’hui, nous n’avons plus le choix de prendre ce chemin. Les parlementaires doivent s’imprégner de cette réalité et être de véritables ambassadeurs du consommé Camerounais.

Les parlementaires Camerounais peuvent–ils changer la donne ?   

Tous, selon l’honorable Joshua Osih sont conscients de la problématique du chômage des jeunes. Ils ne peuvent inverser la courbe s’ils travaillent à la production de la valeur ajoutée locale. Nous ne pouvons nous plaindre qu’il n’y a pas assez de travail pour les jeunes et consommer uniquement ce qui vient d’ailleurs… ».

Le député du Social Democratic Front pense également qu’ « il faut des lois pour encadrer le contenu local mais, au-delà des lois, il faudrait que ce soit un réflexe naturel pour l’implémenter dans notre pays ».   

 

Nicole Ricci Minyem 

 

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Joshua Osih le vice président du Social democratic front indique qu’il s’agit d’un fake news.

 

C’est depuis des mois que le Chairman Ni John Fru Ndi se trouve aux Etats-Unis. Et selon Joshua Osih le vice-président du Social democratic front (Sdf), Ni John Fru Ndi s’y trouve pour des raisons de santé. Il n’a pas demandé un asile politique au pays de l’oncle Sam, comme cela est dit dans un fake news, qui a envahi la toile. Ledit fake news dit ceci: « Breaking News: Ni John Fru Ndi vient d’obtenir son titre de réfugié politiques aux USA, il tourne la page de la politique. Voilà un autre truand.. Pauvre ». Il a été partagé par de nombreux internautes. Et certains se posent la question si cette annonce est fondée.

https://twitter.com/BiafeuB/status/1275354069209669633

Le fake news prenant des proportions inquiétantes, le Député Joshua Osih a fait une sorte de mise au point sur son compte Twitter. “Des usines à fake news essaient de transformer Ni John FRU NDI en demandeur d'asile. Le Chairman se porte très bien. Il n'a pas fuit le Cameroun pendant 30 ans, pourquoi le ferait-il aujourd'hui ?”, peut-on lire dans le tweet de l‘ancien candidat de l’élection présidentielle de 2018.

https://twitter.com/JoshuaOsih/status/1275354322260426762

Le démenti sus rapporté du Député Joshua Osih a été relayé aux éditions de journaux télévisés de certaines chaînes du pays à l’instar d’Equinoxe tv. Et il convient de noter d’autres cadres du parti politique du Chairman ont décidé de ne pas accorder la moindre importance à ce fake news. C’est le cas de Dénis Nkemlemo, le Secrétaire national à la Communication du parti qui, contacté par le Crtv. a indiqué que, c’est juste l’oeuvre des ennemis du président national qui veulent le déstabiliser.

 

Liliane N.

 

 
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Cavaye Yeguié Djibril est aux abonnés absent depuis quelques jours au parlement. Après avoir fourni des efforts surhumains pour dire le discours d’ouverture de la session de Juin en cours, le Président de l’Assemblée Nationale a été l’objet de quelques malaises. Il sera très rapidement admis en urgence dans un Hôpital de la place.

 

Cela est connu de tous, le Président de l’Assemblée nationale, comme son homologue du sénat, n’est pas en grande forme. Un état de santé qui peut être due à plusieurs raisons. Entre autres, le service de l’Etat à de très hautes fonctions pendant aussi longtemps. Il faut reconnaître que le travail de l’administration d’une importante institution comme l’Assemblée Nationale use. Surtout que c’est depuis près de trois décennies qu’on assure cette responsabilité.

Diriger à un tel niveau de responsabilité l’Etat, expose forcément aux pathologies consécutives au stress que génère l’activité de réflexion et de gestion que l'on conduit. Les effets du stress chronique sur la santé sont le plus souvent, l’Hypertension, la nervosité, la fatigue, la dépression… L'état de stress n'est pas une maladie en soi mais lorsqu'il est intense et qu'il dure, il peut avoir des effets graves sur la santé physique et mentale d’un travailleur de haut niveau comme l’a été le patron de la chambre basse du parlement depuis 1992.  

Du haut de ses 80 ans, Cavaye Yeguie serait actuellement placé sous soins intensifs. Mais rien ne filtre sur les pathologies dont pourraient souffrir le président de l’Assemblée nationale. Très affaibli, le président de l'assemblée nationale, qui vient d'être réélu pour un autre mandat est revenu de l’occident dans un état critique, ce qui justifie son hospitalisation.

En rappel, cavaye Yeguié Djibril est né à Mada, dans l'arrondissement de Tokombéré du département de Mayo-Sava, dans l'extrême nord du pays. Il a étudié au centre régional d'éducation physique et sportive de 1960 à 1963 et a ensuite enseigné à Maroua. Il a ensuite été nommé inspecteur interministériel du Grand Nord en 1965 et est entré à l'Assemblée législative du Cameroun oriental en avril 1970; il est également devenu le chef traditionnel du Mada en 1971. À la suite de la création d'un État unitaire, Cavaye est élu à l'Assemblée nationale du Cameroun en 1973 et obtient le poste de questeur au bureau de l'Assemblée nationale. Et ce sera le départ d’une longue carrière au sein de la chambre basse du parlement camerounais.


Stéphane NZESSEU

 

Published in Société
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Depuis la rétrocession de la presqu’île au Cameroun en 2006, le gouvernement de Yaoundé a complètement abandonné les populations de cette partie du Cameroun. Il y a quelques jours, le Gouverneur de l’Etat de Cross River au Nigeria, Mr. BEN AYADE, a inauguré une série de logements sociaux construit par le Nigeria et offerts gracieusement aux populations. Au cours de cette cérémonie de don de maison d’habitation, le Gouverneur nigérian a déploré l’abandon de ces populations par l’ETAT du Nigéria. Dans son développement, il a clairement laissé entendre que selon lui le Cameroun ne devrait pas occuper Bakassi.

 

C’est certainement reparti pour de nouvelles rixes sur le territoire de BAKASSI. Juridiquement appartenant au Cameroun, la région est abandonnée depuis bien longtemps par les administrations et les administrateurs de Yaoundé qui n’ont presque jamais rien fait pour le développement de cette contrée. Bakassi est l'extension de la péninsule de Calabar dans le golfe de Guinée. Ce territoire de 1.000 km2 situé à la frontière entre le Nigeria et le Cameroun a fait l'objet d'un sérieux contentieux entre les deux pays.

Précédemment administré par le Nigeria, un jugement de la Cour internationale de justice de La Haye, rendu le 10 octobre 2002, attribue la souveraineté du territoire au Cameroun. Il se base sur le traité signé en 1913 entre les deux puissances coloniales de l'époque dans la région, la Grande-Bretagne, qui occupait le Nigeria et l'Allemagne qui occupait le Cameroun.

L'accord ordonne à l'armée nigériane de se retirer de la péninsule avant le 14 août 2008. Le 12 juin 2006, le Nigeria a accepté de rendre au Cameroun la province de Bakassi. Le retrait s'est déroulé sans heurts à la date prévue. Les deux pays, par l'intermédiaire de leur ministre de la Justice, ont paraphé le jeudi 14 août 2008 l'accord de rétrocession à Calabar, capitale de l'État nigérian de Cross River, dont dépendait Bakassi. L'accord prévoit que les 30 000 à 40 000 habitants de la péninsule, principalement des familles de pêcheurs nigérians, ont le choix entre un transfert au Nigeria ou un maintien sur place, avec ou sans l'adoption de la nationalité camerounaise.

Ce sont donc ces populations essentiellement nigérianes qui se sont vues soutenues il y a peu par le Gouverneur de l’Etat de CROSS RIVER. Et constatant la précarité et le manque d’infrastructure de base pour ces populations, l’Etat nigérian se croit devoir reprendre cette partie du territoire camerounais. Au cours d’une cérémonie de remise de logements sociaux aux habitants de BAKASSI, le Gouverneur de l’Etat nigérian, Mr BEN AYADE a poussé le bouchon au point de dire publiquement qu’il s’agissait d’un début dans son entreprise de restituer leur fierté aux populations de Bakassi. Une déclaration qui en dit long sur les intentions et les moyens que pourrait mettre en œuvre ce chef de terre pour atteindre ses objectifs.

Rappelons, il y a quelques années un rapport du Contrôle supérieur de l’Etat au Cameroun a démontré que les milliards débloqués pour le développement de Bakassi a été détourné par des officiers supérieurs de l’armée et des fonctionnaires. Au grand dam des populations de la contrée.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Dans un communiqué publié ce lundi, 22 juin 2020, l’ambassadeur du Cameroun en Guinée équatoriale, Lazare Mpouel Bala, porte à la connaissance de la communauté camerounaise résidant à Malabo que les corps de certains compatriotes décédés gisent à l’hôpital régional de la capitale du pays de Teodoro Obiang Nguema depuis un certain temps qui tend à se prolonger.  

 

Dans le communiqué, le diplomate camerounais informe sur la présence de 05 corps sans vie de camerounais, abandonnés à l’hôpital régional de Malabo. L’ambassadeur du Cameroun en Guinée équatoriale dresse aussi la liste de ces compatriotes décédés. Dans le document, Lazare Mpouel Bala évoque les noms suivants : Marisol Siafa Suagulu, Beyome Maka, Marie Jeanne, Adamu Issa et Honorine Djauncun. 

L’ambassadeur demande par ailleurs, aux familles et aux connaissances des personnes dont les noms figurent dans cette liste, de se présenter et prendre part à une réunion qu’il va présider lui-même. Il s’agit d’une réunion qui aura lieu ce mercredi, 24 juin 2020 à partir de 10 heures précises. 

Signalons que l’abandon de ces cadavres des camerounais en Guinée équatoriale intervient au moment où le monde en général, l’Afrique et la sous-région Afrique centrale en particulier sont en ordre de bataille contre la pandémie de coronavirus. Depuis la survenue de cette maladie sur le continent africain, les pays ont pris les mesures drastiques pour la restriction des mouvements des personnes et des biens. Aux rangs des décisions communes prises par les Etats, il y a la fermeture des frontières (terrestres, maritimes, aériennes). 

En Guinée équatoriale, notamment, c’est le 23 mars 2020 que le Gouvernement équato-guinéen a renforcé par décret les mesures prises précédemment pour lutter contre la propagation du coronavirus sur son territoire. Parmi ces prescriptions gouvernementales, « les citoyens nationaux et les expatriés résidant sur le territoire national sont invités à rester chez eux pendant la durée de la validité de ces mesures de précaution ».

Selon les informations relayées par TV5 Monde, le pays de Teodoro Obiang Nguema compte au 17 juin 2020, 1 306 cas déclarés positifs, dont 12 décès. Le premier cas dans ce pays a été détecté le samedi, 14 mars dernier, une femme équato-guinéenne de 42 ans qui rentrait d’un séjour en Europe. Les compagnies aériennes internationales opérant en Guinée équatoriale sont actuellement limitées à un vol hebdomadaire, apprend-on. 

 

Innocent D H

 

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Dans un décret signé ce 22 juin 2020, le Président de la République du Cameroun, Paul Biya exclut du corps des personnels de l’Enseignement supérieur Dr. Sango Martin Ndeh, Maître de Conférences, enseignant au département d’histoire à la Faculté des Arts de l’Université de Buea dans la région du Sud-Ouest. Le Chef de l’Etat lui reproche, une tentative d’obstruction au déroulement harmonieux des examens de rattrapage organisés dans ladite faculté. 

 

Le texte du Chef de l’Etat est sans équivoque. Il suffit de découvrir sa teneur pour se rendre à l’évidence que Paul Biya décide de frapper du poing sur la table, de siffler la fin de la récréation. Son décret écarte Dr. Sango Martin Ndeh, maître de conférences, à l’Université de Buea, de l’effectif des personnels de l’Enseignement supérieur au Cameroun. En effet, il est reproché à cet enseignant, d’avoir tenté d’obstruer le déroulement harmonieux des examens de rattrapage organisés à la Facultés des Arts de cette institution universitaire durant l’année académique 2018/2019. Selon le décret, il s’agirait d’un acte de récidive commis par le maître de conférences concerné. 

Toutefois, le Président de la République précise que, la révocation du Dr. Sango Martin Ndeh n’entraîne pas la suspension de ses droits à pension. L’enseignant révoqué était par ailleurs le premier vice-président du Syndicat national des enseignants de l’Enseignement supérieur (SYNES). Il est également l’auteur de la réflexion : « Bonne Gouvernance au Cameroun : perceptions et pratiques dans un Cameroun émergent d’ici 2035 », publié en 2015 par l’European Center for Research Training and Development UK.  

Pour nombre d’observateurs, cet acte présidentiel démontre s’il en était besoin une fois de plus, la volonté de la personnalité supérieure de la République de promouvoir le service public de l’Enseignement supérieur en offrant la chance de réussite à la jeunesse camerounaise sans distinction aucune. Il est aussi question par cette sanction de dissuader d’autres potentiels enseignants d’université qui se gargariseraient de quelque manière que soit en bloquant le fonctionnement des institutions universitaires.

Une décision qui intervient, il faut le dire après la reprise des cours il y a quelques semaines à la suite de la trêve imposée par la pandémie de coronavirus. Et à titre de précision, le Cameroun est engagé depuis plusieurs années à des réformes universitaires axées sur la professionnalisation des enseignements pour adapter l’offre de formation aux besoins du marché de l’emploi. 

 

Innocent D H



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Dans un post publié sur la page Facebook du parti politique qu’il conduit, l’honorable Cabral Libii appelle les uns et les autres à prendre conscience et à opérer le choix qui convient le mieux à chacun.

  

« Haro sur les « passagers clandestins » de l’alternance

Un passager clandestin est par définition une personne qui veut aller d'un endroit à un autre sans payer le prix (ticket) du transport. Ils ont une prédilection pour les métros, les trains ou les bus. L'avion étant par le dispositif qui l'entoure, plutôt hors d'atteinte...

En politique, un passager clandestin est une personne qui souhaite l'alternance, qui réclame à corps à cri l'alternance, mais qui ne posera jamais des actes concrets qui contribuent à l'atteinte de cette alternance. Bien au contraire!

On lui propose l'alternance par le vote, il ne s'inscrit pas sur les listes électorales. Quand bien même il est inscrit, il ne va pas voter. S'il fait l'effort de voter, il ne surveille pas son vote. Et le statu quo continue.

D'autres personnes disent que le vote ne sert à rien et qu'il faut une alternance par l'insurrection populaire. Mais, tu ne les verras jamais lancer ou suivre un mot d'ordre pour faire descendre les gens dans la rue à Yaoundé, capitale politique ou dans une autre ville du pays pour faire chuter le « dictateur ».

Même pour de simples marches n'ayant rien à voir avec l'insurrection, vous ne verrez qu'une poignée de personnes se rendant effectivement sur le site prévu des événements, et les autres rasant les murs et assistant impuissamment et sans réactions, à la capture par la répression, de leurs concitoyens « imprudents ».

Le passager clandestin ne vote pas, mais réclame la Victoire de son candidat. Ne descend pas dans la rue à Yaoundé, mais il souhaite de tout son cœur une insurrection populaire.

Certains membres de la communauté anglophone du Cameroun réclament l'indépendance de ce territoire. On voit tous comment ils en payent le prix sur le terrain. Mais une bonne partie des camerounais souhaitent aujourd'hui qu'on arrive à l'alternance mais ne veulent pas payer le prix (réel).

Comment reconnaître les passagers clandestins de l'alternance ?

Ils sont connectés 24h/24 et 7 jours/7 sur les réseaux sociaux

Ils ne sont pas inscrits sur les listes électorales et/ou n'ont pas de cartes d'électeurs

Ils parlent d'alternance à longueur de journée en fieffés doctrinaires de l'illusionnisme politique

Lancent des slogans pompeux et vaseux jamais suivis d'effets sur le terrain

Ils veulent des élections transparentes et des institutions fortes, mais répugnent le parlement ou on change les lois

Ils critiquent tout: Le système en place, les dirigeants, la communauté internationale, les acteurs de la société civile et tout autre acteur politique dont ils ne partagent pas les choix du moment, ils ont la science politique infuse

Ils détectent les moindres failles du système, les exposent sur les réseaux sociaux et permettent même au pouvoir en place de s'améliorer et de s'ajuster pour être encore plus fort. Au même moment, ils attaquent toute autre personne qui peut faire des propositions pour permettre au pays d'avance

Ils écrivent de longs textes et des décryptages sur internet, font beaucoup de buzz et de "directs", parlent bien à la télé, etc... Mais après plus rien! Pas un seul appel à faire chuter le "tyran" par la rue, pas d'appel aux inscriptions sur les listes électorales et pas de vote quand l'occasion se présente.

Les passagers clandestins sont dangereux en raison de leurs innombrables distractions et diversion. Ils empêchent les esprits naïfs qui veulent payer le vrai prix de l'alternance par le vote (et même par la rue) de le faire. Leur nuisance à été souvent sous-estimée. Et pourtant...

Mes chers compatriotes, qu'on ne vous trompe plus. Tout ce qui est précieux sur cette terre a un prix. L'alternance à un prix et il faut le payer!

Je laisse le choix à chacun de choisir son mode de paiement

Par la rue ou par les urnes, mais il faut le payer quand même. Si non, nous n'irons pas bien loin et le système à bout de souffle va se régénérer sous nos yeux.

Quand à moi, vous connaissez ma position, elle n'a jamais changé. L'alternance par les urnes est possible. Mais il faut en payer le prix.

Ce prix est connu: Il faut s'inscrire sur les listes électorales en masse, voter en masse et faire bloc dans la surveillance des votes. Ce n'est que de cette manière que nous pourrons voler de victoires en victoires » !

 

N.R.M

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01