Un face à face oppose depuis le début de cet après-midi, forces de maintien de l’ordre et avocats du Mouvement pour la renaissance du Cameroun. Selon le porte-parole de Maurice Kamto, Olivier Bibou Nissack, les avocats conformément au code de procédure pénal en vigueur au Cameroun, sont allé à la rencontre de leurs clients. Une fois devant l’entrée de la prison centrale, le régisseur va être informé de leur présence. En retour, le régisseur de la prison centrale fera savoir qu’il est en séance de travail et qu’il ne peut recevoir les avocats. Pendant le temps d’attente, les hommes de droit seront surpris de voir arriver une escouade de policiers du GSO. Ils sont près d’une centaine (selon l’estimation de Bibou Nissack). Armés et cagoulés ils vont se mettre en faction devant la prison. Interdits d’entrer, les avocats seront tenus en respect. Ils n’auront aucune nouvelle des prisonniers détenus dans les geôles de la prison centrale de Kondengui.
Une situation qui jette une fois de plus le discrédit sur cet établissement pénitencier qui jusqu'ici ne gardait que la mauvaise réputation de son entretien piteux. Avec des prisonniers en surnombre et mal encadrés. Depuis les évènements de mardi dernier, des questions se posent. Est-ce un excès de zèle de la part de Philippe Medjo, le régisseur de la prison de Kondengui.
Il faut rappeler qu’il n’est pas à son premier fait d’armes. Arrivé en Septembre 2018, après le limogeage de son prédécesseur Landry Etoundi, Philippe Medjo s’est illustré au mois de janvier en interdisant que des dons de denrées alimentaires soient offerts aux prisonniers de la crise anglophone. A l’époque on se disait qu’il avait juste décidé de mater ceux par qui la chute de son prédécesseur était arrivée. Mais il n’en était rien.
Il rééditera cela avec les militants du MRC quelques jours après leurs incarcérations à la prison centrale de Kondengui. Ces actes mis ensembles, il est difficile de conclure à un acharnement particuliers à l’endroit des membres du MRC. Les agissements du régisseur frisent plus de l’incompétence qu’autre chose. Manifestement, Philippe Medjo veut plaire à ceux à qui il doit son poste. Mais est-ce la bonne manière de faire ?
Stéphane Nzesseu
C’est Samuel Dieudonné Ivaha Diboua en personne qui a présidé la première réunion en rapport avec la célébration de la 47ème édition de la fête nationale de l’Unité. Ladite réunion a permis de regarder de plus près le rapport de synthèse de l’édition 2018. Il a aussi été question de mettre en place les différentes commissions techniques préparatoires. Le gouverneur et ses collaborateurs ont également procédé à l’énumération des activités à mener, à la présentation des plannings par arrondissement, au choix des sites de manifestations entre autres.
Se basant sur le thème choisi cette année, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua a indiqué que la célébration 2019 devrait être marquée par l’affirmation de la volonté de construction d’une nation forte. Pour cela il a appelé à la participation de tout un chacun dans la mise en place d’un vivre ensemble harmonieux basé sur la solidarité, le patriotisme pour la défense du Cameroun joignant ainsi le pas à nos Forces de défense et de sécurité.
Les douze commissions techniques préparatoires qui ont été mises en place ont donc séance tenante été installées. Avec l’expertise reconnue de leurs membres, elles doivent contribuer à rehausser l’image de la fête et a contribué à son plein succès. Lors de cette réunion, une emphase a été portée sur le village de l’Unité, le choix de son site et les articulations y afférentes, la retraite au flambeau.
La région du Littoral affinera ses préparatifs avec les prochaines réunions. Dans la région du Centre il s’est tenu la deuxième réunion préparatoire des manifestations civiles le 23 avril 2019 à Yaoundé. La rencontre a été présidée par Mounouna Foutsou le Ministre de la Jeunesse et de l’Education civique. Il a été noté que le thème de cette fête est: «Unité dans la diversité, atout majeur du peuple camerounais dans la marche résolue vers l’émergence».
Cette deuxième réunion du comité national avait pour but d’évaluer l’état d’avancement des travaux des différentes commissions, de consolider les activités projetés et de relever toutes les insuffisances pour que celles qui ont été retenues se déroulent avec succès et dans l’harmonie. Bien que disséminés dans plusieurs commissions, les activités devant meubler la 47e édition de la fête nationale de l’Unité ont pour dénominateur commun le vivre ensemble.
Liliane N.
Pour la deuxième fois consécutive, l’Institut Universitaire de Technologies (Iut) de l’Université de Douala arrive premier dans le classement des meilleurs établissements placés sous tutelle des institutions universitaires du pays. Pour le Pr François Xavier Etoa, Recteur de l’Université de Douala, cette position occupée par l’Iut appelle à redoubler de travail et d’ardeur pour rester toujours au sommet du classement.
« L’Iut est conscient que c’est bien d’être au sommet. Le plus difficile c’est de s’y maintenir. Une fois que l’Iut garde ce principe, il reste toujours dans sa posture de faire davantage mieux. Je pense que cela a dû contribuer à ce que les évaluateurs commis par le Ministère de l’Enseignement supérieur classent cet établissement. Je dis au Directeur un seul mot, continuez », a-t-il déclaré le mardi 23 avril 2019, jour où la Direction des accréditations universitaires et de la qualité a procédé à la restitution des résultats de l’évaluation des établissements des établissements des Universités d’Etats.
Après l’Iut, la Faculté des Lettres et Sciences humaines de l’Université de Dschang a été classée 2ème avec 64/72. Le Pr Maurice Tsalefac le Doyen de cette Faculté présent lors de la restitution des résultats a déclaré « lorsqu’il s’agit d’un classement, les responsables se basent sur des critères de performance classique de l’ensemble des établissements. Si notre Ministère estime que nous avons rempli ces critères, je pense que tout l’honneur revient à nos collègues et à notre Recteur qui ne cessent de nous accompagner dans notre tâche quotidienne. Le challenge maintenant c’est de viser le premier rang».
Le Pr Jacques Fame Ndongo, Ministre d’Etat Ministre de l’Enseignement supérieur qui a présidé la cérémonie, a tenu à indiquer qu’il ne s’agit pas pour son département ministériel, de mettre les établissements au Tribunal, mais il est tout simplement question de procéder à une évaluation pédagogique dont le but est de les amener à faire mieux.
Dans le top 5 donc du classement, l’Ecole nationale supérieure polytechnique de l’Université de Maroua arrive en 3e position avec 63/72. L’Ecole normale supérieure de Maroua arrive en quatrième position avec 60/72. Et l’Institut universitaire de technologies de Ngaoundéré est à la cinquième place avec une note de 59/72.
Liliane N.
Dans sa analyse accordée à l'Agence Cameroun Presse, le président de la commission nationale des droits de l'homme, homme politique et élite de la Lekié affirme :
« Jusqu'à quand les Africains comprendront que leurs avenirs ne dépend pas des autres, et de leurs humeurs, mais plutôt de la décision que prendra chaque Africain, responsable politique ou non de se délivrer du joug colonialiste qui empêche les uns et les autres d'avoir une liberté de penser, d'entreprendre et d'agir sans avoir besoin de la bénédiction des occidentaux et américains. Pour prendre l'exemple de notre pays, il suffit de passer en revue des programmes académiques pour comprendre la gravité des dégâts palpable de l'impérialisme occidentale Au Cameroun.il est donc normal de voir des débats télévisés organises autour de la résolution adoptée par des parlementaires européens ,qui portait sur la situation politique du Cameroun et par ailleurs, observer que ,durant ces scènes télévisées digne des films esclavagistes, nos hommes de médias ont manqué une autre occasion d'éduquer le peuple sur le regard prévaricateurs que les européens ont toujours posé sur l'Afrique ».
Un continent qui prône le respect des droits de l'homme ne peut pas avoir des programmes de gouvernance spécifique pour lutter contre la migration des êtres humains dont ils disent protéger les droits. Sauf qu'en Afrique, nous nous plaisons toujours d'accueillir ceux qui viennent d ailleurs.
Ce qu'il faut savoir avant tout est qu'un parlementaire européen est tout aussi élu par son peuple, tout comme nous avons nos députés et sénateurs ici, qui sont le produit si l'on peut le dire ainsi de la volonté du peuple camerounais. Bien qu'il s'agisse de l'Europe, tout comme nous avons aussi un parlement Africain, qui a encore manqué une occasion de monter au créneau pour démontrer que l'Afrique n'attend plus la correction du maître et que nous tenons dorénavant notre destin entre les mains de Nkodo Dang et ses amis sont restés muets comme des carpes.
Pour revenir sur le fond des déclarations faites par le parlement européen.
Au sujet de la réélection de Paul Biya : il est important que nos compatriotes comprennent que c'est toujours cette Union européenne qui a accompagné Elecam dans ce processus électoral, si tant est que le président de la République actuelle, à savoir Paul Biya n'avait pas été réélu dans les règles de l'art démocratique, pourquoi ne se sont ils pas manifestes comme ils ont pu le faire promptement au sujet du Congo où Martin Fayulu clamait aussi d'avoir été victime du hold-up électoral ?
Pourtant Maurice Kamto à tôt fait de s'autoproclamer président élu juste un jour après le scrutin et même s'il n'a pas pu démontrer cela avec des preuves, le même parlement aurait donc pu faire voter donc une résolution comme cela s'est passé avec la réélection de Nicolas Maduro au Venezuela où ils ont essayé de mettre la pression sans succès jusqu'à reconnaître son opposant comme légitime...
Ce n'est donc pas 6 mois après la prestation de serment du président proclamé par la cour constitutionnelle que les européens se lèveront comme s'ils étaient endormis pour venir contester la fiabilité du processus.
En tant que qui le font-ils déjà ?
Et parlant des questions de fraudes électorales; qui ne se souvient pas qu'en 2012, en France le Parti socialiste accusait l'UMP d'avoir fait voter les morts, qu’un clash entre François Fillon et jean François Copé sur le bourrage et le même hold-up avait fait le tour du monde entier.
En Belgique, le siège de cette institution qui veut donner des leçons de démocratie : il y'a eu des irrégularités à Neufchâteau impliquant Dimitri Fourny.
Qu'en Espagne PODEMOS et le PS avaient été accusés de fraude avec une vidéo à l'appui.
Les exemples sont légions, ainsi pour dire que certes il y'a eu des irrégularités durant ce scrutin, mais l'Europe est mal placée pour nous donner des leçons dans ce sens.
Les européens et les Américains sont décidés en découdre avec Paul Biya, parce que chacun veut contrôler la transition politique et maîtriser le marché juteux Camerounais et pire encore il se trouve que le Golf de Guinée est convoité tant par l'Europe que cette Amérique.
Concernant la position du gouvernement Camerounais, j'approuve d'une part cette réplique, mais seulement notre pays doit se prémunir sur le plan sécuritaire surtout lorsqu'on sait que dans sciage du président, beaucoup ne sont plus en odeur sainte et n'attendent qu'une faille pour s'emparer du pouvoir.
Les fidèles du président de la République doivent donc s'assurer que ceux qui forment le clergé des sécurocrates du pays et surtout autour du président ne laisse filtrer aucun corps étranger susceptible de venir déstabiliser nos institutions de l'intérieur.
Ceci passe également par l apaisement de la situation politique en ce moment et surtout la recherche des solutions pacifiques au nord et au sud ouest du Cameroun.
Le Cameroun a beaucoup de fronts de guerres ouvertes qui fragilisent notre développement et surtout donnent un sacré coup à la cohésion sociale qui pourrait être le véritable danger de notre pays dans les jours à venir.
Le gouvernement devrait donc s'atteler à œuvrer d'avantage pour réunir les enfants de cette patrie et faire la paix d'abord en interne et aller faire front commun face aux prédateurs qui guettent le moindre faux geste.
Il est clair que nous aurons toujours des judas parmi nous, il faudra donc les laisser se suicider sans pour autant qu'ils aient la moindre occasion de se greffer sur quoi que ce soit.
« Je viens d'apprendre que dans une localité jusque là présentée comme un exemplaire du vivre ensemble camerounais, Obala dans la région du Centre Cameroun, des rixes sanglantes opposent des citoyens autochtones à leurs homologues, originaires du septentrion. Alors même que le pays, tout entier, bouillonne des affres d'une guerre, au Nord par Boko Haram, à l'est par les incursions des bandes armées centrafricaines, au Nord-est et au Sud-ouest par des sécessionnistes et à l'interne par des guerres larvées de positionnement dues à une fin de règne de monsieur Paul Biya, au pouvoir depuis 1982.
Un tableau, somme toute apocalyptique, qui ne semble pas émouvoir les acteurs politiques du crew. Qui s'étripent à longueur de journée sur des inutiles contours de concepts creux et vaseux, qu’ils présentent comme constitutifs de leur démocratie. Au point où j'ai voulu, ensemble, scruter cet épique échange auquel se livrent nos gladiateurs: juste pour vous donner une idée de ce qu'ils croient, eux, avoir perçu de leur propre statut. Morceaux choisis, de deux éminences, bien connues des camerounais..
Abel Elimby Lobe, conseiller municipal, Douala,
Augustin Foalem je n'ai jamais été de votre opposition.
Une opposition inutile car elle ne sait pas gagner une élection, une opposition sauvage qui a réduit son activité à l'invective, l'injure et à des débats qui relèvent plus de la distraction que de l'intellect.
Je n'ai jamais été de l'opposition qui ne sait que faire de la critique et qui est dépourvue de toute capacité à développer une stratégie efficiente capable de mener aux objectifs visés.
Je n'ai jamais été de l'opposition pour être seulement de l'opposition comment si opposants=statut social. Je suis de ceux qui savent que l'opposition est une situation conjoncturelle.
Je m'oppose à la mauvaise gouvernance, je ne m'oppose pas à une ethnie qui est dite au pouvoir et qu'il faut évincer pour la remplacer par votre ethnie.
Je m'oppose à une certaine organisation institutionnelle, je m'oppose à l'incompétence, je m'oppose à la rotation ethnocentrique du poste de président de la République, je m'oppose à ceux pensent que leur ethnie doit être au pouvoir mais Je ne suis pas Elimbi lobe : profession opposant. À ce titre, je ne suis pas membre de votre ligue camerounaise de l'opposition, je n'attends aucune licence de votre mouvement. Je vous ordonne de prendre acte que je suis un opposant au régime du président BIYA qui ne cherche pas à vous plaire.
Dans mon combat pour la bonne conduite des affaires publiques, je ne cherche pas à avoir pour compagnon de lutte toute sorte d'individus qui se serait réclamé de l'opposition et comprenez que je ne suis pas opposé au régime du président BIYA Pour les mêmes raisons que les Norbert Kamgaing Lele et consort, je ne suis pas un opposant aux Betis et je ne suis pas opposant pour remplacer les Betis par l'ethnie des Norbert Kamgaing Lele, ni par celle des Maurice Djiongo, etc. Vos jacasseries n'y changeront rien. Oui je n'ai jamais été un opposant comme vous ?
Je suis un opposant différent de vous. Je ne suis pas un opposant rompu au cyber terrorisme, je ne suis pas un opposant qui s'exprime avec un faux profil parce que je n'ai pas la culture de faussaire, je ne suis pas un opposant qui insulte pour s'exprimer, je ne suis pas un opposant en manque d'espace d'expression pour n'exister que dans Facebook, je suis un opposant qui, pour faire entendre mes idées, j'ai choisi de militer dans une organisation politique qui avait pour vocation de changer l'ordre politique du pays et non de faire arriver l'ethnie des Norbert kamgaing Lélé au pouvoir.
Je suis un opposant qui croît aux élections et qui se présente aux élections. Je suis un opposant qui a pour principe que l'élection est le seul mode d'accession aux responsabilités politiques publiques, je suis un opposant qui ne veut pas de l'insurrection comme mode d'éviction du régime Biya, je suis un opposant qui s'oppose à l'implémentation au Cameroun des schémas Burkinabé, égyptien, soudanais, algérien et autres car je suis un opposant qui sait que l'étude objective des causes de l'immobilisme politique montre que les opposants manquent de coordination dans leurs efforts d'éviction du régime Biya.
Je suis un opposant qui sait que l'analyse objective des cause des échecs à répétition et sans répit montre que c'est la prolifération des partis politiques ethnocentrés comme celui des Norbert Kamgaing Lélé qui est la cause principale des échecs de l'opposition,
Je suis donc un opposant qui sait que des faibles Partis politiques tribalistes comme le MRC, le SDF, l'UDC et consort ne fédèrent pas au delà de leurs bases ethniques et que ceci constitue une faiblesse grave qui les rend politiquement inefficaces et inefficients.
Je suis un opposant différent de vous les Kamgaing, les Foalem, les Djiongo parce que je suis un opposant qui sait que la critique n'est plus audible et ne détermine plus le ralliement à l'objectif d'éviction du président BIYA,
Je suis donc très différent de votre opposition car j'appartiens à l'opposition qui sait que ce que le peuple du changement attend maintenant c'est la stratégie idoine pour évincer le régime.
Cette stratégie est déjà élaborée et sera exposée bientôt aux camerounais qui aspirent au changement par les élections législatives et municipales qui s'annoncent. Les promoteurs de cette stratégie l'ont baptisée : Plateforme Kawtal. C'est une stratégie d'unité d'action basée sur le vieux principe de l’Union fait la force.
Cette stratégie qui a fait ses preuves en 1992 est remise à jour en ce moment où les opposants promoteurs des égoïsmes de toute sorte, les aventuriers du « Chacun pour soi, Dieu pour soi », les malades des aventures individuelles et solitaires ont exaspéré tous les camerounais au point de fabriquer 3077000 électeurs qui ont refusé de venir voter un des huit opposants que seuls 1016000 inscrits sont venus voter en éparpillant leurs voix pour que aucun des huit nuisibles opposants de pacotille n'ait assez de voix pour évincer seul Biya.
Kamto rêvait d'évincer seul Biya avec le seul vote de son ethnie : il a échoué. Puis il a voulu évincer seul Biya par la rue : il a encore échoué et même son ethnie n'est pas sortie pour cette lutte insensée, au Point qu'il ne lui reste qu'une minable communauté de cybers terroristes qui le soutiennent du bout des lèvres.
Je ne suis pas un opposant comme vous.
C’est la quintessence du communiqué publié ce 25 avril 2019 et signé par le premier vice-président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), Mamadou Mota Yakoubou.
Affrontements malheureux d’Obala : Appel à l’apaisement du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun
« Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) exhorte les populations de la ville d’Obala au calme, à la tolérance et au dialogue, eu égard aux violences observées dans la localité ce jeudi 25 avril 2019.
Les images choquantes de victimes, consécutives à des affrontements sanglants de personnes de deux communautés, Eton et Haoussa, rappellent à tous les Camerounais le devoir de fraternité et de vivre-ensemble.
Le MRC adresse ses condoléances les plus attristées aux familles des victimes. Tout en conviant les protagonistes à l’accalmie, au dialogue et au respect de la vie humaine.
Tout en plaidant pour le pardon et la réconciliation entre individus et communautés vivant dans l’arrondissement d’Obala, le MRC attire l’attention des autorités locales, administratives et municipales, de faire preuve de tact, d’impartialité et d’un sens élevé de justice pour le règlement de ces accrochages au triste bilan : perte en vie humaine, de nombreux blessés et d’importants dégâts matériels.
En cette triste circonstance, le MRC réitère le souhait d’Unité des Camerounais dans la diversité. Nos différences ethniques, religieuses, linguistiques, culturelles ou politiques doivent plus que jamais s’exprimer librement, au bénéfice de l’unité nationale et de la démocratie.
Yaoundé, le 25 avril 2019
Le 1er Vice-Président national du MRC
Mamadou Mota Yakoubou »
Les troubles dans la ville d’Obala n’ont rien d’un affrontement ethnique
Un avis émis par Messi Claude François, cultivateur dans cette cité, située à 35 Km de la cité capitale du Cameroun : « Il s’agit d’une tentative d’arnaque qui a mal tourné, vous les jeunes vous connaissez le nom qui m’échappe. Vous vous souvenez de ce qui s’est passé au Lycée de Deido à Douala, quand ces jeunes ont voulu arracher le téléphone de leur camarade. C’est exactement ce qui s’est passé ici… »
Il poursuit ainsi : « Malheureusement, cela a une fois de plus, mal tourné. Et, celui dont on déplore la perte est mort la veille, pas hier comme je lis partout. C’est sa mort qui a entraîné tout ce que vous voyez partout là, ses frères ont voulu se venger et, ils ont entrepris d’entrer dans les maisons de tous ceux qu’ils soupçonnaient d’avoir bastonné celui qui voulait arracher le téléphone. Les populations ont donc voulu se défendre, face à cette agression et, cela a entraîné les bagarres… ».
« La mort d’un être humain est terrible, nul ne peut se réjouir lorsqu’un camerounais perd la vie, mais, il ne faut pas que certains fassent de la récupération politique pour parler d’affrontements ethniques. Cela n’existe pas au Cameroun et, nous ne vivrons jamais cela et, il faut que certains arrêtent avec leur sorcellerie », déclare Claude Tchouffack, étudiant de l’Institut Agricole d’Obala.
Nicole Ricci Minyem
Mardi dernier, les pensionnaires du Centre national de réhabilitation des personnes handicapées (Cnrph) Cardinal Paul-Émile Léger étaient en joie. A l’origine de leur joie, la rétrocession à leur Centre du forage construit sous financement du gouvernement américain. Dans son discours circonstanciel, Henri Peter Balerin l’Ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun a précisé que la construction dudit forage s’est faite dans le cadre du Fonds spécial de soutien aux initiatives d’auto-assistance.
«Ce Fonds spécial repose sur un modèle d’assistance destinée aux populations locales qui nous permet de répondre rapidement aux demandes de petites initiatives de développement communautaires qui visent à améliorer les conditions économiques et sociales à un niveau très local», a déclaré le Diplomate américain qui était accompagné de Jennifer Bah madame le chef du service Politique et Economique de l’Ambassade des Etats-Unis, de Mme Laura Miller la toute nouvelle Responsable du programme de subventions, et de Mme Rachelle Ngum l’administratrice des subventions.
Il convient d’indiquer que les Etats-Unis à travers sa représentation diplomatique présente au Cameroun, offre des subventions d’auto-assistance depuis plus de trois décennies au pays de Paul Biya. On comptabilise une centaine de projets financés par ce pays partenaire à travers tout le pays. Pour ce qui est du cas du Cnrph, il faut souligner qu’il a été sélectionné selon un processus rigoureux. Ayant présenté son besoin, le Centre dirigé par M. Alexandre Manga a reçu une subvention d’environ cinq millions de FCFA pour la vue et la mise en œuvre de ce projet. Tout s’est fait dans un délai de quatre mois.
Le Diplomate américain a donc tout naturellement appelé les responsables du Centre à bien prendre soin du forage dont le but est de permettre aux pensionnaires du Cnrph de s’approvisionner en eau potable. « Un forage comme celui-ci peut sembler simple ou petit. Mais si l’on tient compte du fait que des millions de personnes, y compris des enfants, meurent chaque année de maladies causées par une insuffisance d’approvisionnement en eau, de systèmes d’assainissement et d’hygiène, vous conviendrez avec moi que–bien que cela puisse paraître négligeable–un tel projet est d’une importance cruciale. L’accès à l’eau est un droit humain fondamental. Et l’eau potable et l’assainissement sont essentiels à la réalisation de tous les droits de l’homme », a-t-il déclaré.
L’Ambassadeur a par ailleurs salué le travail abattu dans le Centre par M. Alexandre Manga et l’ensemble de son équipe.
Liliane N.
La production du ciment semble depuis un temps faire beaucoup de bien au Cameroun. Car avec la concurrence qui s’est installée, la revue à la hausse de l’offre a drainé avec elle, des conséquences jugées positives par des observateurs. Il convient de souligner qu’après de longues années de leadership, soit une quarantaine d’années pour être plus précise, les Cimenteries du Cameroun (Cimencam) ont été retrouvées sur le marché camerounais, par d’autres opérateurs à l’instar de Dangote cement, Cimaf, Mecdem et Egin S.A.
La concurrence s’étant installée, ces opérateurs suscités mettent le paquet dans la qualité et la quantité du ciment à produire. Ce qui favorise entre autres la de nouveaux emplois et de nouvelles zones économiques On se rappelle qu’au mois de Cimencam a procédé le 2 avril 2019 en présence de Gabriel Dodo Ndoke Ministre des Mines de l’Industrie et du Développement technologique représentant le chef de l’Etat, à l’inauguration de sa troisième usine, située à Nomayos, une localité située près de Yaoundé. L’entreprise qui a réalisé un chiffre d’affaires de 70,7 milliards de FCFA en 2018, espère se repositionner avec cette autre usine. Il a été dit que l’usine de Nomayos de Cimencam doit produire chaque année 500 000 tonnes de plus de ciment. Cette production va s’ajouter à celle d’1,5 million de tonnes déjà fourni. Ce qui fait dire aux responsables, qu’on est à même d’attendre au cours des prochains mois, une augmentation de la capacité de production de l’unité de Figuil de 120 000 tonnes à 150 000 tonnes.
Il n’y a pas que la mise en place de nouvelles usines qui est à l’ordre du jour, le tout se joue aussi sur la diversification des produits offerts notamment avec le lancement de la production du ciment blanc baptisé « Sublime », et du « Multix », un ciment à plusieurs usages. Pour brièvement parler de Dangoté Cement principal challenger de Cimencam, il faut relever qu’il a réalisé en 2018, un chiffre d’affaires de 86,4 milliards de FCFA. Dans un rapport comptant pour l’année 2018 qu’il a publié au mois de février dernier, Dangote révélait que 1,2 million de tonnes de ciment ont été commercialisés sur une production de 1,5 million de tonnes. Et ces chiffres sont prévus s’accroître avec la construction d’une nouvelle usine dans une banlieue de la capitale.
Tout compte fait, même si on peut constater que le secteur ciment est en mouvement au Cameroun, il reste que les utilisateurs de ce produit espèrent que tout cela conduise à une révision des prix de vente. Le Cameroun enregistre une production qui tourne autour de quatre millions de tonnes répartis entre les opérateurs suscités.
Liliane N.
Même si les dates des trois élections à organiser cette année ne sont pas encore connues, les différents partis politiques présents au Cameroun semblent déjà affûter leurs armes. Ceux ayant tissé des liens avec le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) lors de la dernière élection présidentielle, espèrent aujourd’hui, tirer profit de cette action lors des échéances électorales à venir qui sont les municipales, les législatives et les régionales. C’est le cas du Parti de l’Alliance libérale (Pal) dont le président est Célestin Bedzigui.
Dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon tribune, Célestin Bedzigui laisse entendre qu’il serait en attente des retombées du soutien apporté à Paul Biya lors de la Présidentielle 2018. «Le soutien apporté au candidat Biya à la dernière élection présidentielle devrait favoriser une conversation avec le parti de ce candidat en vue d’une alliance électorale dans certaines circonscriptions. Il reste toutefois à s’interroger sur la culture politique ambiante qui pourrait ne pas favoriser la matérialisation d’une telle vision pourtant porteuse de modernité. Le Rdpc et le Pal ont suivi le candidat Biya. Sous d’autres cieux, cela prédisposerait à des conciliations sur le terrain appelant les électeurs à se rallier tous derrière le candidat d’un des partis. Je ne me fais guère d’illusion à cet effet. En tout cas, nous verrons à quoi nous imposeront les circonstances», déclare-t-il.
A titre de rappel, c’est le dimanche 04 février 2017 lors d’un meeting du Rdpc au centre touristique de Monatélé, que Célestin Bedzigui avait officiellement annoncé qu’il apportait son soutien au candidat de ce parti pour la Présidentielle 2018. Dans sa posture de fils de la Lekié, le président du PAL, avait également joint ses finances soit une somme de 500 000 F CFA à celles des élites de ce département qui ont fait la mise au point de l’état d’avancement du fonds spécial pour soutenir la campagne présidentielle de Paul Biya.
«Nous sommes dans la République pour servir une communauté. Lorsqu'une initiative adossée sur des actes politiques majeurs, comme celui posé par le Président Biya d’autoriser le lancement des études du projet de construction du barrage de Lebanga qui est de 1000 mégawatts, est prise, nous ne pouvons pas rester indifférents à cela», avait-il déclaré pour justifier son choix.
Toutefois aujourd'hui, Célestin Bedzigui indique que le Pal a opté pour une communication de masse comme levier de mobilisation dans le but de garder les esprits en éveil sur la vision de sa formation politique de la gouvernance.
Liliane N.
La présidente du Cameroon People’s Party et leader du mouvement « Stand up for Cameroon », Édith Kah Walla, s’est exprimée récemment sur la crise anglophone au cours d’une rencontre à l’université Georges Washington aux États-Unis. Lors de cette sortie, elle a clairement marqué son désaccord avec l’option de la lutte armée choisit par les séparatistes.
C’est au cours d’une interview accordée depuis les États-Unis à la « Matinale Info », diffusée sur la radio Kalak FM (une chaîne urbaine émettant à Yaoundé sur la fréquence 94.5), jeudi 25 avril 2019, que la présidente du Cameroon People’s party (CPP) a critiqué le combat des ambazoniens.
« Il y a un problème anglophone au Cameroun, il y a une marginalisation des anglophones… Notre position a toujours été que, nous devons absolument lutter pour les droits des anglophones, nous devons absolument lutter contre le régime Biya et arriver à une transition politique qui va nous permettre de dialoguer sur le Cameroun, sur l’identité camerounaise, sur le problème anglophone et sur les problèmes qui minent les 10 régions du Cameroun », a soutenu l’ancienne candidate à la présidentielle.
Et d’ajouter : « Nous estimons que cette lutte doit absolument être non-violente. Nous estimons que nous devons mener cette lutte ensemble en tant que camerounais, les anglophones et les francophones et nous estimons qu’il ne faut absolument pas mener cette lutte en commettant les mêmes tares que nous reprochons au régime Biya. Il ne faut pas mener cette lutte en mentant la population, il ne faut mener cette lutte sans donner de l’éducation politique à la population. Il faut mener cette lutte en amenant la population à connaitre ses droits, à comprendre son droit à revendiquer, à mener des actions non-violente jusqu’à l’obtention d’un changement pour le Cameroun. »
« Nous sommes arrivés à un stade dans cette crise ou il est important d’avouer que, le gouvernement de son coté, et c’était tout à fait prévisible, ne sait utiliser que la force, ne sait utiliser que la violence. Et cette violence-là ne marche pas. Et de l’autre part, les ambazoniens eux aussi semblent être portés sur la violence. Et cette violence non plus ne porte pas. Les ambazoniens n’ont pas réussi à stopper le gouvernement au contraire, le gouvernement à intensifier sa violence », a affirmé la présidente du CPP.
Si elle accuse le régime Biya d’être à l’origine de ce conflit armé, la femme politique estime que « les ambazoniens devraient déposer les armes parce que leur population est en train d’être tuée… »
Une déclaration qui n’a visiblement pas été du goût des séparatistes. Car dans son édition du 19 avril 2019, le journal The Sun indiquait que Mark Bareta, un des séparatistes résidant à l'étranger, avait via un message Facebook, affirmé que Kah Walla était « un ennemi du peuple ».
Danielle Ngono Efondo