Le premier objectif du Cameroun à la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) U17 qui se déroule depuis le 14 et ce jusqu'au 28 avril 2019 en Tanzanie, était de décrocher l’un des quatre tickets qualificatifs pour la Coupe du monde de la même catégorie. Un challenge réussi avec brio dans un groupe B constitué des meilleures équipes du tournoi (Sénégal, Maroc, Guinée), grâce, selon le sélectionneur national, Thomas Libiih à la forte implication de tout le staff et des joueurs. Après ce succès, le technicien camerounais, et ses hommes comptent désormais aller au-delà de leurs ambitions de départ. « Nous sommes des compétiteurs, il y a un premier objectif qui a été atteint dans cette poule relevée avec des équipes jouant très bien au football. Maintenant, nous sommes prêts à faire face à toutes les équipes et à aller au bout de la compétition. Ce sera la cerise sur le gâteau mais soyez certains que nous ne ménagerons aucun effort pour aller au bout de cette CAN U17 qui, du reste est une compétition très relevée », a confié Thomas Libiih dans une interview publiée sur le site d’information de la Confédération africaine de football (Caf).
A en croire cet ancien Lion Indomptable, les jeunes footballeurs camerounais se sont battus pour lui permettre de retourner à la Coupe du monde comme coach après y avoir été à deux reprises comme footballeur (Coupe du monde 90 et 94). « C’est un objectif que nous nous sommes fixés en venant en Tanzanie et les enfants m’ont aidé à le relever haut la main. C’est très bien pour le football camerounais et certainement nous osons espérer que cette qualification va jeter un coup de projecteur sur le football des jeunes qui est souvent le parent pauvre dans la gestion du sport dans notre pays », souligne ce promoteur d’un centre de formation qui encadre près de 400 jeunes.
Ce formateur des jeunes footballeurs, souhaite par ailleurs que tout comme pour les équipes seniors, la Caf accompagne les quatre représentants de l’Afrique en Coupe du monde et au-delà. « Le football des jeunes manque de tout en termes de moyens matériels et humains. Ce football est démuni et a besoin d’un soutien en termes de formation de techniciens », dit-il. Le Cameroun affrontera l’Angola en demi-finale, mercredi 24 avril prochain, tandis que le Nigeria fera face à la Guinée.
Marie MGUE
Selon certains confrères traitant des questions d’économie, l’un des textes exige de définir les normes prudentielles, qui seront applicables aux établissements de paiement. Dans ce cadre, le régulateur bancaire de la Cemac entend prévenir en cas de besoin, le risque latent qu’aura entraîné la puissante ascension du mobile money. Ce qui a permis l’arrivée d’une multitude d’acteurs non bancaires, dont les activités consistent soit à collecter des dépôts, soit à permettre des retraits d’argent à partir des téléphones portables même si cela a contribué à la généralisation du mobile money.
Les nouvelles régulations, si elles sont prises en compte, vont certainement apporter des modifications. Par exemple, pour ceux qui veulent se lancer dans les activités sus citées. Ils doivent s’attendre à ce qu’il faille immobiliser un certain montant d’argent en fonds propres comme garantie, pour exercer cette activité.
Les experts de la Cobac ont relevé les risques encourus comme par exemple, une situation de faillite ou de détournement. Deux facteurs qui peuvent pousser un établissement à ne plus honorer ses engagements de paiements. Un scénario comme celui là va pénaliser aussi bien les déposants que les émetteurs de monnaie électronique.
Par ailleurs, ces nouveaux textes vont répartir les cartes dans le secteur du mobile money qui a mis à mal Express Union et Express Exchange, opérateurs classiques de transfert d’argent au Cameroun. L’obligation de disposer de fonds propres assez conséquents en couverture des risques potentiels, pourrait exclure de nombreuses personnes qui proposent ce service et repositionner les leaders déchus, notamment avec l’introduction prochaine de l’interopérabilité dans la sous-région.
Les objectifs de la Cobac
La Commission Bancaire, qui est un organe de la CEMAC, a pour mission de veiller à l’intégrité du système bancaire et d’en garantir la résilience. Celle-ci est chargée de veiller au respect par les établissements de crédit des dispositions législatives et réglementaires édictées par les Autorités, par la Banque Centrale ou par elle-même (…) et de sanctionner les manquements constatés.
Sur la base de son pouvoir réglementaire, la COBAC édicte également des règlements à caractère général et prudentiel s’appliquant à l’ensemble des établissements de crédit et micro finance et aux holdings financières.
La COBAC fixe aussi, pour les établissements de crédit et de micro finance de la CEMAC, les règles relatives : aux modes d’administration et de gestion, aux normes de gestion visant à garantir leur liquidité, leur solvabilité, l’équilibre de leur situation financière et la pérennité de leurs activités, aux normes de surveillance et de contrôle, à l’organisation comptable et à la publicité des documents comptables.
Nicole Ricci Minyem
C’est un nouveau pas enregistré dans le projet de construction du nouveau siège de l’Assemblée nationale. Le 18 avril 2019, Alamine Ousman Mey le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire a procédé à la signature de l’accord de mise en œuvre dudit projet avec Wang Dong le conseiller aux affaires politiques de l’Ambassade de Chine au Cameroun. Au cours de cette cérémonie qui s’est tenue en présence de l’Honorable Théodore Datoua par ailleurs en charge de la commission du suivi des travaux, Alamine Ousman Mey dans son discours circonstanciel, a indiqué la nature des travaux qui vont être fait.
«…Les travaux en quelques mots consisteront en la construction d’un bâtiment principal abritant les bureaux de l’hémicycle et ses salles auxiliaires. Ils consisteront également en la construction d’une salle de banquets, de bâtiments des pompiers, des locaux techniques et d’une guérite appropriée…», a-t-il déclaré. Le conseiller aux affaires politiques de l’Ambassade de Chine au Cameroun pour sa part a indiqué qu’après la phase de la signature de l’accord de mise en œuvre de ce projet, vont suivre la conception et la validation du plan de construction.
« Dans la prochaine étape, la partie chinoise procédera à un appel d’offres pour sélectionner l’entreprise de construction…Nous espérons que la partie camerounaise fournira au plus vite le titre foncier du terrain et d’autres documents pertinents, et facilitera l’importation d’installations et de matériels et la construction ultérieure. Je suis convaincu qu’avec les efforts conjoints des deux parties, la première pierre de l’immeuble sera posée avec succès pendant l’année courante », a déclaré Wang Dong.
A titre de rappel, le projet de construction du nouveau siège de l’Assemblée nationale est financé par le gouvernement de la République populaire de Chine à hauteur de 641 millions de Yuans RMB, soit environ 54,5 milliards de FCFA. « Ceci dans le cadre d’un don sans contrepartie, objet des accords de coopération économique et technique, signés en 2015, 2016 et 2018 », a rappelé le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire.
Liliane N.
Après Marcel Niat Njifenji, le président du Sénat, Cavaye Yeguie Djibril, et le président de l’Assemblée nationale, Roger Nkodo Dang, le président du parlement panafricain, a publié à son tour un communiqué pour s’insurger contre les résolutions du Parlement européen du 18 avril 2019 relative à la gestion de la crise qui secoue les régions camerounaises du Nord-Ouest et du Sud-Ouest d’une part, et la situation socio-politique et sécuritaire du Cameroun en général, d’autre part.
Ladite résolution demande aux autorités de Yaoundé, « de mettre un terme au harcèlement et à l’intimidation des militants politiques en levant l’interdiction des manifestations et des rassemblements politiques pacifiques ».
En ce qui concerne la crise qui sévit dans les régions anglophones du pays, les députés européens déplorent « le manque de volonté des deux parties au conflit à s’engager dans des pourparlers de paix. La résolution interpelle l’Union Africaine et la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale pour qu’elles s’emploient à convaincre le Cameroun d’organiser de tels pourparlers. A défaut de progrès, la crise devra être portée à l’attention du Conseil de sécurité des Nations unies ».
Roger Nkodo Dang se dit surpris de cette sortie des députés européens. « Deux points me reviennent à l’esprit en lisant la résolution. Le premier point, c’est la déstabilisation d’un pays du continent africain, je pense qu’il s’agit du Cameroun. Le second point, c’est le problème qui nous a le plus divisé et dont le Parlement européen a à cœur, à savoir, l’homosexualité et le lesbianisme, qui reviennent dans la résolution du Parlement européen ».
Répondant sur le manque de démocratie évoqué par le Parlement Européen au Cameroun, du fait de la longévité de Paul Biya au pouvoir, le président du Parlement Panafricain estime que « si le président Biya est là depuis longtemps, ça veut dire qu’il gagne les élections dans un système démocratique reconnu (suffrage universel, élection pluraliste ou plusieurs candidats prennent part, etc.) ».
« Pourquoi le Parlement Panafricain ne va pas aussi s’intéresser à tel ou tel chef d’Etat ou tel chef de gouvernement, qui a plus de quatre mandats en Europe ? Posons-nous la question… Les européens ont leurs problèmes, et nous ne nous intéressons pas à leurs problèmes internes ».
Roger Nkodo Dang regrette que le Parlement Européen n’ait pas associé le Parlement Panafricain pour sortir cette résolution. « Et cette résolution, à mon sens, n’est ni plus ni moins qu’une synergie d’injonctions. Et pour un Etat souverain, je ne pense pas qu’en diplomatie, ceci est admissible », conclut Roger Nkodo Dang.
Otric N.
Il consacre entre autres innovations la possibilité offerte aux titulaires d’un contrat pétrolier, agissant en qualité d’opérateur, de déléguer pour une période de 12 ans à un autre opérateur agissant aussi en qualité d’opérateur, une partie de ses opérations pétrolières. Cela va se dérouler sous réserve de l’approbation préalable du ministère en charge des hydrocarbures.
Selon Eco Matin qui rapporte cette information, la seconde innovation consiste à déclarer inutilisables les gisements transfrontalier des hydrocarbures qui s’étendent sur des périmètres contractuels situés dans des États voisins. Par ailleurs et selon le ministre des Mines de l’industrie et du développement technologique, les données générées lors des opérations pétrolières relèvent désormais de la propriété de l’État qui se réserve la confidentialité desdites donnés.
Selon l’exposé des motifs, ce projet s’applique aux activités liées à la gestion du pétrole. En effet, il encadre la prospection, la recherche, l’exploitation, le transport, le stockage et le traitement des hydrocarbures à l’état brut. Ce texte s’inscrit dans le cadre des réflexions engagées par le gouvernement afin d’améliorer la compétitivité du secteur des hydrocarbures.
Par exemple, en l’adaptant aux évolutions récentes enregistrées dans le secteur pétrolier international. Ce nouveau texte de loi vise à « relancer l’exploitation des hydrocarbures, améliorer le niveau de leur production, accroître les revenus de l’Etat et l’épanouissement des populations riveraines des champs pétroliers », expliquait le ministre en charge des Mines, lors de la défense de ce projet de loi au parlement.
Concrètement, apprend-on, le nouveau code pétrolier en gestation prévoit, en faveur des compagnies pétrolières, la simplification des procédures, des régimes fiscal, douanier et de change ; et autorise désormais l’exploitation conjointe des blocs faisant l’objet de contrats distincts.
En clair, le nouveau code, qui sera ensuite promulgué par le chef de l’Etat dans un délai de 15 jours, se veut plus attractif pour les investisseurs, qui auront désormais des obligations de transparence et de développement des communautés riveraines des champs pétroliers.
Il faut noter que la flexibilité du Code pétrolier permet de négocier les deux types de contrats reconnus dans l’industrie : le contrat de partage de production et le contrat de concession.
Le Code pétrolier vise à promouvoir les opérations pétrolières sur l'ensemble du territoire camerounais ; fixe les modalités de prospection, de recherche, d'exploitation et de transport des hydrocarbures; détermine le régime juridique, fiscal et douanier et de change des opérations pétrolières, fixe les droits et obligations liés aux opérations pétrolières.
Otric N.
C'est une chapelle de Badjouma-Centre nouvellement construite qui a accueilli la palette des chrétiens venus marquer d'une empreinte indélébile la commémoration de la résurrection du Christ. Le temps d'une célébration eucharistique, l'officiant du jour l'Abbé Simon Temga a invité l'assemblée à observer un temps d'arrêt pour réfléchir sur le mystère de la résurrection du Fils de l'homme, sans lequel la foi chrétienne n'aurait pas sa raison d'être. Pour étayer son homélie l'homme d'église va s'appuyer sur les saintes écritures notamment sur l'évangile du jour tiré du livre de Saint-Jean au chapitre 20, du verset 1 à 9. "Nous tous devons témoigner incommensurable de Dieu qui nous a envoyé son fils unique pour nous sauver. La preuve, il a donné sa vie pour sauver l'humanité entière", l'a-t-il précisé. La pâques de Jésus a permis à l'Abbé de d'administrer des sacrements de baptême.
Ils sont une cinquantaine de catéchumènes jeunes et moins jeunes qui ont professé leur foi et accepté d'opérer une nouvelle naissance à travers le baptême en disant non à toute œuvre qui n'honore pas le Seigneur. L'Abbé Simon Temga après avoir procédé à la bénédiction de l'eau, va passer au rituel du baptême proprement dit. Les baptisés dans leurs nouvelles tenues blanches vont alors susciter l'admiration des chrétiens présents dans la chapelle.
En plus des nouveaux baptisés, l'église a également eu à consacrer les nouveaux communiés, et une nouvelle reconversion d'une fidèle qui était jusque là d'obédience protestante.
A toutes ces personnes qui viennent de renforcer l'effectif de la communauté, l'abbé Simon leur a demandé de rester éveiller dans la prière pour ne pas céder à la tentation et ne pas se détourner de la foi chrétienne. La Pâques à Badjouma-Centre, s'est vite transformée en un grand moment de réjouissance entre frères et soeurs en Christ.
Innocent D.H
« La paix soit avec vous ». C’est en ces termes que le célébrant, Mgr Jean Mbarga, archevêque métropolitain de Yaoundé, a débuté son homélie dimanche dernier en la cathédrale Notre Dame-des-Victoires. La dizaine de prêtres autour de l’autel est venue magnifier la royauté du Christ.
Selon Cameroon Tribune, c’est devant une immense assemblée venue célébrer la victoire de la résurrection sur la mort, que l’archevêque a voulu commémorer l’apparition de Jésus-Christ au milieu de ses apôtres. Cette paix, selon l’archevêque métropolitain, devrait se répandre dans les cœurs de tous les chrétiens et dans le monde. « La paix entre nous ».
C’est également avec cette expression que Mgr Jean Mbarga a poursuivi son homélie. Selon ce dernier, la paix devrait être une priorité pour tout chrétien. C’est donc sans complaisance qu’il a dénoncé les violences et les fauteurs de troubles qui déstabilisent le Cameroun. Il a demandé que la paix revienne, afin que tous les Camerounais regardent ensemble vers le futur.
« Nous pensons que ça suffit avec les problèmes de guerre et de conflits. Le Camerounais ordinaire veut la paix et nous voulons que les pays du monde entier le sachent. Nous croyons fondamentalement à la paix au Cameroun, au-delà de toute activité qu’elle soit politique, économique et autres. Si nous avons la paix, nous avons tout », a-t-il assuré.
Mgr Jean Mbarga a ensuite exhorté toutes les parties en conflit à cesser le feu et à prôner le dialogue. « Que tout le monde remette ses épées dans les fourreaux. Que se taisent les armes. Et qu’on entreprenne les discussions, les débats, les procès, pourvu que tout soit ramené au verbe. La palabre africaine signifie la réduction du conflit à la parole ».
Pour le prélat, en temps de conflit, il est nécessaire de se retourner vers le Christ. Afin de consolider cette paix, l’archevêque métropolitain a demandé à ce que tout soit réparti de façon équitable. « Comme on dit chez nous, le chien a mordu parce qu’il avait faim. Si tous les Camerounais mangent, ils ne vont mordre personne. Que le bien qui existe déjà soit redistribué et qu’on veille au bien des populations », a conclu Mgr Jean Mbarga.
Otric N.
C’est avec des honneurs dus à une personnalité de son rang, que Vera Songwe a été accueillie vendredi dernier au Palais de l’Unité. Sur le perron du Palais, elle a été reçue par Samuel Mvondo Ayolo le Directeur du Cabinet civil de la Présidence de la République. Introduite auprès du Chef de l’Etat pour une audience de 90 minutes, Vera Songwe s’est entretenue avec Paul Biya sur des sujets d’une importance capitale.
Il y a eu apprend-on des colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon tribune du 22 avril 2019, la question de la Zone de libre-échange continentale dont la ratification par le Cameroun reste attendue. « Nous sommes heureux de la rencontre avec le Président de la République, S.E Paul Biya. Nous avons parlé de trois choses. Premièrement, la Zone de libre-échange continentale. Le Cameroun a signé le document et nous attendons la ratification », a-t-elle déclaré au terme de son audience.
Le Chef de l’Etat a également parlé de la diversité de l’économie du Cameroun et de la création d’emplois avec son hôte du jour. « Il faudrait aussi passer par le numérique. Aujourd'hui, nous avons quelques maillons du numérique qui commencent à prendre jour. Par exemple, nous avons parlé de tout ce qui se passe à Buea, l’importance de promouvoir cet esprit d’innovation et nous assurer que lorsque nous parlons de Silicon Valley aux Etats-Unis, nous pouvons aussi parler de Silicon Mountain à Buea, l’intérêt de cette jeunesse dynamique envers le numérique, ce que nous pouvons faire, augmenter l’accès, diminuer les prix, ouvrir le secteur numérique à une compétition qui va pouvoir amener son accès aux populations », a expliqué Vera Songwe.
Le dernier sujet au menu de l’audience entre Vera Songwe et le Chef de l’Etat a porté sur l’importance de l’intégration régionale pour l’économie camerounaise. Vera Songwe a laissé entendre qu’il est important d’évaluer les enjeux des changements climatiques qui ont des effets dans la zone du bassin du Lac Tchad et dans certaines régions du pays. « La CEA étant à Addis-Abeba, nous suivons l’Agenda 2063 et celui des ODD. Nous parlons des changements climatiques et de ce que nous devons faire sur ces sujets. Nous avons des problèmes de changements climatiques dans le Lac Tchad, au Nord, à l’Est et évidemment dans la zone anglophone », déclare-t-elle.
Vera Songwe accompagnée de Mme Allegra Maria Del Pilar Baiocchi le coordonnateur résident du système des Nations unies a été élevée par le Chef de l’Etat à la dignité de Grand officier de l’Ordre de la valeur.
Liliane N.
Le Cameroun fait partie des 14 nations qui se sont qualifiées pour la dernière phase des Éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) Total U23. Les Lions U23 avaient obtenu leur qualification pour le deuxième tour, en s’imposant face au Tchad (3-0 1-1).
Exempts du deuxième tour, en raison du forfait de la Sierra Léone, les protégés de Rigobert Song doivent impérativement battre les Tunisiens, lors de la troisième et dernière étape de ces Éliminatoires prévue au mois de juin prochain, pour espérer une place à la phase finale du tournoi.
Pour préparer cette ultime étape, le sélectionneur national, l’ancien capitaine des Lions Indomptables, a convoqué 36 joueurs pour un stage préparatoire qui aura lieu du 22 avril au 3 mai 2019.
Les rencontres de ce dernier tour sont prévues en aller le 05 juin et en retour le 09 juin. Les 7 sélections qualifiées, rejoindront l’Égypte pour la phase finale de la CAN U23 qui aura lieu au mois de novembre 2019. Au terme du tournoi, les 3 premières sélections se qualifieront pour le tournoi de football des Jeux Olympiques, Tokyo 2020.
Les différentes rencontres du dernier tour des Eliminatoires de la Can U23 2019
Afrique du Sud vs. Zimbabwe
Zambie vs. Congo
Ghana vs. Algérie
Cameroun vs. Tunisie
Côte d’Ivoire vs. Guinée
Soudan vs. Nigeria
RD Congo vs. Mali
Les habitants sont encore sous le choc, en ce début de week-end pasqual, un vendredi sombre, dans ce village situé dans l’arrondissement de Kolofata. Les témoins disent que l’incursion est survenue aux alentours de minuit. Comme d’habitude, les terroristes ont fait irruption, alors que les populations endormies, se préparaient dans la sérénité à entrer dans le week-end pasqual.
Les membres de la secte terroriste ont envahi Tchakamari après avoir été informés du retour des déplacés dans ce village, qui garde encore des séquelles de précédents assauts de ces bandits de grands chemins.
Selon les sources sécuritaires le bilan provisoire fait état de 9 morts dont 6 adultes et de nombreux blessés. La destruction des biens et, le vol de quelques têtes de bétail. Les assaillants ont emporté plus de 200 sacs de mil, 300 sacs de haricots lors de leur assaut. Il aurait été plus lourd, nu été la riposte des populations qui, ont mené un combat de longue haleine, pour défendre leur liberté nouvellement acquise.
Malheureusement, face à des terroristes lourdement armés et entraînés, le courage de ces habitants n’a pas été suffisant.
Une énième attaque que l’on considère comme la plus grande de ces deux dernières années dans l’Extrême Nord, alors que les autorités affichent un discours optimiste sur l’affaiblissement de Boko Haram.
Des informations gouvernementales dont on ne peut douter de la fiabilité parce que chaque semaine, ils sont nombreux, les ex terroristes ou rebelles, qui déposent les armes et, s’inscrivent dans le programme de réhabilitation mis en place par le gouvernement camerounais.
Selon le pasteur Zacharie, qui officie à l’église évangélique dans la ville de Kolofata, on compte parmi les victimes, des chrétiens qui auparavant avaient fui ce petit village, à cause de la recrudescence des attaques des terroristes de cette secte : « Il y’a quelques semaines, alors qu’ils avaient pris la décision de revenir prendre possession de leurs avoirs. Il y’a une organisation privée qui leur avait à cette occasion, fait don d’une literie complète, des ustensiles de cuisine, un sac de mil pour chaque famille, un peu d’argent pour l’achat des fournitures scolaires pour celles des familles qui ont des enfants qui sont encore à l’école ».
Après cette autre attaque, ces familles vont-elles rester ? l’homme de Dieu en doute : « Nous causons par téléphone, madame la journaliste et, vous ne pouvez mesurer l’état de désarroi dans lequel ces gens se trouvent. Je ne saurais à cette heure, vous dire si ces pasteurs et leur famille vont rester, ils ont tellement perdu. Nous, nous continuons notre travail et, comme nous sommes en période Pasquale nous allons comme toujours, prêcher le pardon… ».
Nicole Ricci Minyem