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Ce collectif affirme que le peuple doit prendre ses responsabilités.

 

C’est un collectif auquel appartient le Cameroon people’s party (Cpp) d’Edith Kah Walla. Il est composé de certains partis politiques de l’opposition, des acteurs de la société civile et des Organisations non gouvernementales (Ong) comme Un monde avenir. Ledit collectif appelle le peuple à descendre dans la rue. Il s’est donné un slogan lors de sa réunion qui s’est déroulée à Douala vendredi dernier. Ce slogan est «non aux mauvaises élections et oui pour une transition politique «. 

Frank Essi le Secrétaire général du Cpp face à la presse a indiqué ce que le collectif prévoyait de faire. «Tous de noir vêtus, et avec le drapeau de la république, nous allons descendre dans la rue pour manifester notre volonté pour l’avènement d’une transition politique au Cameroun ; et si on nous arrête, ne venez pas pleurer parce que nous aurons fait notre devoir de citoyen en vous interpellant sur ce qu’est votre responsabilité, celle de revendiquer votre souveraineté, votre pouvoir », a-t-il déclaré.

Le collectif qui se fait appeler “Front citoyen” indique qu’il n’est pas possible et recommandé de tenir des élections en ce moment. Il faut commencer par résoudre les problèmes actuels du pays. Ces problèmes sont entre autres la crise anglophone dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, l’insécurité à l’Extrême-Nord, la révision du Code électoral, Elecam et le Conseil constitutionnel.

Le collectif indique qu’il faut procéder à une transition politique. Face à la presse, il a donné des raisons du bien-fondé de ladite transition. « Elle permet de mettre fin à ce régime et l’ouverture d’un vrai dialogue national ; elle permet aux Camerounais de traiter les problèmes profonds qui divisent (héritage colonial, tribalisme, question électoral, etc) ; elle permet de refonder la Nation camerounaise sur des bases saines telles qu’une nouvelle forme de l’Etat, un nouveau système électoral, une meilleure répartition des richesses en faveur des couches défavorisées ; elle permet d’avoir des dirigeants légitimes qui rendront d’abord compte au peuple camerounais ».

 

Liliane N.

 
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Selon le Peuple uni pour la rénovation sociale(PURS), cette forme de politique n’est aucunement productive. Elle ne favoriserait pas le vote des lois pour le bien être des populations camerounaises. 

 

Ce n’est plus un secret, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a annoncé sa décision de ne pas participer aux joutes électorales du 09 février 2020. Comme un effet de contagion, le Cameroon people’s party(CPP) d’Edith Kah Walla ne sera pas également de ce rendez-vous. Pour le PURS, il s’agit tout simplement d’une situation déplorable. La formation politique estime dans un communiqué publié à l’issue d’un point de presse ce dimanche à Douala dans la capitale économique du Cameroun, « ne pas participer aux élections, c’est donner gratuitement plus d’espace au parti au pouvoir qui, depuis 37 longues années embastille la gestion de l’Etat et confisque les richesses ». 

La politique de la chaise vide telle qu’appréciée par le PURS

La politique de la chaise vide est contre productive lance la formation, avec des conséquences visibles à savoir : le vote des lois qui n’est pas en faveur du bien être des populations. « Si nous voulons vivre dans un pays géré différemment, nous avons l’impérative mission de créer un contre-pouvoir », précise le PURS. Pour étayer son argumentaire, il s’appuie sur des faits antérieurs ayant marqué la vie politique au Cameroun. « Souvenons-nous de ce qui s’est passé en 1992 et en 1997. Le boycott des élections législatives et municipales (…) a montré ses failles, entraîné le développement obèse du parti au pouvoir. Et l’amenuisement de l’espace d’expression pour les autres formations politiques », peut-on toujours lire dans le communiqué rendu public par le parti Serge Espoir Matomba. 

 Le parti compte bel et bien participer aux prochaines échéances électorales. Elle est péremptoire sur l’idée selon laquelle, il faut éviter les erreurs du passé, lesquelles sont à l’origine du déséquilibre observé aujourd’hui au sein de l’opposition camerounaise, fait-il savoir. 

 

Innocent D H

 

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Michèle Ndoki, membre actif du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), a annoncé sa candidature aux élections législatives prévues en février 2020.

 

C’est évidemment sur son compte Facebook officiel que l’avocate camerounaise, Michèle Ndoki a annoncé, dimanche dernier, qu’elle aimerait siéger au sein de l’hémicycle de Ngoa Ekele lors des prochaines législatives, en tant que candidate du MRC. « Ça va être le moment de vérité. Avis à tous ceux qui me disent la Fiancée du Peuple, le mariage est prévu le 9 février 2020. J’aurai peut-être l’honneur de devenir Madame la Députée… A vous de me dire. « Kamerun, Ekombo’a mwaye », a-t-elle écrit.

S’en est suivi un déferlement de réactions sur sa page Facebook, l’incitant à déposer sa candidature. « Malgré que je sois à Yaoundé, je prie tous ceux qui sont à Douala 1er de donner leur voix à cette héroïne, qu'on finisse avec les fiançailles et qu'on passe à autres choses », écrit Bertrand Ngoune.  « Je suis de tout cœur avec vous, Me Ndocki. Le vent du changement est arrivé. Que le Seigneur vous guide », commente à son tour Freddy Njomo Wandji.

« Il n y a aucun doute que le peuple t épousera et que tu seras une épouse fidèle dont le foyer aura des fondations celles de la vérité, du changement et surtout de l’éducation de tes enfants. Bravo, nous t accompagnerons dans ce grand défi. » Renchérit Nadine Meusi.

Des centaines de commentaires qui, encouragent « l’amazone » comme elle se fait appeler par ses fans, à tenir bon et à mener ce combat. Rappelons que, le président Paul Biya aa convoqué le corps électoral pour février 2020 en ce qui concerne les élections législatives et municipales.

Michèle Ndoki s’est fait connaitre au cours de la campagne présidentielle d’octobre 2018. Ses nombreuses sorties médiatique et sa participation à la défense du contentieux post-électoral lui ont attiré la sympathie populaire. Avocate au barreau du Cameroun, elle tient actuellement le flambeau de la politique  au féminin. Son engagement et ses différentes prises de position forcent le respect. Elle entre en politique avec le Cameroon People’s Party (CPP) de Edith Kah Walla qu’elle quitte par la suite en 2014. Puis s’engage dans des actions avec la société civile durant 2 ans avec des organisations telles Freedom Génération et rallie le parti politique Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) en décembre 2016, devient première vice-présidente nationale des femmes du MRC et responsable des activités du parti dans la première circonscription de Douala. Après la proclamation des résultats de l’élection présidentielle en 2018, elle a été embastillée avec plusieurs autres militants du MRC, puis libérée à la faveur d’un décret présidentiel.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Le Cameroon people’s party recommande entre autres le développement et la mise en application d’un plan d’évacuation des populations vivant dans les zones à risque.

 

Pour le Cameroon people’s party (Cpp), il faut tout faire pour éviter qu’un drame comme celui de Bafoussam se produise de nouveau. C’est la substance du communiqué signé par sa présidente Edith Kah Walla. Dans le communiqué rendu public, ce parti politique d’opposition suggère aux autorités de prendre les mesures qui suivent. Il faut procéder à la mise à jour des études sur les différentes zones à risque sur le territoire national. Cela doit être fait dans les zones à forte densité de population.

Le Cpp d’Edith Kah Walla demande qu’on développe et qu’on mette en application un plan d’évacuation des populations vivant dans les zones à risque. « La dotation des organismes en charge de la prévention et de la gestion des catastrophes de ressources humaines, matérielles et financières leur permettant de se déployer sur l’ensemble des sites jugés dangereux ou à risque », peut-on lire dans le communiqué rendu public.

Le parti a également pensé aux solutions à moyen terme. A ce niveau le parti exige, l’application de manière effective des plans d’urbanisme et d’occupation des sols sur l’ensemble du territoire national. A cette proposition, il faut ajouter le développement « des systèmes de gestion de nos villes plus efficaces pour empêcher et / ou mettre fin au phénomène d’installation anarchique des populations dans des zones à risques ».

Par ailleurs, en présentant ses condoléances aux victimes de Gouache, le Cpp demande qu’un site de recasement soit identifié pour elles. Il faut indiquer que la semaine dernière, les autorités ont fait savoir à l’opinion nationale qu’un espace de recasement des victimes a déjà été identifié. Ledit espace a une superficie de 17 hectares. Il est situé dans l’arrondissement de Bafoussam III.

 

Liliane N. 

 

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C’est à travers une déclaration qui est intervenue quelques heures après le verdict rendu par le tribunal militaire.

 

-         Le document signé par Franck Essi, Secrétaire général au sein de cette formation politique fait dans un premier temps, ce qu’il appelle « Bref rappel des faits »

« Tôt ce mardi 20 aout 2019, autour de 5h30, Mr AyukTabe et neuf co – accusés ont été reconnus coupables de tous les chefs d’accusation retenus contre eux, à savoir : « apologie des actes de terrorisme, sécession, complicité d’actes de terrorisme, financement des actes de terrorisme, révolution, insurrection, hostilité contre la patrie, propagation de fausses nouvelles, atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’État, défaut de Carte nationale d’identité ».

Du fait de cette décision de culpabilité, ils ont été condamnés à la prison à vie à laquelle s’ajoute une amende de 250 milliards de francs CFA.

Il convient de rappeler que ces derniers ont été kidnappés au Nigéria, maintenus en détention puis extradés au Cameroun en janvier 2018. Une fois sur le sol camerounais, ils ont été détenus au secret pendant 10 mois sans possibilité pour leurs proches et leurs avocats de les rencontrer.

A partir de Novembre 2018, ils ont été présentés au Tribunal Militaire, en violation des lois et conventions internationales qui n’autorisent pas le jugement de civils devant des juridictions militaires. Leurs droits et libertés en tant qu’accusés ont été, depuis lors, à la face du monde, constamment bafoués au point où, las de plusieurs manquements graves à la procédure judiciaire, leurs avocats ont boycotté plusieurs audiences.

C’est ainsi qu’ils seront condamnés ce mardi 20 aout 2019 à 5h30, après une séance trouble commencée à 13h le lundi 19 aout 2019 ; soit, prêt de 15h d’audience à laquelle les avocats de ces derniers, une fois de plus, en signe de protestation, ont été contraints de boycotter du fait du non-respect de la loi et de la volonté affichée du juge de séance à prononcer coûte que coûte une condamnation.

 

-         Il estime ensuite qu’à travers cette décision de justice, le Cameroun « ne va pas dans la bonne direction »

Le CPP est fortement convaincu qu’avec de la volonté politique et un leadership approprié, les Camerounais / es ont la capacité de faire face à n’importe quelle crise et de traiter en profondeur les causes des graves problèmes qui peuvent surgir dans la vie d’une nation.

 

-         Fort de cette conviction profonde et partagée…

 Le CPP s’étonne que l’on puisse, sur une affaire aussi sensible, procéder à une condamnation dans des conditions aussi cavalières que discutables.

 Le CPP condamne les multiples violations des lois et procédures qui ont caractérisé aussi bien l’arrestation, la détention que le jugement de ces personnes partisanes de la sécession. *Pour réaffirmer la force de la République, l’unité de la Nation et l’Etat de droit, il est nécessaire de respecter scrupuleusement les lois et procédures nationales ainsi que les conventions internationales que nous avons librement adoptées, ratifiées et promulguées.*

 Le CPP regrette qu’à l’heure où, de plus en plus de voix, tant au niveau national qu’au niveau international, appellent à un apaisement de la situation et à l’ouverture d’un dialogue national inclusif, *le Gouvernement multiplie des décisions et des actes qui nous en éloignent.*

 Le CPP craint les éventuelles conséquences de ce durcissement des positions* et de cette absence d’actes nous menant vers une résolution pacifique de la crise nationale qui affecte en premier les régions du Nord–Ouest et du Sud–Ouest. 

 Le CPP appelle ceux et celles qui seraient tentés de mener des actes de violence, face à cette énième preuve de l’autisme et de l’aveuglement du Gouvernement de Paul Biya, à s’en abstenir fortement. Tout en condamnant l’absence de processus de résolution de la crise anglophone de la part de ce Gouvernement, *le CPP réaffirme que les actions non – violentes demeurent la meilleure manière de revendiquer et d’obtenir le respect de nos droits et intérêts en tant que Camerounais/es.

 Ainsi qu’il l’a toujours fait, le CPP réaffirme son opposition au projet de sécession et au recours aux armes pour faire valoir une opinion politique.*

 Le CPP est chaque jour plus convaincu que le Gouvernement, sous le leadership de Paul Biya, ne pourra pas régler de manière idoine les multiples crises qui affectent gravement le Cameroun.

 Le CPP croit fermement qu’aucune solution durable à ces multiples crises ne pourra être obtenue sans *une libération de tous les prisonniers politiques et un processus inclusif de dialogue, de réconciliation et de refondation de la Nation.*

 

Pour nous en sortir, nous avons plus que jamais besoin d’une transition politique au cours de laquelle le dialogue national pour se réconcilier, bâtir un nouveau consensus et refonder le pays sur de nouvelles bases.

C’est à cette œuvre salutaire que doivent se consacrer tous les modérés et les patriotes qui veulent ardemment la fin des crises graves qui frappent notre pays. 

Un autre Cameroun est possible. Seul notre engagement à tous/es permettra qu’il advienne… ».

 

N.R.M

 

Published in Judiciaire

Le parti politique d'opposition, le Cameroon People Party (CPP), demande au gouvernement d'engager un dialogue sur les réformes éducatives et la réinsertion des abandons scolaires dans la foulée de la campagne pour une année scolaire effective - qui commence dans deux semaines - dans les régions anglophones.

 

Dans un communiqué publié le 19 août 2019, le parti fixe les conditions de la reprise de l'année scolaire dans les régions agitées du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Il appelle le gouvernement à garantir la qualité de l'éducation des enfants dans ces deux régions, en engageant "un dialogue avec tous les acteurs clés du système éducatif, y compris les organisations religieuses, les propriétaires d'écoles privées et les parents pour déterminer toutes les étapes clés et les éléments concrets pour assurer le retour à l'école".

Tout en insistant sur la sûreté et la sécurité des élèves, des enseignants et de tout le personnel administratif des deux régions, le parti a formulé des recommandations sur la façon dont les enfants non scolarisés depuis trois ans peuvent être pris en charge, ce qui permet aux élèves de se mettre à niveau dans leurs travaux scolaires.

Le CPP demande également au gouvernement de créer des mécanismes pour faire face aux réformes fondamentales que les enseignants avaient mises sur la table lors des discussions en 2016-2017 et qui n'ont pas encore été abordées, et de s'engager dans la reconstruction des écoles endommagées ces dernières années.

Toutefois, le parti conseille que, pour que tous soient prêts à reprendre effectivement les études dans les régions touchées, le gouvernement annonce les mesures à prendre pour résoudre la crise anglophone, faute de quoi il considérerait que le régime ne fait pas preuve de bonne foi pour garantir le droit des enfants à l'éducation.

Rappelons que dans le cadre de cette crise anglophone, le leader du mouvement sécessionniste, Sisiku Ayuk Tabe, et neuf autres dirigeants, ont été condamnés à la peine d’emprisonnement à vie mardi par le Tribunal militaire de Yaoundé, pour actes de terrorisme et de rébellion.

Tabe est le président de la république autoproclamée d'Ambazonie, censé regrouper les deux régions du Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Il a été arrêté avec ses neuf co-accusés en janvier 2018 au Nigeria avant d'être extradé au Cameroun. Dans une récente sortie médiatique dans la presse locale, M. Tabe s'est dit "disposé à initier le dialogue avec le gouvernement camerounais". Un dialogue qui visiblement n’aura pas lieu.

 

Otric N. 

 

Published in Parti politiques

La présidente du Cameroon People Party (CPP), Edith Kah Walla, a publié une déclaration condamnant le gouvernement camerounais pour avoir procédé à des arrestations « arbitraires et illégales ».

 

Elle a révélé que depuis 2014, trois catégories de personnes sont enfermées dans des centres de détention au Cameroun, qui pour elle, ne devraient pas y être. Elle a mentionné les personnes arrêtées illégalement et arbitrairement dans le cadre de la lutte contre Boko Haram, la crise anglophone et la crise post-électorale.

 

Félicitant l'armée pour ses avancées contre le mouvement Boko Haram, elle a regretté que ce succès ait eu un « prix humain élevé », avec des centaines de jeunes et de femmes derrière les barreaux pendant des années.

 

Elle a cité le cas de Fomusoh Ivo Feh, Azah Levis Gob et Afuh Nivelle Nfor, trois garçons condamnés à 10 ans de prison pour avoir envoyé une blague par SMS sur Boko Haram, et quelques 84 enfants, certains âgés de 5 ans à peine, qui ont été détenus pendant plus de six mois lorsque les forces armées camerounaises ont fait une descente dans les écoles coraniques de Guirvidig, dans la région Extrême-Nord.

 

Les arrestations arbitraires effectuées dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest sont alarmantes, selon Kah Walla. Elle a dit qu'au moins 1000 personnes sont enfermées dans des prisons à travers le Cameroun.

 

« Ce sont les gens qui sont en prison. Des gens qui ont défendu leurs droits, des gens qui ont agi de façon non violente pour signaler ce qui ne va pas dans notre société. Des gens qui défendent des principes et des valeurs », a dit Kah Walla.

 

« Si nous ne défendons pas ceux qui sont arrêtés et détenus illégalement, ils devront faire face seuls à tous les dangers que cela comporte pour notre société. Il est temps de se lever », a-t-elle ajouté.

 

Le leader du mouvement Stand Up For Cameroon prévoit d'intensifier sa fameuse campagne du Vendredi noir tout au long du mois d'août, pour la libération immédiate des Camerounais arrêtés illégalement dans la lutte contre la crise anglophone de Boko Haram et la crise électorale.

 

Elle appelle les camerounais de tous bords à se joindre à son mouvement pour dénoncer les violations des Droits de l’Homme au Cameroun. « Il y a un seul combat. Se rassembler et mettre un terme à un régime qui a amené une violence sans nom, des morts, des difficultés économiques et des conflits sociaux dans le magnifique et extraordinaire pays qu'est le Cameroun », écrivait-elle récemment dans une déclaration.

 

« Camerounais et Camerounaises, n'ayez pas peur ! La peur est ce que le régime de Biya cherche à vous inculquer. Nous n'avons aucune raison de craindre, nous sommes déjà sans emploi, nous sommes déjà dans la tourmente sociale, nous sommes déjà en guerre, nous mourons déjà », avait-elle ajouté.

 

Otric N. 

 

Published in Politique

La présidente du Cameroon People’s Party et leader du mouvement « Stand up for Cameroon », Édith Kah Walla, s’est exprimée récemment sur la crise anglophone au cours d’une rencontre à l’université Georges Washington aux États-Unis. Lors de cette sortie, elle a clairement marqué son désaccord avec l’option de la lutte armée choisit par les séparatistes.

 

C’est au cours d’une interview accordée  depuis les États-Unis à la « Matinale Info », diffusée sur la radio Kalak FM (une chaîne urbaine émettant à Yaoundé sur la fréquence 94.5), jeudi 25 avril 2019, que la présidente du Cameroon People’s party (CPP) a  critiqué le combat des ambazoniens.

« Il y a un problème anglophone au Cameroun, il y a une marginalisation des anglophones… Notre position a toujours été que, nous devons absolument  lutter pour les droits des anglophones, nous devons absolument lutter contre le régime Biya et arriver à une transition politique qui va nous permettre de dialoguer sur le Cameroun, sur l’identité camerounaise, sur le problème anglophone et sur les problèmes qui minent les 10 régions du Cameroun », a soutenu l’ancienne candidate à la présidentielle.

Et d’ajouter : « Nous estimons que cette lutte doit absolument être non-violente.  Nous estimons que nous devons mener cette lutte ensemble en tant que camerounais, les anglophones et les francophones et nous estimons qu’il ne faut absolument pas mener cette lutte en commettant les mêmes tares que nous reprochons au régime Biya. Il ne faut pas mener cette lutte en mentant la population, il ne faut mener cette lutte sans donner de l’éducation politique  à la population. Il faut mener cette lutte en amenant la population à connaitre ses droits, à comprendre son  droit à revendiquer, à mener des actions non-violente jusqu’à l’obtention d’un changement pour le Cameroun. »

« Nous sommes arrivés à un stade dans cette crise ou il est important d’avouer que, le gouvernement de son coté, et c’était tout à fait prévisible, ne sait utiliser que la force, ne sait utiliser que la violence. Et cette violence-là ne marche pas. Et de l’autre part, les ambazoniens eux aussi semblent être portés sur la violence. Et cette violence non plus  ne porte pas. Les ambazoniens n’ont pas réussi à stopper le gouvernement au contraire, le gouvernement à intensifier sa violence », a affirmé la présidente du CPP.

Si elle accuse le régime Biya d’être à l’origine de ce conflit armé, la femme politique estime que « les ambazoniens devraient déposer les armes parce que leur population est en train d’être tuée… »

Une déclaration qui n’a visiblement pas été du goût des séparatistes. Car dans son édition du 19 avril 2019, le journal The Sun indiquait que Mark Bareta, un des séparatistes résidant à l'étranger, avait via un message Facebook, affirmé que Kah Walla était « un ennemi du peuple ».

 

Danielle Ngono Efondo

Published in Défense






Sunday, 05 June 2022 11:01