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Célestin Bedzigui le président du Parti de l’Alliance Libérale affirme que le Pr Gervais Mendo Ze aurait dû être porté à la tête d'une académie des musiques sacrées du Cameroun, ou d'une chaire d'humanités modernes.

 

En rendant hommage au Pr Gervais Mendo Ze qu’il présente comme un savant, Célestin Bedzigui, président du Parti de l’Alliance Libérale, regrette le fait que celui-ci ait eu à assumer une fonction de technocrate.

« Je le voyais mieux à la tête d'une académie des musiques sacrées de notre pays, ou d'une chaire d'humanités modernes, loin des flux financiers, des influences et des enjeux politiques que comportait sa fonction... Ce savant au sens réel n'était pas à sa place sur ce fauteuil de technocrate. Et de l'y avoir porté et maintenu si longtemps constituait une exposition à un risque majeur, entretenu dans notre pays par l'idée que tout le monde peut tout faire, qu'un métier d'ingénieur en électricité peut-être exercer par un administrateur civil, qu'un sémiologue pouvait gérer une entreprise en développement rapide au confluent de fonctions opérationnelles diverses », peut-on lire dans la tribune de Célestin Bedzigui.

Pensant comme le Pr Maurice Kamto, Célestin Bedzigui affirme que le Pr Gervais Mendo Ze ne méritait pas la fin qui a été la sienne. L’homme politique pointe un doigt accusateur contre le régime.

« Car Mendo Ze n'a pas été le " voleur" qui pour assouvir la soif de sang du peuple méritait à travers son indicible agonie, un châtiment comparable en cruauté à celui infligé à Ravaillac écartelé sur la place de la Grève pour avoir assassiné le Roi Henri IV dans les rues de Paris. Le Professeur comme beaucoup d'autres aura été, en amont, embourbé dans un système de casting régi par des critères contestables, en aval, pris dans les entraves d'un système judicaire dont la parenté avec la justice est pour le moins et quelques fois questionnable. Sa longue déchéance physique est une l'illustration d'une gouvernance carcérale déshumanisée qui plutôt que de privilégier le respect de la dignité et de l'humanité de chaque citoyen, se repaient plutôt des manifestations de la toute-puissance de certains à travers l'insensibilité et le cynisme d'État », a-t-il écrit.

Pour Célestin Bedzigui, il fallait écouter les œuvres musicales du Pr Gervais Mendo Ze pour cerner les profondeurs de sa belle âme.

 

Liliane N.

 

Published in Tribune Libre

Sa Majesté Célestin Bedzigui affirme que l’Etat se doit de riposter à la hauteur de l’acte commis par les séparatistes.

 

En sa qualité de chef traditionnel Ekang, Sa Majesté Célestin Bedzigui dénonce l’assassinat des quatre autorités traditionnelles du Sud-Ouest, qui ont été tuées par les séparatistes sur la place du marché dans la localité d’Essoh-Attah, le samedi 13 février 2021. Sa Majesté Bedzigui pense que les séparatistes sont allés très loin. Et que par cet autre meurtre, ils ont lancé un défi à l’Etat. Il serait donc de bon ton qu’ils reçoivent de celui-ci, une riposte à la hauteur de ce qu’ils ont commis.  

Retrouvez ci-dessous la tribune de Sa Majesté Célestin Bedzigui    

Meurtre de trois Chefs Traditionnels dans le Lebialem : l'innocence assassinée

Cet acte illustre le degré d'inconséquence criminelle atteint par les sécessionnistes du NOSO. Il doit susciter  une réplique de l’Etat à la hauteur du défi qui lui est  lancé. Au-delà de leurs personnes physiques, c'est au symbole de l'Etat qu'ils représentaient qu'ont voulu s'en prendre ces sauvages analphabètes politiques en tuant ces Chefs.

Analphabètes politiques, si, ils le sont  car s’ils ne l’étaient pas,   ils comprendraient que leur acte ignoble dessert leur cause, une cause dont la pertinence est chaque jour de plus en plus questionnable et obscurcie.

Au regard d'un tel méfait, l'État se doit de sortir de la logique timorée de riposte graduée du maintien de l'ordre  pour  celle d'une riposte massive dont l'objectif recherché sera désormais celui d'une victoire militaire par un écrasement total de ces malfaiteurs, qu'ils soient à l'intérieur ou à l'extérieur de nos frontières.

Ce n’est qu'après cette victoire militaire que pourra être organisé un dialogue avec le courant politique modéré de l'opinion dans le NOSO qui a été desservi et affaibli par un traitement maladroit par les sécurocrates sans intelligence du régime au début de cette crise, sécurocrates arrogant qui sont en partie responsables du dérapage de la situation qui a conduit au conflit armé.

Le dialogue, le vrai, portera alors sur les arrangements institutionnels et la mobilisation de nouvelles figures dont la crédibilité et le respect par les populations et les protagonistes auront  été établies.

Et la République survivra.

Meurtre de 4 chefs traditionnels au Sud-Ouest: une marche de protestation prévue ce jour à Yaoundé

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Célestin Bedzigui le président du Parti de l’Alliance libérale affirme que le Rassemblement démocratique du peuple camerounais a remporté les élections régionales, dans la circonscription de la Lékié, en ayant recours à l’intimidation jusqu’à un intéressement matériel et financier.

Célestin Bedzigui reconnaît que le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) a remporté les élections régionales dans la circonscription de la Lékié. Cependant dans un communiqué qu’il a rendu public, il affirme que la victoire du RDPC est le résultat des moyens qu’il a employés. Ces moyens vont de l’intimidation à un intéressement matériel et financier. Le président du Parti de l’Alliance libérale (PAL) indique qu’il a été donné de constater que même certains élus locaux de sa formation politique sont faibles face à la corruption.

Tout compte fait, tout comme Serge Espoir Matomba du Peuple uni pour la rénovation sociale, il dit fixer le cap pour le prochain scrutin.  

Retrouvez ci-dessous le communiqué de Célestin Bedzigui

Le Rdpc a largement remporté cette élection dans cette circonscription.  Tous les moyens, allant de l’intimidation jusqu’à un intéressement matériel et financier auront été mobilisés pour atteindre ce résultat.

En cette occasion notamment, il nous été donné de constater comment certains élus  locaux y compris de notre formation politique sont fragiles devant la corruption par quelques billets de 10 000 F et devant l’intimidation, tous actes en négation d’un  pratique citoyenne saine.

Notre objectif était de faire partager à l’opinion  les perspectives d’un changement imminent et inéluctable dans la paix et sans tension civile. Notre campagne de communication a permis de l’atteindre largement.

En revanche, l’objectif  de nos adversaires était de nous dépouiller des 5 conseillers municipaux acquis de haute lutte en Février dernier. Ils ne l’ont  pas été atteints.

Le Parti des flammes a  débauché deux Conseillers municipaux du PAL. Notre parti en réplique  lui  en a débauché 5. Au final, nous progressons de 60% en nombre de Conseillers Municipaux à  nous favorable avec en plus un capital de sympathie auprès du peuple grandissant; des ingrédients significatifs pour l’avenir.

Nous restons  optimistes et nous nous mettons au travail pour la « mère des batailles » à venir.

Liliane N.

 

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Célestin Bedzigui affirme que sa formation politique le Parti de l’Alliance libérale est prête à accueillir tous ceux qui veulent être candidat aux élections régionales du 6 décembre et qui ne tombent pas sous le coup des conditions d’inéligibilité prévues par les lois en vigueur.

 

Le Parti de l’Alliance Libérale (Pal) de Célestin Bedzigui est prêt à investir pour les élections régionales, les militants des autres formations politiques qui jouissent de tous leurs droits civiques et qui ne tombent pas sous le coup des conditions d’inéligibilité prévues par les lois en vigueur. Comme autre condition, le président du Pal demande à ceux-ci de s’assurer qu’ils aient démissionné officiellement de leurs anciens partis. « Peuvent notamment solliciter l’investiture du Pal les élus locaux libérés de manière formelle de leur adhésion à toute autre formation politique », peut-on lire dans le communiqué qu’il a sorti à cet effet.

Pour Célestin Bedzigui, les élections régionales se présentent comme un moyen qui leur est offert pour contrer le champ d’influence du parti au pouvoir le Rassemblement démocratique du peuple camerounais.

« Nous avons la volonté de convaincre les élus locaux qui constituent le Corps électoral de la nécessité d’un changement d’esprit et de figures qui ont pris en otage la représentation des populations, sans résultat depuis des décennies et qui à l’occasion des élections régionales voudraient élargir leur champ d’influence stérile. Pour les contrecarrer, nous entendons insuffler une pensée dynamique et novatrice pour arrêter la déliquescence de notre système de représentation des populations », a écrit le premier adjoint au maire de la localité de Monatélé.

Les élections régionales étant fixées au 06 décembre 2020, pour le président du Pal, de cette période à cette date, il y a assez de temps pour convaincre l’électorat.

« Nous devons mettre toute nos énergies pour barrer la route à ceux-là qui veulent faire du Conseil régional le réceptacle des rétributions politiques indue à des individus n’ayant jamais manifesté le moindre intérêt pour les populations et de ce fait incapables de soutenir sur le tard leurs revendications. Nous aurons deux mois pour rappeler au corps électoral leur responsabilité citoyenne et morale envers les populations qui les ont choisis en premier ressort et les libérer des manœuvres d’intimidation et d’exploitation politique dont ils sont victimes », a écrit Célestin Bedzigui.

Serge Espoir Matomba : « Il est important de prendre part à ces Élections régionales »   

 

Liliane N.

Published in Parti politiques

Célestin Bedzigui le 1er adjoint au maire de Monatelé a tenu informer ses collègues maires de l’action faite en direction du Président de la République.

Selon Sa Majesté Célestin Bedzigui, ça fait déjà six mois que les maires élus lors des élections municipales du 9 février 2020 sont sans salaires. La situation ne se résolvant pas, celui qui porte aussi la casquette de 1er adjoint au maire de Monatélé, a décidé de saisir Paul Biya le Chef de l’Etat par voie de correspondance. Sa démarche individuelle, il l’a fait savoir aux autres maires, en leur précisant qu’il est aussi question de montrer au Chef de l’Etat les difficultés auxquelles la décentralisation va faire face.

«Chers collègues, membres des Exécutifs Communaux, j'ai pris la responsabilité, dans une démarche individuelle, ce jour, d'informer par note circonstancielle, le Président de la République du sort dont nous  sommes victimes depuis 6 mois par le non-paiement de nos salaires. Cette démarche vise autant à  informer le Chef de l'Etat des difficultés et des risques encourus dans la mise en œuvre de la décentralisation qu'à aider le MINDDEVEL (ministre de la Décentralisation et du Développement Local, NDLR) dans les difficiles tractations que nous pensons  qu'il a avec le Ministère des Finances et le FEICOM.  Je ne saurai malheureusement  partager ici  le message tel que je l'ai formulé, tenu par l'obligation de réserve qu'impose la communication avec l'illustre destinataire», a écrit Célestin Bedzigui à ses collègues maires.

Il convient ici de rappeler que c’est 16 septembre 2015 que le Chef de l’Etat a signé un décret fixant les modalités de rémunération des délégués du gouvernement (actuels maires de villes), des maires et de leurs adjoints. D’après ce décret, la répartition doit se faire de la façon suivante:

  • Délégués du gouvernement (actuels maires de villes): 400 000 FCFA
  • Maires: 250 000 FCFA
  • Adjoints aux délégués du gouvernement: 200 000 FCFA
  • Adjoints aux maires: 150 000 FCFA

Liliane N.

 

 

Published in Société

Le président du Parti de l’Alliance Libérale affirme que Maurice Kamto n’inscrit son nom sur aucune réalisation positive au Cameroun.

 

Sa Majesté Célestin Bedzigui par ailleurs président national du Parti de l’Alliance Libérale (Pal) en date du 11 avril 2020, a commis une tribune dans laquelle, il parle de Maurice Kamto et de son opération de collecte de fonds initiée pour lutter contre le Coronavirus. Dans la tribune, Sa Majesté Bedzigui s’offusque du fait qu’en cette période où le monde vit cette crise sanitaire, Maurice Kamto fasse encore parler de lui, dans un style qui met en péril la cohésion nationale.

 

“...du fonds des ténèbres nous parviennent les échos des actes attentatoires à la cohésion nationale et des propos déraisonnables d'un mauvais perdant qui ne peuvent être que les stigmates d'une défaite électorale mal vécue et qui semble lui avoir pour le moins détraqué l'esprit. Le Pr. Maurice Kamto pour ne pas le citer, nous a en effet donné à vivre ces jours derniers, une illustration patente d'un cas pathologique de psychiatrie, lorsque dans un élément vidéo posté sur les réseaux sociaux, il projette sur celui qui hier l'a écrasé à l'élection présidentielle, les termes infâmes de " illégal et illégitime " qui, à la vérité rendent compte de son propre statut politique quand il se prend à parler au peuple et au nom du peuple camerounais, lui qui à date, n'a jamais eu le moindre mandat électif, si modeste fût-il”, a écrit Sa Majesté Célestin Bedzigui.

 

Le président national du Pal qui parle de l’opération de collecte de fonds initiée par Maurice Kamto baptisée “Cameroon Survival Survie Cameroun”, affirme que celui-ci se donne aujourd'hui, comme fonds de commerce politique, pour être le '' plus grand commun diviseur des Camerounais". D’après l’autorité traditionnelle, le président du Mrc le fait pour “se vendre à l'opinion et rester en effraction dans son esprit, il nourrit l'actualité par ce qui relève plus des frasques que des événements”.  

Poursuivant dans le même ordre d'idées, Célestin Bezdigui ajoute en parlant toujours de Maurice Kamto "la dernière de ses frasques en date est cette initiative de levée de fonds auprès du public au motif de la riposte au coronavirus, concurremment à l'action du Gouvernement. Et pour bien illustrer qu'il est sur le mode "frasque", il justifie son acte en s'appuyant sur l'apothème " necessitas facit legem", entendu comme " nécessité fait loi". Un juriste doté de tout son esprit comprendrait que cet apothème ne peut être évoqué que lorsqu'il n'y a pas de loi en la matière; or dans le cas d'espèce, il existe bien des lois et règlements qui encadrent l'appel à l'épargne public".

Acrimonie entre Me Pensy et Me Ntimbane Bomo : Les deux hommes de Loi déversent leur fiel sur les réseaux sociaux   

 

Liliane N.

 

Published in Tribune Libre

En sa qualité de chef traditionnel Mvokani Beti, Célestin Bedzigui affiche sa surprise par rapport au fait qu’une autorité traditionnel soit destituée, à cause d’une raison politique.

 

Célestin Bedzigui ne comprend pas l’acte de destitution de Sa Majesté Biloa Effa de ses fonctions de chef traditionnel. Dans une tribune publiée dans le quotidien Le Jour, il affirme que cet acte est en contradiction avec la volonté du Président de la République. Il note qu’en ordonnant l’arrêt des poursuites contre Maurice Kamto et les militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, le Chef de l’Etat a démontré qu’il militait pour l’apaisement. Cependant, la décision de Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) s’inscrit dans une logique contraire à la volonté de Paul Biya.

« D’où peut-il donc venir qu’au niveau gouvernemental d’exécution des volontés du Chef de l’Etat, il soit perpétré ce qui, sous un certain prisme peut être qualifié de violation de consigne? N’est-ce pas une preuve que certains introduisent dans la gestion de l’Etat des méthodes relevant de cette «voyoucratie» que souvent nous évoquons. Je parle d’un comportement d’authentiques voyous combiné par une incompétence qui cause tant de tort à notre pays ? », peut-on lire dans la tribune de celui qui est aussi le Président national du Parti de l’Alliance libérale (Pal).

Célestin Bedzigui affirme que la décision de destituer Biloa Effa démontre que la République est en danger. Mais aussi, que les fondements dans nos traditions ne sont plus respectés. « D’où vient-il que Sa Majesté Biloa Effa dont la légitimité traditionnelle et digne fils Mvog Tsoug’n Mballa, autochtone en sa terre, héritier d’une vielle lignée établie en ces lieux bien avant la colonisation soit aujourd’hui ” destitué ” par un roturier venue de si loin, infligeant une telle humiliation et bafouant de manière aussi ostensible notre dignité et notre fierté Beti ??? », s’interroge le chef traditionnel Mvokani Beti. Il appelle à une correction immédiate de cet acte.

A titre de rappel, vendredi dernier, le Minat a sorti un arrêté indiquant la destitution de Sa Majesté Biloa Effa de ses fonctions de chef traditionnel. Le Ministre a cité comme raisons de cette décision : "instigation et incitation à l’insurrection, insubordination caractérisée à l’endroit des autorités administratives, participation active à une manifestation publique interdite".

 

Intégralité de la tribune de Célestin Bedzigui

« Flagitem, Vercumdiam, Abominationem (Infamie,   Honte, Abomination)

D'aucuns pourront perdre leur latin, à la lecture de l'arrêté scélérat pris par l'actuel Ministre de l'Administration Territoriale, après visa du Premier Ministre,  destituant Sa Majesté Biloa Effa de sa fonction de Chef Traditionnel,  pour le prétexte politique d'avoir participé à une "marche interdite". Cet acte est pris dans un esprit qui contrarie gravement celui affiché ces derniers mois par  le  Chef de l'État de ramener un climat d'apaisement politique dans notre pays, tout en laissant à chaque acteur la latitude du choix de la posture  politique qui sied à ses objectifs. La décision d'arrêt des poursuites contre Maurice Kamto et ses militants incarcérés à la suite justement des "marches interdites" participe de cette volonté  présidentielle d'apaisement.

D'où peut-il donc venir qu'au niveau gouvernemental d'exécution des volontés du Chef de l'État, il soit perpétré ce qui, sous un certain prisme peut être qualifié de violation de consigne ?

N'est-ce pas une preuve que certains introduisent dans la gestion de l'État des méthodes relevant de cette "voyoucratie" que souvent nous évoquons, je parle d'un comportement d'authentiques voyous combiné par une incompétence qui cause tant de tort à notre pays?

C'est mon indignation face à ce constat accablant qui a ramené  à la surface de ma mémoire mon latin, cette langue dont les mots rendent si bien compte de ce qui peut se saisir de l'esprit révolté d'un citoyen attaché aux valeurs traditionnelles et républicaines.

Car aujourd'hui, la République est en danger. Ses fondements dans nos traditions sont foulés au pied par de véritables aigrefins politiques. Certaines pratiques et certains actes révèlent des esprits médiocres voire adeptes du pire qui chaque jour s'échinent à inventer des facéties en couleur par lesquels ils entretiennent l'émerveillement du Prince que certains diraient, paraphrasant Clemenceau, "absorbé par son fastueux mirage"...

D'ou vient-il que  Sa Majesté Biloa Effa dont la légitimité traditionnelle et digne fils Mvog Tsoug'n Mballa,  autochtone en sa terre, héritier d'une vieille lignée établie en ces lieux bien avant la colonisation soit aujourd'hui "destitué" par un roturier venue de si loin, infligeant une telle  humiliation et bafouant de manière aussi ostensible  notre dignité et notre fierté Beti ??? 

Comment une telle profanation du sacré et des traditions dont nous, autorités traditionnelles avons la charge de la préservation peut elle, pour des raisons politiques, se perpétrer sans qu'interviennent une correction immédiate de la "haute hiérarchie" ? Devons nous y voir une forme de complicité tacite ? Le risque est là et un acte solennel doit être pris pour écarter tout doute de tout esprit. Et en l'absence de mes aînés qu'étaient Onambele Zibi, je brandis le chasse-mouche de la colère d'un patriarche Beti.

Colère d'autant plus motivé par la question qui donc croit pouvoir nous infliger une telle humiliation, « chez nous ici, a dzal vah, a tan biih vah » ??? Un roturier que les souvenirs encore frais de certains voient en pensionnaire de la maison d'arrêt de New Bell à Douala... à l'époque où à la trentaine, j'étais  Directeur Général Adjoint d'une Brasserie !!!!...Je n'en dirai pas plus.... par élégance intellectuelle ... 

La volonté d'humilier une composante essentielle de notre nation doit avoir des limites. Cette limite par cet acte ignoble est franchie. Messieurs Atanga Nji et Dion Ngute peuvent-ils de manière aussi désinvolte destituer un Fon du Nord-Ouest, un Chief du Sud-Ouest, un Lawane, un Djaoro, un Lamido du Grand Nord ? De tels actes auraient-ils été  pris par les grands Minat qu'ont été Enoch Kwayeb ou Andze Tsoungi ? La réponse est Non.

Le Président Biya peut-il garder le silence devant la forfaiture criminelle d'humilier un des symboles de la   communauté Beti, elle qui subit déjà le martyre d'être à tort chargé de tous les péchés du Cameroun ? La réponse est Non.

On ne peut d'un côté alléger la main sur  l'auteur principal du crime politique d'une "marche interdite", une invention camerounaise, en arrêtant toute poursuite contre lui et, d'un autre côté, avoir la main lourde contre un de ses compagnons en le dépouillant de ce qu'il a de sacré et qu'il tient d'un héritage traditionnel. Est-ce parce que l'un est Bamiléké et qu'on en a peur et l'autre est Beti et peut être humilié sans risque ? Notre communauté attend la réponse par une posture forte à cette question grave.

Le constat de ces anomalies et réponses établit un constat clair : l'appareil de l'État au Cameroun est infiltré par des éléments qui y entretiennent l'esprit de la voyoucratie et de l'incompétence qui est aux antipodes de la Démocratie et des performances positives. 

La preuve  supplémentaire s'il en fallait est donnée par cette décision que nous persistons à qualifier de  scélérate. Elle doit faire prendre conscience de ce que notre République est en danger, le danger de voir son appareil d'État être accaparé par de véritables vautours donc le parcours pour qu'ils accèdent  à certaines positions est,  pour le moins et pour un grand nombre de Camerounais, questionnable.

Au cours des six décennies qui viennent de s'écouler, nous avons pu suivre la trace où, dans les facultés et les écoles des métiers, au Cameroun ou à l'étranger,  dans les pratiques et les carrières des uns et des autres, se sont formés les esprits de toutes les figures publiques de notre pays. À quelques exceptions près, l'appel à remplir certaines positions de souveraineté venait en écho d'une trajectoire bien connue.

Aujourd'hui, on voit sortir du chapeau des pigeons au pedigree inadapté aux fonctions politiques  et administratives auxquelles ils sont appelés. Et les dégâts  politiques ne tardent pas à s'afficher comme cette décision d'une autre époque de destituer pour une raison politique une autorité traditionnelle, alors même qu'en tant que citoyen, Biloa Effa est libre de militer au sein du parti politique de son choix, autant que moi qui milite au Pal  que j'ai fondé et qui a été légalisé par un Minat alors que j'étais déjà Chef Traditionnel.

Les graves déréglages et distorsions observés dans les actes que pose cette administration amène à se demander  quel logiciel produit des choix de personnes aussi questionnables portés  à des positions de souveraineté, et affichant  une inadéquation manifeste homme - fonction.

Cet état de fait est aggravé par ce que certains de ces appelés ne comprennent même pas l'essence des matières dont elles ont la charge. Ainsi, si l'autorité traditionnelle est formellement l'auxiliaire de l'administration, c'est en revanche le Chef qui prête son prestige à l'État pour assurer la cohésion  de la communauté qui lui confère sa légitimité.

De plus, l'incongruité de la destitution du Chef Biloa Effa a l'intention  d'intimider et de mettre au pas les Chefs traditionnels. Cette prétention est vouée à un échec retentissant car jamais la majorité des Chefs jouissant d'une réelle légitimité ancestrale ne se plieront aux oukases du premier roturier venu qui tentent de détruire les fondements du pacte établi depuis la nuit des temps entre le pouvoir traditionnel et la République.

Rendu aujourd'hui à la croisée des chemins, les citoyens camerounais doivent faire un choix entre la soumission à un ordre inique entretenu par de véritables corsaires politiques ou s'affranchir de toute peur pour préserver une relation saine avec la République forgée par les années.

Brandir les oriflammes de la Démocratie républicaine pour vaincre la "voyoucratie" conquérante incarnée par des figures qui se révèlent par leurs actes,  voilà la bataille d'aujourd'hui, pour construire le Cameroun de demain, le Cameroun des générations futures… ».

 

Sa Majesté Celestin Bedzigui

Chef Traditionnel Mvokani Beti

Officier de l'Ordre de la Valeur

Président du PAL

 
 

 

 

Published in Institutionnel

Le Parti de l’Alliance libérale, Célestin Bedzigui, le président de ce parti politique a clairement indiqué dans une interview, que ce soutien devrait favoriser une conversation avec le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), dans certaines circonscriptions.

 

Même si les dates des trois élections à organiser cette année ne sont pas encore connues, les différents partis politiques présents au Cameroun semblent déjà affûter leurs armes. Ceux ayant tissé des liens avec le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) lors de la dernière élection présidentielle, espèrent aujourd’hui, tirer profit de cette action lors des échéances électorales à venir qui sont les municipales, les législatives et les régionales. C’est le cas du Parti de l’Alliance libérale (Pal) dont le président est Célestin Bedzigui.

Dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon tribune, Célestin Bedzigui laisse entendre qu’il serait en attente des retombées du soutien apporté à Paul Biya lors de la Présidentielle 2018. «Le soutien apporté au candidat Biya à la dernière élection présidentielle devrait favoriser une conversation avec le parti de ce candidat en vue d’une alliance électorale dans certaines circonscriptions. Il reste toutefois à s’interroger sur la culture politique ambiante qui pourrait ne pas favoriser la matérialisation d’une telle vision pourtant porteuse de modernité. Le Rdpc et le Pal ont suivi le candidat Biya. Sous d’autres cieux, cela prédisposerait à des conciliations sur le terrain appelant les électeurs à se rallier tous derrière le candidat d’un des partis. Je ne me fais guère d’illusion à cet effet. En tout cas, nous verrons à quoi nous imposeront les circonstances», déclare-t-il.

A titre de rappel, c’est le dimanche 04 février 2017 lors d’un meeting du Rdpc au centre touristique de Monatélé, que Célestin Bedzigui avait officiellement annoncé qu’il apportait son soutien au candidat de ce parti pour la Présidentielle 2018. Dans sa posture de fils de la Lekié, le président du PAL, avait également joint ses finances soit une somme de 500 000 F CFA à celles des élites de ce département qui ont fait la mise au point de l’état d’avancement du fonds spécial pour soutenir la campagne présidentielle de Paul Biya.

«Nous sommes dans la République pour servir une communauté. Lorsqu'une initiative adossée sur des actes politiques majeurs, comme celui posé par le Président Biya d’autoriser le lancement des études du projet de construction du barrage de Lebanga qui est de 1000 mégawatts, est prise, nous ne pouvons pas rester indifférents à cela», avait-il déclaré pour justifier son choix.

Toutefois aujourd'hui, Célestin Bedzigui indique que le Pal a opté pour une communication de masse comme levier de mobilisation dans le but de garder les esprits en éveil sur la vision de sa formation politique de la gouvernance.

 

Liliane N.

Published in Politique






Sunday, 05 June 2022 11:01