Le match qui comptait pour la 17ème journée du championnat de la ligue 1, était également l'avant dernière journée. La victoire de Coton sport de Garoua permet de dire que les cotonculteurs, ont ainsi réussi à filer du bon coton. Même s'il s'agit néanmoins d'un score étriqué, il rassure la team du Nord pour sa participation aux play off.
Comment Coton a pu?
Les joueurs comme un seul homme ont su pendant le temps de la rencontre donner le meilleur d'eux-mêmes. Ils étaient sur tous les fronts pour enfin inscrire le but qui va porter les germes de la victoire durant toute la rencontre, car en face, il y avait les "les Nassara kamakaï" qui ont voulu donner du fil à retordre à Coton sport de Garoua. Dès le début de la rencontre, l'organisation de Franck Happy qui a présenté des indices de force pour contrecarrer les assauts des verts et blanc du Nord, objectif étant pour Union de concéder même un match nul. Kamilou Daouda et ses coéquipiers ont été invincibles, d'où l'inscription du but salvateur à la 38ème minute, grâce à la réalisation de Arnaud Sanaud.
Innocent D H
La campagne nationale de reboisement a été lancée à Garoua mardi dernier par le ministre des Forêts et de la Faune (Minfof), Jules Doret Ndongo. Au cours de la cérémonie de lancement, le membre du Gouvernement a invité les populations à une adhésion massive à cette cette politique qui vise à restaurer les réserves forestières du pays.
Au Cameroun, selon nos sources, plus de 83% de la population nationale recourt à la biomasse qu'elle utilise comme source d'énergie dans les ménages surtout en milieu rural. Partant de cette réalité, les réserves forestières du pays subissent de plein fouet les actions humaines destructives de ses ressources.
C'est fort de ce constat et dans l'optique qu'un terme doit être mis à ce phénomène que le Gouvernement avec ses partenaires, prennent l'initiative de maîtriser la situation pour procéder cette année 2019 à la plantation de 220.000 plants sur l'ensemble du territoire national.
La région du Nord choisie comme épicentre du lancement de la campagne nationale 2019 de reboisement, est une zone à écologie fragile et de savane sèche, raison de plus de procéder en urgence à la restauration de sa réserve forestière. Elle va bénéficier de 50.000 plants pour une participation efficace à la lutte contre le changement climatique.
Le ministre Jules Doret Ndongo a saisi le prétexte pour rappeler que les subventions du fonds spécial du développement forestier seront mobilisés en cette année avec pour principale vision de couvrir les besoins de reboisement de 37 communes engagées dans la gestion des aires protégées dans le sillage de la décentralisation.
Des conventions de financement ont été remises aux délégués régionaux du Nord, de l'Extrême-Nord et de l'Adamaoua. Le ministre des forêts et de faune a procédé par la suite, à la signature des conventions de plantation d'arbres avec la Communauté urbaine de Garoua, les communes, les Gic, ainsi que des associations de jeunes.
Innocent D H
Reçu mercredi dernier, 24 avril 2019, au Palais de l’Unité par le président de la République, Paul Biya, le haut-commissaire du Royaume Uni, Rowan James Laxton, a souligné la disponibilité de son pays à accompagner le Cameroun dans ses efforts de développement et pour lutter contre l’insécurité.
A l’issue de près de quatre-vingt-dix minutes d’entretien avec le président Paul Biya, S.E. Rowan James Laxton a affirmé lui-même avoir eu « une rencontre très productive avec le chef de l’Etat ».
Au menu des échanges entre les deux personnalités, des sujets ayant trait à la coopération bilatérale, la situation sous-régionale et même internationale, comme l’a souligné le diplomate britannique face à la presse. « Nous avons discuté d’un large éventail de questions bilatérales, régionales et internationales » a fait savoir l’hôte du président de la République. Des propos relayés par Cameroon Tribune, le quotidien national bilingue.
Ces questions, selon le diplomate britannique, avaient trait au commerce, aux investissements, au développement. Egalement à l’ordre du jour de cette audience, selon le chef de la mission diplomatique britannique au Cameroun, « la situation humanitaire et la sécurité ». Deux aspects qui concernent notamment les régions de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Sur ce plan, Rowan James Laxton s’est voulu clair : « J’ai dit au président que mon gouvernement est déterminé à aider le Cameroun à surmonter ses difficultés actuelles ». La finalité de cette ambition selon lui étant de permettre au pays de « tirer le meilleur parti de son immense potentiel ». Un soutien qui arrive à point nommé, au moment où le Cameroun reçoit des tirs de boulets de la part de députés du Parlement Européen.
Il faut dire que les relations sont très anciennes entre le Cameroun et la Grande Bretagne et celles-ci sont en permanence raffermies et renforcées par de nombreux actes concrets touchant tant aux domaines de la sécurité que de l’humanitaire, de l’économie que du social comme on a pu le constater ces dernières années.
Les deux pays font par ailleurs de la promotion des valeurs des droits de la personne, de l’égalité des sexes et de la protection de l’environnement, des axes majeurs de leur coopération. La rencontre de mercredi dernier au Palais de l’Unité entre le président de la République, Paul Biya, et le haut-commissaire du Royaume Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord, Rowan James Laxton, devrait sans doute permettre à celle-ci de repartir sur de nouvelles bases.
Otric N.
A en croire Cameroon Tribune, la ville de Kekem dans le département du HautNkam, région de l’Ouest, vibre depuis le début de cette année, au rythme des moteurs des unités de production de l’entreprise Neo Industry. Cette structure spécialisée dans la transformation des fèves de cacao pour la production du beurre, de la poudre et de la masse de cacao créée en 2015 est effectivement entrée en exploitation en ce début d’année. « Ceci pour traduire en actes concrets l’exhortation du chef de l’Etat qui souhaite voir les Camerounais produire et transformer localement les fruits de la terre », lit-on.
Une vision embrassée par Emmanuel Neossi qui, avant de mettre cette unité de production sur pied, était connu pour ses activités d’exportation de la matière première cacao. Ce projet recevra donc la caution du gouvernement ce vendredi 26 avril.
En effet, rapporte Cameroon Tribune, le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute procèdera à l’inauguration de cette unité industrielle qui, à ce jour, a généré 700 emplois directs et 1000 autres indirects, avec une capacité de traitement de 30 000 tonnes de cacao à l’année. De quoi satisfaire les producteurs locaux qui pourront vendre leurs récoltes sur place.
Le projet a bénéficié d’un financement de 13 milliards de FCFA, octroyé par la Société commerciale de banque (SCB Cameroun), filiale locale du groupe bancaire marocain Attijariwafa Bank. Ce crédit bancaire a, à son tour, été garanti à hauteur de 6 milliards de FCFA par l’African Guarantee Fund (AGF), fonds de garantie lancé par le groupe de la Banque africaine de développement (BAD).
Pour y arriver, Emmanuel Neossi a bénéficié de divers soutiens, notamment celui des pouvoirs publics, à travers le programme Agropoles qui a accompagné le projet grâce à un appui financier d’un montant de 1,2 milliard de F. Sans oublier les nombreuses facilités fiscalo-douanières octroyées à Neo Industry en tant que zone franche économique. Une traduction de la volonté gouvernementale à promouvoir ce secteur dont l'importance dans l'économie camerounaise n'est plus à démontrer.
Entièrement équipée par l’Allemand Buhler, présenté comme étant le numéro un mondial dans la fabrication des équipements de l’industrie chocolatière, Neo Industry permettra, selon son promoteur, de créer environ 750 emplois indirects.
Cette nouvelle unité de transformation de fèves épouse les ambitions des pouvoirs publics et des acteurs de la filière cacao au Cameroun, qui œuvrent pour l’augmentation de la transformation locale. L’objectif est de transformer 50 % de la production nationale, d’ici à 2020.
Otric N.
Depuis plus d’un an, les souscripteurs de la de la Mission d’Intégration et de Développement pour l’Afrique (MIDA) attendent de recevoir leur argent. Cette attente pourra enfin trouver une issue heureuse. En effet, le Chef de l’Etat Camerounais, Paul Biya, a octroyé près d’un milliard F Cfa pour rembourser les 11885 souscripteurs dénombrés de cette organisation financière controversée qui a défrayé la chronique il y a un peu plus d'un an après la découverte d'un réseau d'escroquerie dont ont été victimes les souscripteurs.
Cette annonce du gouverneur de la région du Centre, Paul Naseri Bea, a été lue ce jeudi 25 avril 2019 à la CRTV Radio. «La bonne nouvelle est que, le Président de la République, dans sa magnanimité, sa compassion et sa sollicitude constante, a octroyé un milliard F Cfa sur l’argent collecté pour aider les souscripteurs. D’abord, nous allons sortir les listes de tous les souscripteurs qui doivent en bénéficier. Nous devons aussi sortir une fiche de paiement par ordre alphabétique qui sera à la Trésorerie Générale de Yaoundé. Et nous allons faire une copie électronique pour permettre à ce que les bénéficiaires puissent vérifier les dates et l’ordre de paiement à partir de leurs téléphones », a-t-il écrit.
En plus de la somme débloquée par le Chef de l’Etat, près de 4,9 milliards F Cfa, collectée par les pouvoirs publics lors de la fermeture de cette organisation, seront également distribués aux bénéficiaires, selon le Gouverneur de la région du Centre. En effet, l'audit commandé fait état de la somme de 15 milliards à répartir aux souscripteurs. Le reste, près de 10 milliards, qu’il faut mobiliser pour aboutir au remboursement intégral de l’argent versé par les souscripteurs, sera probablement à la charge de la Mida, dont les principaux responsables sont actuellement écroués à la prison centrale de Kodengui à Yaoundé. Il est prévu que chaque souscripteur touchera 31% de la somme totale versée à la Mida.
Après avoir interdit les activités de la Mida, le gouvernement avait annoncé avoir retrouvé plus de 3,6 milliards de FCFA dans les locaux de cet organisme qui proposait à ses souscripteurs de multiplier leurs gains jusqu’à cinq fois par rapport au montant initial. Un montant contesté par les responsables de la Mida, qui avancent la somme de plus de 12 milliards F Cfa. Ils accusent par ailleurs, les autorités d’avoir détourné une partie de ces fonds.
Marie MGUE
« Majestueux ! L’ouvrage se dresse fièrement au cœur du quartier administratif de la ville. A sa gauche, la brigade de gendarmerie. A droite, la sous-préfecture. Devant, un jardin public. Derrière, une petite forêt primaire qui sert de temps à autre de pâturages aux bœufs ». C’est ainsi que Cameroon Tribune décrit le nouvel Hôtel de ville de Bebel, situé dans le département de la Vina, région de l’Adamaoua.
Mardi dernier donc, le ministre de la Décentralisation et du Développement local (Minddevel), Georges Elanga Obam, a procédé, en présence du Directeur général du Fonds Spécial d'Equipement et d'Intervention Intercommunale (FEICOM), Philippe Camille Akoa, à l’inauguration officielle de l’Hôtel de ville de Belel, l’une des huit communes du département de la Vina.
La cérémonie a été marquée par la présence du Secrétaire Général des services du gouverneur et du préfet de la Vina, apprend-on. Démarrés en 2017, les travaux financés par le Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale (Feicom), ont été réceptionnés en février 2018.
Ce bâtiment R+1 est le premier du genre dans la ville de Belel, limitrophe avec la commune de Touboro dans le Nord où 24h plus tôt la délégation du Mindevel, s’est rendue pour un exercice similaire. Le projet dans ses deux phases (construction et équipement) a coûté 331 millions de F. L’exécutif municipal par la voix du maire, Abbo Aboubakar, a remercié les pouvoirs publics pour avoir doté la municipalité qu’il dirige depuis 2013 de cet outil de travail moderne.
A la fin de la cérémonie, le Mindevel, a eu une séance de travail avec les maires de la région de l’Adamaoua qui ont salué les avancées notables enregistrées sur le chantier de la décentralisation et du développement local. Les élus locaux ont remercié le chef de l’Etat, Paul Biya, pour l’allocation spéciale de 100 millions accordée à chaque Collectivité territoriale décentralisée (CTD) pour l’exécution des projets de développement en 2019.
L’histoire de la décentralisation au Cameroun est antérieure à l’indépendance du pays. On peut rappeler à cet effet que c’est en 1941 que furent créées les communes de Yaoundé et de Douala.
Depuis ces années, la pratique de la décentralisation n’a cessé d’évoluer au Cameroun à travers l’avènement de la mise en place d’autres communes. Toutefois, c’est surtout la loi N°96/06 du 18 janvier 1996 portant révision de la constitution du 02 Juin 1972 qui a donné une impulsion nouvelle et un rôle accru et déterminant à la décentralisation pour améliorer et dynamiser le développement politique, social et économique du Cameroun.
En effet, le titre 10 de cette loi traite des collectivités territoriales décentralisées de la République, il s’agit des régions et des communes. Si en 1996, l’institution communale était en soi une réalité bien connue autant par les aînés que par la jeune génération, Il n’en était pas de même pour les régions qui renvoyaient certes à une réalité administrative tout aussi connue à savoir la Province, mais déjà, le terme région que l’on découvrait à cette occasion apportait des éléments novateurs que la loi elle-même allait se charger de décliner pour une meilleure compréhension des enjeux de la décentralisation.
Otric N.
Le Cameroun est secoué depuis bientôt trois ans par un conflit interne opposant les forces de maintien de l’ordre à des combattants sécessionnistes. Depuis quelques temps, les puissances occidentales, les Organisations non gouvernementales internationales, des organisations humanitaires, entre autres, n’ont cessé de publier des rapports et opinions dans lesquelles elles condamnent plus ou moins explicitement le gouvernement camerounais et les forces de sécurité.
Le Conseil norvégien pour les réfugiés (CNR) est une organisation qui s’évertue à soutenir les personnes les plus vulnérables parmi les populations déplacées contre leur gré et de répondre à leurs besoins élémentaires. Ce jeudi 25 avril 2015, cette organisation humanitaire a publié sur son site un article dans lequel elle déplore les exactions commises par les séparatistes ainsi que leurs conséquences. Au premier rang de celles-ci, les besois humanitaires, causés principalement par les déplacements des populations fuyant l’insécurité plutôt grandissante avec le temps.
La crise anglophone a débuté avec des manifestations pacifiques à la fin de 2016, mais elle s'est transformée en un conflit violent entre l'armée et les groupes armés non étatiques du gouvernement.
« Plus d'un demi-million de personnes ont fui leur domicile, selon des chiffres fournis par l'ONU. Des centaines de villages ont été incendiés, près d'un million d'enfants ne sont pas scolarisés et des dizaines de milliers d'autres se cachent dans les buissons sans aucun soutien. Le silence international entourant les atrocités est aussi choquant que les histoires inédites sont déchirantes », indique l’article. Le CNR ajoute également que certains parmi ces déplacés internes, femmes et enfants pour la plupart, affirment être « abandonnés par l’ONU et les organisations et puissances internationales.
Alors que les populations elles-mêmes décrient déjà l’absence d’une aide extérieure, les organisations telles qu’Amensty International, et Human Rights watch restent muettes. Elles qui se revendiquent protectrices des droits de l’Homme n’ont cessé depuis quelques mois de montrer leur penchant pour ces rebelles qui sèment la terreur dans plusieurs régions du pays. Le dernier événement en date, l’assassinat d’un jeune gendarme dans l’arrondissement de Muyuka ce 24 avril. Les images du corps décapité et répandu à divers endroits de la ville de ce soldat ont fait le tour de la toile mais bien sûr, à l’exception des comptes de ces organismes qui savent être réactives et spontanées lorsqu’il s’agit de promouvoir les actions des terroristes ambazoniens. Manipulées par les sponsors externes, elles s’appliquent plus à critiquer la gestion de la crise par le gouvernement camerounais qu’à faire ce pourquoi elles disent exister.
« Le CNRC tend la main aux parties en conflit afin de mieux protéger les civils et de permettre aux organisations humanitaires d'accéder pleinement et en toute sécurité aux personnes dans le besoin ». Le CNR évoque également des solutions : « Nous devons intensifier la réponse humanitaire […] Mais surtout, nous avons un besoin urgent d'un engagement diplomatique international plus fort pour aider à résoudre le conflit. Cela pourrait commencer par un accord entre les parties sur la manière dont les écoles peuvent rouvrir, de manière à ce qu'une génération d'enfants ne soit plus privée d'éducation ».
La réhabilitation du Musée National, d’après les mesures prises à l’issue du conseil de direction il y’a quelques semaines, étaient au centre des discussions. D’ici 2021, les experts français entendent faire de ce lieu, l’un des plus grands symboles du Cameroun, une structure attrayante, moderne.
Le changement envisagé va se dérouler en plusieurs étapes, d’après Sébastien Zonghero, le chef de projet : « Il y aura des réserves qui seront aménagées pour protéger cette magnifique collection d’œuvres d’arts, on aura également un nouvel aménagement du Musée avec à la fois, un espace d’accueil, un espace qui va recevoir les nombreux enfants que j’ai pu remarquer chaque fois que j’ai été ici dans le Musée, un espace pédagogique et bien d’autres qui seront visibles ».
Il souligne qu’ « en plus de ce que je viens d’énumérer, l’expertise patrimoniale à l’international que nous avons requise pour l’aménagement de notre Musée national va nous permettre d’aménager de nouvelles salles d’expositions. Cela ouvre une ère nouvelle dans la gouvernance avec un nouvel organigramme en l’occurrence ».
Le nouveau projet de réhabilitation du Musée national, est réalisé avec l’appui de l’Agence française de développement. Pour Sébastien Zonghero, « sa réussite pourrait déboucher à des actions similaires dans d’autres musées du pays ».
La première rénovation avait eu lieu en 2015
A cette époque, le Musée national construit en 1930, fonctionnait timidement. Les travaux y avaient été entrepris en 2009 pour lui donner un visage plus avenant. Bâti sur une superficie de 5.000 m2, il symbolise la régénération et la renaissance de la culture camerounaise. C'est un lieu où tout l'héritage (culturel, socio-économique et politique) du pays est conservé : « Un voyage dans le Cameroun profond », vante une de ses guides culturelles, Lydienne Biyong.
Expositions de véritables œuvres d’art
Non loin d’un ensemble royal venu des régions du Nord et Sud Ouest, le visiteur peut admirer le « ngiii », un masque en bois issu de la société secrète de l'air Fang-béti (régions de l'Est, du Sud et du Centre). Un objet qui symbolise le Nnom Ngiii (chef des chefs).
Certaines personnes affirment d’ailleurs que c’est en s’appuyant sur l’aspect historique de cette œuvre que les patriarches ont, en 2011 élevé le Chef de l’Etat Camerounais au rang de « Nnom Ngiii ».
On peut aussi découvrir des reliques. La guide pointe une calebasse autour de laquelle sont accrochées neuf petites statuettes, expliquant : « Si vous mentez et qu'on vous fait boire le breuvage de cette calebasse, vous pouvez mourir ».
Les anciens appartements privés du premier président camerounais, Ahmadou Ahidjo, ont été transformés en salles d'exposition, présentant les différentes mutations socio-politiques et sportives du Cameroun.
Nicole Ricci Minyem
Après 2003, le Cameroun jouera pour la deuxième fois, la finale de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) U17. Les Camerounais affronteront cette fois-ci, la Guinée lors de l’ultime match de la 13e édition de ce tournoi qu’abrite la Tanzanie depuis le 14 avril dernier.
Les Lions U17 se sont qualifiés ce mercredi 24 avril 2019 en demi-finale, dans un duel très enlevé face à l’Angola. Même avec un effectif réduit, avec l’expulsion du défenseur central, le capitaine Fabrice Ndzie Mezama à la 47e min du jeu, les hommes de Thomas Libih n’ont pas plié face à la solide équipe angolaise, en quête de sa première qualification pour la finale. Les deux équipes ont achevé le temps réglementaire sur un score nul et vierge. C’est finalement à l’épreuve des tirs au but que les Lions U17 ont brisé le rêve des Palancas Negras U17, en réussissant quatre tirs contre trois pour leur adversaire. Une qualification historique pour l’équipe camerounaise, 13 ans après avoir remporté son premier titre du tournoi.
Les Lions U17 seront opposés à la Guinée, son premier adversaire du tournoi à la phase de poule, en finale le dimanche 28 avril prochain. Les Guinéens ont éliminé, toujours à la séance des tirs au but, le Nigeria (0-0, 10-9 Tab). Les Nigérians et les Angolais se battront pour la troisième place.
Il faut noter que les quatre demi-finalistes de cette Can U17, notamment le Cameroun, la Guinée, l’Angola et le Nigeria représenteront l’Afrique à la 19e édition de la Coupe du Monde U17, qui se déroulera au Brésil, du 5 au 27 Novembre 2019.
Marie MGUE
C’est le Cameroun qui représentera la sous-région Afrique Centrale au tournoi de Handball féminin des prochains Jeux africains prévus du 23 août au 03 septembre 2019 au Maroc. Les Lionnes Indomptables de Handball ont décroché leur ticket de qualification ce mercredi 24 avril 2019 au terme d’un tirage au sort qui a défavorisé les handballeuses de la République Démocratique du Congo. Les handballeuses camerounaises conduites par Serges Guebogo, se sont inclinées au match retour ce mercredi à Kinshasa contre la Rdc, après la victoire (25-22) décroché mardi dernier au match aller. Un résultat qui a contraint les deux équipes a procédé par tirage au sort pour déterminer le représentant de cette zone 4 aux Jeux.
En effet, seules deux équipes, sur les quatre attendues, ont participé à ces Éliminatoires de la zone Afrique Centrale. Les sélections Gabonaise et Congolaise ont annulé leur participation au tant chez les Dames que chez les Hommes. La sélection nationale masculine de handball affrontera ce mercredi soir leur homologue congolais dans le cadre du match aller. Le match retour aura lieu demain jeudi. Au terme des deux matches en aller et retour, seul le meilleur au nombre des buts cumulés obtiendra son ticket de qualification pour représenter la zone 4 aux prochains jeux africains. En cas de victoire, les Lions indomptables pourront rattraper l’édition précédente, où ils avaient brillé par leur absence.
Par contre, c’est l’occasion pour les handballeuses de remporter le trophée perdu en finale de la dernière édition des Jeux africains qui s’est déroulée au Congo Brazzaville en 2015. Les Lionnes Indomptables, vice-championnes d’Afrique en titre, s’étaient inclinées en finale face la sélection angolaise de handball.
Marie MGUE