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Le président du Social democratic Front (Sdf) de retour en terre camerounaise après avoir séjourner dix mois environ aux Etats-Unis pour des raisons sanitaires. Pour de nombreux observateurs, Ni John Fru Ndi retrouve ainsi sa formation politique affaiblie par des querelles intestines qui semblent déjà entamées son implosion.    

 

Depuis l’après élections législatives et municipales du 09 février 2020, le climat au sein du Sdf est loin d’être celui des beaux jours.  Le constat est clair, le double scrutin a vu le parti de Ni John Fru Ndi s’effondrer progressivement parce que traversé par des querelles internes perdant dans la foulée sa représentativité à l’échelle nationale. A ce jour, le Sdf ne compte plus que 5 députés sur 180 à l’Assemblée nationale. Pourtant lors de la dernière législature, il totalisait 18 sièges. De même, le parti de la balance ne contrôle plus que 4 conseils municipaux localisés dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, contre 22 en 2013. Pire encore, l’absence du Chairman qui était parti pour les Etats-Unis pour se soigner, va davantage donner libre cour aux cadres du Sdf qui ne parlent plus d’une seule voix.

Toutefois, le retour de Ni John Fru Ndi au Cameroun et partant dans son Social democratic Front va-t-il par une sorte de baguette magique changer la donne ?

Au regard du climat actuel au sein du Sdf, pour certains observateurs de la scène politique camerounaise, son déclin est à la fois progressif et préoccupant. D’aucuns parlent même de trahison quand on sait que plusieurs figures de proue à l’instar du député Jean Michel Nintcheu, donne la nette impression de travailler pour le compte du Mrc sur fond de cacophonie. Cette même attitude est également reprochée au sénateur Tchoumelou et à Jean Robert Wafo, tous accusés par leurs adversaires politiques de militer pour le parti de Maurice Kamto, apprend-on.

Pour d’autres observateurs, le retour du Chairman est porteur d’espoir pour les fervents militants du Sdf, ceux-là qui restent viscéralement attachés aux valeurs de ce parti d’opposition. Pour ramener de l’ordre dans la maison, Ni John Fru devra donc être intransigeant en vers les cadres de fait qui n’ont pour seul ambition que de voir mourir définitivement le parti. C’est d’ailleurs pourquoi, la rentrée politique du président sera de tous les enjeux.

Innocent D H

 

 

 

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Jean Robert Wafo, le ministre de la Communication du Shadow Cabinet du Social Democratic Front indique qu’il s’agit d’un mensonge, qui vise la manipulation du public.

 

Le Social democratic front (Sdf) dément enfin l’allégation de corruption portée sur le chairman Ni John Fru Ndi par le Commissaire de police Albert Leopold Ebene aujourd’hui exilé. Jean Robert Wafo, le ministre de la Communication du Shadow Cabinet du Sdf a réagi sur sa page Facebook. Il trouve déjà incroyable que la somme de 500 millions de FCFA ait été transportée dans un sac par un individu. Pour lui, cette affirmation relève de l’absurde. « 500 millions FCFA en billets de 10.000 FCFA ça fait 100 kg. Y a-t-il une valise qui peut contenir 100 kg et qui est de surcroît porté par une seule personne ? Le comble de la cancritude », a-t-il écrit.

 

Le ministre de la Communication du Shadow Cabinet du Sdf fait remarquer également qu’à l’époque où le Commissaire de police Albert Leopold Ebene indique que les faits se sont déroulés, l’hôtel dans lequel, les 500 millions de F sont censés avoir été donnés à Ni John Fru Ndi, cet établissement hôtelier n’avait pas encore été inauguré. « L’hôtel Djeuga Palace a été inauguré le 17 décembre 2004 soit deux mois après la tenue de la présidentielle d’octobre 2004. Que les détracteurs du SDF retournent au labo construire d’autres Fake news », a-t-il écrit.

 

A titre de rappel, le Commissaire de police Albert Leopold Ebene au micro de la radio Rsi, a déclaré que le Chairman Ni John Fru Ndi a reçu 500 millions de F, pour casser la candidature unique de l’opposition  lors de l’élection présidentielle de 2004. Dans l’accusation qu’il a formulée, il avait indexé l’ancien Ministre de la Défense Edgar Alain Mebe Ngo’o comme étant la personne qui a remis l’argent au Chairman. Le Sdf apporte donc un démenti à toutes ces allégations.

 

Liliane N.

 

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C’est dans le cadre d’un échange que le chairman aurait eu avec Paddy Asanga – membre de SDF-Germany le 22 Juin dernier. Une conversation reprise sur le site de ce parti : http://sdfcameroon.org

 

Paddy Asanga (PA) : Bonsoir, Monsieur le Chairman.

John Fru Ndi (JFN) : Bonjour, Monsieur.

PA: Oui, ici Paddy Asanga, j'appelle d'Allemagne. Comment allez-vous ?

JFN: Bien, je vais bien, Paddy. J'ai parlé avec toi récemment et tu as normalement une très bonne idée de mon état de santé.

PA: Oui, je veux juste mettre certaines choses au clair une fois pour toutes. Il y a des charognards politiques ici qui disent que vous êtes aux États-Unis et que vous avez demandé l'asile politique et tout ça... Qu'est-ce qui vous a amené aux États-Unis, Monsieur le Président ?

JFN: Il s'agit de ma santé. Si je voulais demander l'asile politique, je le ferais directement depuis le Cameroun. Vous vous souvenez qu'en 1992, alors que j'étais assigné à résidence, certains ambassadeurs, parmi lesquels l'ambassadeur allemand et l'ambassadeur belge, sont venus me voir pour proposer de m'accorder l'asile dans leur pays respectif, afin de faire sortir ma famille, mais vu le nombre de Camerounais qui m'ont soutenu, et en pensant à ma propre école de pensée, je ne pouvais pas simplement faire sortir mes proches immédiats et abandonner les gens qui étaient derrière moi. Par conséquent, si je n'ai pas demandé l'asile à l'époque, je ne peux pas le faire maintenant.

Ceux qui disent ces choses, je ne sais pas ce que le SDF et Fru Ndi leur ont fait, parce qu'avant de dire que j'ai demandé l'asile comme ils viennent de le faire, il y a peu de temps, on m'a fait remarquer que dans certains milieux, ils ont dit que j'étais mort. J'ai reçu plus de dix appels de journalistes pour confirmer que je suis en vie !

PA : J'ai aussi reçu ces messages, il est assez regrettable que nous ayons des gens qui veulent pratiquer la manipulation politique en tuant leur adversaire sur les médias sociaux, donc je pense que pour cela vous n'avez pas à vous inquiéter, votre mission n'est pas terminée et la paix que nous avons maintenant au Cameroun est due au fait que vous avez refusé de marcher sur des cadavres pour vous arriver à Etoudi. S'ils veulent vous tuer sur les médias sociaux, c'est à eux de le faire.

Néanmoins, Monsieur le Président, quelle est la situation actuelle ? Certaines personnes semblent vouloir occuper l'espace que vous occupiez : quand pouvons-nous espérer vous revoir chez vous ?

JFN : La scène politique est très grande, très grande pour que les gens occupent ce qu'ils veulent occuper.

Ce n'est pas en tuant Fru Ndi qu'ils occupent l'espace. D'abord, j'ai été gêné quand on m'a dit que certains se battaient pour être le second, que Kamto se battait pour être le second ! Je dis que c'est stupide !

Tout ce que je combats, c'est Monsieur Biya, pas Kamto. Si les gens sont entrés en politique pour combattre Fru Ndi, ils échouent avant même d'avoir commencé parce que vous allez faire de la politique avec le programme que vous voulez pour diriger le pays.

C'est donc malheureux, et de toute ma vie politique, je n'ai jamais souhaité la mort de quelqu'un… ».

 

 

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Joshua Osih le vice président du Social democratic front indique qu’il s’agit d’un fake news.

 

C’est depuis des mois que le Chairman Ni John Fru Ndi se trouve aux Etats-Unis. Et selon Joshua Osih le vice-président du Social democratic front (Sdf), Ni John Fru Ndi s’y trouve pour des raisons de santé. Il n’a pas demandé un asile politique au pays de l’oncle Sam, comme cela est dit dans un fake news, qui a envahi la toile. Ledit fake news dit ceci: « Breaking News: Ni John Fru Ndi vient d’obtenir son titre de réfugié politiques aux USA, il tourne la page de la politique. Voilà un autre truand.. Pauvre ». Il a été partagé par de nombreux internautes. Et certains se posent la question si cette annonce est fondée.

https://twitter.com/BiafeuB/status/1275354069209669633

Le fake news prenant des proportions inquiétantes, le Député Joshua Osih a fait une sorte de mise au point sur son compte Twitter. “Des usines à fake news essaient de transformer Ni John FRU NDI en demandeur d'asile. Le Chairman se porte très bien. Il n'a pas fuit le Cameroun pendant 30 ans, pourquoi le ferait-il aujourd'hui ?”, peut-on lire dans le tweet de l‘ancien candidat de l’élection présidentielle de 2018.

https://twitter.com/JoshuaOsih/status/1275354322260426762

Le démenti sus rapporté du Député Joshua Osih a été relayé aux éditions de journaux télévisés de certaines chaînes du pays à l’instar d’Equinoxe tv. Et il convient de noter d’autres cadres du parti politique du Chairman ont décidé de ne pas accorder la moindre importance à ce fake news. C’est le cas de Dénis Nkemlemo, le Secrétaire national à la Communication du parti qui, contacté par le Crtv. a indiqué que, c’est juste l’oeuvre des ennemis du président national qui veulent le déstabiliser.

 

Liliane N.

 

 
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Tel est l’un des forts à retenir de l’interview accordée par Ni John Fru Ndi à la journaliste Mimi Mefo depuis les Etats Unis où le chairman a élu domicile depuis quelque temps. Malgré le revers enregistré lors de la présidentielle de 2018 et du double scrutin législatif et municipal du 09 février dernier, le président du Social democratic front (SDF), se veut optimiste quant à l’avenir de sa formation politique.   

 

Quand on passe en revue les résultats obtenus par le parti de Ni John Fru Ndi aux dernières joutes électorales, les performances du SDF ont plutôt connues une nette régression par rapport aux échéances antérieures. A la présidentielle de 2018, le SDF a perdu la deuxième qu’elle a occupé à l’issue du scrutin de 2011. Au législatif 2020, le parti a obtenu seulement 05 députés contre 18 sièges lors des élections de 2013. Pour ce qui est des dernières municipales, il ne s’en sort qu’avec 04 mairies contre 23 lors des précédentes élections. 

En dépit des contre performances enregistrées, le fondateur du parti de la balance estime que son parti politique va rebondir sur la scène politique au Cameroun. « Je suis toujours très convaincu, même dans ma tombe, que le SDF rebondira. Le SDF a résisté à l’épreuve du temps », confie John Fru Ndi. 

Le dirigeant de ce parti camerounais de l’opposition révèle que sa formation politique a reçu des intimidations de tous les fronts. Certains de ses dirigeants ont été enlevés et détenus par les combattants séparatistes ambazoniens. Face à ces moments difficiles, Ni John assure avoir tenu bon, « j’ai toujours dit qu’il était impossible de simplement sortir du Parlement comme ils m’ordonnaient. J’ai dit aux médias à la direction ambazonienne de venir de manière constructive car, je suis un leader choisi par le peuple pour défendre leurs intérêts et jusqu’à ce que vous les convainquiez d’accepter ce que vous me demandez de faire. Je ne peux pas simplement suivre vos instructions ». 

Après 30 années d’existence, les cadres du parti pensent que de manière globale, le bilan du SDF est satisfaisant même si les raisons qui ont conduit à la création du parti restent toujours d’actualité. Selon un résumé fait par Jean Robert Wafo, le ministre de la Communication du Shadow Cabinet (SDF), « durant toutes ces années, le SDF a beaucoup donné, très peu reçu et surtout le chairman a beaucoup cher payé. Les camerounais de bonne foi le savent. Le parti a appris tout au long de ces 30 années d’engagement politique, qu’il y a beaucoup d’épreuves sur la route d’une formation politique (…) ».  

 

Innocent D H  

 

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Quelle image ? Et, ils sont nombreux qui se sont posés cette question, en voyant des vidéos circuler sur la toile. 

 

Le candidat pour un autre mandat de député aux couleurs du Social Democratic Front dans la circonscription de Wouri-Est (Douala 3 et 5) a posé cette action, lors du lancement de sa campagne en vue des législatives du 09 Février 2020 au carrefour Bonaloka.    

Peut être encouragé par la foule qui l’acclamait Jean Michal Nintcheu a trouvé opportun de sauter sur les pagnes du parti proche au pouvoir et ayant comme flocage, le visage du Président de la République et président national du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais.

Une attitude qui a suscité le courroux des militants de cette formation politique

« Pourquoi êtes vous surpris ? Depuis que ce monsieur est député, qu’avez- vous vu qu’il ait fait concrètement ? Quel est le bilan qu’il peut valablement vous proposer ? Aucun. Alors, pour se donner un peu de contenance il fallait bien qu’il fasse quelque chose qui pour lui revêt une quelconque symbolique mais, malheureusement, cela démontre uniquement la nature de l’individu et, je ne pense pas que logiquement, il faille faire confiance à un tel homme politique et je reste poli… », a écrit Aloïs Ntamack, vendeur d’ananas.

« Je ne sais pas s’il faille s’appesantir sur l’action de ce député mais, on ne peut s’attendre à autre chose de ce qui se présente aujourd’hui comme des hommes politiques mais pour ma part, je ne suis pas surprise. Fort heureusement, nous avons les dirigeants que nous avons mais, je suis certaine que si on donne le pouvoir à ces gens, on va vivre le véritable enfer au Cameroun…Il est évident pour moi que je ne peux donner ma voix à un individu pareil. Tu ne peux solliciter le suffrage des camerounais et croire que tu vas manquer du respect à tes contradicteurs… », laisse entendre Clarisse Mendo, militante d’un parti politique.

C’est un autre son de cloche au sein des rangs du SDF

Ses partisans, comme pour justifier cette action, affirme que : « On n’a pas vu autant de réactions lorsque le président de l’Assemblée nationale a déchiré les effigies du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun ... Évitez – nous ces emportements de deux poids – deux mesures. Nous avons vu la même chose avec certains membres du gouvernement à l’instar de Mounouna Foutsou et du Dr Taïga... ».

C’est au cours de ce meeting de lancement que le  SDF a procédé à l’installation de quelques 200 militants du RDPC qui viennent de rejoindre le parti de Ni John Fru Ndi.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Tous ceux à qui le micro a été tendu, ont évoqué les moments forts de cette cérémonie solennelle mais, ce qui aura retenu l’attention de tous, ce sont les témoignages des ex combattants.

 

Maire de Maroua

Vous savez, la tenue de ce grand dialogue national nous offre l’occasion d’oublier nos différents maux, nos différends, ce qui nous divise et, nous pensons que c’est une opportunité que nous ne pouvons pas manquer. Au-delà du discours du Premier ministre, il s’agit beaucoup plus de saluer la présence  des ex combattants. Ils sont venus faire un mea culpa et nous croyons que cela est de bon aloi, pour la suite de ces assises.

 

Cardinal Christian Tumi

Je suis heureux de vivre ces moments. C’est très bien, cela m’encourage, je suis heureux de voir la présence des ex combattants. Cependant, les vraies choses seront dites lors des travaux en commission. J’étais plein d’émotion lorsque ces enfants ont pris la parole. Et, c’est ce qui devra être fait, au cours des prochains jours. La parole doit être donnée à tout le monde et, chacun doit respecter l’opinion des autres, même si cela va en contradiction avec ce qu’on pense. Les blessures ont été faite de part et d’autre, nous avons perdu les membres de nos familles ; c’est donc l’occasion pour nous de reconstruire de nouvelles bases, à travers lesquelles nous allons tous nous reconnaître ;   

 

Ni John Fru Ndi

Je crois que tous ensembles, nous allons trouver des solutions, mais, au-delà des discours et des travaux en salle, il est important de penser à l’implémentation réelles des résolutions qui seront prises ici. La non pratique de la décentralisation est et demeure un véritable problème. Quand on dit le pouvoir au peuple, est ce que cela est réel ? Il existe des entreprises qui sont installées dans les régions du Nord et du Sud Ouest, mais, nous nous rendons compte que ce sont les mêmes managers qui reviennent tout le temps. Le SDF prend part à ces débats pour dire que le fédéralisme est important, car, cela donne l’opportunité à chaque région de se développer, de prendre ses responsabilités et, au cours des prochains jours, nous allons contribuer à ce que nous puissions parvenir à ce que cela soit réel.  

 

Baleguel Nkot

C’était des moments émouvants, surtout lorsque les jeunes ont parlé. Les débuts sont encourageants et, notre souhait est que cela soit ainsi, jusqu’à la fin des travaux.  Notre objectif à tous, je le crois fermement, est le retour à la paix. Par conséquent  toutes les commissions doivent aller dans cet objectif.  

 

Cabral Libii

J’ai été particulièrement marqué par le courage et la franchise affichée par cet ex combattant. Ce jeune, au-delà du discours officiel qui lui a été demandé de lire, a finalement pris la parole pour dire ses pensées profondes. Il a fait part du sentiment réel qui l’animait. Un discours qui, au-delà de l’émotion suscitée, nous a tous mis face à nos responsabilités. Et, je pense que c’est dans cette logique que s’est inscrit le Premier ministre, qui a fixé les bases de ce qui doit être fait durant les prochains jours. Je regrette néanmoins cette forte prégnance d’un parti politique, c’est à regretter. Toutefois, nous avons accepté de prendre part à ces assises, pas comme des faire valoir et, si à un moment, nous nous rendons compte que c’est ce qu’on attend de nous, nous irons vaquer à d’autres occupations. Le PCRN a pris le parti de travailler avec fermeté, conviction, dans un esprit d’apaisement, pour que le retour à la paix soit réel.    

 

Maire de Douala II

Nous sommes déjà très satisfaits pour la tenue de ces assises. La prise de parole des jeunes a suscité beaucoup d’émotion dans la salle et, nous avons mieux compris les raisons qui ont amené ces jeunes à rejoindre les bandes armées. Leur courage est à saluer parce qu’ils ont accepté de venir nous parler de leurs frustrations. Ils ont démontré qu’ils veulent revenir à de meilleurs sentiments. C’est à nous de leur montrer que nous sommes prêts à les accompagner dans cette reconversion. Et, je crois que chacun de nous va travailler pour que cela soit une réalité.

 

Propos recueillis par Nicole Ricci Minyem

 

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Le Chairman a fait cette révélation la semaine dernière, après l’audience qui lui a été accordée par Joseph Dion Ngute le Premier Ministre.

 

Le président national du Social democratic front (Sdf) sera présent lors du grand dialogue national qui débute ce 30 septembre 2019. Malgré les menaces des sécessionnistes, il sera bel et bien là. Il a confirmé sa présence et sa participation, tout en révélant que les séparatistes lui ont demandé de ne pas être à ce rendez-vous jugé historique. Le Chairman a précisé que s’il devait passer de vie à trépas après le dialogue, il s’en irait heureux. Car pour lui, il est important de donner une chance à la paix. Et c’est la raison pour laquelle, cette action convoquée par le Président de la République a reçu son onction.

A titre de rappel, le Chairman Ni John Fru Ndi a déjà eu à payer pour ses positions parfois différentes de celles des séparatistes. Le président fondateur du Sdf a été kidnappé par ces derniers, une première fois, le le 27 avril 2019. Les sécessionnistes lui demandaient de retirer les parlementaires de sa formation politique du Sénat et de l’Assemblée nationale. Une demande qu’il n’a pas acceptée. Il avait alors été kidnappé une seconde fois. Le 28 juin 2019 pour être précis. Son enlèvement avait eu lieu à Bamenda dans la région du Nord-Ouest.

« Le président national du Sdf, le chairman Ni John Fru Ndi a été victime d’un enlèvement par des ravisseurs non identifiés cet après-midi aux environs de 15h30mn. Ces derniers sont entrés dans sa résidence de Ntarikon par Bamenda avec des armes à feu et ont tiré à bout portant sur son garde de corps puis multiplié par la suite des tirs de sommation. Le chairman qui se trouvait à l’intérieur de la maison est sorti pour s’enquérir de la situation et c’est alors que les assaillants l’ont enlevé pour une destination inconnue », faisait savoir Jean Robert Wafo le ministre du Shadow cabinet du Sdf.

Fru Ndi avait finalement été une fois de plus libéré par ses ravisseurs.  

 

Liliane N.   

 

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Le président du Social democratic front pense que le dépôt des armes est primordial.

 

Le grand dialogue national qui sera convoqué à la fin de ce mois, concerne aussi ceux qui ont pris les armes contre la nation. S’exprimant sur les antennes du poste national le 13 septembre 2019, le Chairman Ni John Fru Ndi a passé un message à ces derniers. « J’appelle ceux qui ont pris les armes à saisir cette opportunité et tous les Camerounais comme un seul homme, par amour pour la patrie, pour que nous sortions avec les bonnes résolutions face aux problèmes de l’heure », a-t-il déclaré. En fait par ledit message, Ni John Fru Ndi a invité les sécessionnistes à prendre part au grand dialogue national. Cependant ils ne peuvent pas le faire s’ils ne déposent pas les armes.

Le Chairman s’est aussi adressé à Joseph Dion Ngute le Premier Ministre (Pm). « Je souhaite que le Premier ministre prenne ses responsabilités en main. Nous devons nous asseoir entre Camerounais pour nous accorder », a déclaré Ni John Fru Ndi. Il faut souligner que dans son adresse à la nation, Paul Biya le Président de la République a indiqué que le grand dialogue national sera conduit par le chef du gouvernement. Si Le Chairman appelle à la responsabilité de ce dernier, il convient de souligner que dans un communiqué récemment rendu public, son parti politique a plutôt indiqué comme l’une de ses conditions préalables qu’il fallait une personnalité neutre.

Le Sdf a en outre demandé un cessez-le-feu. En plus il a demandé que d’autres questions soient inscrites à l’ordre du jour de ce grand rendez-vous. Ces questions étant entre autres liées à la forme de l’Etat.

 

Liliane N.

 

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Le parti politique du Chairman Ni John Fru Ndi pose comme condition pour sa participation à ces élections, la résolution de la crise socio-politique qui sévit dans les deux régions anglophones.

 

La participation du Social democratic front (Sdf) aux élections législatives et municipales a été débattue le 10 août 2019. C’était lors du Comité exécutif national (Nec) qui s’est déroulé dans la ville de Douala et a été présidé par le Chairman Ni John Fru Ndi.

Au terme desdites assises, le Sdf a rendu public un communiqué sanctionnant leurs travaux. Il est dit dans ce document, que le parti figure emblématique de l’opposition au Cameroun, ne prendra part aux élections législatives et municipales que si la crise baptisée crise anglophone venait à être résolue. Dans le cas contraire, il ne faudra pas le compter parmi les formations politiques qui seront de la partie. Aussi, il ne sera pas seulement question de s’abstenir de participer aux élections municipales et législatives, le parti compte aller plus loin, en interdisant à ses parlementaires à prendre part à la session ordinaire de novembre prochain.

« Il incombe à M. Biya non seulement de mettre un terme à cette guerre civile, mais également, de créer un environnement propice pour une rentrée scolaire effective en septembre prochain, ainsi que la tenue des futures élections locales, faute de quoi, le SDF se trouvera dans l’obligation de suspendre la participation de ses parlementaires à la session de novembre 2019, tant à l’Assemblée nationale qu’au Sénat », peut-on lire dans ledit communiqué du Sdf.

Pour le parti du Chairman Ni John Fru Ndi, si les élections législatives et municipales sont convoquées à l’état actuel des choses, le Cameroun court tout droit à la « division définitive du pays en deux entités territoriales distinctes ». Sur ce point, Joshua Osih en sa qualité de premier vice-président du parti, affirme que « le Sdf ne participera pas à un exercice qui consacrera la sécession de huit régions du Cameroun des deux autres. Organiser ces élections en temps de guerre consistera pour Mr Biya, à donner raison aux sécessionnistes ».

 

Liliane N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01