Les résultats des travaux menés par la Commission nationale d’évaluation des formations dispensées à l’étranger sont connus depuis le vendredi 26 avril 2019. Ladite Commission qui a eu comme membres entre autres le Pr. Wilfried Nyongbet Gabsa, Secrétaire général (Sg) du Ministère de l'Enseignement supérieur (Minesup) a accordé 357 équivalences sur 425 dossiers provenant de 146 institutions du monde.
Le travail n’a pas été de tout repos. D'après les membres de cette Commission, il y avait du pain sur la planche. Car il fallait vérifier que les établissements ayant délivré les parchemins sont reconnus. Et qu’ils ont l’autorisation et la capacité pour pouvoir le faire. La vérification a aussi été faite sur les méthodes d’évaluation qui ont abouti à l’obtention des diplômes présentés à la Commission. Ce travail a donc permis de détecter 63 faux diplômes, précisément 62 baccalauréats obtenus en République centrafricaine et 1 diplôme d’ingénieur obtenu en Russie.
Il y a par ailleurs eu le rejet de 5 dossiers au motif de défaut d’autorisation de délocalisation. Sur ce point Yves Emvudu le Directeur de la coordination des activités académiques au Minesup explique dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon tribune du 29 avril 2019 «les titres rejetés concernaient en majorité les baccalauréats. C’est après avoir saisi les autorités compétentes de ces pays que nous avons pris cette décision ».
Ces trois dernières sessions, environ 5000 équivalences ont été accordées aux demandeurs. A titre de rappel, l’année dernière la Commission nationale d’évaluation des formations dispensées à l’étranger avait reçu un total de 3206 dossiers. 44 ont été rejetés. Il faut savoir que cette Commission a été créée en 1993 par le Premier ministre. Elle a la charge de proposer des équivalences entre diplômes, titres scolaires et grades universitaires, ainsi que la reconnaissance des écoles étrangères ou internationales, dont les parchemins sont susceptibles de permettre l’intégration, le reclassement ou l’avancement dans la Fonction publique camerounaise selon la réglementation en vigueur.
Liliane N.