Pour ces deux associations, il sera question de se mettre ensemble pour défendre, promouvoir et protéger les droits des personnes dites vulnérables dans l'ensemble de la région de l’Est du Cameroun, en prélude à la Célébration de la Journée de l’Enfant africain qui se célèbre chaque 16 Juin sous un thème précis.
Le thème de l’édition 2019 de cette commémoration est : « L’agenda 2030 pour un Développement Durable en faveur des enfants en Afrique : accélérons la protection, l’autonomisation et l’égalité des chances ». La version adaptée pour les enfants formulée comme suit : « Accélérons la protection, l’autonomisation et l’égalité des chances des enfants en Afrique d’ici 2030 ». L’Association des Amis Solidaires pour la Prévention des Infractions et de la Récidive Carcérale (ASPIRCA) et l’Association pour l’Assistance Sociale (APAS) viennent de signer dans la salle des actes du Centre Social de Bertoua 2ème une convention de partenariat dans le but de conjuguer leurs efforts pour l’atteinte de cet objectif.
Les enfants, les femmes et les jeunes de Bertoua, les enfants de la rue, les anciens prisonniers, les mineurs en détention, et autres couches dites vulnérables sont désormais la cible privilégié de ces associations qui mettront tout en œuvre pour la promotion et la protection des droits de ces derniers (alphabétisation, sensibilisation sur les pandémies et autres maux sociaux, offre des formations aux petits métiers et appuis avec autonomie financière, conception des œuvres et projets relatifs à la sensibilisation des citoyens sur leurs droits et devoirs…).
Solange Djoé, chef de Centre Social de Bertoua 2ème témoin de ladite convention, « J’ai connu l’APAS dans ses œuvres de délivrance des actes de naissance aux enfants de notre arrondissement qui en sont dépourvus, et dans la sensibilisation des jeunes sur les pandémies que sont les infections sexuellement transmissibles (IST) ; VIH/SIDA entre autres activités. Quant à l’ASPIRCA, elle encadre déjà les mineurs en détention au pénitencier de Bertoua et elle mobilise les enfants de la rue autour des questions de leur épanouissement entre autres ses multiples activités. C’est dire ici que les deux associations en décidant collaborer main dans la main ont une vision très lointaine dans la défense, la promotion et la protection des droits non seulement de l’enfance, mais des couches vulnérables en générale », indique-t-elle.
La signature de la convention de partenariat entre Aspirca et Apas devant un parterre d’invités que les différents responsables ont bénéficié d'une brèves explications sur les objectifs de leurs associations avant la lecture des obligations des deux parties dans le partenariat (article 2) par Solange Djoé. Enfin, la signature et échanges de la convention de partenariat. Promettant restaurer le sourire à cette couche de la société.
Bossis Ebo’o