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Tel est le sentiment qui ressort de la cérémonie riche en sons et en couleurs qui s’est déroulée ce mardi à l’Ihan, village situé dans la Sanaga Maritime. Luc Magloire Mbarga Atangana, ministre du Commerce et Gabriel Mbairobe, ministre de l’Agriculture et du Développement rural ont donné l’onction à 30 cultivatrices Lôg-Hééga, résolues à s’adonner à cette culture pérenne.

 

Regroupées au sein de la coopérative dénommée « Femme Rurale de la Sanaga Maritime » et, parrainée par le Conseil Interprofessionnel du Cacao et du Café, le programme dont elles sont pionnières posent les jalons d’une initiative qui procède de la volonté d’autonomisation économique des femmes qui vivent en milieu rurale, où sévit une pauvreté et une précarité endémiques, alors que ce sont elles qui portent une grande part de la charge familiale, notamment : Cultiver le champ, nourrir la famille, s’occuper des enfants…

Ces dames représentent 71,6% de la main d’œuvre agricole informelle et produisent plus de 85% des produits vivriers consommés, bien qu’elles aient un accès limité aux ressources et moyens de production, tels que les intrants, les technologies améliorées, le crédit et la terre. Un système de production qui les prédispose à une vie empreinte d’incertitude.

Objectifs visés par le Programme « Femmes rurales dans le Cacao »

Au-delà d’enrôler 80 femmes vivant en zone rurale chaque année, le programme sus cité va aussi permettre aux mamans de disposer d’une source de revenu individuel stable, grâce à la culture du Cacao ; du moins celui qui est prisé par les maîtres chocolatiers français et autres, qui n’ont pas hésité à faire le déplacement de l’Ihan, comme pour matérialiser leur engagement.

Ledit programme vise en outre à :  

Faciliter la création, pour chaque femme retenue, d’une cacaoyère d’un hectare ou d’un demi hectare, en fonction de la disponibilité de la terre ;

Assurer la formation des cultivatrices dans la cacaoculture et les cultures associées ;

Pourvoir tous les besoins en intrants, y compris les semences des cultures associées ;

Soutenir les femmes dans l’exécution des tâches difficiles liées à la mise en place de l’exploitation (abattage sélectif, tronçonnage, trouaison, planting…) ;

Accompagner les femmes à la mise en place des brigades de traitement/entretien ;

Susciter l’esprit entrepreneurial rural. 

La présence des chocolatiers français.

Pérenniser cette action 

Les diverses allocutions, au moment de la cérémonie protocolaire sont allées dans ce sens ; Et les deux membres du Gouvernement n’ont pas manqué de faire cette promesse « le concept Femme Rurale dans le Cacao » sera implanté sur l’ensemble du triangle national ; puisqu’in fine, il s’agit de l’autonomisation et de la valorisation des Femmes Rurales Camerounaises, car toutes sont intéressées par les actions de production, de développement rural, de promotion, de commercialisation et de mise en réseau.   

 

Nicole Ricci Minyem

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Le secrétaire de la Confédération des chocolatiers et d’autres maîtres chocolatiers ainsi que des artisans étaient présents à l’Ihan et ont pris part à la cérémonie visant à valoriser la Femme qui veut se lancer dans la culture du Cacao.

Une présence fort remarquée ce  d’autant plus que cela fait quatre ans que tous travaillent avec l’Etat du Cameroun afin d’amener les producteurs à proposer un cacao d’excellence.

 

  • Qu’appelle t- on Cacao d’Excellence ?

C’est un Cacao qui subit une fermentation au sein d’une coopérative ; C’est grâce à cette dernière que se développent les arômes du chocolat, qui devient ainsi bien plus intéressant en terme de goût ; C’est celui là  qui intéresse les artisans chocolatiers français qui sont tout disposé à le payer plus cher. 

  • Depuis quatre ans, qu’est ce qui a été concrètement fait ?

Nous avons créé des coopératives et la première fut celle d’une femme du nom d’Aristide Tchachoua qui est installée à Douala. Cette coopérative, aujourd’hui produit 80 tonnes de cacao fermenté, qu’elle vend à des grands confiseurs ; 80 tonnes qui sont payés à 1650 Frs le kilogramme alors que les coûts actuels vacillent entre 700 et 800 Frs.

Ces prix, nous les fixons en début de campagne avec le Conseil Interprofessionnel du Cacao et du Café (CICC), c’est le prix minimum payé et nous n’irons jamais plus bas que ça. Vous conviendrez qu’avec ça, les producteurs gagnent mieux leur vie, plus qu’avant.

En plus de celle dont j’ai fait mention, le CICC a créé six autres coopératives qui sont en activité depuis deux et trois ans. Les sept coopératives ont produit environ 200 Tonnes de cacao ; Nous attendons 400 Tonnes l’année prochaine, nous allons progresser ainsi.

C’est un marché de niche, cela n’intéresse que les artisans chocolatiers français. Ce sont eux  qui sont concernés par la consommation du chocolat, même si la plus grande partie c’est dans l’industrie, dans les supermarchés.

  • Vous avez parlé des prix tout à l’heure et pourtant, les producteurs de cacao continuent de se plaindre et au-delà de ceux-ci, les consommateurs également étant donné que vous prenez le cacao, vous le transformez et vous le revendez cher. Pourquoi ne pas installer les usines au Cameroun, puisque vous semblez convaincu que la production du bon cacao va augmenter ?

Lorsque le Cacao est transporté en Europe, on le transforme là bas et nous essayons de le revendre aux consommateurs européens car ce sont nos plus grands clients.

Toutefois, nous sommes très à l’écoute des petits projets d’installation de petites chocolateries ici au Cameroun parce que ce qui pourrait aussi augmenter le prix du cacao c’est la croissance de la demande ;

Mais, on sait que les asiatiques pourraient tirer la consommation vers le haut, malheureusement ce n‘est pas le cas. Les chinois ne consomment toujours pas de chocolat, les japonais non plus ; Donc, si on pouvait intéresser les Camerounais, les nigérians à manger du chocolat, cela pourrait être plus intéressant.

  • Quelles sont les approches qui sont les vôtres lorsque vous allez vers les producteurs de cacao, lorsqu’on sait que nombreux sont ceux qui ont portés vers le coxage ?  

Je vais le redire, le Cacao, lorsqu’il est fermenté, il est bon ; celui qui est proposé par les coxeurs n’aura jamais de goût, aucun intérêt gustatif. Les gens ne vont jamais acheter et manger le chocolat qui provient du coxage.

  • Vous ont-ils fait part des difficultés auxquelles ils sont confrontés ?

Ce sont les mêmes tous les jours. Tous évoquent les problèmes de financement. Nous sommes en pourparlers avec certaines banques, afin de permettre aux producteurs de cacao de bancariser leur argent grâce à l’ouverture des comptes bancaires, avec négociation des taux d’intérêt

  • Qu’elles sont les différentes textures que vous utilisez pour faire du chocolat, au-delà du cacao ?

Ce qui fait la particularité de nos chocolat, que ce soit noir ou au lait, c’est entre autres, c’est la provenance géographique du Cacao. Nous nous y intéressons de plus en plus ; nous étudions les fèves ; vous savez un peu comme on fait avec du vin, je me permets de faire ce parallèle ensuite nous ajoutons le ganache, du jujube, de la crème…Ce sont des ingrédients qui donnent un goût unique au chocolat, selon ce que nous recherchons.

  • Est-ce que le séchage a une quelconque influence ?

Ah oui, beaucoup si vous séchez sur une certaine épaisseur, le cacao continue à fermenter, vous allez donc avoir la sur- fermentation, si vous séchez plus haut, vous avez l’air qui circule, les fèves vont bien sécher, si vous mettez sur une bâche en plastique, le cacao est humide et comme il pleut actuellement, il peut facilement moisir…

  • Le souci se pose au niveau du séchage artificiel, par rapport au solaire

On n’a besoin ni de l’un, ni de l’autre. Ce que nous recherchons c’est le cacao que le vent, l’air a séché. L’idéal c’est de créer une claie en bambou, l’air passe au dessus et au dessous avec une bâche en plastique au dessus en laissant comme un tunnel pour faciliter la circulation de l’air ; On ne doit pas le mettre à sécher au soleil.   

 

Nicole Ricci Minyem

 

     

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L’annonce a été faite, selon nos confrères de « Eco Matin » et « Investir au Cameroun » par Jean Claude Eko’o Akouafane, directeur général de la Société de Développement du Cacao, alors en campagne de lancement de la saison cacaoyère dans la Région du Sud Cameroun.

 

Selon les responsables de cet organisme, les plants qui seront distribués sont résistants aux attaques des insectes qui détruisent souvent la production, et vont entraîner la régénérescence des plantations vieillissantes, créant ainsi de nouvelles plantations dans les bassins de productions disséminées à travers le pays.

Au-delà de la production de 1000 voire 2000 kilogrammes à l’hectare, d’ici 24 mois, ces cinq (5) millions de plants vont entraîner l’augmentation de la production nationale, dans un contexte d’augmentation de la demande dans le secteur de la transformation. De bonnes nouvelles pour les producteurs qui pourraient atteindre leurs objectifs grâce à l’arrivée de deux nouveaux broyeurs au Cameroun : Atlantic Cocoa et Neo Industry.

Mutation vers la transformation de la fève de Cacao

Bien qu’artisanale, cette étape se fait de plus en plus ressentir et, il est loisible de le constater lors des foires, des foras et autres rencontres de grandes envergures. C’est ainsi que les Camerounais dans le cadre de la consommation, présentent des chocolats, du vin, du beurre, des whiskys, des caramels…Dans l’aspect santé, l’on a des ovules, des huiles…

Utiliser les cabosses de cacao pour produire de l’énergie

Peut être que la grande production de cacao annoncée pour la saison en cours va susciter chez certains, l’envie d’utiliser à d’autres fins, ces « déchets », notamment dans le secteur sus cité ; d’autant plus que le Cameroun fait face à un grave problème de délestage permanent. Valoriser ces déchets à travers une centrale électrique biomasse semble être une idée pertinente.

C’est ce qui se fait par exemple en Côte d’Ivoire aujourd’hui. Ce pays entend, d’ici 2023 installer un grand projet de centrale biomasse dans le sud du pays. Sa puissance sera de 60 à 70 mégawatts.

Le cacao reste une source de devises pour le pays et de revenus pour les producteurs ; il a été le 2e produit d’exportation, selon le rapport sur le Commerce Extérieur du Cameroun en 2019. Cette année-là, apprend-on, la fève rouge brique du Cameroun, très prisée par les chocolatiers, a rapporté au pays 12,1% de ses recettes d’exportation. Certains n’ont d’ailleurs pas hésité à effectuer le déplacement et l’on se souvient des multiples réunions avec le ministre du Commerce.  

 

Nicole Ricci Minyem

 

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La Société Commerciale de Banque du Cameroun (SCB), filiale du Groupe marocain Attijariwafa Bank a lancé un avis de recrutement d'un expert en montage d'équipements industriels.

 

Ca fait juste 19 mois où l'usine de transformation du cacao de Néo Industry a été inaugurée. Cette usine, il faut le préciser est située à Kekem dans la région de l’Ouest. Seulement certains éléments laissent penser qu’elle pourrait être démontée dans les prochains jours. Selon le confrère Cameroon Info Net, la Société Commerciale de Banque du Cameroun (SCB) prévoit envisagerait de poser un acte de ce genre. Sur son site internet, elle a publié justement un avis de recrutement d’un expert en montage d’équipements industriels.

« La Société Commerciale de BANQUE CAMEROUN, porte à l'attention du grand public que pour les besoins de démontage des équipements d'une industrie agroalimentaire située dans la ville de Kekem, elle recherche d'urgence un expert en montage d'équipements industriels. Les offres devront être sous enveloppe fermée avec la mention "AR RECRUTEMENT EXPERT", à déposer au service courrier situe à la Direction Générale - Bonanjo Douala avant le vendredi 27 novembre 2020 », peut-on lire dans ledit avis de recrutement.

Il faut savoir que Neo Industry Kekem S. A, a été inauguré le 26 avril 2019 par Joseph Dion Ngute le Premier Ministre. Cette usine représente un investissement de 54 milliards de FCFA. L’objectif qui lui a été assigné est de transformer annuellement 32.000 tonnes de fèves de cacao, 6000 tonnes de poudre, 12.000 tonnes de masse, et de l'huile de cacao obtenue après pression de 75% de masse de cacao.

Il faut aussi préciser que la construction de l'unité de transformation de Kekem avait bénéficié d'un financement de 13 milliards de FCFA octroyé par SCB Cameroun. Du côté de la SCB et ladite unité ; c’est bouche cousue. Rien ne filtre sur ce qui se passe réellement.

 

Liliane N.

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Selon une compilation des statistiques publiées par le Système d’information des filières (SIF), depuis le 27 mai 2020, la borne supérieure du prix moyen du kilogramme de fèves de cacao au Cameroun est redescendue à 1 150 FCFA, contre 1 200 FCFA depuis un mois et demi. Ce qui laisse découvrir une décote légère de 50 FCFA et qui s’explique par plusieurs facteurs.  

 

Malgré cette légère baisse du prix moyen du kilogramme de fèves du cacao au Cameroun, le minimum servi aux producteurs par les acheteurs résiste à 1 050 FCFA depuis environs 3 mois. Pour mieux doper les capacités de négociation des producteurs face aux acheteurs, la SIF assure au quotidien et en temps réel, la livraison des prix du marché local et international. 

De sources bien informées, plusieurs facteurs permettent d’expliquer le léger infléchissement observé sur le prix maximum aux producteurs. Il y a l’abondance des pluies ces dernières semaines avec pour effets immédiats les difficultés d’accès aux bassins de production du Cacao au Cameroun. A cette cause, il faut ajouter la diminution des stocks disponibles sur le marché compte tenu du dynamisme des achats depuis plusieurs mois. D’une part, le pays a enregistré l’arrivée de nouveaux broyeurs sur le marché. D’autre part, les transformateurs ont augmenté leurs capacités productives. 

Soulignons que des indicateurs ont confirmées en 2019 que le Cameroun ne devrait pas atteindre ses objectifs de production de 600 000 tonnes de fèves de cacao en 2020, comme prévu dans le programme de relance des filières cacao-cafés que le Gouvernement a adopté en 2014. A s’en tenir aux prévisions faites par Fitch Solutions, filiale de Fitch Group au même titre que l’agence de notation financière Fitch Ratings, la production cacaoyère du Cameroun pourra culminer seulement à 330 000 tonnes en 2023, année au cours de laquelle elle ne dépassera pas 285 000 tonnes. 

 

Innocent D H

 

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vendredi, 01 novembre 2019 07:31

Cameroun : Le prix du cacao atteint 1220 FCFA le kg

Selon les pointages du Système d’information des filières (SIF), le kilogramme de fèves, resté bloqué à un maximum de 1080 FCFA depuis près d’un mois, est remonté à 1220 FCFA depuis le 28 octobre 2019.

 

Les analystes les plus optimistes projettent ce prix moyen à 1500 FCFA d’ici le mois de décembre 2019, en raison de la concurrence qui s’annonce entre les acheteurs-exportateurs pendant la saison sèche, d’une part, et la forte demande de l’industrie locale, d’autre part.

En effet, en plus de l’augmentation des capacités de transformation de certains opérateurs (Sic Cacaos, par exemple), de nouvelles unités de transformation entrent en production cette année. Il en est ainsi de Atlantic Cocoa, qui ambitionne de broyer près de 40 000 tonnes par an dans l’enceinte du complexe industrialo-portuaire de Kribi, la cité balnéaire de la région du Sud.

La forte demande de fèves observée dans les bassins de production du Cameroun, laquelle va s’accentuer au cours des prochaines semaines, selon les experts de la filière cacao, s’explique aussi par l’accès difficile à la région du Sud-Ouest.

En effet, cet important bassin de production est en proie en l’insécurité depuis 2016, en raison de la crise anglophone qui sévit dans le pays. Au cours de la dernière campagne, cette situation a d’ailleurs fait perdre au Sud-Ouest son leadership dans la production cacaoyère, au profit de la région du Centre.

Il convient de rappeler que, le vendredi 18 octobre 2019, les producteurs, les coopératives locales et les sociétés spécialisées dans la commercialisation du cacao ont trouvé un prix de vente de ce produit, qui arrange tout le monde. Les échanges qui ont été houleux, ont débouché sur l’arrêt de 1200 F comme prix unique à appliquer tout au long de la campagne cacaoyère 2019-2020.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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L’accord a été trouvé en présence de Luc Magloire Mbarga Atangana le ministre du Commerce.

 

Depuis le vendredi 18 octobre 2019, les producteurs, les coopératives locales et les sociétés spécialisées dans la commercialisation du cacao ont trouvé un prix de vente de ce produit, qui arrange tout le monde. Les échanges qui ont été houleux, ont débouché sur l’arrêt de 1200 F comme prix unique à appliquer tout au long de la campagne cacaoyère 2019-2020. On note une hausse de 75 F sur ce qui était pratiqué jusqu’à la date suscitée.

Il convient de préciser que les producteurs, les coopératives locales et les sociétés spécialisées dans la commercialisation du cacao se sont retrouvés à l’occasion d’une vente groupée. Cette vente groupée a eu lieu à Biakoa dans l’arrondissement de Mbangassina, département du Mbam-et-Kim, région du Centre. Elle a été présidée par Luc Magloire Mbarga Atangana le Ministre du Commerce (Mincommerce). Prenant la parole lors de cet évènement, le Mincommerce a indiqué que tous les espoirs restent portés sur des marchés de niche, notamment le partenariat avec la Confédération des chocolatiers et confiseurs de France avec qui le Cameroun, a un prix garanti de l’ordre de 1 650 F/kg pour un cacao d’excellence. 

Lire aussi : Agriculture : Le Nigeria veut s’associer au Cameroun pour négocier de meilleurs prix du cacao

Le Mincommerce a saisi l’occasion de cette vente groupée initiée par le Projet d’assainissement de la commercialisation interne du cacao et du café (Pa3c), pour vanter le Label Made in Cameroon. Il a indiqué que celui-ci est devenu une référence dans le monde. Et cela est dû à la qualité de ses fèves.

Selon le Ministre, les planteurs sont désormais mieux imprégnés non seulement des techniques de culture moderne, mais aussi, ils ont la maîtrise de la fermentation et du séchage. En plus, le cacao camerounais respecte de plus en plus les normes environnementales et ne voit plus les enfants impliqués dans sa production.

 

Liliane N.

 

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Après le Ghana, la Côte d’Ivoire et l’Amérique latine, c’est au tour du Nigéria de réfléchir à une augmentation du prix de son cacao. En effet, Sayina Riman, Président de l’Association des producteurs de cacao du Nigeria et vice-Président de l’Organisation mondiale des producteurs de cacao (WCPO) a déclaré le 10 octobre dernier que le Nigeria, 4e producteur mondial de cacao, souhaite s’associer avec le Cameroun pour négocier une meilleure prime à l’achat du cacao afin d’améliorer les revenus des agriculteurs et stimuler les prix des fèves, a révélé l’agence britannique Reuters.

 

« Nous discutons avec le Cameroun pour voir si nous pouvons devenir un bloc régional (...) et si nous pouvons amener nos acheteurs qui connaissent notre qualité à nous offrir de meilleurs différentiels », a confié Sayina Riman. Ce dernier annonce pour ce mois d’octobre 2019, des discussions entre les opérateurs de la filière cacaoyère nigériane et le gouvernement afin d’établir un plan d’action avant d’engager des échanges formels avec les autorités camerounaises. Alors que les deux voisins comptent actuellement pour 10 % de la production mondiale, le responsable estime qu’ils pourraient doubler leur récolte sur les 5 prochaines années. « Le Nigeria devrait produire 305 000 t de fèves sur la campagne 2019/2020 », a souligné Sayina Riman.

Le Cameroun, tant au niveau du ministère du Commerce que de l'Office national du café cacao, souligne qu'aucune discussion n'est en cours et ne semble pas informé d'une telle initiative. Cependant, des experts de la filière cacaoyère mondiale voient bien une association entre le Cameroun, le Nigeria, le Ghana et la Côte d’Ivoire (qui assurent 70% de la production mondiale) inverser la tendance des cours mondiaux des fèves de cacao, après l’échec du blocus imposé entre juin et juillet 2019 par la Côte d’Ivoire et le Ghana.

Pour rappel, au mois d’avril, la Côte d’Ivoire et le Ghana, les deux plus gros producteurs mondiaux de cacao, avaient décidé d’un commun accord de geler les ventes de fèves à partir de la saison 2020-2021, pour obtenir des acheteurs internationaux la revalorisation du prix de la tonne à 2600 dollars, contre environ 2400 dollars. Mais, au bout d’un seul mois de blocus, les deux pays avaient dû lever leur interdiction de vente, sans avoir pourtant obtenu des acheteurs les prix souhaités.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Depuis le lancement officiel de la campagne cacaoyère 2019-2020 au Cameroun, le 13 août 2019 dans la localité de Sangmélima (région du Sud), les prix aux producteurs sont stabilisés. En effet, depuis le 20 septembre, le prix du kilogramme a atteint le maximum de 1080 FCFA, contre 1060 Fcfa depuis environ deux semaines, révèlent les statistiques du Système d’information des filières (SIF).

 

Le 10 septembre 2019, le kilogramme des fèves de cacao dans les bassins de production du Cameroun s’achetait à un prix maximum de 1060 FCFA, contre 1040 FCFA depuis le début du mois. Cette légère embellie révélée par les statistiques du Système d’information des filières (SIF), dispositif qui permet d’informer en temps réel sur l’évolution quotidienne des prix, survenait pourtant en pleine saison des pluies.

Depuis le 20 septembre 2019, le prix du kilogramme de fèves de cacao dans les bassins de production du Cameroun est de nouveau passé de 1080 FCFA, contre 1060 Fcfa. Cette nouvelle augmentation survient alors que la saison des pluies, période généralement marquée par la baisse des prix des fèves, a encore cours dans le pays. La saison de pluie, est généralement caractérisée par la baisse des prix des fèves, en raison des difficultés d’accès aux bassins de production du fait de la dégradation de l’état des routes.

Cette réalité ne semble donc pas décourager les acheteurs qui cassent leur cagnotte, en raison certainement de l’arrivée de nouveaux transformateurs locaux, qui demandent de plus en plus les fèves.

Pour rappel, en dépit de l’insécurité qui sévit depuis 02 ans dans la région du Sud-Ouest (important bassin de production de fèves), à cause des revendications séparatistes, le Cameroun a achevé la campagne cacaoyère 2018-2019 avec une hausse de sa production commercialisée de 4,2 %, à plus de 264 000 tonnes de fèves.

Selon le Fonds de développement des filières cacao et café (FODECC), les filières cacao et café au Cameroun représentent 3% du produit intérieur brut (PIB) national et 15% du PIB du secteur primaire. A l'horizon 2020, le gouvernement veut parvenir à une production de 600 000 tonnes de cacao, 125 000 tonnes de café Robusta et 35 000 tonnes de café Arabica.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Ces deux premiers pays producteurs mondiaux de cacao, ont mis sur pied mercredi à Abidjan, un nouveau mécanisme de vente de leur cacao, qui instaure un différentiel de 400 dollars la tonne.

 

« A la suite d’une série d’échanges avec les principales parties prenantes, la Côte d’Ivoire et le Ghana ont mis en place un nouveau mécanisme de fixation des prix pour le commerce des fèves de cacao qui contribuera à fournir un prix rémunérateur aux producteurs », souligne un communiqué à l’issue d’une rencontre des experts des deux pays et des industriels. « Ce système prend en compte un différentiel de revenu de subsistance fixe qui procurera aux producteurs un revenu décent », poursuit le texte, qui établit « un montant de 400 dollars la tonne pour garantir le prix plancher aux producteurs ».

 

Les deux pays concernés ont aussi pris des engagements avec l’industrie cacaoyère sur les questions de la durabilité du mécanisme de fixation du prix.

 

La préparation du prix minimum

 

Dans une décision du 12 juin dite « historique » présentée comme un moyen de mieux rémunérer les agriculteurs, les deux pays, ont suspendu la vente des récoltes de 2020/2021 jusqu’à nouvel ordre pour préparer la mise en place de ce prix minimum. La Côte d’Ivoire et le Ghana avaient pris comme décision  qu’ils vendre plus leur cacao en deçà de 2.600 dollars la tonne.

Il faut dire que sur les 100 milliards de dollars que représente le marché mondial du cacao, seulement les 6 milliards vont aux agriculteurs.

 

Lire aussi : Matières premières : La Côte d'Ivoire et le Ghana suspendent leurs ventes de cacao 

 

Une situation « déraisonnable », avait fustigé Mahamudu Bawumia, le vice-président du Ghana. « Un juste prix des fèves de cacao serait une grande aide pour appuyer les investissements du gouvernement dans les infrastructures rurales et pour améliorer les conditions de vie », avait-il précisé en plus.

 

Le Ghana et la Côte d’Ivoire, voisins et d'autres les qualifient même de « jumeaux » par la géographie, le peuplement et l’agriculture, représentent plus de 60% de la production mondiale de cacao.

 

Innocent D H

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01