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Le ministère du Travail et de la Sécurité sociale Grégoire Owona instruit en lieu et place du défilé des activités de sensibilisation et d’échanges, cependant dans le respect du quota de 50 personnes.

 

La 135ème édition de la fête du Travail va se dérouler cette année sans le traditionnel défilé du 1er mai. Comme on peut l’imaginer, le ministère en charge du Travail et de la Sécurité sociale a décidé d’annuler cette parade en raison de la pandémie du Coronavirus. Toutefois dans le communiqué de ce département ministériel rendu public ce jeudi 22 avril 2021, il est autorisé l’organisation des activités de sensibilisation et d’échanges autour du thème choisi pour cette édition 2021 de la fête du Travail.

«Compte tenu du contexte sanitaire actuel et de la réalité de la pandémie du CovId-19, la traditionnelle Grande Marche des travailleurs le 1er mai ne pourra pas avoir lieu. Toutefois, les acteurs du monde du travail sont invités à organiser, conforment aux mesures restrictives édictées par les pouvoirs publics, des activités de sensibilisation et d’échanges notamment par le biais des moyens modernes de communications, ainsi que toutes manifestations en liaison avec le thème officiel, réunissant moins de cinquante personnes dans le respect de toutes les mesures barrières », peut-on lire dans le communiqué signé par Razack Johny, le secrétaire général du ministère du Travail et de la Sécurité sociale.

Pour cette 135ème édition, le thème retenu est : « Monde du travail et pandémie du covid-19 : garantir la santé des travailleurs, défi majeur dans la préservation des acquis en entreprises ». Comme on peut l’observer, il s’agit d’un thème en rapport avec la pandémie qui secoue actuellement le monde entier. On peut comprendre son choix parce que les travailleurs font partie de la classe plus touchée par le Coronavirus.

 

Liliane N.

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Le Cameroun se joint au reste de la planète pour commémorer ce 01er mai 2020, la fête internationale du travail. L’évènement qui intervient cette année dans un contexte particulier de lutte contre le Covid-19 se déroule sans défilé ni manifestation publique, l’accent est mis sur la sécurité et la santé en milieu professionnel.

 

« Le comité d’hygiène et de sécurité au travail : institution de paix sociale, de prévention, de productivité et de développement durable ». C’est le fil conducteur qui sous-tend la commémoration de cette édition au Cameroun. Moment idoine pour les travailleurs de plancher sur les années de lutte pour le respect de leurs droits. Toutefois, la commémoration intervient dans un contexte de crise sanitaire dû au coronavirus. Ce 01er mai 2020, pas de défilé ni de manifestation publique, du fait de l’annulation de ces célébrations sur hautes instructions du Chef de l’Etat, Paul Biya. Cette décision présidentielle vise à éviter d’exposer les travailleurs, précieuses ressources humaines à des risques de contamination.

Au niveau des entreprises et des administrations, des dispositions sont prises pour que l’évènement ne passe pas inaperçu. Des gadgets ont été distribués au personnel, nous confient certains responsables. Un directeur d’une entreprise administrative et financière à Yaoundé explique, « dans notre entreprise, un pack constitué du pagne, de polos, tee-shirts, casquette, stylos et une enveloppe dont nous ne dévoilerons pas le montant sera remis à chacun de nos employés pour leur permettre de célébrer, chacun en famille. C’est un geste pour leur signifier qu’ils sont précieux pour l’entreprise et aussi pour dire à ce coronavirus qu’il n’aura pas le dernier mot ».

Du côté de la tutelle, le ministère du Travail et de la Sécurité sociale (Menthes) a prévu des plateformes pour accompagner les travailleurs dans la commémoration, dans le respect de la destinataire présidentielle. Le ministre Grégoire Owona sera sur Crtv web ce vendredi de 10 heures 30 à 12 heures. Il va répondre aux questions des travailleurs, apprend-on de nos confrères du Poste national de la Crtv.

 

Innocent DH

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La déclaration  du Ministre du travail et de la sécurité sociale fait des gorges chaudes. Grégoire Owona s’exprimant sur les antennes de la crtv, affirme qu’il est possible pour un camerounais de vivre avec le SMIG.

 
 
Comme partout dans le monde, le Cameroun célébrait  ce 1er mai, la fête internationale du travail. La 133e édition dans notre pays était articulée autour du thème « Protection du travailleur : vecteur de justice sociale et de travail décent au Cameroun ». En prélude aux manifestations du 1er mai le ministre du Travail et de la Sécurité sociale était l’invité du journal télévisé de 20h30 la veille du jour dit.
 
Face à Adèle Mbala, Grégoire Owona a réaffirmé qu’il est possible pour des camerounais de vivre avec le SMIG. Une déclaration qui courrouce de nombreux camerounais. Parmi ceux qui se sont senti heurté par ces propos de Grégoire Owona, un camerounais rencontré ce 1er MAI au Boulevard du 20 MAI à Yaoundé. Employé de l’entreprise des travaux publics RAZEL et travaillant dans le chantier du stade de Bepanda à Douala, « je suis choqué par ce que le ministre dit. Le dire c’est encourager les expatriés à nous maltraiter dans les chantiers. Comment payer moins de 40.000f à un camerounais lorsqu’un expatrié touche 300.000f par semaine, est véhiculé, logé dans un appartement avec des boys. Le ministre vient d’encourager l’injustice dans ce pays. Comment vivre dans un pays qui ne vous défend pas mais vous vend aux étrangers ? ».
 
La vérité c’est qu’elles sont nombreuses ces entreprises et ces personnalités qui ne payent pas le SMIG à leurs personnels.  Grégoire Owona reconnait « je ne suis pas satisfait du niveau du SMIG, mais vous ne pouvez pas demander à une entreprise de vous payer ce qu’elle ne produit pas. Le SMIG c’est un minimum qui a été négocié entre les employeurs et les travailleurs. Nous nous sommes retrouvés entre des entreprises qui voulaient payer un SMIG à 60.000 FCFA et des entreprises qui ne voulaient pas le faire. Ne pouvant pas avoir deux SMIG, on a fixé le planché qui est de 37.270 FCFA ».
 
La question qui se pose est celle de la répartition de la richesse nationale. Car il est difficile d’admettre que dans une entreprise où des cadres supérieures sont payées à coût de millions de FCFA et exempt de charge de loyer, d’eau et d’électricité. Une situation qui a un impact négatif sur la production nationale. Les masses des ouvriers mal payés ne trouvent aucune motivation à s’investir dans les activités à eux confiés.
 
 
Stéphane Nzesseu
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Le Boulevard lamido Hayatou qui a servi de cadre à la célébration de cette 133ème édition de la journée internationale consacrée aux travailleurs dans cette partie du pays s'est avéré exigu pour la circonstance. Au-delà de la forte mobilisation des structures ayant participé au défilé, le ton est monté d'un cran pour fustiger les atteintes aux droits des employés.

 

Mobilisation exceptionnelle des travailleurs des différents corps de métiers officiant dans la ville de Garoua, à la place des fête. Le temps pour les acteurs du jour issus des structures publiques, parapubliques et privées de procéder à une démonstration de force de leur attachement à ces administrations qui les emploient au quotidien. Ainsi, une centaine d'entreprises toute administration confondue ont pris part au défilé marquant la célébration de la journée du travailleur. A y voir de prêt, le défilé et les différentes allocutions prononcés ont plaidé en faveur d'un appel pressant à l'endroit des chefs d'entreprises pour la protection des travailleurs.

 

Les temps forts de la célébration

Sans aucun doute les discours prononcés par les représentants des différents syndicats ne pouvaient aucunement passer inaperçus. Des différentes interventions, l'on retient l'urgence de protéger davantage les employés au sein des entreprises, car très souvent ils font l'objet de nombreux abus du patronat. Un autre aspect qui est revenu plusieurs fois dans les allocutions des syndicalistes, c'est nécessité pour le gouvernement de faire réviser l'actuel code du travail qui serait selon eux obsolète, ne prenant pas en compte certaines réalités de l'heure auxquelles sont confrontés les travailleurs.

Les travailleurs, pour mieux transmettre leurs doléances ont offert un beau spectacle à travers une parade grandeur nature. 

La célébration de la fête du travail à Garoua était l'occasion pour le gouverneur de la région du Nord, Jean Abate Edi'i, qui présidait la cérémonie, de répercuter aux différents acteurs du monde du travail, la volonté sans cesse croissante du gouvernement camerounais  d'œuvrer pour le bien être des travailleurs, mais surtout de préserver un climat social apaisé dans les entreprises. Il a invité les syndicalistes à éviter des plaintes inutiles, à faire normalement leur travail dans l'intérêt des employés dont ils sont les représentants. L'autorité administrative a aussi décerné des distinctions honorifiques à une trentaine de travailleurs.

La fête du travail à Garoua, après la place des fêtes a donné lieux à des repas de corps et à des réjouissances entre collègues dans les quartiers généraux des différentes structures d'attache des travailleurs.

 

Innocent D H

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Le ministre du Travail et de la Sécurité sociale indique que les autorités ont conçu et signé des textes qui visent à protéger le travailleur dans son milieu professionnel.

 

Demain c’est le 1er mai. Et le Cameroun va célébrer la 133ème édition de la fête du Travail. Alors que certains syndicats à l’instar de ceux des transporteurs routiers prévoient de ne pas prendre part à cette célébration, pour dénoncer le phénomène du transport routier clandestin, d’autres questions comme celle de la protection du travailleur sont aussi évoquées. Approché par le quotidien gouvernemental Cameroon tribune, Grégoire Owona le Ministre du Travail et de la Sécurité sociale (Mintss) fait savoir qu’en dépit du fait que la tâche ne soit pas encore achevée, en ce qui concerne la protection du travailleur, il y a lieu de noter que des textes ont été mis en place pour répondre aux préoccupations exprimées par les syndicats et délégués du personnel, et répondre aussi aux problèmes constatés par l’inspection du travail.

« Plusieurs textes majeurs ont été signés ces dernières années portant sur l’assurance volontaire, le relèvement des taux et plafond des cotisations, l’augmentation des allocations familiales des travailleurs du public et du privé ainsi que le relèvement du Smig. Nos actions se poursuivent actuellement sur la prévention des risques professionnels et le contrôle des conditions de travail à travers la réalisation des visites d’inspection en entreprises par les inspecteurs du travail qui ont donné lieu à l’établissement des lettres d’observations, des mises en demeure et des procès-verbaux d’infraction. Nous avons également œuvré au renforcement des mesures générales d’hygiène et de sécurité au travail à travers la création, le renouvellement et l’installation des Comités d’hygiène et de sécurité au travail, à la poursuite de la prévention du Vih et du Sida à travers le dépistage des travailleurs et membres de leurs familles, dans le cadre de l’initiative VCT @WORK », explique le Ministre.

Parlant toujours de ce qui est fait pour protéger les travailleurs au Cameroun, le ministre précise que sous l’arbitrage de son département ministériel, il y a des conventions collectives qui sont négociées ou révisées. Il y a des augmentations de salaires de l’ordre de 20% qui ont été faites dans certains secteurs ou certaines entreprises. « On enregistre un relèvement du salaire de certains travailleurs et par conséquent l’amélioration du pouvoir d’achat de leurs familles », ajoute-t-il.

 

Liliane N. 

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Sunday, 05 June 2022 11:01