Grégoire Owona le Ministre du Travail et de la Sécurité sociale affirme que les travailleurs n’ont pas eu besoin de manifester pour être compris par le Président de la République.
Grégoire Owona le Ministre du Travail et de la Sécurité sociale (MINTSS) se réjouit de la récente décision du Chef de l’Etat, qui harmonise par décret présidentiel, l’âge de départ à la retraite. Le MINTSS note que cette décision du Président de la République, pour être prise n’a pas eu besoin au préalable, de marches, de manifestations. Pour lui, les travailleurs ont posé leur doléance et le Chef de l’Etat Paul Biya a été à l’écoute.
«Le travailleur est de plus en plus à l’honneur et nous ne pouvons que nous en réjouir avec les décrets du chef de l’Etat qui ont été signés, qui montrent que le chef de l’Etat est véritablement à l’écoute des travailleurs. Vous voyez que l’âge de la retraite remonte, s’uniformise et tout cela sans qu’on ait eu à faire des marches, sans qu’on ait eu à casser, sans qu’on ait eu à faire n’importe quoi. Mais, les travailleurs se sont adressés en toute responsabilité au chef de l’Etat, les études ont été menées et les choses vont au mieux. C’est ce Cameroun prospère et calme que nous essayons de cultiver», a-t-il déclaré hier 30 décembre 2020, au terme d’une rencontre tenue à Douala entre les responsables de la compagnie aérienne nationale CAMAIR CO et les délégués du personnel de l’entreprise.
A titre de rappel, Paul Biya le Président de la République a signé un décret qui harmonise l’âge de départ à la retraite dans la fonction publique. Ledit décret stipule que désormais c’est à 60 ans que les agents des catégories A et B seront appelés à faire valoir leur âge à la retraite. Et ceux des catégories C et D, ce sera à l’âge de 55 ans.
Liliane N.
Grégoire Owona le Ministre du Travail et de la Sécurité sociale dit stop à la barbarie.
Comme les hommes politiques et les membres du gouvernement qui ont réagi jusqu’ici, Grégoire Owona le Ministre du Travail et de la Sécurité sociale (Mintss) condamne le meurtre des élèves de l’école privée Mother Franscica International. Pour le Mintss, en s’en prenant aux enfants, en tuant les élèves sans défense et qui se trouvaient dans leur lieu d’acquisition du savoir, les auteurs de cet acte barbare sont allés loin. Ils ont dépassé les limites.
« Non non et non ! La ligne rouge a été franchie. Jusqu'où irez-vous ? La ligne rouge a été franchie ! Pas les enfants ! Pas les enfants sans défense ! Les enfants qui voulaient seulement assurer l'avenir du Cameroun en prenant leurs leçons à l'école ! stop à la barbarie. Trop c'est trop ! Stop stop stop!», a écrit le membre du gouvernement sur sa page Facebok.
A titre de rappel, six élèves ont été tué à bout portant le samedi 24 octobre 2020 dans leur école à Kumba, dans la région du Sud-Ouest. Leur établissement scolaire a été attaqué par des hommes armés dont l’identité n’a pas encore été clairement révélée. De graves soupçons pèsent sur les combattants sécessionnistes.
La communauté nationale et international réclame justice pour ces enfants décédés et ceux qui ont été blessés.
Liliane N.
Grégoire Owona le Secrétaire général adjoint au Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, questionne le bilan de Joseph Alphonse Bibehe en colère après le rejet de sa candidature pour les élections régionales du 6 décembre 2020.
Grégoire Owona a décidé de répondre à Joseph Alphonse Bibehe le frère aîné du Ministre des Transports, qui se plaint de Jean Nkuete le Secrétaire général du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple Camerounais (Rdpc). Il convient de noter que le frère du Ministre Ernest Ngalle Massena Bibehe militant du Rdpc a vu sa candidature déposée dans la région du Littoral pour les élections du 6 décembre 2020 être rejetée. Il a ouvertement accusé Jean Nkuete, en indiquant que celui-ci commettait une faute politique et qu’il le sacrifiait avec Perrial Nyodog dont la candidature a été aussi rejetée.
«Monsieur le Secrétaire général. Lorsque vous sacrifiez des cadres du parti démocratiquement choisis par la base en toute connaissance et lucidité, au moment où nous vivons de véritables mutations, vous empêchez aux jeunes de rêver en s’identifiant à ces cadres et vous affaiblissez de ce fait le parti», a déclaré Alphonse Joseph Bibehe, au cours de la conférence de presse, qu’il a donné la semaine dernière.
Grégoire Owona trouve à l’attitude de Joseph Alphonse Bibehe une sorte de chantage. Dans une publication faite le 13 octobre 2020, sur sa page Facebook, il questionne le bilan de celui-ci.
«Le Chantage ne passera pas au Rdpc. Quel est le bilan du militant qui parle ainsi après que le Rdpc ne lui ait pas accordé l’investiture aux régionales ? Où sont les propositions qu’il a faites un jour pour « transformations structurelles et profondes » ? Qui est-il pour faire du chantage à un grand parti politique ? », a écrit le Sga du Comité central du Rdpc.
Poursuivant dans sa réplique aux différentes sorties d’Alphonse Bibehe qui a affirmé hier soir sur Vision 4, que le rejet de sa candidature par Nkuete brisait sa légitimité même au niveau de la base du parti, Grégoire Owona lui demande ce qu’il a fait pour le Rdpc.
«Demandons-nous ce qu’on a fait pour notre Rdpc et non ce qu’il fait pour nous s’il vous plaît ! Militantisme de chantage, quand tu nous tiens ! Le chantage ne passera pas au Rdpc et je vous invite à lire et à relire les circulaires du Président national et les instructions du Secrétaire général du Rdpc : ça pourrait aider à ne pas tomber dans le chantage et la colère ! Rappelez-vous qu’on entre au Rdpc sans condition par un contrat d’adhésion », a conclu le Sga du Comité central.
Liliane N.
Serge Espoir Matomba le premier Secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale pense qu’il est bien de faire comprendre au peuple qu’on convie à descendre dans la rue, qu’il pourra être tenu pour responsable en cas de débordement.
Serge Espoir Matomba pense qu’il y a un travail préalable à faire en direction du peuple qu’on appelle à descendre dans la rue. Ce travail c’est de le mettre au parfum du fait qu’il pourrait être tenu pour responsable en cas de débordement. Le premier Secrétaire du Peuple Uni pour la Rénovation sociale (Purs) n’est pas contre la tenue des manifestations. D’ailleurs dans son post, il reconnait leur légitimité. Il est tout simplement contre le fanatisme et le fait de garder le peuple ignorant sur ce qu’il risque en cas de débordements.
«Manifester est légitime. Mais, se fanatiser et commettre des débordements est répréhensible par la loi. Le rappeler au peuple avant de le convier dans la rue est tout aussi légitime et participe de son émancipation», a écrit Serge Espoir Matomba sur son compte Twitter.
Grégoire Owona
Ce message de Serge Espoir Matomba se rapproche de celui de Grégoire Owona le Secrétaire général adjoint du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), qui avait tenté de dissuader les compatriotes à descendre dans la rue le 22 septembre dernier, comme le demandait Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). Le Sga du Comité central du Rdpc s’était questionné sur ceux qui porteraient la charge de réparer les dégâts qui pourraient être commis lors des manifestations.
«Nous avons vu ailleurs, des marches dites pacifiques s’achever dans des débordements violents. Lorsque les manifestants ont tout brulé, lorsque les manifestants ont tout cassé, qui va payer, qui va réparer, qui va assumer ?», avait déclaré le Ministre Grégoire Owona.
Liliane N.
Grégoire Owona le Secrétaire général adjoint du Comité central craint des débordements qui peuvent survenir lors des marches initiées par Maurice Kamto.
Dans une vidéo qui circule sur la toile depuis hier 21 septembre 2020, Grégoire Owona ne cache pas sa préoccupation quant aux débordements, qui pourraient occasionner des dégâts. Le Secrétaire général adjoint du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais appelle ses compatriotes à la réflexion, en se posant des questions essentielles, notamment : qui se chargera de payer la note des dégâts que pourront causer les nouvelles marches du Mouvement pour la renaissance du Cameroun.
«Nous avons vu ailleurs, des marches dites pacifiques s’achever dans des débordements violents. Lorsque les manifestants ont tout brulé, lorsque les manifestants ont tout cassé, qui va payer, qui va réparer, qui va assumer ?», déclare Grégoire Owona.
A titre de rappel, dans une publication faite sur sa page Facebook le 20 septembre 2020, le Ministre Grégoire Owona recommandait aux populations de poursuivre normalement leurs activités.
« Vaquons comme d’habitude à nos diverses occupations, c’est ainsi que nous allons faire notre bonheur et celui du Cameroun pour que la postérité à son tour puisse profiter demain d’institutions fortes et d’infrastructures viables », avait-il écrit.
Liliane N.
Grégoire Owona le Ministre du Travail et de la Sécurité sociale rappelle à Maurice Kamto le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, que l’action politique en République s’exerce dans les instances prévues à cet effet.
C’est sa deuxième réaction qui porte sur la double menace de Maurice Kamto. En tout début de cette semaine, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a menacé de lancer une grande campagne de résistance nationale et d’appeler au départ du Président de la République, si des élections fussent-elles régionales, sont organisées au Cameroun. Grégoire Owona dans sa toute première réaction, indiquait à l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 que le pouvoir parcimonieusement construit, ne s’obtient pas dans la rue mais par la voix des urnes. Aujourd’hui, le Secrétaire général adjoint du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) affirme qu’il ne comprend même plus Maurice Kamto, dans sa façon de parler du Cameroun mais aussi de voir son futur.
«Je suis surpris et indigné en même temps. Surpris par la facilité avec laquelle Maurice Kamto, intellectuel accompli peut parler du Cameroun et de son devenir. Je l'ai dit il y’a quelques jours sur les réseaux sociaux, l'action politique en République s'exerce dans les instances prévues à cet effet. On ne peut pas s'autoproclamer leader de l'opposition dans un pays et se muer ex nihilo en chef rebelle menaçant ouvertement de déstabiliser les institutions, et partant le Cameroun. Il est temps que ces provocations cessent et qu’ensemble nous continuons à bâtir notre pays. Toute chose qui est une oeuvre continuelle, sans fin, au-delà des régimes et mandats politiques», déclare Grégoire Owona dans une interview accordée au quotidien Le Jour édition du 27 août 2020.
Kamto sous pression
Le Secrétaire général adjoint du Comité central du Rassemblement démocratique pense que les agissements de Maurice Kamto sont dus à la pression que lui font les cadres et les militants du Mrc. Et cette pression provient du fait de l’erreur qu’il a commise, en boycottant les élections municipales et législatives qui se sont déroulées le 9 février 2020.
«Le MRC a refusé d’aller aux élections locales et se retrouve aujourd’hui sans élus et par conséquent sans électeurs pour certaines élections. Il est évident que le leader de cette formation fait face à une pression des cadres et militants de son parti qui auraient pu être aujourd’hui des députés ou conseillers municipaux mais ne le sont pas à cause de ce choix visiblement égoïste et qui était un gros mensonge politique. On se souvient que certains ont publiquement exprimé cette frustration», déclare Grégoire Owona.
Liliane N.
Grégoire Owona le Secrétaire général adjoint du Rassemblement démocratique du peuple camerounais a décidé de reprendre Maurice Kamto après sa menace d’appel au départ du Président de la République, si le régime organise les élections régionales.
En conférence de presse hier 24 août 2020, Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a indiqué, qu’il appellerait non seulement à un nouveau plan de résistance nationale mais aussi au départ de Paul Biya le Chef de l’Etat, si les élections régionales étaient organisées.
C’est une déclaration que Grégoire Owona le Secrétaire général adjoint (Sga) du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) par ailleurs du Travail et de la Sécurité sociale (Mintss) a décidé de ne pas laisser passer. Il a réagi en précisant qu’aucune entreprise de bouleversement de la quiétude politique du Cameroun ne prospèrera. Et encore le Sga du Comité central du Rdpc souligne qu’il n’y a pas que par les urnes, que le pouvoir peut être pris au Cameroun.
« L’action politique en République s'exerce dans les instances prévues à cet effet. Notre Constitution étant la boussole commune. Toute autre approche visant à déstabiliser les institutions ne passera pas. Le Pouvoir parcimonieusement construit ne se prend pas dans la rue mais par les urnes. Le peuple camerounais, fier de sa maturité et de sa culture démocratique patiemment construite sous l'impulsion de S.E Paul Biya, ne cédera pas aux sirènes du chaos de quelques entrepreneurs politiques en quête de reconnaissance », a écrit le Mintss.
Grégoire Owona affirme que le plus important à l’heure actuelle se trouve dans la reconstruction des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en proie à une crise sociopolitique et l’Extrême-Nord mais aussi dans le développement du Cameroun.
Liliane N.
Sur sa page Facebook officiel, le membre du comité central du RDPC a entre autres interpellé Nourane Fotsing sur « l’illégalité républicaine » dont elle s’est rendue coupable en invitant les Camerounais à contribuer en marge de l’action initiée par le Président de la République
Une interpellation qui n’a pas été du goût des camarades de parti de la députée du Wouri Est. D’où cette lettre ouverte
« Bonsoir Mr le ministre, ayant pris acte de votre courroux quant à l'initiative de l'honorable Nourane Epse. Fotsing, nous restons quelque peu sans voix.
Vu les dispositions de Loi 2019/024 du 24 décembre 2019 portant code général des collectivités territoriales décentralisées en ses
Article 2(2)
Article 5(1)(2)
Article 6(1)(2)
Ne pensez-vous pas qu'une riposte locale puisse être un facteur pertinent pouvant conduire au ralentissement de cette pandémie voire à son éradication ?
Prière de nous indiquer le gain d'un refus catégorique d'une initiative comme celle-là. Alors que l'administration centrale peine aujourd'hui à se faire entendre.
Et si vous misiez plutôt sur des initiatives locales à travers des élus locaux en synergie avec l'administration centrale pour une action coordonnée?
Nous pensons qu'une gestion de cette pandémie planifiée sur l'initiative locale n'aura que de meilleurs résultats
Nous avons besoin d'élus locaux dynamiques, aptes sur le terrain et faisant valoir leur mandat
Vous conviendrez avec nous qu'il devient plus que nécessaire d'éviter pour une fois de centraliser les prises de décisions Vous(administration centrale ) risquez être débordée et peinée, le Ministre de La Santé est un Soldat à La Blouse Blanche très Persévérant au combat face à cette pandémie
Mais chaque jour un peu plus on sent le poids de cette tâche sur ses épaules. Alors soufflez un peu, décentralisez les efforts, permettez que ces élus soient également le rempart du peuple camerounais sous le pilotage de l'administration
Les élus locaux ont de la ressource et vous pouvez le constater avec la dynamique engrangée par cette dame certes du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale mais avant tout un député de la nation.
N'empêchez pas à ces élus d'agir vous risquez condamner tout un peuple qui se bat sans connaissance réelle du danger qui prévaut ».
Un appel qui trouve un écho favorable au sein d’une certaine tranche de la population qui avance comme prétexte, le flou qui a régné quant à la gestion des fonds précédents alors que tous, ou presque avaient souscrits aux appels de cœur lancé par le Président de la République.
N.R.M
Le ministre du Travail et de la Sécurité Sociale n’a pas pu retenir sa colère face à cette autre attitude de « provocation » affichée par le leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun qui a cru bon de donner des injonctions au Président de la République.
Une bravade accompagnée par des menaces, sans oublier les propos discourtois qui sont devenus au fil mois une habitude chez le président du Mrc qui n’a aucun maire, aucun député et pas le moindre conseiller municipal.
« Monsieur le Président du MRC, avec tout le respect que je vous dois en tant que citoyen, si je n'étais pas confiné pour me protéger et protéger mes compatriotes je serai venu vous rencontrer après la lecture de votre communiqué qui donne la nausée, pour vous dire face à face, les yeux dans les yeux, que c'est honteux de vouloir utiliser le coronavirus comme munition politique, comme sujet de polémique, comme arme d’attaque personnelle et lâche contre le Chef de l’Etat.
Non, ce n'est pas sérieux de réduire cette crise à un niveau national, alors même que c'est une affaire mondiale donc internationale. Et puis M. Kamto, qui êtes-vous pour donner un ultimatum de 7 jours à un Chef d'Etat? Retenez bien que le coronavirus est un sujet trop grave et d'évolution hyper rapide, donc il est impératif et urgent de l'exclure du champ de la polémique pour qu'il reste dans une approche de sécurité nationale et mondiale comme le font le Président Biya et le Secrétaire Général de l’ONU et bien d'autres.
M. Kamto ça suffit, ce n'est pas du MRC qu'il s'agit, mais de la vie de millions de camerounais et de milliards de femmes et d'hommes sur notre planète menacée. Vous gagneriez à observer les consignes du Président Paul Biya communiquées par le Premier Ministre Joseph Dion Ngute, ainsi que les conseils de l'OMS. Bon weekend » !
Une sortie qui en a suscité d’autres et tous, ou presque trouvent que le Mrc et son leader sont des opportunistes qui sautent sur la moindre occasion pour se mettre au devant de la scène
Jean Claude Mayel : « Vous savez tous les Camerounais peuvent écrire à leur Président de la République afin de l’inviter à se prononcer sur tel ou tel autre sujet mais vous conviendrez avec moi que depuis Octobre 2018, le landernau politique est envahi par cette engeance appelée Mrc. Et je préfère utilisée ces mots pour ne pas être aussi vil que tous ceux qui militent au sein de cette formation politique, si tant est – il qu’on peut le considérer ainsi mais, ce n’est pas possible. Mais dites – moi au cours des prochaines années, on va avoir droit à des attitudes aussi scandaleuses tout simplement parce qu’un individu veut rester présent dans les mémoires. On ne saurait être aussi opportuniste et dans le mauvais sens de ce terme… ».
Albert Ndogmo : « Je ne sais pas s’il y’a un terme assez fort pour décrier une attitude aussi scandaleuse. Mais bon Dieu, toute personne morale, face à la souffrance de ses congénères adoptent une attitude humble. Mais c’est quoi ça ? Fort heureusement, le Président de la République est un homme qui a toujours su prendre de la distance et agir là où on ne l’entend pas mais vraiment, que le Mrc et son leader laissent les Camerounais se préoccuper de ce qui est véritablement important pour eux… ».
N.R.M
Dans un texte qui laisse transparaître la peine qu’il ressent suite au décès du grand Saxophoniste l’homme d’Etat a laissé de côté sa casquette de ministre pour magnifier les moments de complicité, de convivialité et unique qu’il a partagé avec le disparu.
« Les cabarets « Tamtam à Douala » ou « le Cannibale Contrarié » à Yaoundé où tu officiais avec ta bien-aimée et regrettée épouse Coco sont les vrais témoins de nos premières rencontres qui datent de ces années là : plus d'une quarantaine d'années d'une amitié sincère et désintéressée, fondée sur la joie de partager des moments ensemble, des tranches de vie, rigoler, manger, chanter... danser -qui n'était pas ton fort- mais faire danser les autres oui, bien sûr.
Vivre, oui, tu aimais la vie. Moi aussi. Au fait puis je faire un témoignage? Dois je en faire un? Que dire de toi? Manu l'artiste, l'homme, le père de famille, le papy, le chrétien, le grand frère, l'hyper- Patriote? Comment peut-on définir le Monument Mondial que tu es?
Je rends juste Gloire à Dieu d'avoir reçu le privilège de te connaître, de vivre cette joie et cette humilité, de découvrir cette endurance ; oui, un grand citoyen du monde, multidimensionnel, moulé à la foi chrétienne par des parents stricts et profondément croyants. Ce qui a fait de toi une belle âme d'où sortaient toutes les mélodies que nous réécouterons aujourd'hui et demain avec beaucoup plus d'attention, de plaisir et pour moi beaucoup de nostalgie et d'amitié... « Sango yesu christo »... « Munyengue ma ndutu »... « Soul makossa »...etc...Des titres qui traduisent beaucoup de joie de vivre et de philosophie mais certains évoquent aussi ta grande douleur de la perte de Coco.
Alors que l'écho de ton départ résonne encore comme le son de ton saxophone avec lequel tu avais fini par faire corps, me viennent à l'esprit tes dernières confidences, au creux de mon oreille ce 21 janvier 2020, date de notre dernière rencontre à Paris sur le parvis de l'Eglise Saint François Xavier alors qu'on raccompagnait notre fille Patricia Berthelot.
Ironie du sort, comme un testament, notre prochain rendez-vous pris pour mars 2020... On ne se reverra plus!!! Hé oui ! Rendez-vous manqué pour cause de coronavirus. Je ne pourrai même pas remplir à ton endroit les obligations du petit frère que tu avais adopté: Te rendre un hommage des plus mérités lors des obsèques à ta Dimension. Absence pour cause de coronavirus!
Camerounais tu es resté, hissant toujours très haut le drapeau vert-rouge-jaune. A Saint-Calais, un village perdu de France et cher à ton cœur, un musée rend hommage à ton talent et à ton pays. Puisse ton pays te rendre cet ultime Hommage pour le camerounais pur et dur, viscéralement attaché à son passeport vert quelque soient les circonstances, les provocations et les tentations.
Du Mont-Febe ou de Japoma où ta place reste tristement vide, d'ici d'où je te parle je peux deviner ton grand éclat de rires inimitable ! L'escargot est rentré dans sa coquille, sans histoire, simplement, humblement, essayant d'être, comme il disait, un bon papy au cas où il n'aurait pas été un bon papa qu'il a cependant été quand on voit Michel, Georgia, James ou Marva !
Comme tu le disais si souvent « je suis un escargot je traine ma maison avec moi ». Fabuleux destin. Adieu Grand Frère. Toutes mes amitiés à Jean-Gaston Noah et à son frère Zacharie. Nous te confions, Constance ta sœur et moi-même à Dieu. A toujours dans la prière !
Fraternelles condoléances à toute la famille.
Grégoire Owona, Ton Petit frère ».
Hommage : Richard Bona demande de rebaptiser l’aéroport de Douala au nom de Manu Dibango
N.R.M
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