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L’entreprise de transport routier entend ainsi résister aux effets néfastes du coronavirus qui impacte profondément son secteur d’activité. La mesure entre en application dès ce mois d’avril, et la situation sera automatiquement rétablie à la fin de la crise. 

 

Selon des sources internes à l’entreprise, Touristique Express S.A traverse comme plusieurs autres entreprises camerounaises, un moment extrêmement difficile provoqué par la lutte contre le coronavirus. Cette situation frappe négativement son chiffre d’affaire qui connait dans la foulée une baisse drastique. 

54%, c’est le taux de baisse qu’enregistre son chiffre d’affaire comparativement à 2019 pendant la même période. Elle enregistre également une réduction de l’ordre de 55% du nombre des départs de bus auquel il faut ajouter le niveau de taux de remplissage exigé par le ministère dès Transports (mesure de riposte contre le Covid-19). C’est donc sans doute pour éviter le chaos, que la direction générale de l’agence de voyage a songé à des mesures de sauvetage. La première de ces mesures, est celle liée à la réduction des charges. Celle-ci entre en vigueur à compter du mois en cours (Avril).

 L’on apprend que Touristique Express S.A a réduit le salaire net de l’ensemble de son personnel dans le strict respect du SMIG en application au Cameroun. L’entreprise garantit que la situation sera automatiquement rétablie dès lors que la crise prendra fin, à en croire une note interne à l’entreprise adressée au personnel en date du 13 avril dernier. 

Dans le même temps, l’entreprise de transport routier prévoit un palliatif. Elle fait savoir que le temps de travail sera réduit de moitié, tout comme deux équipes vont alterner par semaine, et seront constituées par service. 

 

Innocent D H

 

Published in Entreprises

Le 22 mai 2019, Yaoundé a abrité l’atelier de sensibilisation sur les normes internationales du travail domestique.

 

Le gouvernement veut améliorer les conditions de travail des employés de maison. Il se trouve que ceux-ci ont des salaires dérisoires qui sont en deçà du Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig). Ils ne bénéficient pas de reversements des cotisations sociales à la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps). Ils n’ont pas de repos hebdomadaires ou de congés annuels. Certains travaillent au-delà des heures convenues avec leurs employeurs. Pour le gouvernement, cela doit changer. Et le 22 mai 2019, Grégoire Owona le Ministre du Travail et de la Sécurité sociale a fait la promesse qu’un cadre juridique favorable pour cette catégorie professionnelle sera mis en place.

 

Cette promesse, le Ministre l’a faite au cours de l’atelier de sensibilisation sur les normes internationales du travail domestique qui a été conjointement organisé par le Ministère du Travail et de la Sécurité sociale et le Bureau international du Travail. Le but dudit atelier était d’améliorer l’environnement institutionnel et juridique de ce secteur d’activités. « Il faut avant tout changer le terme domestique qui est en soit dévalorisant car, s’oppose à sauvage… Il est impérieux de reconnaître et garantir aux travailleurs et travailleuses domestiques, des conditions de travail plus humaines, plus respectueuses de leurs droits et en totale adéquation avec la spécificité  du secteur », a déclaré François Murangira le Directeur de l’équipe d’appui technique de l’Oit au travail décent pour l’Afrique centrale.

 

Il faut souligner que de façon générale, l’amélioration des conditions du travailleur camerounais fait l’objet de nombreux débats. Pour Grégoire Owona, le pays fait des efforts dans ce sens et compte en faire davantage.

 

« Plusieurs textes majeurs ont été signés ces dernières années portant sur l’assurance volontaire, le relèvement des taux et plafond des cotisations, l’augmentation des allocations familiales des travailleurs du public et du privé ainsi que le relèvement du Smig. Nos actions se poursuivent actuellement sur la prévention des risques professionnels et le contrôle des conditions de travail à travers la réalisation des visites d’inspection en entreprises par les inspecteurs du travail qui ont donné lieu à l’établissement des lettres d’observations, des mises en demeure et des procès-verbaux d’infraction.

 

Nous avons également œuvré au renforcement des mesures générales d’hygiène et de sécurité au travail à travers la création, le renouvellement et l’installation des Comités d’hygiène et de sécurité au travail, à la poursuite de la prévention du Vih et du Sida à travers le dépistage des travailleurs et membres de leurs familles, dans le cadre de l’initiative VCT @WORK», avait-il déclaré à la veille du 1er mai, la fête internationale du travail.

 

Liliane N.

 

 

Published in Politique

La convention collective signée le 7 mai dernier,  entre  le  ministre du Travail et de la Sécurité sociale et l'organisation syndicale des travailleurs des sociétés de gardiennage,  sera effective dès le 1er janvier 2020.

 

En gestation depuis 2013, la Convention collective des sociétés de gardiennage a été finalement adoptée le 7 mai 2019 à Yaoundé. Elle sera effective dès  le 1er janvier 2020. Les négociations qui  se sont déroulées  au Ministère du Travail et de la Sécurité sociale, ont réuni l’organisation syndicale des travailleurs, les employeurs et les administrations. La conséquence de cet accord tripartite est la revalorisation de 3 à 18% des  salaires de base  et l’amélioration des conditions de travail de ces employés de société de gardiennage.  « Avant cette révision, la base de la 1ère catégorie était à 32 460 F Cfa. Donc aujourd’hui, on a réussi à ramener cette base  au niveau du SMIG. La deuxième catégorie était à 42000 F Cfa elle va monter à 50 000 F Cfa. La 3ème catégorie qui  était à 50 400 F Cfa passe à  53 000 F Cfa cette fois-ci », a  précisé  André Nkou, un membre de la Confédération des travailleurs à la Crtv Radio.

 

Après l’adoption de cette convention, le ministre Grégoire Owona  a insisté sur sa mise en application effective par les promoteurs de société de gardiennage, afin de sortir ces travailleurs de la précarité. « Je ne devrais plus voir dans un barème de salaire, un montant inférieur à 60 000 F quand on est dans un secteur tertiaire ou secondaire », a ordonné  Grégoire Owona au micro de la Crtv. Un ultimatum pris en considération par les employeurs, qui par ailleurs  ont approuvé cette  augmentation des salaires de base, tout en soulignant que cette convention vient juste matérialiser  une démarche déjà entreprise dans ce secteur d’activité. « Un gardien ne peut pas vivre avec 32 000. Ce n’est pas possible. La convention c’est juste pour matérialiser ce qu’on faisait déjà. Avec la convention collective on parle d’une augmentation de près de 18%. Nous on était à presque 25%. Les pouvoirs publics doivent nous accompagner dans l’assainissement  de notre secteur d’activité,  pour que le gardien soit revalorisé par tout le monde », a expliqué   Marie Angèle Noah, directrice   d’une société de gardiennage.

A partir de janvier 2020, toutes les sociétés de gardiennage agréées au Cameroun, ont  l’obligation d’appliquer cette nouvelle mesure, de réviser  le temps de travail conformément aux dispositions légales et réglementaires, de  réaménager la classification professionnelle de leur personnel.

 

Marie MGUE

Published in Société

La déclaration  du Ministre du travail et de la sécurité sociale fait des gorges chaudes. Grégoire Owona s’exprimant sur les antennes de la crtv, affirme qu’il est possible pour un camerounais de vivre avec le SMIG.

 
 
Comme partout dans le monde, le Cameroun célébrait  ce 1er mai, la fête internationale du travail. La 133e édition dans notre pays était articulée autour du thème « Protection du travailleur : vecteur de justice sociale et de travail décent au Cameroun ». En prélude aux manifestations du 1er mai le ministre du Travail et de la Sécurité sociale était l’invité du journal télévisé de 20h30 la veille du jour dit.
 
Face à Adèle Mbala, Grégoire Owona a réaffirmé qu’il est possible pour des camerounais de vivre avec le SMIG. Une déclaration qui courrouce de nombreux camerounais. Parmi ceux qui se sont senti heurté par ces propos de Grégoire Owona, un camerounais rencontré ce 1er MAI au Boulevard du 20 MAI à Yaoundé. Employé de l’entreprise des travaux publics RAZEL et travaillant dans le chantier du stade de Bepanda à Douala, « je suis choqué par ce que le ministre dit. Le dire c’est encourager les expatriés à nous maltraiter dans les chantiers. Comment payer moins de 40.000f à un camerounais lorsqu’un expatrié touche 300.000f par semaine, est véhiculé, logé dans un appartement avec des boys. Le ministre vient d’encourager l’injustice dans ce pays. Comment vivre dans un pays qui ne vous défend pas mais vous vend aux étrangers ? ».
 
La vérité c’est qu’elles sont nombreuses ces entreprises et ces personnalités qui ne payent pas le SMIG à leurs personnels.  Grégoire Owona reconnait « je ne suis pas satisfait du niveau du SMIG, mais vous ne pouvez pas demander à une entreprise de vous payer ce qu’elle ne produit pas. Le SMIG c’est un minimum qui a été négocié entre les employeurs et les travailleurs. Nous nous sommes retrouvés entre des entreprises qui voulaient payer un SMIG à 60.000 FCFA et des entreprises qui ne voulaient pas le faire. Ne pouvant pas avoir deux SMIG, on a fixé le planché qui est de 37.270 FCFA ».
 
La question qui se pose est celle de la répartition de la richesse nationale. Car il est difficile d’admettre que dans une entreprise où des cadres supérieures sont payées à coût de millions de FCFA et exempt de charge de loyer, d’eau et d’électricité. Une situation qui a un impact négatif sur la production nationale. Les masses des ouvriers mal payés ne trouvent aucune motivation à s’investir dans les activités à eux confiés.
 
 
Stéphane Nzesseu
Published in Société

Le ministre du Travail et de la Sécurité sociale indique que les autorités ont conçu et signé des textes qui visent à protéger le travailleur dans son milieu professionnel.

 

Demain c’est le 1er mai. Et le Cameroun va célébrer la 133ème édition de la fête du Travail. Alors que certains syndicats à l’instar de ceux des transporteurs routiers prévoient de ne pas prendre part à cette célébration, pour dénoncer le phénomène du transport routier clandestin, d’autres questions comme celle de la protection du travailleur sont aussi évoquées. Approché par le quotidien gouvernemental Cameroon tribune, Grégoire Owona le Ministre du Travail et de la Sécurité sociale (Mintss) fait savoir qu’en dépit du fait que la tâche ne soit pas encore achevée, en ce qui concerne la protection du travailleur, il y a lieu de noter que des textes ont été mis en place pour répondre aux préoccupations exprimées par les syndicats et délégués du personnel, et répondre aussi aux problèmes constatés par l’inspection du travail.

« Plusieurs textes majeurs ont été signés ces dernières années portant sur l’assurance volontaire, le relèvement des taux et plafond des cotisations, l’augmentation des allocations familiales des travailleurs du public et du privé ainsi que le relèvement du Smig. Nos actions se poursuivent actuellement sur la prévention des risques professionnels et le contrôle des conditions de travail à travers la réalisation des visites d’inspection en entreprises par les inspecteurs du travail qui ont donné lieu à l’établissement des lettres d’observations, des mises en demeure et des procès-verbaux d’infraction. Nous avons également œuvré au renforcement des mesures générales d’hygiène et de sécurité au travail à travers la création, le renouvellement et l’installation des Comités d’hygiène et de sécurité au travail, à la poursuite de la prévention du Vih et du Sida à travers le dépistage des travailleurs et membres de leurs familles, dans le cadre de l’initiative VCT @WORK », explique le Ministre.

Parlant toujours de ce qui est fait pour protéger les travailleurs au Cameroun, le ministre précise que sous l’arbitrage de son département ministériel, il y a des conventions collectives qui sont négociées ou révisées. Il y a des augmentations de salaires de l’ordre de 20% qui ont été faites dans certains secteurs ou certaines entreprises. « On enregistre un relèvement du salaire de certains travailleurs et par conséquent l’amélioration du pouvoir d’achat de leurs familles », ajoute-t-il.

 

Liliane N. 

Published in Société

Le Rectorat de cette institution universitaire a été pris d’assaut le lundi 4 mars 2019 par les personnels d’appui.

 

Les personnels d’appui revendiquent l’application des textes qui encadrent les avantages liés à leur fonction. Ils parlent de la restitution de la totalité de l’indu prélevé sur leurs salaires depuis 1993. Ils veulent l’application de l’article 23 du décret présidentiel 2011. Ils souhaitent la revalorisation du Smig à 36 270 Fcfa conformément au décret du Premier Ministre signé le 24 juillet 2014. Ils veulent la signature des textes annexes du décret N°2011/119 du 18 mai 2011 relatif au profil de carrière du personnel d’appui, la revalorisation de la prime d’appui à la recherche, la revalorisation des frais de transport.

Du fait donc du mouvement d’humeur qui s’est tenu lundi dernier à l’Université, les étudiants notamment ceux de la Faculté des Arts, lettres et sciences humaines n’ont pas pu faire cours. Pourtant ils devaient avoirs les premiers enseignements comptant pour le second semestre de leur année académique. Les enseignants plaignants de leur côté ont cessé de corriger les copies des étudiants des examens de rattrapage. Les jurys de soutenance non plus ne sont pas disponibles. Les enseignants veulent le paiement des droits liés aux activités académiques et leurs primes depuis des mois.

Dans les colonnes de notre confrère Le Quotidien Emergence, le Pr Iya Moussa déclare «depuis la semaine dernière, nous tenons des réunions avec les enseignants. Ensemble nous avons convenu de la levée du mot d’ordre de grève, parce que j’ai fait part de la situation à la hiérarchie, qui m’a rassuré que les instructions ont été données aux services financiers régionaux pour décanter la situation financière des enseignants de notre établissement. Nous leur avons rassuré que le problème est en voie d’être résolu et ils ont repris toutes leurs activités ».  

Il convient de préciser que le mouvement d’humeur qui a eu lieu à l’Université de Ngaoundéré lundi dernier, survient après un préavis de grève national. Ledit préavis a été lancé par le Syndicat national des personnels d’appui des Universités d’Etat du Cameroun (Synapauc). La grève a également eu lieu le 4 mars, à l’Université de Douala. Le Recteur François Xavier Etoa s’est dit surpris.

« Je reste perplexe, étonné de ce qui s’est fait aujourd’hui. La semaine dernière, j’ai moi-même invité le président du syndicat avec les délégués des personnels pour leur dire que ‘‘j’ai lu vos revendications ; le ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement Supérieur m’a demandé de trouver des solutions et de lui rendre compte des difficultés rencontrées dans la mise en œuvre des solutions qui s’imposeraient…J’ai demandé s’il y avait des personnels qui touchent un salaire inférieur au SMIG (Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti). Ils m’ont dit qu’il y en a 634. Mais après vérification, ils ne sont que deux seulement », a-t-il déclaré sur les antennes de Canal 2 international.

Liliane N.

 

Published in Education






Sunday, 05 June 2022 11:01