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La compagnie aérienne Ethiopian Airlines rejoint donc ainsi Air France et Brussels Airlines qui sont de retour sur le ciel camerounais après l’ouverture progressives des frontières.

 

Sur son compte Twitter, Ethiopian Airlines s’est réjoui de pouvoir voler de nouveau dans le ciel du Cameroun. La compagnie aérienne porte à 3 le nombre de celles qui en ce temps de crise sanitaire a reçu l’autorisation de desservir le pays. S’adressant potentiellement à sa clientèle, elle indique qu’elle est dorénavant à 42 destinations qu’elle dessert. « Ethiopian Airlines est (…) heureuse d’annoncer la reprise ses vols vers des destinations ouvertes à travers le monde, au départ de Douala et Yaoundé, répondant à toutes les nouvelles exigences  », a-t-elle écrit. 

Il convient de rappeler qu’après l’ouverture des frontières, c’est Air France qui a d’abord reçu le quitus des autorités pour voler dans le ciel camerounais. La compagnie française a été suivie par la belge Brussels Airlines. Leur autorisation s’étend de la période allant du 8 juillet au 31 août 2020. 

Toutefois ces 3 compagnies devront amener leur passager à la mesure mise en place par les autorités pour éviter des cas d’importation du Coronavirus. Le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé a rappelé en fin du weekend dernier, qu’il doit être  exigé à chaque passager des tests de dépistage au résultat négatif de la Covid-19. Et ces tests doivent être d’une durée maximale de trois jours.

« Vols à destination du Cameroun : Test PCR négatif au COVID-19 datant de moins de trois (03) jours obligatoire pour tous les passagers à l’embarquement. Les passagers qui ne se conforment pas à cette mesure ne pourront pas être embarqués par ces compagnies aériennes. Merci », a écrit le Ministre de la Santé.

 

Liliane N.

 

Published in Corona Virus

Louis Paul Motaze le Ministre des Finances a reçu dans le cadre de cette affaire, Muguleta Zewdie Michael, l’Ambassadeur d'Ethiopie au Cameroun avec résidence à Abidjan en Côte d'ivoire.

 

Le mercredi 25 septembre 2019, Louis Paul Motaze s’est entretenu avec  l’Ambassadeur d'Ethiopie au Cameroun, au sujet de l’affaire de l’or saisi à l’aéroport international de Douala. Durant plus d’une heure de temps, le Ministre des Finances (Minfi) a parlé de la manière dont ladite affaire devait être gérée avec le diplomate éthiopien résidant à Abidjan, et qui a fait le déplacement pour Yaoundé, vu l’importance du problème.

Pour mieux comprendre la rencontre entre les deux personnalités, il convient de rappeler les faits qui remontent au 3 août dernier. Il se trouve que les Douanes camerounaises ont saisi 60 Kg d'or dissimulés dans des colis appartenant à Ethiopian Airlines, en transit à l'Aéroport international de Douala. L’affaire impliquant donc le Cameroun et la compagnie nationale de transport aérien de l’Ethiopie, il a été question de voir comment résoudre l'affaire de manière diplomatique, tout en préservant les bonnes relations qu’entretiennent les deux pays.

« Nous sommes venus résoudre tout problème qui nuirait aux bonnes relations entre nos Etats », a déclaré l'ambassadeur d'Ethiopie face à la presse, au terme de l’audience. « Nous saluons la venue de l'ambassadeur. Ethiopian Airlines est une fierté africaine, partenaire de la Camair-Co. Nous avons pris des dispositions en tenant compte de nos liens avec ce pays. L'ambassadeur en a été informé. Il en discutera avec le management de la compagnie », a pour sa part déclaré le Minfi qui n’a pas été disert sur les résolutions prises pour gérer le problème.

Toutefois, il faut savoir que les textes en vigueur prévoient des amendes qui iraient jusqu'à la valeur de la quantité saisie, voire leur confiscation et leur remise au Trésor public, pour le compte du Cameroun. Soit environ 1,5 milliard de francs, à raison de 22 à 24 000 F le prix d'un gramme d'or en Afrique subsaharienne.

 

Liliane N.

 

Published in Société

Selon une opinion relayée par des médias, ce serait le cas. Ils auraient ainsi été conçu pour contrer la concurrence de l’Airbus 320 Neo. Sputniknews à ce sujet a requis l’avis d’un grand spécialiste de l’aéronautique.

 

Selon les ingénieurs de sécurité mentionnés dans un article du journal The Seattle Times, l'analyse du système de sécurité du Boeing 737 MAX aurait révélé certains défauts techniques, qui pourraient être en rapport avec les crashs des avions d'Ethiopian Airlines en mars et de Lion Air en octobre dernier. Il n'est pas à exclure, estiment certains experts, que ces défauts pourraient survenir lors d'une telle mise en concurrence.

La patience est de rigueur, en particulier quand il s'agit des correspondants des médias, car de nombreuses informations non vérifiées qui circulent sur le Web nuisent à l'industrie aéronautique, a déclaré à Sputnik Kyriakos Kourousis, grand spécialiste de la navigabilité aérienne de l'Université de Limerick en Irlande, répondant à la question de savoir si Boeing aurait pu effectivement ignorer les exigences de sécurité.

« Le Boeing 737 MAX est en effet un concurrent de l'Airbus 321LR (variante longue portée). Nous constatons généralement ce type de concurrence entre différents modèles de Boeing et d'Airbus. […] La concurrence entre ces deux grands constructeurs d'avions civils est un élément positif de l'industrie aéronautique », a indiqué M. Kourousis.

Et d'expliquer, qu'en règle générale, une telle concurrence entraînait une meilleure technologie, une meilleure rentabilité, etc.

« Quoi qu'il en soit, les raccourcis pour la certification de la sécurité dans la concurrence ne sont pas quelque chose à quoi nous nous attendons ou que nous avons constatés dans le secteur aéronautique. Par conséquent, l'opinion exprimée selon laquelle les défauts techniques peuvent avoir été ou ont été dissimulés doit être justifiée avant toute discussion sérieuse. Je suis très sceptique quant à de telles affirmations, en particulier à ce stade », a souligné l'universitaire.

Le 10 mars, un Boeing 737 MAX 8 de la compagnie aérienne Ethiopian Airlines, avec à son bord 157 personnes, s'est écrasé au sud-est d'Addis-Abeba sans laisser de survivants. En octobre dernier, un Boeing 737 MAX 8 de la compagnie indonésienne Lion Air s'était abîmé en mer de Java, tuant 189 personnes.

Le 12 mars, l'Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) a annoncé la suspension des vols des Boeing 737 MAX 8 et 9 dans l'espace aérien européen. La même décision a été prise par les États-Unis, le Canada, la Chine, l'Australie, la Malaisie, l'Indonésie, le Vietnam, Oman et Singapour.

 

Source : Sputniknews

Published in International

Selon le New York Times cité par sputniknews, nombre de pilotes de Boeing 737 Max n’étaient pas informés de façon appropriée sur les particularités de ces avions et ont appris à les manipuler sur des iPad. Une reconfiguration du logiciel de navigation était envisagée par le constructeur peu de temps avant le crash d’un de ces appareils en mer de java…

 

Ce modèle d’avion du constructeur américain Boeing est celui qui le 10 mars dernier, propriété de la compagnie aérienne Ethiopian Airlines, avec à son bord 157 personnes, s'est écrasé au sud-est d'Addis-Abeba sans laisser de survivants. C’est également ce même modèle appartenant à la compagnie indonésienne Lion Air qui en octobre, s'était abîmé en mer de Java, tuant 189 personnes.

Selon des informations du New York Times, alors que les pilotes passent habituellement de nombreuses heures à s'entraîner sur des simulateurs de vol coûteux, beaucoup de ceux qui pilotaient les Boeing 737 Max n'ont utilisé à ces fins qu'un iPad.

Les syndicats de pilotes des sociétés Southwest Airlines et American Airlines, poursuit le journal, ont à plusieurs reprises demandé à Boeing de mettre au point un simulateur pour le modèle Max. Cependant, leurs demandes sont restées lettre morte, car la société et la Federal Aviation Administration sont parvenues à la conclusion que les pilotes n'avaient pas besoin d'entraînement supplémentaire et se sont contentées de les informer sur les problèmes éventuels ainsi que sur le fonctionnement du nouveau logiciel.

« Ils [Boeing, ndlr] étaient en train d'assembler l'avion et de travailler à sa conception », a déclaré le président de l'association de pilotes de Southwest Airlines, Greg Bowen. « Les données nécessaires pour assembler un simulateur de vol n'étaient pas disponibles avant que l'avion ne soit prêt à voler ».

En outre, ajoute le journal, le groupe de pilotes qui testait le nouveau Boeing 737 Max a rédigé une notice d'utilisation de 13 pages sur les différences entre ce modèle et son prédécesseur, y compris au niveau du tableau de bord et des turbines. Toujours est-il qu'il n'a pas évoqué les particularités du nouveau logiciel MCAS, lequel dirige « le nez » de l'avion vers le bas sous certaines conditions.

Quelques semaines avant le crash d'un avion de ligne Lion Air, la société Boeing s'était engagée à reconfigurer le logiciel, sans toutefois organiser de cours d'entraînement supplémentaires pour les pilotes. Après la catastrophe, les spécialistes ont constaté que le MCAS pouvait s'activer sans raisons apparentes, notamment si les détecteurs fournissent des données erronées, conclut The New York Times.

Source : Sputniknews

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À l’instar de la France, le Royaume-Uni, de nombreux pays ont décidé de fermer leur espace aérien aux Boeing 737 MAX. A son tour, le Japon a annoncé l'interdiction d'entrée dans son espace aérien des avions américains Boeing 737 MAX.  Une décision qui fait suite au crash d’un avion d’Ethiopian Airlines le dimanche dernier près d’Addis Abeba.

 

Le Royaume-Uni a été le premier pays européen à suspendre les vols des Boeing 737 MAX dans son espace aérien, par mesure de précaution. Peu après, l’Allemagne, assurant que « la sécurité passe avant tout », a pris pareille décision. Dans la foulée, la France a également interdit les Boeing 737 MAX dans son espace aérien. L’Irlande, l’Autriche et les Pays-Bas en ont fait de même, tout comme l’Italie, à compter de 21 heures le mardi soir.

Par la suite, Le ministère japonais des Transports a annoncé jeudi qu'il interdisait l'entrée dans son espace aérien des avions américains Boeing 737 MAX, dont la plupart sont cloués au sol après deux accidents. Les compagnies japonaises ne possèdent pas encore ce type d'appareil, mais des transporteurs étrangers sont susceptibles de les utiliser, d'où la nouvelle instruction transmise par l'autorité nippone.

Etats-Unis compris, de nombreux pays ont fermé leur espace aérien aux Boeing 737 MAX 8 et 9 et, ou demandé à leurs compagnies d'immobiliser ces modèles, à la suite du crash d'un avion d'Ethiopian Airlines, dimanche près d'Addis Abeba.

De fait, cet accident survenu dimanche à Addis Abeba, et qui a fait 157 morts, est le deuxième en moins de six mois pour le Boeing 737 MAX 8. Dans des circonstances similaires, un avion identique de la compagnie indonésienne Lion Air s'était abîmé en mer au large de l'Indonésie en octobre dernier, faisant 189 morts. Selon les experts qui ont comparé le profil du vol d'Ethiopian Airlines avec le profil de Lion air, il y a des parallèles dans leurs trajectoires et leurs variations, qui dépassent un seuil de ressemblance quant aux causes possibles de l'écrasement en Éthiopie.

Le groupe japonais ANA Holdings a annoncé en janvier une commande à Boeing de 30 appareils 737 MAX 8 dont 10 en option, mais n'a pas à ce jour remis en cause cet achat, les livraisons étant prévues au-delà de 2021. Aucune autre compagnie japonaise n'a pour le moment fait le choix de cet appareil.

Une avalanche d’interdictions et de suspensions qui mettent en mal la compagnie aérienne.

 

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L'un des Boeings 737 de la compagnie Ethiopian Airlines s'est écrasé dimanche matin alors qu'il reliait Addis Abeba en Éthiopie à Nairobi au Kenya avec à son bord 149 passagers et huit membres d'équipage, de 35 nationalités différentes. Selon le porte-parole de la compagnie aérienne, il n'y a aucun survivant.

 
 
L’avion a décollé à 8h38, heure locale, de l’aéroport international Bole et a perdu le contact avec la tour de contrôle six minutes plus tard. Il s'est écrasé près de Bishoftu, à 62 km au sud-est d'Addis Abeba.
 
D'après le site suédois Flightradar24, spécialisé dans le suivi des vols internationaux, "les données montrent que la vitesse verticale était instable après le décollage".
 
Suite au drame, la Chine a demandé aux compagnies aériennes chinoises de suspendre les vols de leurs Boeing 737 MAX 8. Citant l'accident de dimanche et celui d'un autre appareil de la compagnie indonésienne Lion Air en octobre, le Bureau chinois de l'aviation civile a précisé que la mesure entrerait en vigueur lundi à 18H00 heure chinoise (10H00 GMT) "afin de garantir la sécurité des vols".
 
Le Boeing 737-800 MAX était un appareil récent livré courant 2018 à la compagnie. Le dernier accident grave d'un avion de ligne d'Ethiopian Airlines est celui d'un Boeing 737-800 qui avait explosé après avoir décollé du Liban en 2010. Les 83 passagers et les sept membres de l'équipage avaient été tués.
 
 
Des personnels de l'ONU parmi les victimes
 
Le crash de l'avion s'est produit à la veille de l'ouverture à Nairobi de la conférence annuelle du Programme des Nations unies pour l'environnement (Pnue).
 
Selon Antonio Vitorino, porte-parole du directeur général de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), 19 personnes affiliées à l'ONU ont péri dans le crash, parmi lesquelles des "interprètes pigistes" se rendant à l'événement qui a lieu du 11 au 15 mars.
 
Outre l'OIM, le Programme alimentaire mondial (PAM), le Haut commissariat pour les réfugiés (HCR), l'Union internationale des télécommunications (UIT) et la Banque mondiale ont perdu des employés, a précisé Antonio Vitorino.
 
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a affirmé dans un communiqué sa "tristesse profonde" après la perte de vies humaines dans l'accident d'avion survenu peu après le décollage d'Addis Abeba.
 
Les Nations unies "travaillent étroitement" avec les autorités éthiopiennes "pour identifier les personnels des Nations unies décédés dans cette tragédie" a-t-il ajouté sans donner de nombre et la fonction précise de ces victimes.
 
 
Une journée de deuil national
 
Le Parlement éthiopien a décrété pour ce lundi une journée de deuil national au moment alors qu'affluaient les messages de condoléances et que des familles, en pleurs, étaient rassemblées à l'aéroport de Nairobi.
 
 
 
 
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Un avion d'Ethiopian Airlines s'est crashé hier matin juste après son décollage de l'aéroport international d'Addis-Abeba. Le vol ET302 reliait la capitale éthiopienne à Nairobi. La compagnie indique avoir perdu le contact six minutes après le départ. Les recherches et opérations de sauvetage sont en cours à une cinquantaine de kilomètres au Sud d'Addis-Abeba, dans les environs de Bishoftu. L'avion comptait 149 passagers et 8 membres d'équipage. Il n'y a aucun survivant, indique la compagnie aérienne.
 
D’après le communiqué de la compagnie nationale éthiopienne, 149 passagers étaient prévus pour embarquer dans ce vol entre Addis-Abeba et Nairobi au Kenya. Mais Ethiopian Airlines dit vérifier la liste de celles et ceux qui ont effectivement pris place dans le Boeing 737-800 Max. Il y avait par ailleurs huit membres d’équipage. C'est le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, qui a annoncé en premier la nouvelle du crash via son compte Twitter.
 
Dans son communiqué, la compagnie affirme que le contact a été perdu avec l’appareil à 8h44 soit six minutes après son décollage de l’aéroport international de Bole. Le Boeing s'est écrasé peu après le décollage, alors que le pilote avait évoqué des « difficultés » et demandé à faire demi-tour en vue d'un atterrissage d'urgence. Selon la compagnie, le pilote éthiopien était expérimenté, et comptait plus de 8 000 heures de vol, et le Boeing n'avait « aucun problème technique connu ». Il survolait alors la ville de Bishoftu à une cinquantaine de kilomètres au sud d’Addis-Abeba, donc la bonne direction pour aller vers la capitale kenyane. Ethiopian Airlines a envoyé du personnel sur place pour assister les équipes de secours. Elles aussi mettent en place un centre d’information pour les passagers et pour un numéro d’urgence pour les proches.
 
Le ministre des Transports kenyan, James Macharia, a donné une conférence de presse à Nairobi. Il a parlé d’un « après-midi très triste », « d’un incident très regrettable ». Il a dit que pour l’instant, à l’aéroport international Jomo Kenyatta de Nairobi, une réponse d’urgence avait été mise en place pour prendre soin des proches qui pourraient être affectés.
 
D'après le média d'Etat Fana Broadcasting Corporate, qui cite la compagnie aérienne, les 157 personnes présentes à bord de l'avion ont péri dans l'accident. Une information confirmée par le ministre kenyan des Transports qui a annoncé que les passagers appartenaient à au moins 35 nationalités. Le Kenya est le plus touché avec 32 passagers. Il y avait aussi 18 Canadiens, 9 Ethiopiens 8 Chinois, 8 Italiens, 7 Français, une cellule de crise a d’ailleurs été ouverte à l’ambassade de France en Ethiopie, et également 7 Britanniques, 6 Egyptiens, 5 Néerlandais, 4 Indiens, 4 Slovaques et 8 Américains. Quatre passagers voyageaient également avec un passeport onusien.
 
C’est pour l’instant l’incompréhension du côté d’Ethiopian Airlines. Le PDG de la compagnie a déclaré qu’il était « trop tôt pour spéculer sur les causes », même si Tewolde Gebremariam parle bien d’un accident. Selon le site spécialisé Flightradar 24, l’appareil avait effectué son premier vol en octobre 2018. Ethiopian Airlines est la première compagnie du continent. Elle compte plus de 100 appareils, dont beaucoup de neufs.
 
Cet avion devait arriver à 10h35 à Nairobi. Deux centres d’urgence ont été mis en place, d’abord pour rencontrer les proches au terminal 1D, qui seront dirigés dans un deuxième centre au Four Points Hostel, dans l’enceinte de l’aéroport. « Le but est de fournir aux proches des informations, autant qu’on en a et un environnement privé », a expliqué le ministre des Transports.
 
Les numéros de téléphone d'information pour les familles et proches des personnes dans l'avion qui s'est crashé ce matin. Indicatif de l'Ethiopie : +251.
 
 
Ethiopian Airlines, une compagnie en pleine expansion
 
Cet accident tombe à un mauvais moment pour cette société en pleine expansion, considérée comme l'une des plus fiables d'Afrique. La flotte de la compagnie publique est l'une des plus importantes du continent et elle prévoyait l'an dernier de transporter 10,6 millions de passagers
 
Selon Radio France International (Rfi), Le 737 MAX-8 immatriculé ET-AVJ est tout neuf, livré à Ethiopian Airlines le 15 novembre dernier. En octobre dernier, un autre Boeing 737 MAX-8 de la compagnie indonésienne Lion Air s’était écrasé dans la mer de Java quelques minutes seulement après son décollage de Jakarta, la capitale de l’Indonésie, tuant les 189 personnes à bord. L’enquête a montré que l’indicateur de vitesse de l’avion avait mal fonctionné.
 
Ethiopian Airlines, fondée en 1946 par l'Empereur Hailé Sélassié, n'avait connu jusque-là que deux accidents mortels, remontant à plus de dix ans. Son dernier accident, survenu à Beyrouth peu après un décollage, remontait à janvier 2010.
En 2010, concurrent direct de South African Airways et de Kenya Airways, Ethiopan Airlines se fixait comme objectif pour 2010 des recettes d'un milliard de dollars et l'augmentation de ses dessertes de 56 à 60 destinations internationales.
 
 
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Sunday, 05 June 2022 11:01