Les femmes d’affaire veulent avoir une part active dans le déroulement du dialogue national.
Les femmes d’affaire du Cameroun affirment faire partie des grandes victimes de la crise socio politique, qui sévit au Nord-Ouest et au Sud-Ouest depuis trois années déjà. Par la voix de Constance Owona, la vice- président du Groupement des femmes d'affaires du Cameroun, elles indiquent avoir perdu le lourd tribut dans cette crise baptisée crise anglophone.
A l’heure où les autorités s’activent pour l’organisation du grand dialogue national, convoqué par le Président de la République, le Groupement des femmes d'affaires du Cameroun indique qu’il peut être important durant ce grand rendez-vous. Les femmes veulent apporter leur sensibilité, surtout celle reconnue aux mamans.
«Ce sont nos enfants qui sont tués et qui tuent. Nous souhaitons que les femmes s'impliquent plus. En tant que femmes d'affaires, face à ce dialogue inclusif, nous avons fait le point des problèmes, qui entravent la bonne marche des investissements et donc, des affaires au Cameroun. Nous sommes vraiment disposées à contribuer de tout cœur au retour de la paix dans notre pays », déclare Constance Owona.
A titre de rappel, il convient de noter que lorsque, la crise s’est enlisée, les femmes se sont mobilisées. La plus récente de leurs actions visant le retour de la paix, date du 13 avril 2019. Regroupée au Palais des congrès de Yaoundé, la gente féminine du Nord-Ouest vivant désormais dans la capitale, a organisé une marche. L’initiatrice de ladite marche était Mme Mbah Acha Rose Fomundam, le Ministre déléguée à la Présidence chargée du Contrôle supérieur de l’Etat.
Cette marche de la paix avait alors rassemblé sur les hauteurs du mont Nkol-Nyada, les femmes des sept départements de la Région du Nord-ouest résidant à Yaoundé. Le leitmotiv pour ces mères, sœurs, filles et épouses était prier et crier pour un retour de la paix dans les Régions du Nord-ouest et du Sud-ouest.
Liliane N.