Le décès du collaborateur d’Amougou Belinga, promoteur du groupe L’Anecdote a ouvert la voie à de nombreuses supputations et dans l’optique de recadrer les uns et les autres, François Bikoro, tuteur professionnel et familiale du défunt, a voulu dire sa : « part de vérité »
« La vérité est rude, elle est dure, elle est drue.
Notre très sémillant compatriote et non moins activiste Patrick Nouma, s'est fendu en déclaration pour le moins fracassante et dénuée de tout fondement à la suite de mort de notre confrère à Paris, Il ya quelques jours.
Je fais fi, au regard de mon éducation des termes et allégations au dessous de la pudeur, du récit rocambolesque y dédié, véritable tentative abracadabrantesque de profiter de la douleur d'une famille, pour prolonger le débat entamé par l’icelui. Sur la filiation, homonymique du sieur Amougou belinga, d'avec feu Belinga Eboutou, entre autres actions menées peu ou prou depuis le contentieux post électoral de l'élection présidentielle d'octobre 2018.
Mon postulat, pour avoir été très proche professionnellement et par des liens de famille du de cujus, consiste simplement à apporter quelques éclaircis. Nécessaire pour ne se laisser embrigader par les nouveaux conquistadores d'une arène politique où la masturbation intellectuelle, la désinformation et la récupération politicienne, sont la règle. Et qui n'hésite pas à trucider la douleur d'une famille éprouvée pour atteindre un dessein inavoué.
Prenant à défaut, auprès d'une opinion ou le sang n'émeut point plus que sa frustration aux causes mal élucidées, pour asséner le coup fatal à un adversaire identifié par une imagination serbile.
Afin que nul n'en ignore, au regard du préjudice causé et des précédents sont les moindres ne sont pas biby ngota et Dr Charles ATEBA EYENE, de très regrettées mémoires, Il nous a paru nécessaire et même utile de recadrer notre compatriote Patrick Noma sur au moins un point.
D'abord sur les conditions de la disparition de Grégoire Bengono. Ce jeune professionnel que j'ai eu à encadrer dans la profession depuis plus d'une dizaine d'années travaillait à son compte comme caméraman photographe pigiste au lieu dit avenue Kennedy tiger à Yaoundé. Il aura donc passé son temps professionnel à louer ses services à des personnes et personnalités physique et morale, à l'occasion. Pour leurs événements heureux et malheureux de même que les activités où son talent était convoqué.
La vérité étant qu'II traînait depuis plus d'une décennie un mal que nous confondions avec l'ulcère d'estomac mais qui se révélera plus tard comme un cancer du colon. Ce diagnostic fatal va se muer en complications au mois de juillet 2019, la tumeur s'étant révélée grave et nécessitait, selon le centre des urgences de Yaoundé qui l'accueille une évacuation sanitaire. Comme avec certains confrères bien connus des écrans, il va bénéficier de la sollicitude d'un des partenaires, dont il n'est que le collaborateur attitré, pour son évacuation en France.
Soit plus de trois avant le voyage de Amougou Belinga et sa délégation pour Paris à l'effet de signer le rachat de telesud, comme pourrait l'attester la main courante du journal de 20 heures de vision 4 tv ou de l'aéroport de Yaoundé Nsimalen. C'est donc depuis des mois que Grégoire Bengono est en France et pris en charge par le PDG du groupe l'anecdote Amougou Belinga. Et selon son frère aîné et son épouse que j'ai eus au téléphone, pour poursuivre le traitement d'une maladie presque déjà en phase terminale.
Autant dire que contrairement à ce qui est dit, il n'était pas de la délégation chargée de négocier la reprise de Télé Sud. Et conséquemment, ce subit mal de tête évoqué comme cause de son décès ne peut prospérer. Même s'il faut reconnaître que notre sémillant activiste, Patrick Nouma, dont les premières sorties sur le pdg du groupe l'anecdote, promoteur de vision 4 tv et depuis de telesud, militent en faveur de la logique de guerre holistique que se livrent les acteurs politiques au Cameroun. La disparition, normale pourrait on dire, de ce jeune photographe-caméraman professionnel, par ailleurs collaborateur extérieur de plusieurs médias, est du pain béni pour les détracteurs de l'employeur du journaliste Ernest Obama, agressé quelques temps autour.
Il n'est pas superfétatoire de rappeler que la mansuétude de Amougou Belinga à l'égard de ses confrères est connue et de notoriété publique. De même que la posture éditoriale des médias du groupe de presse dont il est le promoteur. Et notre concitoyen Patrick Noma doit certainement le savoir sauf mauvaise foi. Surtout que, décédé quelques heures après l'arrivée de la délégation de haut niveau apprêtée pour la signature du contrat de rachat, par Amougou Belinga, de telesud, Grégoire Bengono qui laisse une veuve et un fils aura vécu ses derniers jours dans la douleur d'un cancer de colon qui a fini par l'emporter. Et évidemment, reconnaitre les efforts de la médecine française qui aura su prolonger la vie de Grégoire Bengono de quelques mois supplémentaires… ».
N.R.M
Dans un communiqué rendu public ce lundi, Eyalla Saba Francis Hervé -Président Exécutif National du RNC revient sur les coûts homologués que doivent pratiquées les entreprises de la téléphonie mobile, selon la règlementation en vigueur. Chose qui n’est pas faite d’où la mise en garde qui suit.
« Le Réseau National des Consommateurs du Cameroun (RNC) informe l'opinion publique national et international que conformément aux dispositions des décisions n°00173 et 174/ART/DG/DLC/SDIICE/SIAR du 02 octobre 2019 fixant les tarifs plafonds des offres tarifaires du catalogue d'interconnexion et d'accès pour les SMS MT (Mobile Terminating), Bulk SMS, codes USSD et grille de partage de revenus de la surtaxe sur les services voix, SMS et USSD de l'exercice 2019 en vue de baisser les coûts d'appel de 32% en 2019 et de 45% en 2020 pour les appels et de 25% pour les SMS par l'opérateur de téléphonie mobile Orange Cameroun conformément aux lois et règlements en vigueur n'a pas été respecté à ce jour.
Toutefois d'après les décisions citées en référence supra, les tarifs de téléphonie mobile au Cameroun conformément aux lois et règlements en vigueur sont de 10 Francs CFA pour les appels et de 6 Francs CFA pour les SMS.
Par ailleurs, le Réseau National des Consommateurs du Cameroun (RNC) note que certains opérateurs de téléphonie mobile continuent à pratiquer des tarifs élevés et non réglementaires oscillant entre 35 et 69 Francs CFA pour les appels et 50 Francs CFA pour les SMS et voilà plus de 5 ans que cela dure, ce qui est inacceptable.
Le Réseau National des Consommateurs du Cameroun (RNC) dénonce l'attitude de Orange Cameroun à mépriser les lois et règlements en vigueur dans un état de droit, dénonce le vol aggravé de ces opérateurs de téléphonie mobile qui continuent à appliquer les tarifs de leur bon vouloir au mépris des lois et règlements en vigueur; augmentant alors le coût de la vie et appauvrissant davantage le consommateur.
Eût égard de ce qui précède, le Réseau National des Consommateurs du Cameroun (RNC) invite Orange Cameroun à se conformer sans délais aux lois et règlements en vigueur relatifs aux tarifs concertés et homologués par l'autorité compétente en la matière, dénonce le vol aggravé orchestré par certaines entreprises de téléphonie mobile sur plus de 20 millions d'abonnés depuis plus de 5 ans et demande réparation, dénonce la qualité approximative du service et l'absence de couverture effective de l'ensemble du territoire national par ces opérateurs là.
Le Réseau National des Consommateurs du Cameroun (RNC) se constitue d'ores et déjà partie civile sous toutes réserves de poursuites judiciaires et demande réparation en remboursant le trop perçu pour l'ensemble des plus de 20 millions d'abonnés cumulé d'une part et à cet effet invite davantage les consommateurs à dénoncer toute forme d'abus par WhatsApp au +237 694 631 659.
Réseau National des Consommateurs du Cameroun (RNC)... Ensemble, Agissons » !
N.R.M
Dans un message publié sur sa page Facebook ce Lundi, le président du Pari Camerounais pour la Réconciliation Nationale présente ses condoléances aux familles éprouvées et demande que lumière soit faite sur ces atrocités.
« J'ai appris avec effroi, consternation et stupeur, le massacre par des personnes armées, de 22 civils, dont 14 enfants et des femmes, à Ngarbuh, un village du Département du Donga-Mantung, région du Nord-Ouest du Cameroun.
Je m'incline devant la mémoire de ces victimes innocentes de cette guerre inutile et au nom du Parti Camerounais pour la Réconciliation nationale-PCRN, j'adresse mes sincères condoléances aux familles endeuillées.
Je demande avec insistance au Gouvernement et aux organisations des droits de l'homme nationales et internationales, de faire toute la lumière sur ce massacre. Que les coupables soient rapidement identifiés, interpellés et présentés à la justice pour y subir la rigueur de la loi.
Je saisis une fois de plus cette occasion pour appeler toutes les parties en conflit à un cessez-le-feu immédiat et sans conditions, notamment à ceux qui ne devaient jamais porter les armes de les déposer, pour donner une chance à la paix… ».
S’agit–il réellement des soldats Camerounais ?
Les avis sont partagés. En commentaires sous le post du Président du PCRN, certains semblent en douter et affirment que ce sont les ambazoniens qui arborent les tenues des Forces de Défense et de Sécurité tués par eux.
« Ces amba boys s’habillent comme nos militaires avant de commettre les atrocités comme le meurtre d’enfants de Ntumbaw, Donga Mantung. Puis les mêmes terroristes d’amba se tournent prennent des photos des enfants qu’ils ont tués, publient sur les médias sociaux, pleurent génocide et font tout pour attirer la sympathie internationale.
Ces amba fools croient vraiment qu’en tuant leurs propres parents, incitant le génocide à leur propre peuple, qui leur donnera l’indépendance. Le nouveau plan qu’ils planifient est d’attaquer les communautés « Bamiléké » déguisés en soldats du Cameroun. Ils pensent que ça va causer un soulèvement dans la région de l’Ouest… ».
D'autres se souviennent de l’exécution des mamans et de leurs enfants au Nord, du refus de la quasi majorité des Camerounais de croire que l’armée Camerounaise pouvait commettre de tels actes. Malheureusement, la suite a démontré le contraire. Il apparaît dès lors évident que face à tout ce qui est dit depuis le 14 Février dernier, il convient de prendre des précautions et ne pas se fendre en déclarations, et espérer qu’une enquête va permettre de faire la lumière sur ces meurtres barbares.
Il est toutefois important de relever qu’un Camerounais tué, quelque soit le camp auquel il appartient, est un mort de trop. Et, dans une guerre les enfants doivent au delà de toute « conviction » être protégés et rien, aucune raison ne saurait justifier leur assassinat.
Nicole Ricci Minyem
Selon les Nations unies, 22 civils dont 14 enfants ont perdu la vie lors d’une tuerie le 14 février dernier au Cameroun. L’attaque s’est déroulée dans la localité de Ntumbo, département du Donga-Mantung dans la région du Nord-Ouest. L’identité des assaillants reste inconnue. Des ONG et, partis d’opposition et des activistes pointent un doigt accusateur sur l’armée camerounaise.
Les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest Cameroun sont en proie depuis plus de trois ans à des conflits opposants les forces armées à des combattants séparatistes. Le vendredi 14 février 2020, aux environs de 14 heures, a eu lieu l’une des attaques les plus meurtrières dans le Nord-Ouest. Les populations du village Ntumbo, département du Donga—Mantung, ont été attaquées par des hommes armés non identifiés.
D’après le chef du Bureau de coordination des Affaires humanitaires (OCHA), James Nunan, « vingt-deux civils ont été tués le matin du 14 février. Des hommes armés ont, pour une raison inconnue, ciblé ces personnes. Parmi les 22 victimes, nous sommes portés à croire que 14 étaient des enfants, dont 11 filles et neuf âgés de moins de cinq ans, une mère enceinte et deux femmes qui portaient leurs bébés. Une seconde femme enceinte a été blessée par balles. Heureusement, elle est encore en vie. Elle a été hospitalisée et se trouve dans un état critique. Hélas, elle a perdu son bébé. Dans la plupart des cas, ils ont été tués par balles et leurs corps ont été brûlés dans des maisons qui ont été incendiées ».
L’identité des assaillants reste inconnue malgré tous les témoignages
L’armée camerounaise et les combattants sécessionnistes se renvoient la responsabilité. L’opposition et des ONG locales ont accusé les soldats camerounais d’être responsables des cette tuerie.
Des leaders séparatistes installés à l’étranger ont indiqué sur les réseaux sociaux, qu’il s’agit d’un massacre organisé par des militaires. Des déclarations qui ont été démenties par un responsable de la communication de l’armée. « Les Forces de défense camerounaise ne sont pas impliquées dans ce massacre », a-t-il déclaré, pointant à son tour des bandes armées déguisées en militaires.
Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), l’un des deux principaux partis d’opposition, a « condamné le massacre » de femmes et d’enfants, dans un communiqué. Le PAP de Njang Denis a également réagi. Ils exigent qu’une enquête soit ouverte et demandent des sanctions contre les auteurs.
Sur sa page Facebook, l’avocat Felix Agbor Balla, président du Centre pour les droits de l’homme et la démocratie en Afrique (CHRDA), a condamné « l’horrible meurtre » de « femmes et d’enfants (…) par les forces de défense de l’Etat ».
Ce 14 février 2020, le Gouvernement vient de procéder comme annoncé en janvier dernier au lancement d’une deuxième vague de recrutement de 549 enseignants dans les universités d’Etat du Cameroun au titre de l’exercice 2020. Il s’agit d’un communiqué du premier ministre, Joseph Dion Ngute qui fixe les modalités y afférentes.
C’est un recrutement qui est ouvert aux personnes de nationalité camerounaise, âgées au plus de 45 ans révolus au 1er octobre 2020 et titulaires d’un doctorat ou d’un PHD. Le premier ministre, Joseph Dion Ngute indique : « cette opération se déroule sous la coordination du ministre chargé de l’enseignement supérieur, suivant les dispositions réglementaires en vigueur ».
Les postes ouverts dans le cadre de ce recrutement sont réparties de la manière suivante : université de Bamenda (72 postes), Buea (71 postes), Douala (70 postes), Dschang (61 postes), Maroua (57 postes), Ngaoundéré (71 postes), Yaoundé 1 (71 postes), et Yaoundé 2 (56 postes). Il est à préciser que vingt autres enseignants seront recrutés dans le cadre du quota de régulation.
Les candidats intéressés déposeront leurs dossiers dans l’une des huit universités d’Etat de leur choix au plus tard le 21 mai 2020, délai de rigueur. Quant aux candidats résidant à l’étranger, ils déposeront leurs dossiers dans les missions diplomatiques et les postes consulaires.
En rappel, c’est le 13 novembre 2018 que le Chef de l’Etat a ordonné le recrutement spécial de 2. 000 enseignants titulaires du doctorat-PHD dans les universités d’Etat. Cette mesure présidentielle concerne les diplômés résidant au Cameroun, ainsi que ceux de la diaspora. Elle s’entend sur trois années, à compter de 2019, soit 1.000 enseignants en 2019. Pour les exercices 2020 et 2021, ce sont respectivement 549 et 500 enseignants qui seront recrutés.
Innocent D H
La représentation diplomatique américaine sur sa page Facebook fait savoir à l’opinion, que les américains ont aidé le Cameroun dans la mise d’un plan de contrôle de passagers aux points d’entrée.
En tant que partenaire du Cameroun, les Etats-Unis ont décidé d’apporter leur aide dans la prévention du Coronavirus. Sur leur page Facebook, l’Ambassade américaine précise les domaines dans lesquels l’aide a été dirigée. «Avec l’urgence de santé publique posée par le Coronavirus qui domine l’actualité, le gouvernement des Etats-Unis à aider le Cameroun à mettre en place un plan de contrôle de passagers aux points d’entrée», peut-on lire sur ladite page de la représentation diplomatique américaine présente dans notre pays.
Dans cette publication, les américains précisent que les points dont il est question concernent les aéroports notamment celui de Douala, de Yaoundé et de Garoua. Il convient de noter que parmi les mesures qui ont été prises au Ministère de la Santé et qui sont déjà implémentées sur le terrain, il y a les contrôles au thermomètre laser qui sont effectués dans nos aéroports.
« Nous allons renforcer la surveillance au niveau des postes de santé des frontières aéroportuaires (Nsimalen, Douala, Garoua) et portuaires (Douala et Kribi). Nous allons adapter des outils de collecte des données (fiches de notification, fiche de déclaration de malade pour les voyageurs, définition des cas), former les équipes d'intervention et d'investigation rapides », déclarait le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé.
Cela signifie donc que l’aide du Cameroun qui épouse les mesures déjà mises en place par le Minsanté n’est que la bienvenue. Outre d’intervenir dans le domaine du contrôle, les américains annoncent qu’ils envoient des kits et réactifs au Centre pasteur de Yaoundé par le biais de leur Centre pour le contrôle et la prévention des maladies. Cela est fait pour que le Centre augmente sa capacité de diagnostic au Cameroun et qu’il ait la possibilité de soutenir d’autres pays de la sous-région avec des tests de diagnostic.
Liliane N.
Il s’agit de Mira Company qui devient ainsi le 5e opérateur qui commercialise le ciment au Cameroun.
Le secteur du ciment devient de plus en plus concurrentiel au Cameroun. Après Cimencam filiale locale du groupe Lafarge-Holcim-Maroc Afrique (LHMA), le Nigérian Dangote ; le Turc Eren Holding qui contrôle le capital de Medcem Cameroun ; et le Marocain Cimaf, c’est la firme Mira Company qui s’est installée au Cameroun. Sa marque de ciment semble avoir conquis les consommateurs de Yaoundé. Car la firme est logée dans la capitale. Le sac du ciment y est vendu au prix de 4400 FCFA le sac de 50 kg. Et d’après certains clients, c’est cette nouveauté de prix qui les attire. « À certains moments, les autres marques de ciment se vendent également à 4400 FCFA, voire 4300 FCFA le sac », déclare un propriétaire de quincaillerie dans le quotidien Le Jour édition de ce 14 février 2020.
Pour la petite histoire Mira Company a signé une convention avec le gouvernement à la fin de l’année 2015. Cette convention lui permettait de bénéficier des dispositions de la loi portant incitations à l’investissement privé au Cameroun (exonérations de 5 à 10 ans, NDLR), dans le cadre d’un projet de construction d’une cimenterie dans la ville de Douala, la capitale économique du pays. « Cette nouvelle unité de production, dont le montant de l’investissement est estimé à 32 milliards de FCFA, ambitionnait alors de créer 1600 emplois au total, pour une production annuelle d’un million de tonnes de ciment », rapporte Le Jour.
A titre de rappel, Cimencam a tenu le monopole de la vente du ciment au Cameroun pendant plus de 40 années. C’est en 2013, avec l’arrivée sur le marché de nouveaux opérateurs, qu’il a perdu ledit monopole. Mira Co qui fait grimper à 5 le nombre de sociétés qui produisent et commercialisent le ciment au Cameroun, n’a toutefois apporter une certaine révolution au niveau des prix. Les clients attendent toujours que la multiplication d’opérateurs crée une certaine dynamique au niveau des prix qui sera bénéfique pour eux. Cependant les choses ne se passent pas comme ils le souhaitent. Ce qui pousse d’aucuns à penser qu’il y aurait une entente illicite sur la question des prix entre les opérateurs présents au Cameroun.
Liliane N.
En tournée au Canada, le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun annule l’audience qu’il avait au préalable accordé à ces « individus », lorsqu’ils ont insisté d’être admis en sa présence en arborant leurs gadgets
Le leader du Mrc, lors d’une interview accordée aux journalistes de Voa Africa a donné les raisons du changement qui a eu lieu à la dernière minute
« Ce qui s’est passé c’est qu’on est venu me signaler que les membres de la communauté anglophone et on m’a clairement dit que c’était des « ambazoniens ». Vous savez, même en sachant que c’était des ambazoniens, j’étais prêt à les rencontrer ; mais, dès lors qu’on m’a dit qu’ils étaient porteurs des drapeaux de l’ambazonie et d’autres signes extérieurs tels que les casquettes, les tees shirts et les écharpes avec les insignes de l’ambazonie, j’ai dit, il faudrait qu’ils mettent ça de côté et, on peut discuter tranquillement. Ils ont accepté pour le drapeau mais, ils ont dit qu’ils refusaient d’enlever les tees shirts et les casquettes et les écharpes avec les drapeaux ambazoniens…
Dans ces conditions, il m’était difficile de les rencontrer parce que ce sont les symboles d’un état qui pour moi, n’existe pas. Et donc, discuter avec eux, veut dire que j’engageais une discussion et je n’en n’ai d’ailleurs pas le mandat, au nom de ce qu’ils appellent la république c'est-à-dire, la partie francophone du pays qu’ils ne reconnaissent pas, comme faisant partie d’un Etat donc ils seraient une composante avec justement l’état d’ambazonie. Les symboles sont important, il ne faut pas qu’on néglige ça. J’ai donc dit que dans ces conditions, je suis au regret de ne pas tenir cette encontre avec eux. Mais j’ai dit que si cela était mis de côté, j’étais prêt à les rencontrer et même une journée si cela était nécessaire… ».
A quel jeu s’adonne le président du Mouvement Camerounais pour la Renaissance du Cameroun ?
Longtemps accusé de soutenir les ambazoniens, Maurice Kamto s’est longtemps refusé d’endosser cette responsabilité. Au lendemain de la casse des ambassades, alors que certains de ces individus avaient enlevé les images du Chef de l’Etat Camerounais, l’avaient souillé et avait mis à la place sa photo à lui, il lui a fallu plusieurs semaines pour se désolidariser de ces actes.
En tournée à l’étranger pour des motifs qui lui sont propres, il accepte toutefois de recevoir les représentants de cet « état » imaginaire qui ont affiché leur désir de ne jamais accepté la main tendue de celui qui représente les Institutions du Cameroun, le Président Paul Biya qui, depuis deux ans, a multiplié les actions pour que les armes arrêtent de semer mort et désolation en régions anglophones.
Qu’elle différence cela fait–il que lui, Maurice Kamto reçoivent les ambazoniens avec ou sans leur drapeau et tous les autres gadgets représentatifs de leur appartenance ?
Il devrait simplement y aller, d’autant plus qu’au-delà de ces éléments, ce qui compte c’est qu’il se dit prêt à s’asseoir et à échanger avec ceux qui ont refusé de manière définitive, refusé la main tendue des autorités de la République. Il veut converser et sur quels sujets, on se pose cette question, avec des « êtres » qui se sont donnés pour objectif de détruire, par tous les moyens possibles, l’Etat du Cameroun.
Des individus qui, au cours de ces dernières années, se sont attelés à arracher violemment la vie à tous ceux qui ont opté pour le dépôt des armes, causant peine et désolation au sein de nombreuses familles aussi bien en zone dite anglophone que chez les francophones, malgré les mesures prises pour que la paix revienne.
Ce sont ces questions et bien d’autres, qui viennent dans l’esprit des Camerounais qui l’ont toujours soupçonné et accusé d’entretenir des « relations » avec les ambazoniens.
Nicole Ricci Minyem
Les autorités notamment le Ministère de la promotion de la Femme et de la Famille rappelle que les mutilations génitales sont punies par la loi.
Les dernières données rendues publiques au cours de la 13ème édition de la journée mondiale de lutte contre les mutilations génitales indiquent qu’au Cameroun, le taux de prévalence du phénomène est de 1,4% sur l’ensemble du territoire national. Dans les régions comme l’Extrême-Nord, le Sud-Ouest et le Centre où on pratique principalement l’excision, le taux de prévalence est de 20%. Les autorités notamment le Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille (Minproff) rappellent que la loi punit toutes formes de violences faites aux femmes. Elles appellent de ce fait, à un regain de conscience.
Au moment où on note une recrudescence des mutilations dans les grandes agglomérations comme Yaoundé et de Douala, partant du fait qu’elles accueillent des ressortissants des régions concernées et d’autres pays d’Afrique où la pratique est ancrée dans les mœurs, les autorités précisent que la tolérance est zéro. Le journal Le Messager qui a également traité de ce sujet dans son numéro 5470, souligne qu’”dans cette population comportant un important biais on a trouvé un taux de prévalence de 100% chez les musulmans et de 63,6% chez les chrétiens”.
Les mutilations génitales sont punies par la loi n’2016/007 du 12 juillet 2016. Le Minproff dirigé par le Pr Marie Thérèse Abena Ondoua lors de la 13ème journée mondiale de lutte contre les mutilations génitales a appelé toutes les couches sociales et les tranches d’âge à se mettre ensemble pour le travail de la sensibilisation, des personnes qui font encore ces pratiques.
“J’engage donc tops les services déconcentrés et les unités techniques spécialisées du Minproff, à relayer cette action sur le terrain, en ayant recours, autant que faire se peut, aux langues locales, ceci en collaboration avec les ministres concernés et les organisations de la société civile”, a déclaré Pr Thérèse Abena Ondoua.
A titre de rappel, il faut noter que les mutilations génitales féminines consistent en l’ablation partielle ou totale de l’appareil génital sans raison thérapeutique.
Liliane N.
Union Africaine, Conférence épiscopale de l’église catholique, les organismes proches du pouvoir de Yaoundé, et même certains partis politiques, chacun avance des chiffres en terme de taux de participation et d’abstention manifestement contradictoires. Qui a raison à la fin ?
Juste à la fermeture des bureaux de vote sur l’ensemble du territoire national, le ministre de l’administration territoriale, Paul Atanga NJI s’est empressé de prendre la parole pour signifier que la participation à ces élections a été massive.
Le ministre affirmait que les populations, sur l’ensemble du territoire et même dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, sont « massivement » allé accomplir leur devoir électoral. Une déclaration qui ne correspondait pas aux qualificatifs utilisés par les journalistes sur le terrain. Ceux de la CRTV et ceux des autres médias nationaux et internationaux. Pour la plupart, ils parlent de participation « timide ».
C’est la conférence épiscopale de l’église catholique qui sera la première organisation d’importante enverguer à publier des chiffres de l’abstention électoral. Dans leur rapport, les évêques affirment : « Quant à la participation, on peut affirmer qu’elle était plutôt timide, selon une appréciation globale du nombre de votants accueillis dans les bureaux de vote. C’est ainsi qu’à Bissono gendarmerie à Sangmelima, il y a eu 85 votants sur 310 inscrits ; à Ngwui par Dschang, 50 votants sur 200 inscrits ; à Batouri 80,57% de taux d’abstention ; à Bertoua, 70% de taux d’abstention ». Rappelons que les évêques avaient des représentants dans 46 départements sur les 58 que compte le Cameroun.
D'autres chiffres, ce sont ceux des observateurs de l’Union Africaine que conduisait Seyni Oumarou. Le contenu du rapport des observateurs de l’UA est davantage précis : « Les chiffres en notre possession font état d’un taux de participation d’environ 23%, soit 87% de taux d’abstention ». Des chiffres qui vont dans le sens de ce qu’a avancé la conférence épiscopale.
Au même moment, des acteurs politiques proches du pouvoir font savoir que le taux de participation est de l’ordre de 61% sur l’ensemble du territoire camerounais. C’est d’ailleurs un chiffre prononcé par Sa Majesté Charles Atangana Manda sur le plateau de Vision 4 (le programme Arrêt Majeur de ce mercredi 12 février 2020).
Comme lui, certains journaux ont affiché à leur une le chiffre de 60% de taux de participation aux élections législatives et municipales. Il faut dire que ces estimations sont faites en attendant les chiffres officiels que l’organe en charge des élections rendra publique dans les prochains jours. D'ici là, la guerre des chiffres continue de faire rage. A chacun de se faire sa religion au milieu de la forêt de chiffre et des contradictions notoires qui continueront de se faire voir.
Stéphane NZESSEU