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Cela s’est fait à travers la présentation il y’a quelques heures  à l’hôtel la Falaise de Yaoundé, d’un document élaboré avec l’appui technique et financier de l’Organisme Onusien grâce au projet  “Making Every Woman and Girl Count”

 

Il s’agit d’un outil clé qui participe au renforcement de la prise en compte de l’aspect Genre dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Développement 2030 (SND 20-30), ainsi que dans celle de l'actuel cadre de coopération pour le développement durable des Nations Unies (UNSDCF); Sans oublier  la mise à jour de l'analyse commune de pays (CCA). 

 

Définition et Importance des “ Profils Genre” 

 

Les “Profils Genre” au Cameroun ( pour ne citer que cet exemple),  ont pour objectif majeur d’appuyer les équipes (siège et agences), à développer un dialogue et, faciliter la mise en réseau avec les partenaires, dans les pays où la problématique de la question de l’intégration du Genre se pose lors des opérations de développement. 

 

Importance du projet “Making Every Woman and Girl Count”

 

Cela a été mentionné comme principale recommandation à l’issue de la journée de réflexion, à savoir que le Profil Genre soit largement diffusé à travers le pays et utilisé par toutes les parties prenantes et acteurs du développement, en vue d’assurer le plaidoyer, l'élaboration de politiques et la mobilisation de ressources pour l'égalité des Genres.

 

En rappel, 

 

La présentation officielle de ce document à la communauté nationale et internationale impliquée dans les questions de Genre au Cameroun a été présidée par Mme Marie Thérèse ABENA ONDOA, Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, avec à ses côté Mme HIND Jalal, Représentante ai. de l’ONU Femmes au Cameroun, représentant le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Cameroun.

 

La cérémonie a en outre connu la participation de tous les hauts responsables du MINPROFF et de nombreux autres Ministères, les acteurs du Système Statistique, les Organisations de la Société Civile, les Agences du Système des Nations Unies, les Partenaires Techniques et Financiers, ainsi que les médias publics et privés. 

 

Nicole Ricci Minyem

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L’appel a retenti ce lundi, 11 octobre 2021 à l’occasion de la Journée internationale de la fille. C’était le fil rouge du message délivré par la Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille (Minproff), Marie Thérèse Abena Ondoa en cette circonstance.

 

Sur les réseaux sociaux, la situation n’est guère reluisante concernant le respect de la dignité de la fille. En effet, ces derniers temps, de nombreuses vidéos à caractère sexuel mettent en scène des élèves, dont des jeunes filles pour la plupart mineurs. En cette édition de la Journée internationale de la fille, l’occasion est toute trouvée pour la Minproff d’inviter la communauté nationale à œuvrer pour le respect de la dignité de cette catégorie sociale sur internet.

Lors d’une conférence de presse ce lundi à Yaoundé, la capitale camerounaise, Marie Thérèse Abena Ondoa a déclaré : « L’image de la jeune fille camerounaise a été négativement associée ces derniers mois à des publications obscènes sur Internet, bafouant ainsi sa dignité et son intégrité morale. Par ailleurs, nombreuses sont les filles qui continuent à se servir du numérique de manière irresponsable ou à des fins de rencontres amoureuses qui les exposent à des cas d’atteinte à leur dignité ou à leurs droits fondamentaux (…). Œuvrons ensemble pour que cesse dans notre pays toute forme à l’atteinte de la dignité de la femme à travers internet ».

Cette rencontre avec la presse, était également l’occasion pour la Minproff, de rappeler à un usage responsable du numérique. Marie Thérèse Abena Ondoa invite notamment les parents notamment, « à contrôler et à limiter, le cas échéant, l’usage des smartphones et autres terminaux » numériques qu’ils offrent à leurs progénitures. La ministre écrit à juste titre, « Ces gadgets diffusent des contenus contraires à la morale, sans tenir compte de la vulnérabilité de nos enfants. Ils sont pourtant indispensables pour la formation de nos jeunes de tous les niveaux en cette période de crise sanitaire ». Les parents doivent continuer à jouer pleinement leur rôle d’encadrement et de protection, au moment où le pays se prépare à abriter la Coupe d’Afrique des Nations, indique-t-elle.

Innocent D H

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Dans un communiqué daté du 26 avril dernier, le Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille (Minproff) porte à la connaissance des femmes scientifiques qu'un appel à candidature est lancé à leur intention par l'Ambassade des Etats Unis dans le cadre de TechWomen Program 2021.

 

" Tech-Women Program voudrait promouvoir les femmes et les jeunes filles ayant une expérience en Science, Technologie, Ingénierie, et Mathématique (STEM). Les candidates sélectionnées dans 21 pays dont le Cameroun, séjourneront aux Etats Unis d'Amérique pendant cinq semaines, dès février 2022, pour participer ", informe le Minproff dans son communiqué.

A titre de précision, le programme se fera exclusivement en anglais et la date limite de recevabilité des candidatures est fixée au 05 mai 2021, indique le document. " Pour plus d'amples informations, contacter Karen Tang, responsable adjoint des Affaires publiques au numéro (237) 22220-1500×4492 ou à l'adresse mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.. ", peut-on lire.

Le Gouvernement camerounais en partenariat avec l'Ambassade des Etats Unis d'Amérique entendent ainsi donner une nouvelle impulsion à la politique de promotion des engagements féminins dans les domaines scientifiques. Il est sans doute également question de susciter chez les jeunes filles une saine émulation dans ces disciplines notamment la technologie qui se présente désormais comme la clé de voûte de l'avenir socioprofessionnel surtout au moment où l'on parle de plus en plus de village planétaire pour désigner le monde qui se veut aujourd'hui plutôt globalisant.

Innocent D H

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Les activités marquant la semaine de la Journée internationale de la femme (JIF) viennent d’être lancées à Kribi dans la région du Sud par le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, le Professeur Marie Thérèse Abena Ondoa. La thématique retenue cette année est Cameroun est fort évocateur au regard de sa structuration. 

 

« Promotion de l’égalité et protection des droits de la femme à l’horizon 2020 : Dresser le bilan des actions menées, fixer un nouveau cap ». Tel est le thème de la célébration de la 35ème édition de la JIF au Cameroun.  Ici, il est question pour les femmes de porter haut leur voix pour promouvoir justement l’égalité. Elles doivent alors dénoncer les nombreux problèmes auxquels elles font face au quotidien notamment les violences et les maltraitances dont elles souvent victimes

C’est aussi l’occasion de promouvoir l’autonomisation de la femme et de lutter contre toute forme de violence à son égard. Elles doivent davantage plaider en faveur de leur implication dans les sphères de prise de décisions. C’est pourquoi pour cette nouvelle édition, plusieurs innovations sont introduites. 

C’est le cas de la région du Nord où « plus que par le passé, plusieurs administrations sont impliquées dans les activités marquant de la semaine de la femme en organisant régulièrement des rencontres pour marquer d’une pierre blanche cette édition du 08 mars », nous confie madame Abdoulaye Amoa, déléguée régionale du Minproff pour le Nord. 

Le lancement des activités marquant la célébration de cette 35ème édition de la Journée internationale de la femme par le Minproff à Kribi ce mercredi était donc le lieu d’interpeller toutes les femmes à mettre la main à la patte pour que le 08 mars 2020 connaisse un succès pour le bonheur des femmes. 

 

Innocent D H 

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Les autorités notamment le Ministère de la promotion de la Femme et de la Famille rappelle que les mutilations génitales sont punies par la loi.

 

Les dernières données rendues publiques au cours de la 13ème édition de la journée mondiale de lutte contre les mutilations génitales indiquent qu’au Cameroun, le taux de prévalence du phénomène est de 1,4% sur l’ensemble du territoire national. Dans les régions comme l’Extrême-Nord, le Sud-Ouest et le Centre où on pratique principalement l’excision, le taux de prévalence est de 20%. Les autorités notamment le Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille (Minproff) rappellent que la loi punit toutes formes de violences faites aux femmes. Elles appellent de ce fait, à un regain de conscience.

Au moment où on note une recrudescence des mutilations dans les grandes agglomérations comme Yaoundé et de Douala, partant du fait qu’elles accueillent des ressortissants des régions concernées et d’autres pays d’Afrique où la pratique est ancrée dans les mœurs, les autorités précisent que la tolérance est zéro. Le journal Le Messager qui a également traité de ce sujet dans son numéro 5470, souligne qu’”dans cette population comportant un important biais on a trouvé un taux de prévalence de 100% chez les musulmans et de 63,6% chez les chrétiens”.  

Les mutilations génitales sont punies par la loi n’2016/007 du 12 juillet 2016. Le Minproff dirigé par le Pr Marie Thérèse Abena Ondoua lors de la 13ème journée mondiale de lutte contre les mutilations génitales a appelé toutes les couches sociales et les tranches d’âge à se mettre ensemble pour le travail de la sensibilisation, des personnes qui font encore ces pratiques.

“J’engage donc tops les services déconcentrés et les unités techniques spécialisées du Minproff, à relayer cette action sur le terrain, en ayant recours, autant que faire se peut, aux langues locales, ceci en collaboration avec les ministres concernés et les organisations de la société civile”, a déclaré Pr Thérèse Abena Ondoua.

A titre de rappel, il faut noter que les mutilations génitales féminines consistent en l’ablation partielle ou totale de l’appareil génital sans raison thérapeutique. 

 

Liliane N.

 

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Le département du Nyong-et-Mfoumou région du Centre à abriter ce mardi 15 octobre 2019, la cérémonie de lancement officiel de la 24e édition de la journée mondiale de la femme rurale.

 

Placée sous le thème : "Femme vivant en zone rurale et gestion durable des ressources productives", l'édition 2019 que préside le ministre de la promotion de la femme et de la famille, Marie-Thérèse Abena ondoa,visent plusieurs objectifs notamment, sensibiliser sur la nécessité d'accompagner les femmes vivant en zone rurale à la gestion rationnelle des ressources productives à travers l'information,la gestion et la formation.

Rappelons que la femme rurale est une travailleuse dans les campagnes, la majorité d'entre elles dépendant des ressources naturelles et de l'agriculture pour gagner leur vie.

Elle représente plus du quart de la population mondiale et environ 43% de la main-d'œuvre agricole dans les pays en développement. Elle produit et prépare de la nourriture disponible.

Et vu que 76% des gens qui vivent dans l'extrême pauvreté sont des habitants de campagne, la femme rurale contribue donc à réduire la faim et la pauvreté dans le monde ; ce qui fait de lui un élément important pour la réussite du programme de développement durable.

Dans sa résolution 62/136 du 18 décembre 2007, l'Assemblée générale des Nations unies fait du 15 octobre la journée internationale annuelle des femmes rurales, laquelle a été respectée la première fois en 2008 ; reconnaissant les femmes rurales et leur rôle important en  renforçant le développement agricole et rural et l'amélioration de la sécurité alimentaire, mais aussi l'élimination de la pauvreté dans le milieu rural.

 

Marcel Ndi

 

 
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L’Ong Servitas Cameroon a récemment organisé une rencontre pour faire d’elles des actrices de l’amélioration de leur quotidien à travers leur vote.

 

Adolescentes, jeunes, matures ou plus âgées, elles étaient nombreuses, les femmes venues il y a quelques jours à la rencontre initiée par Chantal Kambiwa, directrice exécutive de l’Ong Servitas Cameroon, dans la salle de conférences de la délégation départementale du Minproff de Douala I. Thème à l’ordre du jour : « Ma voix compte - Je sais ce que je veux - Tu dois me rendre compte », mais aussi la présentation du programme « Femmes et élections, Cameroun 2019 » Servitas Cameroon, et des échanges.

 

Commencée en 2013 sous l’appellation « Femmes et élections municipales et législatives - Cameroun 2013 », l’activité initiée par Servitas Cameroon et ses partenaires a mis l’accent sur la représentativité des femmes dans les exécutifs municipaux et à l’Assemblée nationale. Rebelote en 2018 pour la présidentielle. Servitas Cameroon met alors l’accent sur la formation des femmes sur le processus électoral et une meilleure maîtrise des opérations électorales.

 

Pour 2019, et en prélude aux échéances à venir, indique Cameroon Tribune, Servitas Cameroon veut faire des femmes des actrices de l’amélioration de leur quotidien par leur nombre et à travers leur vote. D’où cette rencontre les sensibilisant à s’inscrire sur les listes électorales, à retirer leurs cartes et à aller voter, parfaire leur éducation sur les opérations de vote et l’appréciation d’un programme politique prenant en compte leurs aspirations et préoccupations, interpeller les candidats sur le respect de leurs promesses et faire un suivi-évaluation de celles-ci…

 

Les échanges qui ont suivi avec les femmes présentes à la rencontre ont édifié les unes et les autres sur le chemin à parcourir et le rôle qu’elles ont à jouer pour que leur doléances soient véritablement prises en compte. Une seule certitude, des balises solides ont été posées par Servitas Cameroon. Et à l’aune du chemin parcouru depuis 2013, Chantal Kambiwa croit dur comme fer que les voix des femmes vont compter lors des échéances attendues. Aux femmes désormais ainsi outillées de lui donner raison en amenant les candidats à prendre en compte leur nombre et leurs votes.

 

En 2013, sous l’activité « Femmes, Elections Municipales & Législatives – Cameroun 2013 », Servitas Cameroon et ses partenaires ont mené des activités pour une plus grande représentativité des femmes dans les Exécutifs Communaux ainsi qu'à l'Assemblée Nationale.

 

Otric N.

 

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Stéphane Nguemalieu réagit, après qu’un élève poignarde mortellement son camarade au lycée de Deido au Cameroun. 

 

Il n'en demeure pas moins que c'est un drame. Mais de là à faire le procès des familles, des enseignants, et oublier que ces personnes n'ont souvent pas les moyens pour combattre les causes profondes de ces drames est inadmissible.

J'entends des proches parler de prises en charge. Vous savez ce que coûte la prise en charge d'une personne sous addiction ? Nos familles pour la plupart modestes pour ne pas dire pauvres peuvent-t-elles se le permettre ?

Que peuvent les enseignants dans les lycées surpeuplés ?

Nous devons arrêter de trouver des coupables chaque fois que nous sommes devant un problème qui interpelle non pas des individus, mais toute notre société.

Nous n'avons même pas de modèle social. Si on demande quel modèle social l'état promeut au Cameroun, le minas ou le Minproff ne peuvent répondre à cette question.

Les pays européens ou occidentaux ne sont pas mieux lotis en la matière, mais ces pays se battent pour que le pourcentage d'échec scolaire et de délinquance juvénile soit le plus bas possible. Et ces pays suivent ces statistiques.

Chez nous c'est le ghetto, les plus forts se battent pour s'en sortir et le système viendra parmi ceux qui ont pu s'en sortir tirer les enfants de nantis, et de rares fois les enfants de pauvres pour perpétuer la continuité d'un régime de mécréants.

Le mal est profond. En matière sociale, en matière d'éducation, en matière de santé, nous ne savons pas déjà où nous allons, ce à quoi on voudrait que notre société ressemble dans 10, 15 ou 20 ans.

Nous n'avons aucun modèle. Alors à quoi voulons nous que nos progénitures, notre société de demain ressemble ?

Nos enfants sont le reflet de nos tares et aussi de nos qualités.

Tant que les Camerounais ne comprendront pas cela, on ne sortira pas de l'ornière.

Nous sommes tous responsables de la mort du petit Bello.

 

 

Published in Tribune Libre

Aissa Doumara Ngatansou, la présidente de  l’Association de lutte contre les violences faites aux femmes (ALVF) a  été récompensée en France  pour ses actions en faveur des  victimes de viols, violences et mariages forcés au Cameroun.

 

Le  ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille (Minproff), Marie Thérèse Abena Ondoa, reçoit ce mardi 26 mars 2019, Aissa Doumara Ngatansou, la lauréate du Prix Simone Veil. La présidente de  l’Association de lutte contre les violences faites aux femmes (ALVF) a reçu ce prix lors de la célébration de la 42e journée internationale des droits des femmes en France. Cette distinction dotée de 100 000 euros, a été créé par le chef de l'État  français, Emmanuel Macron, en hommage à l'ancienne ministre Simone Veil,  décédée en 2017, qui a défendu la loi de 1975 sur la légalisation de l'IVG en France.

Aissa Doumara Ngatansou, âgée de 47 ans, est mère de trois enfants. Elle est originaire de la région Extrême-Nord du Cameroun. En 1996, elle a cofondé une antenne de l’Association de lutte contre les violences faites aux femmes (ALVF) dans la ville de Maroua. L’ALVF vient en aide aux survivantes et plaide auprès des décideurs et décideuses pour mettre fin aux mariages précoces et forcés, ainsi qu’aux autres formes de violence basée sur le genre. Grâce au soutien d’ONU Femmes, apporté dans le cadre du programme humanitaire financé par le Fonds central d’intervention d’urgence des Nations Unies et le gouvernement du Japon, l’ALVF a pu porter secours aux femmes et aux filles victimes de l’insurrection de Boko Haram dans la région et leur fournir des moyens de subsistance et un appui psychosocial.

Selon cette militante de la lutte contre les violences faites aux femmes,  le mariage des enfants et le viol des jeunes filles restent des pratiques courantes dans la  société camerounaise  et l’insurrection de Boko Haram n’a fait qu’aggraver la situation. Elle est, dit-elle,  la cause de déplacements massifs de populations dans la région, ainsi que de l’augmentation de la pauvreté et du taux d’abandon scolaire chez les jeunes filles. On assiste aussi à une recrudescence des viols et enlèvements de jeunes filles perpétrés par ce groupe terroriste. « Il faut que le gouvernement mette en place des mesures pour faire appliquer les lois qui existent déjà et permettent de punir les auteurs de la violence sexuelle », souhaite-t-elle.

Marie MGUE

Published in Société






Sunday, 05 June 2022 11:01