Dans un message publié sur sa page Facebook ce Lundi, le président du Pari Camerounais pour la Réconciliation Nationale présente ses condoléances aux familles éprouvées et demande que lumière soit faite sur ces atrocités.
« J'ai appris avec effroi, consternation et stupeur, le massacre par des personnes armées, de 22 civils, dont 14 enfants et des femmes, à Ngarbuh, un village du Département du Donga-Mantung, région du Nord-Ouest du Cameroun.
Je m'incline devant la mémoire de ces victimes innocentes de cette guerre inutile et au nom du Parti Camerounais pour la Réconciliation nationale-PCRN, j'adresse mes sincères condoléances aux familles endeuillées.
Je demande avec insistance au Gouvernement et aux organisations des droits de l'homme nationales et internationales, de faire toute la lumière sur ce massacre. Que les coupables soient rapidement identifiés, interpellés et présentés à la justice pour y subir la rigueur de la loi.
Je saisis une fois de plus cette occasion pour appeler toutes les parties en conflit à un cessez-le-feu immédiat et sans conditions, notamment à ceux qui ne devaient jamais porter les armes de les déposer, pour donner une chance à la paix… ».
S’agit–il réellement des soldats Camerounais ?
Les avis sont partagés. En commentaires sous le post du Président du PCRN, certains semblent en douter et affirment que ce sont les ambazoniens qui arborent les tenues des Forces de Défense et de Sécurité tués par eux.
« Ces amba boys s’habillent comme nos militaires avant de commettre les atrocités comme le meurtre d’enfants de Ntumbaw, Donga Mantung. Puis les mêmes terroristes d’amba se tournent prennent des photos des enfants qu’ils ont tués, publient sur les médias sociaux, pleurent génocide et font tout pour attirer la sympathie internationale.
Ces amba fools croient vraiment qu’en tuant leurs propres parents, incitant le génocide à leur propre peuple, qui leur donnera l’indépendance. Le nouveau plan qu’ils planifient est d’attaquer les communautés « Bamiléké » déguisés en soldats du Cameroun. Ils pensent que ça va causer un soulèvement dans la région de l’Ouest… ».
D'autres se souviennent de l’exécution des mamans et de leurs enfants au Nord, du refus de la quasi majorité des Camerounais de croire que l’armée Camerounaise pouvait commettre de tels actes. Malheureusement, la suite a démontré le contraire. Il apparaît dès lors évident que face à tout ce qui est dit depuis le 14 Février dernier, il convient de prendre des précautions et ne pas se fendre en déclarations, et espérer qu’une enquête va permettre de faire la lumière sur ces meurtres barbares.
Il est toutefois important de relever qu’un Camerounais tué, quelque soit le camp auquel il appartient, est un mort de trop. Et, dans une guerre les enfants doivent au delà de toute « conviction » être protégés et rien, aucune raison ne saurait justifier leur assassinat.
Nicole Ricci Minyem