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Dans une sortie attribuée au ministre de la Communication – porte parole du gouvernement, il apparaît que les torts sont uniquement attribués à l’activiste calibri calibro alors que face aux propos d’Emmanuel Macron, on ne lit strictement rien

 

« Le Gouvernement camerounais a pris connaissance du contenu d’une vidéo mise en circulation dans les médias sociaux, le 22 février 2020, dans laquelle un individu se présentant comme étant un activiste originaire du Cameroun, interpelle bruyamment le Président de la République Française, Emmanuel MACRON, lors de l’inauguration du Salon International de l’Agriculture à Paris.

Le Gouvernement condamne sans réserve l’acte de ce quidam qui se revendique de l’appartenance à un peuple dont on connait la fierté et la dignité, et qui a cru devoir interpeller le Chef de l’Etat d’un Pays avec lequel le Cameroun entretient des relations d’amitié et de coopération anciennes, étroites et mutuellement bénéfiques, et qui ont toujours été fondées sur les principes sacrés de la souveraineté des Etats et du respect mutuel.

 

En fustigeant ce comportement insensé et irresponsable, le Gouvernement de la République rejette catégoriquement les contrevérités proférées par ce prétendu activiste, notamment que : « le Président camerounais commet un génocide au Cameroun ; tous les autres camerounais au même titre que lui, sont des hommes morts ou susceptibles d’être tués par le Président BIYA ; la plupart des pays africains à l’instar du Cameroun, sont gouvernés par des dictateurs ; dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun, il y a déjà eu 12 000 morts.

L’intéressé affirme en outre que 22 villageois ont été tués dans la Région du Nord-Ouest, par l’armée camerounaise », une information démentie et qui a du reste fait l’objet de clarifications précises de la part du Gouvernement.

Enfin, cet individu se permet de demander au Président français, « de faire pression sur le Président camerounais, en vue de la libération de certains camerounais qu’il dit être des prisonniers politiques du Régime du Président BIYA », insinuant ainsi une certaine inféodation, qui ne saurait pour autant exister entre Etats souverains. Car, il convient de le dire sans ambages : accéder à  des sollicitations émanant d’amis anciens et sûrs n’est nullement céder à des pressions.

 

Toutes ces récriminations pernicieuses et qui procèdent d’une désinformation patente et nocive, sont autant d’inepties et d’inventions fantasmagoriques qui ne correspondent en rien à la véracité des faits.

C’est le lieu de déplorer voire de stigmatiser ces tendances observées ces derniers temps et qui sont le fait de certains compatriotes qui croient devoir transposer et étaler sur la scène internationale, les problèmes concernant en priorité les Camerounais, et qui, quoi que l’on dise ou que l’on fasse, ne trouveront des solutions pérennes et pertinentes qu’entre les Camerounais eux-mêmes.

En d’autres termes, celles et ceux de nos concitoyens qui croient de la sorte dénigrer le Cameroun, et donc, attenter aux institutions de la République et à celui qui les incarne avec bonheur depuis plusieurs décennies, doivent savoir qu’au bout du compte, c’est sur eux mêmes qu’ils jettent l’anathème, tant il est vrai que tout camerounais vivant à l’étranger donne à voir, peu ou prou, une image du Cameroun.

C’est pourquoi le Gouvernement en appelle une fois de plus, au patriotisme, au civisme et au sens des responsabilités des Camerounaises et des Camerounais de l’intérieur, et davantage encore de l’extérieur, afin qu’ils œuvrent, autant que faire se peut, à la sauvegarde des intérêts, de l’image et de l’honorabilité du Cameroun.

Au demeurant, le Gouvernement les exhorte à prendre exemple sur les citoyens de leurs pays de résidence, en proie eux-aussi à des problèmes, mais qu’ils n’évoquent jamais ailleurs que chez eux, en raison de leur dignité et de leur fierté nationales.

 

S’agissant de la situation décrite avec légèreté par l’activiste présumé, qui a imputé des actes de génocide au PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DU CAMEROUN, il y a lieu de rappeler que les mesures qui ont été prises par le CHEF DE L’ETAT, pour faire face aux diverses menaces auxquelles notre pays est  confronté ces dernières années, qu’il s’agisse de la lutte contre boko haram, des dispositions prises pour minorer les répercussions au Cameroun de la crise en République Centrafricaine, ou de l’envoi dans les deux Régions du Nord-Ouest et du Sud - Ouest, des Forces Camerounaises de Défense et de Sécurité, ont toutes eu pour finalité, de préserver l’intégrité territoriale du Cameroun, la paix ainsi que la sécurité des personnes et des biens.

Ce sont donc, à tout le moins, des mesures légales et légitimes, auxquelles aucun Gouvernement digne de ce nom ne peut se dérober. De même, en ce qui concerne le regrettable incident survenu à Ngarbuh, évoqué par l’activiste camerounais, le Gouvernement de la République a dûment restitué les faits relatifs à cette affaire, et réaffirme ici, s’il en est encore besoin, qu’il n’y a pas eu vingt-deux villageois, dont quatorze enfants, tués par les Forces Camerounaises de Défense et de Sécurité, le 15 Février 2020 à Ngarbuh, dans l’Arrondissement de NDU,  Département du Donga-Mantung, dans la Région du Nord-Ouest.

Par ailleurs, et une fois de plus, le Gouvernement réaffirme que nos Forces de Défense et de Sécurité accomplissent les missions qui leur sont assignées sur tous les fronts, et en particulier dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, avec mesure et professionnalisme, et ce, dans le strict respect des droits humains.

A contrario, le Gouvernement tient à rappeler que les nombreuses abominations ainsi que les horreurs insoutenables commises dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, depuis le déclenchement de la crise dans ces deux Régions, qu’il s’agisse des destructions d’infrastructures socio-économiques ou d’assassinats d’une indicible cruauté, sont indiscutablement le fait des rebelles sécessionnistes sans foi ni loi et complètement déshumanisés.

 

Le Président de la République, Son Excellence Paul BIYA, dont l’humanisme et l’humanité sont connus de tous, n’a jamais ordonné à son armée, le massacre des populations civiles, tout comme il n’a jamais hésité à prescrire des sanctions, à chaque fois que des dérives avérées et imputées à quiconque dans l’armée, ont été portées à sa connaissance.

Aussi, le Gouvernement de la République invite-t-il, une fois de plus, les pays amis et les partenaires du Cameroun, si tel est leur volonté, à aider le Cameroun à faire face, ou à trouver des solutions pertinentes et définitives, aux problèmes auxquels il est aujourd’hui confronté.

De surcroît, le Gouvernement demande instamment aux pays amis et à tous les partenaires du Cameroun, de ne point accorder du crédit à des activistes, des aventuriers ou des forcenés manipulés et instrumentalisés, avides de notoriété, et dont les menées ne visent qu’à nuire à l’image du Cameroun, à la stabilité de nos institutions, à la paix et la cohésion nationales, au risque d’être piégés et de faire preuve d’une candeur voire d’une inimitié susceptibles de porter préjudice aux bonnes relations du Cameroun  avec ces pays et partenaires, et auxquelles le Cameroun attache du prix.

Enfin, le Gouvernement tient à réaffirmer que le Cameroun est ouvert aux avis de toutes sortes, aux suggestions qui se veulent constructives, y compris celles des pays amis et des partenaires qui coopèrent avec lui dans tous les domaines.

Pour autant, le Gouvernement souhaite que ceux-ci aient l’humilité et l’amabilité de reconnaître que, plus et mieux que quiconque,  nous sommes soucieux de l’avenir de notre pays, que nous recherchons et savons ce qui est bon pour le Cameroun, et que le peuple camerounais, à l’instar de tous les peuples du monde, entend demeurer maître de son destin ».

 

N.R.M

 

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C’est la révélation forte faite ce samedi au Salon de l’agriculture à Paris. Interpellé par l’activiste camerounais et fondateur de la BAS (Brigade Anti Sardinards), Calibri Calibro, le Président Français, Emmanuel Macron a démonté les arguments propagandistes du parti au pouvoir qui laissait croire que la libération de Kamto était une démarche conciliante dans le processus du Dialogue National.

 

Finalement, Paul BIYA n’a pas libéré les opposants politiques de gaieté de cœur, encore moins dans le but de créer un climat d’apaisement politique au Cameroun à l’heure du Grand Dialogue National. Au contraire, ce serait une autre démarche égoïste du tenant du pouvoir central de Yaoundé. Les propos d’Emmanuel Macron sont sans équivoques :

« J’ai mis la pression sur Mr Paul BIYA pour qu’il traite de la question de crise anglophone et de ses opposants. J’avais dit, que je ne veux pas qu’on se voie à Lyon tant que Kamto n’est pas libéré. Il a été libéré parce que je lui ai mis la pression. Et là la situation est en train de se redégrader. Je vais appeler la semaine prochaine le Président BIYA et on mettra le maximum de pression pour que cette situation cesse. Je suis totalement au courant et totalement impliqué sur les situations qui se passent au Cameroun et qui sont intolérables. » Comme quoi, le Chef de l’Etat camerounais semblait plus préoccupé par son désir de faire un tour à Lyon. Et on peut comprendre pourquoi il n’a pas lui-même pris part aux activités liés au Grand Dialogue National.

Dans a foulée le Président français précise le rôle de son pays dans l’accompagnement des processus démocratiques au Cameroun et en Afrique. « La France est dans un rôle très compliqué en Afrique. Nous sommes un Etat de Droit et nous défendons l’Etat de droit partout. Mais quand en Afrique nous disons qu’un dirigeant n’est pas démocratiquement élu, les africains disent de quoi venez-vous mêler, vous n’avez pas à nous faire la leçon. (…) Pour le Président BIYA je lui ai dit il doit rouvrir le jeu, il doit décentraliser, il doit libérer les opposants politiques, il doit faire respecter l’Etat de droit. Ce n’est pas la France qui peut faire de la démocratie au Cameroun à la place des camerounaises et des camerounais. »

Avant de laisser partir Emmanuel Macron, Calibri Calibro a énoncé les noms d’autres opposants politiques encore en prison au Cameroun. Et le Chef de l’Etat français a sur le champs pris demandé que lui soient transmis les noms de ceux-ci. Les prochains jours vont davantage nous renseigner sur les rapports entre Macron et Paul BIYA.

Lire aussi : Déstabilisation du Cameroun : Le gouvernement demande à ses partenaires de ne pas donner du crédit aux activistes

 

Stéphane NZESSEU

 

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A travers le déblocage de cette somme, le Cameroun vole au secours de ses ressortissants confinés à Wuhan en province chinoise de Hubei, épicentre de l’épidémie de coronavirus. L’information est contenue dans un communiqué du ministre des Relations extérieures (Minrex) publiée ce 20 février.   

 

Le communiqué du Minrex indique, face à la détresse à la détresse des Camerounais et des conditions de vie difficiles dans les zones placées en quarantaine en Chine, le Chef de l’Etat, Paul Biya, a en première mesure, instruit le ministre des Finances de mettre à la disposition de l’ambassade du Cameroun à Pékin, en procédure d’urgence, la somme de 50 millions de FCFA pour porter assistance à ces citoyens.

Sur les 300 ressortissants camerounais résidant dans la province de Hubei, ce sont 200 qui sont en ce moment confinés dans la ville en quarantaine de Wuhan, à en croire les chiffres issus du recensement effectué par l’ambassade du Cameroun en Chine. Le communiqué précise que ces ressortissants camerounais sont actuellement sains et saufs. 

Pour le ministre délégué des Relations extérieurs, Félix Mbayu, « le Gouvernement de la République du Cameroun continue de suivre de près l’évolution de cette épidémie, de concert avec les autorités chinoises et ne manquera pas d’informer l’opinion nationale de toute autre initiative subséquente visant à apporter du réconfort à nos compatriotes », déclare-t-il. 

A titre informatif, selon des chiffres officiels, l’épidémie de coronavirus qui sévit dans l’empire du milieu et qui se propage dans d’autres régions du monde, depuis son déclenchement a déjà fait près de 2.000 morts et plus de 72.438 cas d’infections. L’instruction présidentielle permettra donc d’aider les Camerounais résidant en Chine de mieux faire face à cette épidémie dont la vitesse de propagation reste inquiétante. 

 

Innocent D H

 

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La rencontre entre dans le cadre des matchs comptant pour la deuxième phase des éliminatoires de cette compétition qu’abrite le Palais polyvalent des Sports de Yaoundé du 21 au 23 février 2020. 

 

Dès ce vendredi, le Palais polyvalent des Sports de Yaoundé va être le théâtre des rencontres de haut niveau entre les quatre nations en quête de qualification pour l’Afrobasket 2021. Il s’agit notamment du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée et de la Guinée équatoriale. En levée de rideau à 13 heures GMT, la Côte d’Ivoire va être aux prises avec la Guinée. C’est à partir de 16 heures que les lions indomptables de la balle orange vont affronter leurs voisins de la Guinée équatoriale. 

Ces premiers adversaires du Cameroun pour le compte de la deuxième phase des éliminatoires de l’Afrobasket 2021, vont ainsi retrouver les trois pays avec lesquels ils ont eu à disputer le tournoi de préqualification en janvier dernier, même si ces Equato-guinéens n’étaient pas présent à l’édition 2017 de l’Afrobasket.  

Pour la suite des rencontres, le 22 février, la Guinée équatoriale va se mesurer à la Côte d’Ivoire. Pour leur part, les lions du basketball rivaliseront d’adresse avec la Guinée. A l’affiche de la dernière journée qui se joue le 23 février, la Guinée sera opposée à la Guinée équatoriale, et la Côte d’Ivoire au Cameroun. 

 

Innocent D H 

 

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Il s’agit de 94 auditeurs ayant suivi deux ans de formation en finances publiques au Programme supérieur de specialisation en Finances Publiques (PSSFP), originaires de 13 ministères et presqu’autant des entreprises et établissements publics, ainsi que des jeunes produits de l’université.

 

Contexte

Le Cameroun, à la faveur des directives du cadre harmonisé de gestion des finances publiques de la CEMAC, s’est engagé à moderniser le système de gestion de ses finances publiques.

Ce mouvement a été consacré par la loi de 2007 portant réforme des finances de l’Etat (RFE) telle que modifiée par celle de 2018.

A ce jour, les résultats obtenus par cet important mouvement ont conduit à l’adoption dans la sphère publique, de la gestion axée sur les résultats dont le budget programme constitue un outil majeur. A terme, il est attendu la bascule en comptabilité en droits constatés.

Pour parvenir à ces résultats, le gouvernement de la République mise sur une masse critique de ressources humaines susceptible de conduire le changement. A ce titre, par une Convention tripartite signée entre le ministère des Finances, le ministère de l’Enseignement Supérieur et l’Université de Yaoundé II-Soa, il a été procédé à la mise en place du Programme Supérieur de Spécialisation en Finances Publiques (PSSFP).

Pourquoi Moh Sylvester Tangongho?

Pour sa discrétion légendaire, peut – on lire dans le document de référence remis à l’entame de la cérémonie, pour sa participation avec abnégation à la mise en œuvre de plusieurs chantiers de reformes notamment: La réforme ayant conduit à l’adoption de la comptabilité en partie double, le chantier de l’informatisation des services du Trésor, la mise en place des systèmes de paiement et du Compte Unique du Trésor et aujourd’hui, pour son engagement dans la mise en place de la comptabilité patrimoniale au Cameroun.

Objectifs

Les 94 auditeurs à l’honneur ce 20 Février, ont lancé un message à l’endroit de toutes les entités publiques, sur la nécessité de renforcer les capacités de leurs personnels à la suite des innovations récemment enregistrées dans la gestion des finances publiques. Et, c’était cela, le but visé par les deux départements ministériels à la manette de cet évènement.

C’est l’Auditorium 300 du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (MINEPAT) qui a servi de cadre à la cérémonie de remise des diplômes aux lauréats. Elle était co presidée par le patron des lieux qui avait à ses côtés, le ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement Supérieur.  

 

Nicole Ricci Minyem

 

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C’est le titre du dernier ouvrage commis par l’écrivain Enoh Meyomesse et dans lequel il fait ressortir quelques points de convergence entre Théodore Mayi Matip et Célestin Djamen, respectivement militant de l’Upc et du Mrc.

 

Extrait de cet ouvrage tel que repris par nos confrères de « Le Bled Parle »

« Quelle similitude dans les trajectoires entre Mayi Matip Théodore et Djamen Célestin !

Mayi Matip avait en son temps refusé de boycotter les élections partielles d’avril 1959 suite à l’assassinat de deux des trois seuls candidats de la circonscription électorale de la Sanaga-Maritime lors du scrutin décisif du 23 décembre 1956 qui avait donné naissance au tout premier gouvernement camerounais le 15 mai 1957. Djamen a ouvertement critiqué la décision unilatérale du Président du MRC de boycotter le scrutin du 9 Février 2020. Mayi Matip a connu, à vie, un lynchage de la part des upécistes et fidèles d’Um Nyobè. Djamen est devenu l’homme à abattre par nombre de militants du Mrc.

Ce livre revient sur ces deux décisions capitales qui ont en commun d’influencer le cours de l’histoire du Cameroun.

 

Le contexte politique de 1956 à l’origine de l’appel par l’UPC au boycott du scrutin

Tout est parti des émeutes de la semaine du 23 au 29 mai 1955 au cours de laquelle la troupe, sur ordre du Haut-commissaire de la France au Cameroun, Roland Pré, a tiré sur les manifestants réclamant le départ des Blancs et la fin du colonialisme. Le point culminant a été tout naturellement la journée fatidique du mercredi 25 mai au cours de laquelle au quartier Messa à Yaoundé, l’armée coloniale a abattu un nombre indéterminé de personnes qui avaient organisé une marche de protestation contre l’assassinat d’un boy par un colon français dans la ville quelques jours auparavant.

Elles avaient décidé de se rendre à l’hôpital central retirer le corps de ce malheureux qui gisait dans le coin d’une salle et auquel on avait injecté du chloroforme, ainsi qu’il était de coutume au cours de ces année-là, les morgues n’existant pas encore. Puis ils devaient aller le présenter au Haut-commissaire à l’ancien palais présidentiel. Au niveau de l’église Protestante de Messa, l’armée leur avait barré la route et avait ouvert le feu. Nul ne saura jamais combien de personnes sont mortes ce jour-là, une enquête n’ayant jamais été faire sur ce malheureux incident.

Dans la soirée, les corps des victimes avaient été enterrés dans une fosse commune, sur le site de l’OCEAC actuellement, à savoir, derrière la morgue de l’hôpital Central. Des mandats d’arrêts avaient été décernés à qui mieux aux upécistes, et un grand nombre avaient emprunté le chemin de l’exil à Kumba, dans la zone d’occupation anglaise de notre pays.

Um Nyobè quant à lui était déjà sous maquis, depuis son retour de son troisième et dernier voyage à l’ONU, au mois de mars 1955. Malgré cela, un mandat d’arrêt lui avait également été décerné, en sa qualité de leader de l’UPC. Le 13 juillet 1955, finalement, l’UPC avait été dissoute, ainsi que ses organes annexes qu’étaient la JDC, Jeunesse Démocratique du Cameroun, et l’UDEFEC, Union Démocratique des Femmes du Cameroun.

Puis, la loi cadre Deferre instituant l’autonomie interne avait été votée le 23 juin 1956, et en application de celle-ci, le mandat des élus de l’Assemblée Territoriale du mois de mars 1952 avait été écourté. Un scrutin législatif devait être organisé avant la fin de l’année 1956. La date finalement arrêtée après report, avait été celle du 23 décembre 1956.

Les démarches pour la levée de la dissolution de l’UPC étaient en cours, mais manifestement, le gouvernement français ne désirait pas revenir sur sa décision. Or, le scrutin approchait, tout comme la date limite de dépôt des dossiers de candidature. Finalement, celle-ci est survenue sans que l’UPC ait été réhabilitée.

Un débat s’était ouvert, en conséquence. Fallait-il participer au scrutin sous une autre bannière, notamment le Courant d’Union Nationale créé par Soppo Priso Paul au mois de juin 1956, ou pas ?

Finalement, la direction de l’UPC s’était opposée à cette élection : pas question de présenter des upécistes par quelque autre parti politique, malgré le fait que l’assemblée qui allait être élue le dimanche 23 décembre 1956 allait détenir des pouvoirs législatifs, ce qui n’avait pas encore été le cas jusque-là, d’une part, et que d’autre part, de celle-ci allait déboucher le tout premier gouvernement de l’histoire du Cameroun.

Mais, tous les upécistes n’avaient pas approuvé cette décision. Il ne fallait pas, selon les contestataires, que les upécistes laissent les « fantoches » aller seuls à l’Assemblée, édicter des lois sans eux, et bien plus grave, former le gouvernement sans eux, autrement dit, gérer le pays par la suite sans eux.

Cet argument, malheureusement, n’avait guère emporté l’adhésion du Mpodol. Il avait maintenu la position de la direction de l’UPC, à savoir le groupe qui s’était réfugié à Kumba, Moumié, Ouandié... Pas de participation au scrutin, bien mieux, « boycott actif, en termes concrets : la guerre. Celle-ci sera déclenchée dans la nuit du 18 au 19 décembre 1956 … ».

 

N.R.M

 
 
 
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Deux camerounais suspectés d’avoir été contaminé par le coronavirus viennent de subir des tests qui ont montré qu’il n’en était rien. Une situation qui a rappelé aux autorités que notre pays n’est pas complètement à l’abri de cette maladie, et qu’il faut redoubler de vigilance.

 

Une petite frayeur est passé sur le Cameroun. Deux camerounais revenu de pays étrangers ont été reconnus manifestant des symptômes de la maladie. « Les deux cas suspectés ont été transportés de manière sécurisée vers les salles d’isolement de l’Hôpital Central de Yaoundé, des prélèvements ont été effectués et les analyses faites au Centre Pasteur du Cameroun. Fort heureusement, les résultats se sont avérés négatifs pour le COVID 19 (nom donné au Coronavirus par l’OMS). L’état clinique des personnes suspectées est satisfaisant. » Dixit le ministre de la santé Manaouda Malachie. Plus de peur que de mal à la fin. Mais ça aurait pu être pire. Ce d’autant plus que notre pays ne peut pas se targuer d’avoir les mêmes outils techniques et infrastructurelles pour prendre en charge rapidement et à grande échelle des malades souffrant de cette maladie.

D’où la nécessité de redoubler la vigilance des différents acteurs de la chaîne de prévention. Question de tuer le mal avant qu’il ne se propage dans la population. « Ainsi toute personne ayant effectué un voyage hors du Cameroun ou ayant été en contact avec un voyageur en provenance des pays concernés par le COVID 19, et qui présente des symptômes à type de grippe ; de toux parfois accompagné immédiatement composer le 1510 afin d’être pris en charge.

Le personnel aux point d’entrées et le personnel soignant doivent être vigilants, renforcer les mesures de prévention et déclarer tout cas suspect selon les directives en vigueur. »

Il serait également important de mener des campagnes pédagogiques pour renforcer l’attention des populations quant à la nécessité d’adopter des mesures d’hygiène stricte. Toutefois, le ministre de la santé tient à rassurer les camerounais de ce qu’un système de traçage de tout voyageur en provenance de Chine notamment a été mis en place à travers le remplissage systématique d’une fiche sanitaire, contenant entre autre, les noms et prénoms du voyageur, sa provenance, son numéro de téléphone et son quartier de résidence. Le Cameroun est sous contrôle. Rappelons que le ministre de la santé publique ne ménage aucun effort pour barrer la route au COVID 19 dans notre pays.

 

Stéphane NZESSEU

 

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L’annonce a été faite par le ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng qui a accordé le 18 février dernier une audience aux trois principaux lauréats du prix de l’innovation 2019. 

 

Ces trois principaux lauréats reçus par le membre du Gouvernement, étaient de retour d’un voyage d’imprégnation au centre d’incubation et de l’équipementier Ericsson à Dubaï aux Emirats arabes unis. Il s’agit notamment, des promoteurs des start-ups Agrix Tech (application qui permet de détecter et de proposer le traitement des maladies des plantes), Smartscope (proposer une solution numérique adaptée à la lutte contre le paludisme) et Transport intelligent. 

Au cours de l’audience, Minette Libom Li Likeng a annoncé la création au cours de l’exercice 2020 d’un centre de développement de l’économie numérique au Cameroun. Par cette annonce forte, elle réaffirme la détermination du Gouvernement camerounais à ne lésiner sur aucun moyen pour développer efficacement l’économie numérique dans le pays. 

Dans le même temps, l’on apprend que cette structure devra assurer un accompagnement complet aux jeunes dans le processus de maturation des projets TIC, ce jusqu’à la création d’entreprises viables économiquement. 

Selon les déclarations officielles du Minpostel, ledit centre va permettre la détection, l’incubation et le développement des projets dans le domaine du numérique. Il est question par cette dynamique, de faire émerger une industrie camerounaise de développement des applications. 

 

Innocent D H

 

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La liste des lionnes indomptables de football pour le dernier stage préparatoire vient d’être publiée par le sélectionneur Alain Djeumfa. Ce sont 26 joueuses retenues pour le match qui va mettre aux prises l’équipe du Cameroun avec la sélection Zambienne. 

 

Les 05 et 06 mars prochains s’annonce pour les pouliches de Alain Djeumfa, une double confrontation dans le cadre de la 5ème et dernière journée des éliminatoires des Jeux Olympiques (JO) de Tokyo 2020. Il s’agit des rencontres très attendues qui vont les opposer à la Zambie. Dans l’optique de la préparation de cette double confrontation, ce sont 26 joueuses qui viennent d’être convoquées par le sélectionneur. 

Il faut noter que cette liste, contrairement à celle rendue publique pour le précédent stage, est constituée des cadres qui font leur retour dans la tanière. Dans ce régistre, il y a notamment, Estelle Johnson, Aboudi Onguene, Ngog Yango, Nchout Njoya Adjara, Falone Meffomettou, Ngo Mbeleck. 

L’on ne saurait ne pas remarquer l’arrivée de nouveaux visages dans cette sélection, en l’occurrence, Tchengang Mireille Vianelle (PSG), Eliane Mambo Lamo (Estremadura). 

Ce dernier stage préparatoire va se dérouler à Yaoundé, siège des institutions du Cameroun et ce du 20 février au 04 mars 2020. 

 

Innocent D H

 

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Pour une organisation dont l’objectif majeur est d’incité l’investissement au Cameroun, c’est une catastrophe. A l’ère de l’extrême digitalisation de la communication, il n’est pas compréhensible qu’un maillon important comme la SNI ne soit pas à la page en termes de mise à disposition des informations sur son interface digitale.

 

Lorsque vous cliquez sur www.sni.cm, le moteur de recherche vous conduit avec quelques difficultés (il faut braver les avertissements de votre anti-virus qui vous fait savoir que vous allez sur un site dangereux), vers le site de la Société Nationale d’Investissement (SNI). L’interface d’accueil vous indique bien que vous êtes sur le site de la société d’Etat. Le logo est illustratif. C’est déjà ce niveau que l’ennui commence. Trois images défilent en boucle. L’une d’une femme tenant des cabosses de Cacao, une autre présentant une façade du siège social de l’entreprise et une dernière montrant une plateforme industrielle qui visiblement ne serait même pas au Cameroun. Ces trois images sont accompagnées de courts messages tous suivis d’un onglet « en savoir plus ». Malheureusement lorsque vous cliquez pour en savoir plus, rien ne s’affiche. Dans le meilleur des cas, le site vous renvoi sur page où il écrit « catégorie introuvable ».

Et c’est sur la quasi-totalité des onglets que les catégories sont introuvables. La page d’accueil propose aux visiteurs huit chapitres (onglets), notamment : Accueil, Qui sommes-nous, Métiers, Portefeuille, Projets, Investir au Cameroun, Actualités et Banque de données économiques. Chaque chapitre ayant ses sous chapitres. Les titres des uns plus attractifs que d’autres.

Mais une fois qu’on clique sur un onglet, rien à se mettre sous la dent. Mis à part la section Métiers qui semble chargée de lettres, le reste du site est complètement vide. Chose curieuse, même la promesse de Banque de données économiques n’est pas tenue. Dans l’onglet en deux lignes on vous dit le bien-fondé de ce document. Mais comme à la page d’accueil, quand vous voulez cliquer sur lire le document rien ne s’affiche. Il en est de même des liens utiles proposés par le site. Ces liens ne mènent nulle part.

La question qu’on se pose est celle de savoir, pourquoi mettre en ligne un site qui ne fonctionne pas ? Qu’est ce qui peut justifier une telle inertie de la direction de la communication de cette super structure administrative ? Pensent-ils seulement à leur responsabilité dans le processus d’attractivité du Cameroun ? Un manque à gagner important pour le Cameroun. Et pourtant tout le personnel est sur la toile tous les jours. Mais délaissent le site de l’entreprise.

Cette situation n’est pas l’apanage de la seule Société Nationale d’Investissement du Cameroun.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01