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Au cours de son point de presse ce jeudi avec la presse, le porte-parole du Quai d’Orsay a dit la position de la France à la suite de l’annonce des crimes commis dans la localité de Ngorbuh dans le Nord-Ouest Cameroun.

 

A la question d’un journaliste voulant savoir si la France préparerait conjointement avec d’autres pays et l’ONU un communiqué sur le massacre des habitants de Ngorbuh au Cameroun par des forces de sécurité, et savoir quelle en serait la teneur ? La réponse du porte-parole du ministère des affaires étrangères de la France a le mérite d’être clair.

« Nous condamnons les violences qui ont entraîné la mort d'un grand nombre d'habitants d'un village de la province du Nord-Ouest du Cameroun, dont des enfants. Nous présentons nos condoléances aux familles des victimes ainsi qu'au peuple camerounais. Nous souhaitons que toute la lumière soit faite sur cet événement tragique et que les responsables répondent de leurs actes. »

Si l’on s’en tient à ces déclarations sommes toutes minimalistes, il est clair que la France ne compte pas s’ingérer dans les affaires internes du Cameroun et laisse la responsabilité aux autorités du Cameroun pour mener des enquêtes et sanctionner les coupables dans cette affaire. Une attitude qui contraste avec celle de nombres d’organisations internationales et d’autres pays qui se croient le devoir de mettre à la croix les institutionnels camerounais.

De ce point de vue, est-il trop tôt de croire que la France pourrait éventuellement être un futur allié du pouvoir en place dans les manœuvres de diplomatie de couloir qui consistera à ne pas faire intervenir des forces étrangères dans notre pays ?

Est-ce tout simplement du politiquement correct ?

Quelques soit la configuration que prendra cette crise dans les régions du Nord-ouest et du Sud-Ouest dans les prochains jours, il est évident que la France jouera un rôle prépondérant. Mais lequel ? Contribuera-t-elle à polir les dirigeants camerounais et l’armée mise en cause par certaines officines ? S’emploiera-t-elle aux côtés du Cameroun à défendre toute ingérence même sécuritaire sur son territoire ? Ou alors, le pays de Macron fera coquin avec les adversaires du pouvoir de Paul BIYA et des ennemis du Cameroun pour la mise en place d’une stratégie d’invasion militaire.

De toute façon, cette crise de Ngarbuh semble être le prétexte attendu (ou construit) par plusieurs agences qui n’ont que hâte de se précipiter sur les berges pétrolifères de Limbé. En tout cas, la suite nous dira.

Lire aussi : Une fois de plus, il s’agit d’un problème Camerouno – Camerounais

 

Stéphane NZESSEU

 

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La palme d’or du concours national baptisé « Taste the Harvest », qu’a abrité l’Office national du cacao et du café (ONCC) est revenue à la North West Cooperative Association (NWCA). Les 10 meilleurs Cafés du Cameroun ont été sélectionnés à la faveur de cette compétition supervisée par l’association panafricaine « African Fine Coffees Association » (Afca).  

 

La North West Cooperative Association a décroché la palme d’or de cette première édition du concours grâce à l’échantillon de café produit à Belo dans le département du Boyo, région du Nord-Ouest. Elle a obtenu cette meilleure position avec une note de 84 points sur 100. La deuxième place de la compétition est également revenue à cette association avec l’échantillon de Fundong : 83,75 sur 100. La troisième place est occupée par l’échantillon de Bamenda centre : 83,5 sur 100. L’échantillon de Belo se pointe une fois de plus dans le classement, à la quatrième place avec 83,25 sur 100. 

Quant au 5ème rang, il est détenu par l’Union centrale des coopératives agricoles de l’Ouest (Uccao), la plus grande coopérative des producteurs de café du Cameroun (Caplani : 83 sur 100). La 6ème place est occupée par l’échantillon Latino : 82,5 sur 100. 

Le reste du classement est complété dans le top 10 avec l’échantillon de Momo (82,5 sur 100) au 7ème rang. L’échantillon de Noni arrive en 8ème position (82,5 sur 100). A la 9ème place, on retrouve un autre échantillon de Bamenda centre (82,25 sur 100) et enfin l’échantillon de Santa Piyin au 10ème rang (82 sur 100). 

Précisons par ailleurs qu’après cette compétition au niveau national, les 5 meilleurs cafés auront à competir à l’échelle régionale avec les pays comme le Burundi, la RDC, l’Ethiopie, le Kenya, le Malawi, le Rwanda, l’Afrique du Sud, Tanzanie, l'Ouganda, la Zambie et le Zimbabwe. L’on apprend que les 5 meilleurs cafés de la compétition régionale auront des privilèges spécifiques, ils vont notamment bénéficier de la promotion sur le site web de l’association panafricaine (Afca). 

 

Innocent D H

 

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Dans un communiqué du président de l'ordre des médecins du Cameroun (ONmC) rendu public ce Mardi, les proches de Me Souop auraient interdit à sa Mission d'enquête d'accéder au corps de ce dernier dans le cadre de ses investigations… Les conseils de cette dernière auraient invoqué leur droit à la protection du secret médical de ce dernier.

 

Une curiosité, selon Alex Gustave Azebaze qui a partagé  des informations dont il revendique l’exclusivité  

« Un huissier aurait sommé cette Mission dès le 2e jour de son enquête de ne pas accéder au corps du défunt membre du conseil de l'ordre des avocats et chef de file des avocats du Mrc.

En conséquence, le président de l'ONMC annonce que sa Commission ne va plus devoir rendre publiques les conclusions de l'enquête de sa Mission pourtant présentée en son temps comme « indépendante » tel qu'il avait été annoncé dans son communiqué du 17 janvier 2020 annonçant sa mise en place.

L'on sait que le ministre de la santé qui avait annoncé une enquête administrative avait de son côté indiqué dans un tweet avoir saisi l'ONMC pour une enquête. Le bâtonnier de l'ordre des avocats avait quant à lui annonce avoir saisi le procureur général auprès de la cour d'appel du Centre à Yaoundé en vue d'une autopsie.

En rappel, samedi dernier, une équipe de médecins légistes requis par la police judiciaire - elle travaille légalement sous la responsabilité du parquet compétent donc celui du Mfoundi à Yaoundé - a procédé à l'autopsie du corps de l'avocat. Une indication selon laquelle une enquête judiciaire est en cours sur les circonstances du décès controversé de l'avocat annoncé le jeudi 16 janvier au petit matin.

L'ancien président du Club Unesco de l'université unique de Yaoundé avait été victime d'un accident de la circulation dans la nuit du vendredi 10 au 11 janvier 2020 à un lieu jusqu'ici non déterminé par les services de sécurité régionale de l'Ouest. Mais des sources officieuses ont fait état de l'entrée de Bafoussam en provenance de Dschang. Transporté dans un premier temps à l'hôpital régional de Bafoussam, il a été transféré dans la journée de samedi 12 janvier 2020 par une ambulance privée à Yaoundé où il a été accueilli au Centre des Urgences (CURY).

Les circonstances et conditions des premiers soins à l'hôpital régional de Bafoussam ainsi que son accueil et la nature des soins et protocoles suivis au CURY jusqu'à l'annonce 4 jours plus tard de son décès devaient être l'objet de la Mission d'enquête dite indépendante de l'ordre des médecins. Présidée par le Professeur Eben Moussi, la commission d'enquête ordinale (technique et déontologique) qui a entamé ses investigations le 21 janvier avait en principe 8 jours pour rendre ses conclusions.

Composée de 6 médecins spécialistes (un anesthésiste, un médecin légiste, un traumatologue, un orthopédiste, un chirurgien et un pharmacologue) à l'expérience professionnelle établie, ainsi que deux médecins facilitateurs à Bafoussam et Yaoundé, elle a rendu sa copie depuis une semaine. L'on attendait que rédigées en deux langues (anglais et français), ces conclusions soient présentées incessamment devant la presse nationale et internationale comme promis par l'ONMC.

L'annonce du président Guy Sandjon de réserver désormais exclusivement ces conclusions au ministre de la santé ne va pas mettre un terme à la polémique qui avait déjà commencé à enfler dès l'annonce du décès du célèbre avocat.
Par exemple le Professeur Kamto, leader du MRC - dont Me Souop était le chef de file des avocats, du moins depuis le contentieux de l'élection présidentielle d'octobre 2018 mais surtout à l'occasion de sa détention ainsi que plusieurs centaines de militants et responsables arrêtés dans le cadre des marches blanches - s'était réservé de toute déclaration, attendant les résultats cette enquête.

Il doit être l'un des plus contrarié par la décision de l'ONMC de ne plus publier les résultats de sa Mission. De même l'attitude de la famille, si elle venait à se confirmer qu'elle se serait opposée au bon déroulement de l'enquête professionnelle de l'ONMC ne manquera pas d'étonner et de susciter des interrogations. D'autant que certaines informations font état de ce que certains de ses membres se seraient opposées au transfert de l'avocat accidenté à l'hôpital de la CNPS où travaillerait pourtant le médecin de la famille, donc sensé connaître les antécédents médicaux du patient délicat.

 

Or selon toute vraisemblance, nombre d'actes médicaux posés dans les 24h ayant suivi l'internement de Me Souop au CURY auraient contribué à l'issue fatale que certains spécialistes situent autour du 13 janvier 2020… ».

Lire aussi : CAN 2021 : Le décès de Me Souop inquiète les footballeurs

 

 

N.R.M

 

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Face à la presse à l’auditorium du Mincom ce mardi, René Emmanuel Sadi – chef de ce département ministériel a qualifié la sortie de certains Camerounais et Organismes internationaux d’« Allégations mensongères contre les Forces de Défense et de Sécurité »

 

Son propos

« Les Forces Nationales de Défense et de Sécurité viennent une fois de plus de faire l’objet d’affabulations et d’allégations mensongères, dans la lutte qu’elles mènent pour un retour à la vie normale dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest de notre pays.

En effet, des images d’une cruauté insoutenable ont circulé en boucle dans les médias sociaux, le samedi, 15 février 2020, laissant entrevoir des corps calcinés, tout en indiquant qu’il ne s’agissait là que d’un reflet « du massacre des populations, perpétré la veille, au village Ngarbuh», Arrondissement de Ndu, Département du Donga-Mantung, dans la Région du Nord-Ouest.

Sans la moindre investigation préalable, ni quelque recoupement des données factuelles que ce soit, plusieurs activistes politiques, détracteurs invétérés, se présentant sous des étiquettes de « spécialistes des droits de l’Homme », de « leaders ou de porte-parole de partis politiques », ont immédiatement investi des médias nationaux et internationaux, pour imputer la responsabilité des conséquences de cet incident aux Forces Nationales de Défense et de Sécurité, par des déclarations intempestives et infondées.

Au demeurant, le Ministre Délégué à la Présidence chargé de la Défense, dans un communiqué de presse en date du 17 février 2020, a formellement démenti ces allégations outrancières et mensongères et restitué les faits, tels qu’ils ressortent d’un recoupement entrepris avec promptitude et diligence par les services spécialisés. Il n’y a pas eu vingt-deux villageois, dont quatorze enfants, tués par les Forces Camerounaises de Défense et de Sécurité à Ngarbuh.

Car, il s’agit des vies humaines, celles des compatriotes en proie aux menaces quotidiennes de bandes armées sans foi ni loi, et que nos Forces de Défense présentes dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, ont pour mission essentielle de sécuriser et de protéger.

 

Le Gouvernement, par ma voix, et à la suite de ce démenti, entend apporter les précisions suivantes relatives à cette situation.

Depuis de longs mois en effet, les Forces Nationales de Défense et de Sécurité ont réussi à prendre le contrôle et à sécuriser le nœud routier de Ntumbaw, voie de passage de tous les trafics illicites qui inondent le Département du Bui, dans la Région du Nord-Ouest, notamment les villes d’arrondissement que sont, Elak, Oku, Jakiri, Kumbo, Mbiame, Nkum et Nkor.

C’est ainsi que les bandes armées qui sévissaient dans cette zone, semant la terreur et la désolation auprès des populations, ont trouvé refuge dans un hameau périphérique dénommé Ngarbuh, pour y installer leur base arrière, et réorganiser le racket des usagers, tout en perpétrant des exactions innommables sur l’axe menant à Ntumbaw.

Alertées par les populations, les Forces de Défense et de Sécurité se sont alors déployées à Ngarbuh, en opération de reconnaissance, le samedi, 15 février 2020.

Dans le vif de l’action, et non loin du repère choisi par les rebelles sécessionnistes comme espace logistique de stockage des marchandises illicites, d’armements et de munitions de divers calibres, ainsi que des produits frelatés de contre bande, des stupéfiants et des amulettes, les éléments de nos Forces de Défense ont été violemment pris à partie par un groupe d’individus lourdement armés.

Faisant face avec vigueur et professionnalisme, les forces légales composées de six éléments d’élite, ont su riposter énergiquement, en neutralisant sept assaillants et mettant en déroute d’autres individus du groupe des sécessionnistes armés.

Au cours des accrochages qui ont eu lieu, un incendie s’est déclaré dans un refuge fortifié qui contenait des explosifs et des produits inflammables stockés par les rebelles armés.

Il s’en est suivi des explosions, puis des langues de feu qui se sont propagées jusqu’aux habitations voisines.

Comme cela a été indiqué dans le communiqué du Ministre Délégué à la Présidence chargé de la Défense, le bilan de cet incident, après recoupement, fait état de cinq morts, une femme et quatre enfants.

En regrettant profondément cet incident malheureux, dans une région où l’armée camerounaise s’emploie sans relâche et sans compter à ramener la paix et la sécurité,

Je veux ici transmettre aux populations, et particulièrement aux familles éprouvées, les sincères condoléances du PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, Son Excellence Paul BIYA, ainsi que le réconfort du Gouvernement. 6

En tout état de cause, et sur les Très Hautes Directives du PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, une enquête a immédiatement été ouverte, en vue des clarifications approfondies de tous les aspects liés à cet incident.

 

Au-delà des stigmatisations et des calomnies injustifiées dirigées contre nos Forces de Défense et de Sécurité, il convient de relever pour les magnifier, les vertus remarquables qui distinguent notre armée ; une armée d’élite, forte, crédible, professionnelle et mature, dont l’activité au quotidien repose sur les sacro-saints principes du respect des institutions républicaines et de la défense de la Nation, avec honneur et fidélité.

C’est le lieu de préciser que dans leur mission à la fois légale et légitime, et au prix de sacrifices incommensurables, nos Forces de Défense et de Sécurité, s’attellent à anéantir avec toute la mesure prescrite par le Haut Commandement, et dans le strict respect des principes fondamentaux du Droit Humanitaire axés sur la protection des personnes vulnérables (femmes, enfants, vieillards et handicapés), la terreur, l’horreur et l’abomination, pour tout dire, la dynamique macabre instaurée dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, par les bandes armées sécessionnistes.

Il faut dire également que dans l’accomplissement de leur mission régalienne, les Forces Camerounaises de Défense et de Sécurité sont appelées à poursuivre les groupes armés dans leurs retranchements, situés à la fois dans les forêts et quelquefois dans les habitations des populations.

Il convient de signaler par ailleurs, que dans leurs entreprises criminelles dirigées contre les populations non acquises à leur cause, et contre nos Forces de Défense et de Sécurité, les bandes armées utilisent des techniques de couverture visant à semer la confusion à la fois parmi ces populations et dans l’opinion, en arborant des treillis militaires, pour faire incriminer les Forces Armées Camerounaises.

 

Or, comment penser un seul instant qu’une armée aussi disciplinée et aussi citoyenne que la nôtre, puisse perpétrer des actes de pillage des biens civils et des massacres des populations dont elle a vocation à assurer la protection et la sécurité ?

En aucun cas, nos Forces de Défense et de Sécurité n’ont entrepris délibérément de perpétrer des exactions de quelque nature que ce soit, contre des populations civiles au service desquelles elles sont commises.

Le Gouvernement s’inscrit donc en faux contre les accusations fantaisistes et gratuites, portées par des activistes politiques, par les commanditaires des bandes armées sécessionnistes, par des Organisations Non Gouvernementales ainsi que par certains médias nationaux et internationaux, contre nos Forces de Défense et de Sécurité.

De même, il y a lieu de s’étonner de la crédulité de ces différents acteurs qui accordent du crédit à des allégations fallacieuses tirées de sources quelconque et dépourvues de toute fiabilité, au point d’en faire hâtivement des certitudes et des vérités établies, toutes choses qui traduisent leur mauvaise foi et leur état d’esprit voués en permanence à l’instrumentalisation et à la manipulation de l’opinion.

Le Gouvernement camerounais dénonce avec la dernière énergie, toutes ces manœuvres dont la finalité est de nuire à l’image du Cameroun, et de jeter systématiquement l’anathème sur nos institutions et notre armée, au moment même où viennent de se dérouler avec succès, transparence et équité sur l’ensemble du territoire national, les opérations de vote relatives au double scrutin législatif et municipal du 9 février 2020.

C’est pourquoi, le Gouvernement en appelle à la responsabilité et à la solidarité de tous les pays amis qui continuent d’héberger les commanditaires de ces actes de violence et de barbarie dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, lesquels répandent sans cesse des contre-vérités sur la situation réelle dans les Régions concernées, et sur l’ensemble du territoire national.

Le Gouvernement camerounais en appelle particulièrement à la vigilance de la communauté internationale, au regard du flux des fausses informations diffusées de façon pernicieuse à travers les mass médias classiques et cybernétiques, dans le but de nuire au Cameroun.

 

Enfin, s’agissant principalement de la crise dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, force est de constater une amélioration progressive de la situation, grâce à la prise en compte et à la mise en œuvre rapide par le CHEF DE L’ETAT, des recommandations issues du Grand Dialogue National, avec notamment à la clé, l’accélération du processus de décentralisation et l’octroi d’un statut particulier à ces deux Régions.

En outre, fidèle à sa volonté de paix, le PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE vient une fois de plus de lancer un appel pressant à ses jeunes compatriotes du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, qui « se sont laissés enrôler dans des bandes armées et qui continuent d’entretenir un climat d’insécurité dans ces deux Régions, à déposer les armes, à l’exemple de ceux, nombreux, qui l’ont déjà fait et qui vivent tranquillement au sein des communautés (…) ».

Il va sans dire que l’engagement et l’implication effectifs de ces filles et fils repentis du Nord-Ouest et du Sud-Ouest seront déterminants dans le processus de rétablissement de la paix, de la sécurité et de la cohésion sociale, dans lesdites Régions, et partant, sur l’ensemble du territoire national.

De l’avis général, les efforts entrepris et les mesures prises par le CHEF DE L’ETAT, ont été accueillis et salués par tous nos concitoyens et par nos partenaires de bonne volonté et de bonne foi. Les signes sont perceptibles et les faits visibles qui incitent chaque jour, un peu plus, à l’optimisme.

Aussi, le Gouvernement par ma voix, lance-t-il un vibrant appel à tous, afin que tout soit mis en œuvre, non pour attiser les tensions comme le font certains, mais pour soutenir sans réserve, tout ce qui peut concourir au retour à la paix, à la vie normale et à la consolidation du vivre ensemble dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest… ».  

 

N.R.M

 
 
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C’est par l’entremise de son porte parole qu’Antonio Guterres, Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies s’est dit préoccupé par le drame survenu au Cameroun le 14 Février dernier et a instamment demandé au Gouvernement Camerounais d’ouvrir une enquête

 

Le Contenu de son message

« Le Secrétaire général est vivement préoccupé par des informations selon lesquelles des civils, y compris des enfants, auraient été tués lors d’une attaque dans le village de Ngarbuh dans la région du Nord-Ouest du Cameroun le 14 février. Il présente ses condoléances les plus sincères aux familles des victimes, et appelle le Gouvernement du Cameroun à ouvrir une enquête et à prendre les dispositions nécessaires pour que les coupables répondent de leurs actes.

Le Secrétaire général appelle les parties armées à s’abstenir de toute attaque contre les civils et à respecter le droit humanitaire international et des droits de l’homme. Il réitère la disponibilité des Nations Unies à travailler avec toutes les parties prenantes en vue d’une solution politique à la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun par le dialogue… ».

 

La vérité doit être dite

L’attente du Sg des Nations Unies est la même que celle de tous les Camerounais  depuis que les images de ces enfants font le tour des réseaux sociaux. Des vidéos et photos insoutenables d’autant plus que les principales victimes sont des femmes et des enfants.

Et, la promesse faite trois jours après le drame par le ministre de la Défense à travers un communiqué peut laisser croire que tout est déjà dit. Les causes du drame semblent déjà connues et seuls les détails pourraient être donnés plus tard, après les résultats de l’enquête.

 

Une fois de plus, il s’agit d’un problème Camerouno – Camerounais

Certes, le Cameroun lorsque cela s’impose ne rejette pas les conseils et autres apports de ses partenaires parmi lesquels, les Nations Unies et bien d’autres. Toutefois, l’implication de ces derniers, à l’instar de Human Right Watch, Amnesty International ou alors le congrès américain dans la crise qui sévit dans les régions du Nord et du Sud Ouest n’est pas de nature à améliorer les choses. Les rapports fournis jusqu’à lors sont erronés et le congrès américain a donné la parole aux groupuscules d’individus qui n’ont jamais tenu compte des mesures prises par le Gouvernement Camerounais pour un cessé le feu définitif.

Au contraire, avec ces lobbies qui hantent les couloirs du Walter E. Washington Convention Center sis à Washington D.C, ils entendent tout remettre en cause en organisant par exemple dans les prochaines semaines, une rencontre baptisée «Conférence internationale sur le conflit armé au Sud-Cameroun…».

Sur son site, la Coalition pour le dialogue et les négociations instigatrice de cette « farce » la  justifie en déclarant que : « Depuis l’éclatement du conflit au Cameroun, des dirigeants éminents tels que Son Éminence le cardinal Christian Tumi et le juge Ayah Paul Abine ont appelé à une conférence réunissant tous les Camerounais du Sud pour échanger des vues et établir une position dominante. Le gouvernement du Cameroun a malheureusement empêché la tenue de la Conférence générale anglophone. Alors que le conflit s’intensifie, il est clair qu’une telle conférence unissant les Camerounais du Sud ne peut pas avoir lieu au Cameroun d’où la nécessité d’avoir une conférence à l’étranger dans un pays partenaire…Les Camerounais du Sud sont citoyens des anciens Cameroun du Sud britannique, actuellement les régions du Nord- Ouest et du Sud-Ouest de la République du Cameroun, parfois appelés « anglophones » ou « ambazoniens ». La Coalition a décidé d’utiliser l’appellation reconnue des Nations Unies: Southern Cameroons ou Southern Cameroonians…».

 

Le gouvernement camerounais dément formellement les chiffres répandus sur la toile 

Après un week-end de tergiversations, le chef de la division de Communication du ministère de la Défense a publié un communiqué hier lundi, évoquant un "malheureux accident". Le ministre de la Défense a lui-même renchérit ce mardi dans un autre communiqué. 

"Les Forces de Défense en opération de reconnaissance dans ladite localité ont été prises à partie par des terroristes sécessionnistes ayant transformé une des habitations de la localité en place forte, véritable base logistique de marchandises illicites, d’armements et de munitions de divers calibres, de stupéfiants et amulettes", peut-on lire.

Il apporte également des précisions sur le nombre de victimes de cette opération : "La riposte s’est soldée par la neutralisation de 07 (sept) terroristes et bandits. Au cours des accrochages, un incendie s’est déclaré dans la fortification des terroristes installée dans la même habitation, provoquant des explosions avant de se propager aux habitations voisines. Cet incendie aurait fait 05 (cinq) victimes, dont une femme et 04 enfants, bien loin du prétendu massacre relayé dans les réseaux sociaux".

 

La crise dans les régions du Nord et du Sud Ouest a déjà des amorces de solutions, posées avant et pendant le Grand Dialogue National initié par le Président de la République du Cameroun. C’est l’assurance donnée aux uns et aux autres qui a permis  le retour des populations qui s’étaient réfugiées au Nigéria voisin, ou encore le dépôt des armes par ceux qu’on peut considérer aujourd’hui comme des ex terroristes qui intègrent les programmes de réhabilitation mis en place par les autorités, afin de faciliter leur réinsertion…

La doléance des Nations Unies a bien évidemment été prise en compte cependant, aucune possibilité ne sera accordée à qui que ce soit pour diviser le Cameroun et instaurer un no man lands dans cette partie du pays.

Que les uns et les autres se le tiennent pour dit.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Répondant aux questions de nos confrères de la télévision nationale à l’issue de la cérémonie de tirage au sort du CHAN Total Cameroun 2020 ce lundi au Palais polyvalent des Sports de Yaoundé, l’ancienne gloire de l’équipe nationale de football camerounais a proposé, « il faut être vigilants mais on est confiants ». 

 

Le tirage au sort effectué ce lundi à Yaoundé a permis de dévoiler les différents adversaires des 16 équipes du CHAN 2020 qui aura lieu du 04 au 25 avril. Pays hôte de la compétition, le Cameroun devra évoluer dans le Groupe A avec le Mali, le Burkina Faso et le Zimbabwe. 

Pour l’ancien lion indomptable, il s’agit d’un groupe équilibré où le Cameroun est appelé à se surpasser, « on a des adversaires redoutables, le Mali et le Zimbabwe qui sont des pays ayant l’habitude de jouer le CHAN, ce sont des équipes qui ont l’habitude d’évoluer avec plusieurs joueurs amateurs dans les sélections fanions. Il faut donc être vigilants mais on est confiants au regard de ce que l’équipe d’Arroga est en train de faire », déclare Salomon Olembe. 

« L’équipe monte progressivement en régime, faisant de plus en plus taire les critiques et en démontrant que le travail paye. Derrière ce travail, il faut également remercier les joueurs camerounais qui étaient sortis et qui sont revenus jouer le championnat pour avoir une chance d’être sélectionnés pour le CHAN et montrer de quoi ils sont capables. A eux, je tire un coup de chapeau », ajoute en substance l’ancien lion indomptable.  

En ce qui concerne le match d’ouverture, il mettra aux prises les lions A’ avec le Zimbabwe. Ce sera au stade Omnisport Ahmadou Ahidjo de Yaoundé le samedi 04 avril 2020. 

 

Innocent D H

 

Published in Sport
mardi, 18 février 2020 10:22

Chan 2020 : Les différents pools sont connus

 

Le tirage au sort a eu lieu ce 17 Février, au palais polyvalent des sports de Yaoundé au cours d’une cérémonie présidée par le Premier ministre, chef du gouvernement et en présence d’un parterre d’invités.

 

Poule A: - Cameroun - Burkina-Faso - Zimbabwe - Mali

Poule  B: - Maroc – Ouganda – Togo - Rwanda

Poule C : - Niger – Libye – République Démocratique du Congo – Congo Brazzaville

Poule D : -  Zambie – Guinée – Namibie – Tanzanie

 

Les chances sont équitables

C’est l’avis partagé par la plupart des grandes gloires du football africain, notamment Salomon Olembe et Tataw Stephen après la cérémonie de dévoilement 

« Mon cœur penche pour le Cameroun, la question ne peut plus se poser mais, je dois cependant dire que le ballon est rond et, il n’y a plus de petites équipes dans le football. Auparavant, avant le début d’une compétition comme celle que nous allons vivre dès  le 04 Avril prochain, on pouvait déjà se faire une idée du vainqueur mais toutes les équipes à mon sens, ont leur chance… ».

« Le Cameroun a remporté le match amical contre la RD Congo et, nous croisons les doigts afin que les poulains du coach Clément Arroga restent dans la même dynamique. Comme le relevait Salomon tout à l’heure, les équipes se valent même si nos cœurs penchent pour notre pays. Mais, d’après ce que j’ai pu voir, les garçons ont le moral au beau fixe et nous sommes en droit d’espérer que le trophée va rester à la maison… ». 

 

Chan et Télécommunications

Au niveau de Camtel par exemple, c’est la satisfaction totale - Alain Michel Mvié – Ingénieur en Télécommunications : « Nous avons pu nous rendre compte ce soir que la connexion internet était au top, au palais polyvalent des sports de Yaoundé. La retransmission s’est faite sans la moindre anicroche et nous pouvons d’ores et déjà assurer que Camtel viendra en appui pour la retransmission des matchs en direct notamment au niveau de la chaîne nationale, la CRTV…En plus, c’est au courant du mois de Janvier que nous avons procédé au raccordement de la fibre optique, pour une optimisation de la couverture wifi avant, pendant et après la compétition. Les réajustements seront faits si cela s’avère nécessaire… ».            .

Christian Lyeb – Ingénieur en Télécommunications : « Nous nous sommes dotés d’un  service VBI et d’un Data Center, de même que des équipements avec des serveurs de stockage réseau, de  sécurité, de sauvegarde qui vont permettre de servir pendant le Chan sur tous les sites choisis : Yaoundé – Douala – Buea… ».

Le 04 Avril prochain, le match d'ouverture va opposer le Cameroun au Zimbabwe.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Le Trésor public camerounais n’a pas pu mobiliser les 20 milliards de FCFA du marché des titres publics de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (Beac) lancé depuis 2011. L’émission des bons du Trésor assimilables (BTA) à 26 semaines, effectuée le 12 février 2020 renseigne suffisamment à propos. 

 

Le communiqué officiel rendu public par le ministère des finances (Minfi) révèle que le Cameroun a dû se contenter d’une enveloppe dont la valeur est de 5,2 milliards de FCFA, ce qui correspond au quart du montant initialement sollicité. C’est la première fois que le pays enregistre une telle contre performance sur le marché des titres de la Beac lancé depuis 2011. 

Dans un tel contexte, est pointé du doigt, l’intérêt mitigé accordé par les investisseurs du marché monétaire à cet appel de fonds de l’Etat du Cameroun. L’opération effectuée le 12 février dernier a connu seulement un taux de 94,5%, ce qui laisse voir un paradoxe par rapport aux souscriptions allant jusqu’à 500% lors des opérations des émissions des titres publics camerounais. 

Précisons que les soumissions effectuées par les investisseurs du marché monétaire se chiffrent à 18,9 milliards de FCFA, alors que 20 milliards de FCFA étaient plutôt sollicités par le Trésor public camerounais. Ce qui a contraint les autorités camerounaises à revoir leurs prétentions à la baisse pour finalement se contenter d’une enveloppe de l’ordre de 5,2 milliards de FCFA. 

Pour ce qui est des BTA à 26 semaines du 12 février 2020, il faut indiquer que le taux d’intérêt moyen demandé par les investisseurs était d’environ 2,7%. En effet, le taux d’intérêt a varié entre 2,4 et 3,5%. 

 

Innocent D H

 

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Alors qu’on en parle peu, l’organisation terroriste continue à perpétrer des massacres dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun ces derniers temps. Le week-end passé, des attaques de la secte ont fait trois morts dans des localités du département du Mayo-Tsanaga. 

 

A en croire les informations relayées par l’agence Xinhua, dans la nuit du 15 au 16 février 2020, les terroristes de Boko Haram ont mené des raids dans les localités de Hitere, Ouzal, Kouva et Mandoussa dans l’arrondissement de Mayo-Moskota, département du Mayo-Tsanaga. 

La même source, nous renseigne que les éléments de la secte islamiste ont commis des pillages à Ouzal. Ils ont notamment incendié un centre de santé dans cette localité, ainsi que plusieurs habitations. C’est dans les décombres des habitations incendiées que les victimes ont été retrouvées et plusieurs autres civils ont été blessés au cours de ces attaques. L’agence Xinhua précise, « les localités de Mandoussa, Kouva et Hitere ont également été attaquées dans la même nuit ». 

Alors que dans l’actualité, on ne fait pas trop écho de la résurgence de Boko Haram dans l’Extrême-Nord du Cameroun, des sources dignes de foi font savoir que depuis quelques semaines les éléments de l’organisation terroriste multiplie des attaques dans le département du Mayo-Tsanaga. Depuis mi-décembre 2019, les attaques du mouvement djihadiste ont fait plus d’une centaine de de morts dans cette partie du pays, apprend-on. 

 

Innocent D H

 

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Venus du Cameroun, du Tchad, de la RCA, ces professionnels de médias s’arriment aux fondamentaux de la télévision à l’ère du numérique. Ils sont réunis à Garoua dans le cadre d’un séminaire de formation de 5 jours, ouvert ce lundi sous la houlette du délégué régional de la communication pour le Nord Essiakou Elhadj Saliou.

 

Initié par la Fondation Salaman en collaboration avec ses partenaires (TV7 Vie, RAZAL, RED, Dieu TV Suisse), ce séminaire a pour principal défi, s’adapter aux mutations technologiques que connaît le paysage audiovisuel à travers le numérique. 

« Il est question de marier les deux médias que sont la radio et la télévision avec le web. Nous aurons désormais à découvrir le web radio avec deux ou trois caméras. Aujourd’hui, il est quasiment impossible de faire ni de la radio, ni de la télévision sans le multimédia », souligne Johannes Wilhelm Hierl, formateur principal, PDG de Dieu TV/Max TV et Kids TV. 

Selon les participants venus du Cameroun, du Tchad et de la RCA, cette formation de 5 jours va leur permettre d’être mieux outillés sur les nouvelles aptitudes de production TV. « Nous attendons beaucoup de cette formation puisque dans le domaine de l’audiovisuel la formation ne finit jamais », reconnait Malachie Nabbi, responsable de production de Electron TV (Tchad). Pour Augustine Asta de FM Mayo-Danay, « à l’issue de cette formation, j’aimerai être à même d’avoir ce feeling en caméra et montage audiovisuel », souhaite la journaliste. 

Le Délégué régional de la Communication pour le Nord Essiakou Elhadj Saliou qui présidait l’ouverture du séminaire a invité les 50 participants à accorder une attention particulière et soutenue aux exposés et exercices pratiques qui vont meubler les travaux. 

 

Innocent D H

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01