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Le pasteur Alain Ruben Gwet regrette grandement l’abandon de la scène politique par les membres du clergé des églises de réveil au Cameroun. A coup d’arguments bibliques, il balaie les idées reçues.

 

Puis-je, avant de toutes choses, demander aux chrétiens, aux Ministres de culte, aux Théologiens un minimum de considération sur ma modeste personne, car ceci est ma contribution au Réveil de l'église. Il faut noter que si l'on regarde le Réveil spirituel comme localisé uniquement sur la foi, on n'a rien compris.

Le fonctionnement de l'univers dans lequel nous vivons est essentiellement spirituel. C'est le spirituel qui influence la matière. Ce qui n'a pas une influence spirituelle n'a pas d'impact sur la matière. Ceux qui sont mystiques et exotériques l'ont bien compris, mais l'église s'en ferme yeux, oreilles et cœurs. Quand vient le Réveil, parce qu'il est essentiellement spirituel, il touche donc le domaine moral, intellectuel, social (politique, économique, etc).

Si l'on prétend donc être chrétien donc Christ (celui qui est envoyé et oint) et ianus (de anus, donc du creux, cercle), signifiant Celui qui est du ou dans le creux de celui qui est oint et envoyé, il n'y a aucun domaine de la vie qui nous est interdit. Nous avons le pouvoir et les compétences, selon les dispositions de Dieu pour chacun, de TOUT GÉRER PARFAITEMENT.

La démission de l'Église aujourd'hui dans LA GESTION DES CHOSES DE LA CITÉ est suicidaire et criminelle

Tenez ! Quelque pharaonique soit un royaume et son président, il aura toujours besoin d'un JOSEPH pour comprendre les desseins de Dieu, concevoir des plans d'ajustement économique et structurel pour éviter la crise économique au pays, et même pour sauver ses frères spirituels. C'est la leçon de Genèse 37-47. Quelque achabite (réf à Achab) et Jézabélique soit un règne, ceux qui le dirigent auront toujours besoin d'un Abdias comme intendant. La mission divine de dernier étant de secourir les vrais prophètes et les mettre à l'abri de la mort (1 Rois 18);

Quelque Jézabelite soit un pouvoir, il aura toujours besoin d'un Éli pour ouvrir les cieux afin que la pluie descende, qu'il y ait nourriture et prospérité, même si les tenants du pouvoir ne changent pas (1 Rois 18) ; Quelqu'un babylonien soit un système, ses dirigeants auront toujours besoin d'un Daniel pour l'établir chef des magiciens, devins, enchanteurs, sages, des astrologues, etc. (Daniel 2:48; 5:11-12) et que le roi consulterait à ses humeurs. Si Daniel vivait aujourd'hui, les églises l'auraient excommunié; Quelque perse soit un système, son Artaxercès Dieu mettra toujours à ses côtés un Néhémie pour verser du vin dans sa coupe (Néhémie 2:), alors que sa mission divine est de fléchir le cœur du roi au temps favorable pour son peuple.

Ces exemples bibliques de ce genre sont pléthores

Cessons des débats stériles sur l'implication politique des enfants du royaume Céleste, qu'ils soient simples chrétiens ou Ministres oints. Comment ce monde reconnaîtra-t-il la sagesse infiniment variée de Dieu (Éphesiens 3:8-11)? Est-ce en restant dans les bosquets ou les fentes des rochers comme Israël du temps de Barak, Gédéon, Samson ou Saül ? Comment ce monde connaitra une gouvernance intègre modèle fils de la révélation dont ils attendent la manifestation ? Si l'on est incapable de faire, au lieu de maudire, juger, critiquer ceux qui en ressentent le divin fardeau, soit encouragez-les ou taisez-vous simplement.

 

Par Stéphane NZESSEU

 

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Le débat politique au Cameroun depuis les dernières élections municipales et législatives du 09 février 2020, porte sur les chiffres et le sens à donner aux taux de participation ou d’abstention. Qu’est-ce qui peut bien justifier qu’on en soit à ne pas se préoccuper de qui a été élu où, mais que tous les acteurs politiques se battent pour confirmer ou infirmer des taux d’abstention et de participation.

 

Le problème que pose la question du taux d’abstention est celui de la légitimité du processus électoral, de l’élection et des élus sortis des urnes. Le renseignement que le taux d’abstention apporte est celui de savoir le niveau d’adhésion des populations à l’élection.

Les camerounais ont des raisons de douter de la sincérité du processus électoral. Tout d’abord au regard de ce qu’ils ont observé depuis la dernière élection. Pur nombre de camerounais, le premier obstacle à cette élection est la justice électorale.

Les magistrats ont à plusieurs reprises donné l’impression d’être au service d’une cause qui est aux antipodes de la protection de la démocratie. Des exemples, la question des 32 PV soulevés par le MRC lors du Contentieux de la présidentielle, ou l’exclusion de l’UPC des élections locales du fait d’une sorte de déni judiciaire. Sans parler des griefs du PCRN de Cabral Libii à l’endroit de la justice.

D’un autre côté, le code électoral et les acteurs qui ont la responsabilité d’organiser l’élection ne sont pas toujours considérés comme neutre. Ce qui donne l’impression aux citoyens que le jeu est fait pour privilégier certains partis politiques.

Par ailleurs, les populations ne sont pas dupes. Elles connaissent très bien les différents candidats et ne leurs font aucunement confiance. Cette crise de légitimité entraîne un désintérêt évident à l’égard des élections et de la politique.

L’une des conséquences directes sera la démission du peuple face à ses responsabilités citoyennes. Les citoyens ne payent plus les impôts et les taxes, les caisses de l’Etat sont sous tension, ils ne valorisent pas les institutions puisqu'ils ne s’y reconnaissent plus. Il y a une recrudescence de la justice populaire. La cité devient difficile à gouverner.

D’autre part, les élus ne se sentent pas le devoir de rendre compte aux populations, ils ne se soucient pas de leurs conditions de vies. Puisqu'ils savent très bien qu’ils n’ont aucune légitimité auprès desdites populations. Et d’autres travers sociaux consécutifs à l’illégitimité des élus, du fait du fort taux d’abstention. Et dans cet environnement, bonjour la mal gouvernance, la corruption et le sous-développement.

Terminer une élection avec un taux de participation aussi bas, ou un taux d’abstention aussi élevé est simplement l’indicateur que les populations ne se reconnaissent plus en ce processus électoral. Une Nation qui se veut démocratique, constatant cet état de fait, travaillera à améliorer le processus électoral question de construire une véritable légitimité des élus et par conséquent de la machine administrative qui sera dirigée par ces élus.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Il se nomme MOUAFFO STEPHEN. Il est étudiant à l’Université des Montagnes de Banganté. Ce jeune camerounais vient d’inventer la toute première couveuse alimentée à l’énergie solaire.

 

C’est ingénieux ! Une couveuse qui fonctionne avec l’énergie solaire. Une trouvaille technologique qui va certainement révolutionner la question de la maternité au Cameroun. L’appareil que venait de présenter le jeune MOUAFFO STEPHEN est une belle prouesse, une véritable révolution dans la médecine au Cameroun.

La couveuse est équipée d'un ordinateur intégré. Un ordinateur qui indique en temps réel et de façon automatique les paramètres du nourrisson. Notamment : le poids du nourrisson, la température du corps, le pouls et le rythme cardiaque. Un système d’alarme y est incorporé. Et celui-ci est déclenché quand l'un de ces paramètres atteint le niveau critique. Une veille électronique qui est une assistance de choix pour le corps médical. La couveuse solaire a une autonomie de 16 heures de temps. En d’autres termes, l’appareil peut passer plus d’une demi-journée à fonctionner sans ensoleillement.

Cette belle invention est salutaire. Salutaire pour les centres de santé et les hôpitaux qui se situent dans l’arrière-pays. Des régions du Cameroun qui ne sont pas connecté à l’énergie électrique. Un véritable désenclavement médical et une bonne bouffée d’air pour les spécialistes de la santé qui exercent dans ces villes et villages qui n’ont jamais connus les joies d’une alimentation électrique. Désormais, ils ont un outil qui permettra de sauver les vies de nombreux nourrissons et de nombreuses dames qui sont meurent chaque jour sur les tables d’accouchement.

Par ailleurs, même dans les zones urbaines de notre pays, la fourniture en électricité n’est pas toujours de bonne qualité. Elle n’est ni régulière, ni servie dans les intensités requises. Une fourniture approximative aux conséquences désastreuses dans nos hôpitaux. Que devient un nourrisson, un prématuré couché dans une couveuse quand la société de fourniture d’électricité décide d’interrompre l’énergie ? Quelles sont les incidences sur la santé de ce camerounais nouveau-né du fait des allers et retours de l’énergie électrique ? Ou encore du fait des intervalles entre l’interruption d’énergie et la relance des groupes électrogènes desdits hôpitaux.

Tous ceux qui voient cette belle couveuse à l’énergie électrique sont unanimes. Le Cameroun a d’énormes talents. Reste maintenant aux pouvoirs publics de mettre en place des mesures d’accompagnement pour permettre à ce jeune camerounais de produire cet appareil en quantité importantes pour le Cameroun et pour tous les pays du monde qui pourront le solliciter.

 

Stéphane NZESSEU 

 

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mercredi, 12 février 2020 15:20

Chan 2020 : Les experts de la CAF sont au Cameroun

La délégation des experts de la Confédération africaine de football arrivée au Cameroun le 11 février 2020, est la toute dernière avant le Championnat d’Afrique des Nations.

C’est le 04 avril 2020, que le Championnat d’Afrique des Nations (Chan) va se jouer au Cameroun. Pour s’assurer du bon déroulement des travaux de construction et de réhabilitation des ouvrages qui vont abriter les matches du Chan, la Confédération africaine de football (Caf) a dépêché au Cameroun, une dernière mission d’experts.  Ces experts se rendront donc à Douala, Limbe, Buea et Yaoundé. Ils inspecteront également les hôtels, hôpitaux et autres contenus dans le cahier de charges. 

La délégation de la Caf a foulé le sol camerounais le 11 février. Elle a été tout naturellement accueillie par Seidou Mbombo Njoya le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). «Nous avons reçu 7 experts ce matin, deux autres arrivent le soir. Demain mercredi, ils vont commencer l’inspection des infrastructures sportives et hôtelières ici à Douala. Jeudi, ils vont visiter le site de Limbe-Buea, dans la région du Sud-Ouest avant de boucler leur mission par la visite du site de Yaoundé», a déclaré un membre du Comité local d’organisation, à Cameroon-Info.Net.

La délégation de la Caf va conduire sa mission d'inspection, qui sera clos par la cérémonie de tirage au sort de la compétition. Elle aura lieu le 17 février prochain à Yaoundé, la capitale. C’est après cette mission que le Cameroun aura la confirmation qu’il aura organisera bel et bien le Chan 2020.

A titre de rappel, le Comité local d’organisation du Chan a ouvert la sélection de volontaires qui vont servir au cours de la compétition. En plus d’être de nationalité camerounaise ou bénéficier d’une formation spécifique si on est étranger, les candidats doivent entre autres avoir un âge minimum de 18 ans. Ils doivent avoir au moins le Brevet d’études du premier cycle ou un certificat d’aptitude professionnel.

Liliane N. 

 

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C’est la lecture faite par Mongue – Mouyeme, qui se présente comme un « Influenceur vote » au regard des incidents qui se seraient déroulés dans certains bureaux de vote le 09 Février dernier.

 

« A la fin du scrutin du 9 février 2020, des camerounais ont été odieusement tués à Foumban parce que des gens se battaient pour « sécuriser » les urnes menacées de « viol » par les fraudeurs aux élections. La bêtise humaine a ainsi endeuillé des familles à cause de la folie de certains compatriotes qui ont fait du mandat de député ou de conseiller municipal, une question de vie ou de mort. Evidemment, ce petit incident n’est pas de nature à ébranler le cynisme du microcosme politique camerounais, et à la place d’un tollé d’indignation et de compassion de la part des candidats aux élections municipales et législatives, on a plutôt des démonstrations hypocrites de fair-play.

On assiste en effet à un ballet de candidats qui font des sorties pour reconnaître leur défaite, alors que les résultats ne sont pas encore officiellement publiés, et que le Code Électoral interdit d’énoncer même la tendance des votes. Mais qui va les inculper pour non-respect des lois et des institutions, du moment où les grands défenseurs de la République sont plutôt en train de les féliciter pour leur « élégance » politique ?

Ce n’est certainement pas le marionnettiste des muscles de l’Etat qui va s’offusquer de ce que « son » opposition l’accompagne dans la diffusion illégale des tendances de vote favorables au pouvoir. Il est très enthousiaste, et n’hésite pas à propager de fausses informations sur le niveau de participation au double scrutin, appuyé en cela par « ses » médias et « ses » observateurs des élections.

Il est tellement heureux que le boycott des élections prôné par les « Petits Partis Politiques » (PPP) ait massivement été boycotté jusque dans les brousses du NOSO, qu’il a oublié de puiser dans son intarissable dernière énergie pour condamner le saccage d’une sous-préfecture dans le Mayo-Tsanaga dû aux colères post-électorales. Ce crime a été perpétré soit par des partisans du RDPC, soit par ceux l’UNDP son allié (seuls partis en course dans la localité), ce qui le rend tolérable et dispensé de menaces de représailles avec écarquillement des yeux.

Dans la République du cynisme, pendant que le ministre chargé de la remise des médailles d’honneur du travail s’occupe très utilement à expliquer ce qu’est un PPP, et que celui en charge de l’emploi est en pleine campagne de présentation des écoles délabrées du Septentrion, c’est au Chef de l’Etat qu’on colle le sadique privilège d’annoncer la création en 2019 de 500 000 emplois au pays du bendskin-métier roi des jeunes.

Dans 60 ans, les jeunes d’aujourd’hui diront à leurs fils et petit-fils qu’un ancien jeune de 87 ans à qui l’Etat avait tout donné s’était spécialisé dans le remuement de coutelas dans les plaies béantes de leur misère. Et ils citeront le 10 février 2020 comme ce jour cauchemardesque où il a affirmé plein volume et en mondovision que tout le monde mangeait, se soignait et s’instruisait convenablement au Cameroun. Une criminelle provocation que rien ne justifiait, même pas la volonté de contrecarrer la « désinformation » de la « communauté internationale » sur l’état des lieux réel du pays, par l’ennemi public n°1 au Cameroun dans sa tournée en Occident.

Si pour protester contre ces crimes post-électoraux et le cynisme ambiant, je lance un appel au boycott du contentieux post-électoral, y aura-t-il des gens pour se joindre à moi ? J’aurai au moins les avocats militants des PPP, non ?

Que les opposants opposés à l'opposition aillent fouiller les articles de lois qui condamnent le boycott du contentieux post-électoral pour m’intimider. Ils ont fait ça pour décourager le boycott des élections elles-mêmes, ça a produit quoi ? N’est-ce pas ils sont en train d’accuser le tailleur de leur pantalon maintenant que la danse les a dépassés » ?

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Face à la presse ce mardi, l’observatoire accrédité au Cameroun a parlé « d’une faible affluence. Aucun engouement particulier n’a été noté dans les différentes localités couvertes… ».

 

C’est la substance du document lu devant les hommes et les femmes des médias ce Mardi, dans l’une des salles des conférences de l’hôtel Hilton par l’ancien Premier Ministre du Niger, Seyni Oumarou et les autres membres de l’organisation d’Etats Africains.    

Le chef de la mission d’observation, accompagné de 33 autres personnes n’a pas voulu s’étendre sur les chiffres, arguant que cela est de la responsabilité de l’organe en charge de l’organisation des élections au Cameroun : Elecam qui en principe, doit publier les résultats des Municipales ce Mercredi, tandis que ceux des Législatives seront connus plus tard.  

Il est important de relever que Seyni Oumarou et les autres observateurs, notamment les membres du Parlement Panafricain, ceux de la Commission de l’Union Africaine ou encore des organes de gestion des élections, ceux venus des organisations de la société civile et autres experts électoraux ont été dans six régions (Centre – Sud – Est – Ouest – Littoral – Nord) ; soit cent soixante seize (176) bureaux de vote. Un chiffre qui renvoi à un pourcentage de 79% en zone urbaine et 21% en milieu rural, peut – on lire dans le document.

Il n’a pas été possible de se rendre les régions en crise, a relevé le chef de cette mission d’observation, pour des raisons évidentes : « C’est parce qu’au niveau de l’UA, ils n’ont pas voulu prendre des risques par rapport à certains observateurs ».

 

Un taux d’abstention qui suscite le débat au sein de l’opinion publique

Pour certains, à l’instar de l’analyste politique Eric Mathias Owona Nguini, ce pourcentage n’a rien à voir avec l’appel au boycott de certaines formations politiques puisque lors de la présidentielle, il n’était pas très différent : « Si tu peux mobiliser 80% à 90% de l’électorat en ta faveur, autant le faire pour gagner, plutôt que de les inciter à boycotter les élections !!!Si tu gagnes 80 à 90% de l’électorat, tu as nécessairement une majorité parlementaire large. Donc, voilà des gens qui se targuent de contrôler 80 à 90% de l’électorat et préfèrent le gaspiller dans le boycott. Soit c’est la folie, soit c’est de l’arnaque » !!!

Hamad Ibn Issa croit savoir que : « Le taux d'abstention se justifie sur 3 points
1) Le désintéressement des populations face l'importance du vote
2) La mauvaise gestion des investitures dans les listes du Rdpc car bénéficiant d un grand nombre de militants plus de 50% des inscrits dans les listes
3) Le manque de financement des petits partis politiques pour mieux s'organiser dans les combats politiques. Bref c sont les quelques points qui ont favorisés le faible taux de participation… ».

 

Joseph Landry Owono estime que : « L'abstention aux élections législatives et municipales du 9 février 2020 repose sur plusieurs facteurs. Je vais partager ceux-ci:

1- Les décès des inscrits entre la date de l'inscription sur les listes électorales et la date du scrutin plusieurs potentiels électeurs décèdent et leurs familles pour la plupart ne déclarent pas ces décès à ELECAM pour la radiation de ceux-ci du fichier électoral

2- Le nomadisme entre la date d'inscription et la date du scrutin, plusieurs potentiels électeurs migrent à travers le territoire national et ceux-ci ne savent pas qu'ayant changé de commune de résidence, ils peuvent procéder à une mutation d'inscription auprès de l'antenne communale ELECAM de leur ressort. D'autres encore peut-être plus nombreux vont et s'installent dans les pays étrangers ils demeurent inscrits

3- La nature des élections peut en elle-même justifier l'abstention dans la mesure où les élections municipales et législatives comportent des logiques sociales, tribales, économiques et même politiques que la présidentielle ne comporte pas. Dans les élections de proximité, un militant d'un parti peut s'abstenir d'aller voter simplement parce que sa liste à lui n'a pas été validée par les instances supérieures du parti

4- Les enjeux des élections : L'élection présidentielle est plus courue et plus prisée que les élections municipales et législatives et suscite de fait plus d'engouement et d'intérêt

5- L'absence de compétition : Dans plusieurs circonscriptions électorales, le RDPC s'est retrouvé seul et sans concurrence. De fait, plusieurs potentiels électeurs de ces circonscriptions n'ont pas trouvé un intérêt justifié à aller voter

Le boycott : Certains potentiels électeurs et militants de certains partis politiques ont bel et bien donné une suite factuelle à l'appel au boycott. Ceux-là sont quantifiables.

Au demeurant, il serait malhonnête pour un parti politique de revendiquer le succès du boycott pour ces raisons entre autres. N'oublions pas que pour la présidentielle de 2018, le taux d'abstention était de 46% alors même qu'il n'y avait aucun appel au boycott. L'abstention infine n'a aucune incidence sur la validité des élections et aucun impact sur la légitimité de ceux qui en seront élus… ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

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L’ancien journaliste de la CRTV est catégorique. Le programme politique proposé par Maurice Kamto à la veille de la présidentielle est un bon projet. Il est susceptible d’apporter une meilleure vie aux citoyens camerounais.

 

Eric Chindje a bravé des interdictions à lui adressées par des hauts commis de l’Etat pour prendre part au meeting de Kamto à Washington. « Je suis venu parce que des gens ont osé m’appeler pour me dire, j’espère que tu n’iras pas au meeting de Kamto. Et des Hauts responsables » dixit Eric Chindje. Une situation qui l’a même davantage encouragé à y prendre part parce que selon lui « nous sommes tous des camerounais. C’est aussi une occasion de dire à ceux-là pour quel Cameroun on se bat ». Vraiment rocambolesque, ces attitudes rétrogrades et anti démocratiques qui consistent encore aujourd’hui à intimider des camerounais au sujet des opinions politiques des uns et des autres.

« Je ne suis pas un homme politique, je suis un camerounais de cœur. » Rappelle Eric Chindje. Comme pour dire que c’est sans langue de bois qu’il tient ses positions. C’est dans l’intérêt du Cameroun qu’il fait ses propositions. Et l’une de ses décisions fortes est celle qui a consisté à proposer au Chef de l’Etat actuel de laisser Maurice Kamto mettre en œuvre son projet pour le Cameroun.

« J’ai vu ce programme. C’est un bon programme pour le Cameroun. Si ce programme était mis en œuvre, il y a beaucoup de camerounais qui ne souffriraient plus. » Le journaliste va plus loin dans ses propositions. Il va jusqu’à laisser croire qu’il est possible que les deux adversaires politiques que sont Paul BIYA et Maurice Kamto se mettent ensemble pour la croissance du Cameroun. « J’ai même suggéré qu’après son mandat que Paul BIYA et Maurice Kamto, les deux, se mettent ensemble et essayent de travailler ensemble pour le Cameroun ». Est-ce vraiment possible ?

Toutefois, il faut saluer la logique que prône Eric Chindje. Sa vision du Cameroun est celle d’un pays où tous ses fils et filles conjuguent leurs efforts pour élever la Nation parmi les meilleures nations du monde. Dans sa pensée, « Paul Biya gagnerait à laisser Maurice Kamto appliquer son programme pour le bien des camerounais ». en attendant que cela soit possible, il en appelle au retour de la paix dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest.

 

Stéphane NZESSEU

 

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La décision a été prise ce lundi, à l’issue des assises du 33ème sommet des Chefs d’Etat à Addis Abeba en Ethiopie. Le Pays dirigé par Paul Biya va siéger à côté du Tchad, pour le compte de l’Afrique Centrale.

 

La décision a été prise ce 10 Février, à l’issue des assises du 33ème sommet des Chefs d’Etat à Addis Abeba en Ethiopie et c’est  Marie Louise Abomo, juge camerounaise qui va parler au nom de son pays, au cours des six prochaines années.

Une victoire et une satisfaction, selon Simon Pierre Ombga Mbida – Sous Directeur de l’Union Africaine, au ministère des Relations Extérieures. Il s’exprime au micro de nos confrères d’Africa 24 : « C’est une satisfaction pour notre délégation de ce que nous entrions dans ces deux structures importantes de l’Union Africaine. L’une qui traite des questions des Droits de l’Homme, des Droits des Peuples et de la Démocratie et l’autre qui est un organe politique (le CPS) où on parle des questions de paix et de sécurité sur le plan du Continent… ».

Certes, ce n’est pas la première fois que le Cameroun siège au sein de cette institution cependant, les enjeux cette fois sont autres. Il est attaqué de toute part aussi bien par les membres de la secte terroriste de boko haram et depuis un peu plus de trois ans, bien que la situation selon certains observateurs tend à s’améliorer, les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest ont été en proie à des attaques perpétrées par des groupes armés qui se font appelés ambazoniens, sans oublier les bandits de grand chemin qui agressent les populations à l’Est du pays.

 

Par ailleurs, le continent dans son ensemble est résolu à faire taire les armes et créer des conditions propices au développement de l’Afrique.

Simon Pierre Ombga Mbida : « S’agissant du CPS, notre participation va permettre au Cameroun d’être davantage impliqué dans la résolution des conflits au niveau continental et d’être au cœur de l’action quand il s’agit de trouver des solutions et disons de s’investir dans les domaines de la paix et de la sécurité. Vous savez que ce sont des questions importantes pour nos différents pays… ».

Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) est l’organe décisionnel permanent de l’Union africaine pour la prévention, la gestion et le règlement des conflits. Cette institution est composée de 15 membres.

Il constitue un système de sécurité collective et d’alerte rapide, visant à permettre une réaction rapide et efficace aux situations de conflit et de crise en Afrique. Il constitue également le pilier central de l’Architecture africaine de paix et de sécurité (APSA), qui est le cadre de la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité sur le continent africain.

Le Protocole relatif à la création du Conseil de paix et de sécurité a été adopté le 09 juillet 2002 à Durban (Afrique du Sud) et est entré en vigueur en décembre 2003. Le CPS est devenu pleinement opérationnel au début de 2004. Le Protocole du CPS, ainsi que son Règlement intérieur, l’Acte constitutif de l’UA et les conclusions des diverses retraites du CPS, fournissent les directives opérationnelles des activités du CPS…

 

Les pouvoirs du CPS, conjointement avec le Président de la Commission de l’UA, consistent notamment à :

Anticiper et prévenir les différends et les conflits, ainsi que les politiques susceptibles de conduire à un génocide et à des crimes contre l’humanité

Exécuter des fonctions de rétablissement et de consolidation de la paix afin de résoudre les conflits là où ils se manifestent

Autoriser la mise en place et le déploiement de missions de paix et élaborer les directives pour la conduite de ces missions y compris leur mandat

Décider de sanctions chaque fois qu’un changement de gouvernement non conforme à la constitution a lieu dans un État membre

Mettre en œuvre la politique de défense commune de l’UA

Veiller à l’application des conventions et des instruments clés de lutte contre le terrorisme international

Promouvoir l’harmonisation et la coordination des efforts entre les mécanismes régionaux et l’UA en faveur de la paix, de la sécurité et de la stabilité en Afrique ;

Suivre la promotion des pratiques démocratiques, la bonne gouvernance, l’état de droit, la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales, le respect du caractère sacré de la vie humaine et du droit international humanitaire

Favoriser et encourager la mise en œuvre des conventions et traités sur le contrôle des armes et le désarmement

Examiner et prendre des mesures dans les situations où l’indépendance nationale et la souveraineté d’un État membre sont menacées par des actes d’agression, y compris par des mercenaires

Appuyer et faciliter l’action humanitaire dans les situations de conflit armé ou de catastrophe naturelle grave.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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L’étudiant qui avait été admis à l’hôpital de Jengzhou, est sain et sauf.

 

Il y aura eu plus de peur que de mal dans le cas de Pavel Daryl Sem Kenou. L’étudiant camerounais avait contracté le Coronavirus. Admis en soins intensifs après les signes de contamination à la maladie, Pavel Daryl Sem Kenou est sorti hier 10 février 2020 de l’hôpital de Jengzhou. C’est un jeune homme plein de vie qui a été vu auprès de l’équipe médicale qui a pris soin de lui. Déjà, il convient de le souligner, le camerounais âgé de 21 ans dans une interview accordée à un média chinois la semaine dernière, indiquait se sentir de plus en plus bien. « Je me sens de mieux en mieux, même si j’ai encore un problème au niveau des poumons. Les médecins s’occupent bien de moi », déclarait-il.

 

La contamination de Pavel Daryl Sem Kenou est parvenue aux camerounais vivant dans le terroir, grâce à la presse. La confirmation de son état de santé avait été faite par l’Ambassade de Chine au Cameroun, en date du 6 février 2020. «Nous confirmons qu’un étudiant camerounais inscrit à l’Université de Yangtze a été infecté par le nouveau coronavirus. Après avoir reçu un traitement médical, il est maintenant en bon état de santé», peut-on lire dans le tweet de la représentation diplomatique chinoise. La contamination au Coronavirus relève aujourd’hui du passé pour Pavel Daryl Sem Kenou. Il a bien réagi au traitement qui lui a été administré.

 

Pour brièvement parler de la situation actuelle de l’épidémie en Chine, Xi Jinping le Président chinois a appelé hier lundi 10 février à la prise des mesures fortes. Le récent bilan officiel indique que l'épidémie à coronavirus a franchi la barre des 1.000 morts dans l’empire du milieu. Le nombre de morts en Chine dus au nouveau coronavirus est monté à 1.011, après l'annonce de 103 nouveaux décès dans la province du Hubei, ont révélé les autorités ce jour.



Liliane N.

 

Published in Actualité

Dans son traditionnel discours radio-télévisé s’adressant à la jeunesse de son pays ce 10 février, Paul Biya fait instruit que les dérives en milieu scolaire ne doivent plus se reproduire. Il invite la société en générale et la jeune génération en particulier à plus de responsabilité pour un Cameroun nouveau. 

 

Il y a quelques semaines l’actualité sociale au Cameroun a été dominée par la monté de la violence en milieu scolaire. Sur la question, on avait alors qu’eu droit au silence du président. Saisissant la tribune de son adresse à la jeunesse ce lundi soir, le Chef de l’Etat a décidé de rompre ce silence condamnant au passage la violence en milieu scolaire. 

Pour conclure son discours, le Chef de l’Etat évoque fort opportunément : « un évènement récent qui bouleverse nos consciences, le meurtre à Yaoundé d’un jeune professeur de mathématique par un de ses élèves. Cet acte à peine croyable en dit long sur les dérives de nos sociétés modernes »

Face à cette situation, le président appelle les parents, hommes de religion et enseignants afin que désormais à travers l’éducation qu’ils dispensent, des faits de cette nature ne puissent plus se reproduire. 

« Je vous demande également de réfléchir à ce qui s’est passé d’en mesurer la gravité et de prendre l’engagement de ne jamais commettre de tels actes », instruit Paul Biya. Saisissant la même tribune, le Chef de l’Etat renouvelle ses très sincères condoléances aux malheureux parents concerné par le drame. 

Et pour que la jeunesse puisse jouer son rôle en toute convenance, le président de la République mise beaucoup sur la lutte contre la consommation de la drogue et des stupéfiants par les jeunes. 

« Il n’y a pas si longtemps lors d’un conseil ministériel, j’avais demandé au Gouvernement d’envisager la mise en œuvre d’un plan national de lutte contre contre la consommation des drogues et de l’alcool. Celle-ci avait alors atteint la côte d’alerte au sein de la jeunesse camerounaise. J’invite encore aujourd’hui le Gouvernement à se mobiliser davantage pour lutter contre ce fléau », souligne-t-il en outre. 

Paul Biya a alors certainement compris que la prise de la drogue et des stupéfiants par les élèves serait l’une des causes immédiates des comportements d’indiscipline et de violences développés par ceux-ci en milieu scolaire. 

 

Innocent D H

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01