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Une situation qui prévaut depuis l’avènement du covid - 19 et dans le rapport mondial 2021 sur la tuberculose de cet organisme, ces décès n’ont pas été aussi importants depuis un peu plus de dix ans.   

 

Ce rapport confirme nos craintes selon lesquelles la perturbation des services de santé essentiels due à la pandémie ne commence à réduire à néant des années de progrès accomplis dans la lutte contre la tuberculose”, a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS. 

 

D’après son analyse, “Ces nouvelles sont très préoccupantes et doivent servir de signal d’alarme au monde face au besoin urgent d’investissements et d’innovation pour combler les lacunes en matière de diagnostic, de traitement et de soins pour les millions de personnes touchées par cette maladie ancienne qui est toutefois évitable et traitable”. 

 

Les services de lutte contre la tuberculose figurent parmi de nombreux autres services, ayant subi des perturbations du fait de la pandémie de Covid -19 en 2020, mais l’impact sur les efforts de lutte contre la tuberculose a été particulièrement grave. 

 

Par exemple, environ 1,5 million de personnes sont mortes de la tuberculose en 2020 (dont 214 000 parmi les VIH-positifs)...

 

Du fait des difficultés rencontrées dans la prestation de services essentiels de lutte contre la tuberculose et d’accès à ceux-ci, de nombreuses personnes atteintes de la maladie n’ont pas été diagnostiquées en 2020. 

 

Le nombre de personnes nouvellement diagnostiquées et les cas notifiés aux gouvernements nationaux ont connu une baisse, passant de 7,1 millions en 2019 à 5,8 millions en 2020. 

 

Selon les estimations de l’OMS, environ 4,1 millions de personnes souffrent actuellement de tuberculose mais n’ont pas été diagnostiquées ou n’ont pas été officiellement notifiées aux autorités nationales. Ce chiffre est en hausse par rapport aux 2,9 millions de cas signalés en 2019. 

 

Les pays qui ont le plus contribué à la réduction mondiale des notifications de cas de tuberculose entre 2019 et 2020 sont l’Inde (41 %), l’Indonésie (14 %), les Philippines (12 %) et la Chine (8 %). Ces pays et 12 autres ont représenté 93 % de la baisse mondiale totale des notifications. 

 

On a également constaté une réduction de la fourniture de traitement de prévention contre la tuberculose. Quelque 2,8 millions de personnes y ont eu accès en 2020, soit une réduction de 21 % depuis 2019. En outre, le nombre de personnes traitées contre la tuberculose pharmacorésistante a diminué de 15 %, passant de 177 000 en 2019 à 150 000 en 2020, ce qui équivaut à seulement environ 1 personne qui en a besoin sur 3.

Les investissements mondiaux destinés à la lutte contre la tuberculose diminuent 

Le financement dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, qui représentent 98 % des cas notifiés de tuberculose, reste un défi. Sur le financement total disponible en 2020, 81 % provenaient de sources nationales, les pays du groupe BRICS (Brésil, Fédération de Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) représentant 65 % du financement national total. 

Le plus grand donateur bilatéral est le Gouvernement des États-Unis d’Amérique. Le Fonds mondial de lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme est le plus grand donateur international. 

Le rapport note une baisse des dépenses mondiales consacrées aux services de diagnostic, de traitement et de prévention de la tuberculose, lesquelles sont passées de 5,8 milliards à 5,3 milliards de dollars des États-Unis, soit moins de la moitié de la cible mondiale de financement complet de la riposte à la tuberculose dont le montant a été fixé à 13 milliards dollars des États-Unis par an d’ici 2022. 

Parallèlement, si des progrès ont été constatés dans la mise au point de nouveaux outils de diagnostic, de médicaments et de vaccins contre la tuberculose, ceux-ci sont entravés par le niveau global des investissements dans la recherche-développement, dont le montant s’élève à 0,9 milliard des États-Unis en 2019, soit un chiffre qui est loin d’atteindre la cible mondiale fixée à 2 milliards de dollars des États-Unis par an.

La réalisation des cibles mondiales de lutte contre la tuberculose n’est pas sur la bonne voie 

L’inversion des progrès accomplis signifie que la réalisation des cibles fixées en matière de lutte contre la tuberculose enregistre un retard et semble de plus en plus hors de portée, toutefois certains succès ont été constatés. À l’échelle mondiale, la réduction du nombre de décès dus à la tuberculose entre 2015 et 2020 représentait seulement 9,2 %, soit environ un quart du jalon fixé à 35 % pour 2020… 

Toutefois, la Région européenne de l’OMS a dépassé le jalon pour 2020, avec une réduction de 25 %. Cela s’explique principalement par les baisses enregistrées en Fédération de Russie, où l’incidence a diminué de 6 % par an entre 2010 et 2020. 

La Région africaine de l’OMS s’est rapprochée de ce jalon, enregistrant une baisse de 19 %, ce qui reflète des réductions impressionnantes de 4 %à 10 % par an en Afrique du Sud et dans plusieurs autres pays d’Afrique australe, après un pic de l’épidémie de VIH et de l’élargissement de la prévention et de la prise en charge de la tuberculose et du VIH. 

“Il ne nous reste plus qu’un an pour atteindre les cibles historiques de 2022 en matière de lutte contre la tuberculose auxquelles se sont engagés les chefs d’État lors de la Première Réunion de haut niveau des Nations Unies sur la tuberculose. Le rapport fournit des informations importantes et rappelle aux pays qu’ils doivent accélérer d’urgence leurs interventions contre la tuberculose et sauver des vies”, a déclaré la Dre Tereza Kasaeva, Directrice du Programme mondial de lutte contre la tuberculose de l’OMS. 

“Ces efforts seront cruciaux notamment dans le cadre des préparatifs de la Deuxième Réunion de haut niveau des Nations Unies sur la tuberculose prévue en 2023”. 

Le rapport appelle les pays à mettre en place des mesures urgentes pour rétablir l’accès aux services essentiels de lutte contre la tuberculose. 

Il appelle en outre à doubler les investissements dans la recherche et l’innovation en matière de tuberculose ainsi qu’à une action concertée dans l’ensemble du secteur de la santé et d’autres secteurs pour s’attaquer aux déterminants sociaux, environnementaux et économiques de la tuberculose et à ses conséquences. 

Le nouveau rapport présente des données sur les tendances de la maladie ainsi que la riposte à l’épidémie dans 197 pays et régions, dont 182 des 194 États Membres de l’OMS.

N.R.M

 

 

 

 

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jeudi, 09 septembre 2021 14:08

Pandémies et impact catastrophique du Covid 19

C’est principalement sur cet aspect que se penche le Fonds Mondial dans son rapport publié ce 8 septembre; rapport dans lequel  Peter Sands - Directeur exécutif de cet organisme s’est appesanti sur les impacts ressentis au niveau de la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme

 

A l’entame de son propos, il affirme que: “ En deux décennies, nous avons réalisé des progrès remarquables dans la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme. Notre 20ème anniversaire est malheureusement terni par un constat alarmant : la pandémie de COVID-19 nous a fait perdre du terrain durement gagné contre ces maladies…”.

Tuberculose

Le document renseigne entre autres sur le fait que: “ Seulement 38 % des personnes atteintes de tuberculose pharmacorésistante accèdent à des soins. Et parmi les personnes traitées, seulement 57 % se rétablissent. Les autres ne terminent pas leur traitement, ou meurent parce que le traitement ne fonctionne pas pour elles…

À l’échelle mondiale, la pandémie de Covid -19 a eu un effet dévastateur sur la lutte contre la tuberculose. Entre 2019 et 2020, le nombre de personnes traitées pour la tuberculose pharmacorésistante dans les pays où le Fonds mondial investit a chuté de 19 %, le nombre de personnes sous traitement pour la tuberculose ultrarésistante de 37 %, et le nombre de patients tuberculeux séropositifs sous antirétroviraux pendant le traitement de la tuberculose de 16 %. Globalement, on a traité pour la tuberculose environ un million de personnes de moins en 2020 qu’en 2019.

VIH Sida

En ce qui concerne le VIH, les impacts de la pandémie de Covid -19 sont également très lourds. Bien que le nombre de personnes séropositives sous traitement antirétroviral ait continué de s’accroître, avec une augmentation de 9 %, cette statistique encourageante doit être tempérée par la réduction alarmante des services de prévention et de dépistage.

Comparativement à 2019, les programmes et les services de prévention du VIH ont atteint 11 % moins de personnes, et 12 % moins de jeunes. La circoncision médicale pour la prévention du VIH a chuté de 27 %. On a effectué 22 % moins de tests de dépistage du VIH.

Les perturbations occasionnées par le COVID-19 ont entravé l’accès à des informations et à des outils dont les personnes les plus vulnérables auraient eu besoin pour se prémunir de l’infection. Après tant d’années de gains si durement acquis, il serait tragique d’assister à une recrudescence des infections au VIH.

Le Paludisme

Dans la lutte contre les trois maladies, ce sont les interventions visant le paludisme qui semblent avoir le moins souffert du COVID-19 jusqu’à présent. Il semble que l’adaptation rapide des services de lutte contre le paludisme ait limité les dégâts, avec une baisse de 4,3 % du dépistage des cas suspects de paludisme par rapport à 2019.

Toutefois, les progrès dans la lutte contre la maladie se sont arrêtés. Les services de lutte contre le paludisme n’ont pas affiché la croissance annuelle indispensable pour vaincre la maladie.

Dans son rapport, le directeur exécutif du Fonds Mondial ajoute que: 

“Dans de nombreux pays, le COVID-19 a submergé les systèmes de santé, les confinements ont perturbé les services, et des ressources vitales de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme ont été réaffectées à la lutte contre la nouvelle pandémie.

Celle-ci a touché de manière disproportionnée les personnes déjà vulnérables aux épidémies existantes : les personnes vivant dans la pauvreté, les groupes marginalisés, les personnes sans accès aux soins de santé…”.

Les moyens mis à disposition pour venir à bout de c es maladies

En mars 2020, le Fonds mondial a immédiatement mis à disposition, au moyen d’assouplissements de ses subventions, quelque 500 millions de dollars US pour aider les pays à sauvegarder les acquis contre le VIH, la tuberculose et le paludisme, et appuyer leur réponse au Covid -19.

“Le 9 avril 2020, nous avons lancé le dispositif de riposte au Covid -19 (C19RM), destiné à aider les pays à combattre la pandémie, à atténuer ses impacts sur leurs programmes de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme et à renforcer d’urgence leurs systèmes de santé.

À la fin de 2020, les généreuses contributions de donateurs nous ont permis de décaisser 980 millions de dollars US pour 105 pays et 14 programmes multi pays par le biais de ces deux mécanismes de financement.

En date d’août 2021, nous avions augmenté ces mesures de soutien à 3,3 milliards de dollars US pour 107 pays et 16 programmes multi pays…”.

Au regard du lourd tribut payé par de nombreux pays depuis l'avènement du coronavirus, Peter Sands - Directeur exécutif a, à la fin de sa présentation, lancé cet appel:

“C’est en continuant d’innover et de collaborer – à l’échelle mondiale, nationale et locale – que nous mettrons fin au VIH, à la tuberculose et au paludisme, que nous vaincrons le COVID-19, et que nous renforcerons nos dispositifs de préparation et de riposte aux pandémies”.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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La Centrale nationale d’approvisionnement en médicaments et consommables médicaux essentiels vient de réceptionner trois conteneurs de médicaments.

 

C’est une bonne nouvelle pour les personnes atteint de la tuberculose. Trois conteneurs de médicaments ont été acheminés à la Centrale nationale d’approvisionnement en médicaments et consommables médicaux essentiels (Cename). Dans ces stocks on retrouve en plus des médicaments, des réactifs, des consommables, entre autres. La quantité réceptionnée au Cename devrait répondre aux besoins des malades. Depuis trois semaines, des formations sanitaires publiques faisaient face à une forte pénurie. Il est dit que la quantité est importante et va pouvoir couvrir les besoins durant une période relativement longue. 

 

Les trois stocks réceptionnés par le Cename ne sont pas uniquement destinés pour la région du Centre. Le Programme national de lutte contre la tuberculose a mis sur pied un programme de distribution. Ledit Programme indique que les régions du Littoral et celles du septentrion sont déjà servies. «Le fond régional du Centre a reçu sa dotation hier (ndlr : lundi), le Littoral est en train d'être livré aujourd'hui (ndlr : mardi) et nous attendons pour avoir une idée précise de la cargaison qui va au Septentrion, pour la dépêcher avant certainement la fin de cette semaine pour que ce soit positionné dans les différents centres de prise en charge», a rassuré Denis Masse, le Directeur commercial adjoint de la Cename.

 

Concernant la rupture évoquée des antituberculeux, au Cename, il est qu’elle a été causée par un retard enregistré au Port autonome de Douala. «Si les approvisionnements au niveau du franchissement au port de Douala se passaient normalement et rapidement, la distribution serait déjà terminée», déclare le Directeur commercial adjoint de la Cename dans le quotidien gouvernemental Cameroon tribune. Il précise par ailleurs que les produits sont arrivés au port presqu'à date, mais ont dû mettre six semaines pour sortir du port à cause de certains mécanismes qui devaient être réglés.

 

Liliane N.

 

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Dans son dernier rapport, l’Organisation mondiale de la santé  qui réclame un financement et un soutien politique plus importants pour éradiquer cette maladie, relève que près de 7 millions de personnes ont été diagnostiquées et traitées pour la tuberculose en 2018, contre 6,4 millions en 2017.

 

Dans un nouveau rapport publié jeudi dernier, l’Organisation mondiale de la santé (Oms) relève que près de 7 millions de personnes ont été diagnostiquées et traitées pour la tuberculose en 2018, contre 6,4 millions en 2017. Environ 1,5 million de personnes sont décédées des suites de la tuberculose en 2018. D'après cette agence Onusienne, environ 10 millions de personnes ont contracté la tuberculose en 2018 et trois millions de personnes « ne reçoivent pas les soins dont elles ont besoin ». Les pays les plus touchés sont la Chine, l’Inde, l’Indonésie, le Nigéria, le Pakistan, les Philippines et l’Afrique du Sud.

L’Oms souligne que le Brésil, la Chine, la Russie et le Zimbabwe - qui étaient lourdement touchés par la tuberculose - ont atteint des niveaux de couverture de traitement supérieurs à 80% en 2018. Néanmoins, même si le nombre de cas de tuberculose en 2018 était légèrement meilleur que celui de 2017,  Cette maladie causée par la bactérie Mycobacterium tuberculosis, reste élevée chez les populations pauvres et marginalisées, en particulier les personnes vivant avec le Vih. Cela s'explique notamment par le coût élevé des soins antituberculeux, des données montrant que près de quatre patients sur cinq dans des pays dits « à forte charge » dépensent plus de 20% du revenu de leur ménage pour le traitement.

Pour combattre davantage cette maladie, l’Oms incite sur le fait que le monde doit accélérer les progrès pour atteindre l'objectif de développement durable visant à mettre fin à la tuberculose d'ici 2030. A en croire  le Directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, pour obtenir ce résultat, il faut « des systèmes de santé solides et un meilleur accès aux services ».

A la suite de l'engagement pris le mois dernier par des chefs d'État et de gouvernement à New York de mettre les soins de santé à la portée de tous et de lutter contre les maladies transmissibles telles que la tuberculose, le Vih et le paludisme, l'Oms a souligné l'utilité de campagnes nationales permettant de diagnostiquer et de traiter plusieurs maladies en même temps.

Cependant, cette institution  déclare qu’il  existe un sous-financement massif et chronique pour la recherche sur la tuberculose, estimé à 1,2 milliard de dollars par an. De plus, le déficit en matière de prévention et de prise en charge de la tuberculose est estimé à 3,3 milliards de dollars en 2019. Les besoins prioritaires incluent un nouveau vaccin ou un traitement médicamenteux préventif efficace, des tests de diagnostic rapides et des schémas thérapeutiques plus sûrs, plus simples et plus courts.

La stratégie mondiale de lutte contre la tuberculose approuvée par l'Assemblée mondiale de la santé vise une réduction de 90% du nombre de décès dus à la tuberculose et de 80% du taux d'incidence de la tuberculose d'ici 2030 par rapport aux niveaux de 2015.

 

Marie MGUE 

 

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L'empreinte du Cameroun dans la lutte contre le VIH, le sida, la tuberculose et le paludisme se retrouve dans son programme global incarné par l'action de la Première Dame, Chantal Biya.

 

La lutte contre le VIH SIDA, la tuberculose et le paludisme au Cameroun se fait sous différents angles. Tous ces éléments sont intégrés dans un ensemble qui peut simplement être décrit comme la stratégie nationale combinée du pays. En effet, cela prend la forme de programmes et de projets, c'est le moins qu'on puisse dire. Ces initiatives auraient permis d'enregistrer des progrès comparatifs pour les trois maladies mortelles.

Depuis 2010, selon le rapport d'ONUSIDA, les décès liés au sida ont chuté de 19 %, passant de 22 000 à 18 000 décès. Dans le même ordre d'idées, le nombre de nouvelles infections à VIH a également diminué, passant de 36 000 à 23 000 pendant la même période. En 2018, il a été établi que 540 000 personnes vivaient avec le VIH et que le nombre de nouvelles infections à VIH parmi une population sensible pendant un certain temps - toutes les personnes de tous âges confondus - était de 1,02 pour cent. Le pourcentage de personnes vivant avec le VIH parmi les adultes (15-49 ans) était de 3,6, tandis que 23 000 personnes ont été nouvellement infectées par le VIH et 18 000 sont mortes de maladies liées au sida.

Le gouvernement et ses partenaires n'ont pas été à l'aise avec la situation ; ils ont donc constamment élaboré des stratégies qui peuvent réduire les chiffres. Les objectifs 90-90-90, toute une gamme de visions indiquent notamment que, d'ici à 2020, 90 % des personnes vivant avec le VIH connaîtront leur statut sérologique, 90 % de celles qui connaissent leur séropositivité auront accès à un traitement et 90 % des personnes sous traitement auront supprimé leur charge virale.

Malgré tout ce qui est fait, il ne faut pas oublier que le Cameroun a encore l'un des taux de prévalence du VIH les plus élevés d'Afrique de l'Ouest et du Centre, avec des pics très importants dans les populations à risque (26 % parmi les professionnel(le)s du sexe, 20 % parmi les homosexuels, les filles et autres adultes).  Parmi les initiatives privées d'éradication de la maladie, il y a celle de la Première Dame, Chantal Biya, qui joue un rôle absolument exceptionnel dans la lutte contre le VIH, non seulement au Cameroun mais aussi en Afrique. Cet effort a été reconnu par le Professeur Peter Piot, alors Directeur exécutif de l'ONUSIDA.

"J'ai pu constater par moi-même les actions de la Fondation Chantal Biya, notamment la prévention de la transmission du VIH-SIDA de la mère à l'enfant, la mobilisation des jeunes, le travail des synergies africaines, etc. Pour moi, Chantal Biya est l'une des stars de la lutte contre le VIH et le sida dans le monde."

La tuberculose reste l'une des menaces graves dans le pays, l'Organisation mondiale de la santé ayant signalé 6,2 % des cas. Près de 25 000 nouveaux cas ont été notifiés en 2017. Toutefois, dans le cadre de la couverture maladie universelle et de la protection sociale, 52 % des traitements ont été réalisés. Quant au paludisme, il reste la première cause de mortalité au Cameroun avec plus de 3 000 décès enregistrés en 2018, selon les données du ministère de la Santé publique. Cette maladie, qui touche environ deux millions de Camerounais chaque année, représente 30 pour cent des consultations et 40 pour cent des hospitalisations dans le pays où la morbidité infantile est la plus élevée.

Ces dernières années, le gouvernement a accru la sensibilisation par des campagnes de distribution de moustiquaires imprégnées d'insecticide longue durée (MILDA), mais malgré cela, seulement 59 pour cent de la population a utilisé la moustiquaire traitée en 2018. Depuis février dernier, le Cameroun a lancé une nouvelle campagne de distribution pour plus de 14 millions de MILDA afin d'augmenter le nombre d'utilisateurs.

 

Otric N. 

 

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L’annonce a été faite ce jeudi 10 octobre 2019 par le Président de la République, Paul Biya, au terme de son audience  avec le Président français en marge de la 6e  conférence de reconstitution du  fonds mondial  contre le Sida, la tuberculose et le  paludisme, qui s’est tenue du 9 au 10 octobre 2019 à Lyon en France. 

 

Le Cameroun accompagnera le Fonds mondial  contre le Sida, la tuberculose et le  paludisme dans sa lutte  contre ces fléaux qui continuent de faire de nombreuses victimes dans le monde. Le Président de la République du Cameroun, Paul Biya a annoncé ce jeudi 10 octobre 2019, que le Cameroun  débloquera près de  3 milliards F Cfa  pour le Fond mondial. « Nous sommes engagés. Nous avons annoncé le déblocage de 3 milliards F Cfa  pour le programme qui vient. Pour nous, ce n’est pas rien. Le Cameroun est un des pays qui bénéficient de l’argent du Fonds Mondial pour la lutte contre le Sida, le paludisme et la tuberculose. C’est une organisation que nous soutenons beaucoup », a déclaré Paul Biya dans un entretien avec la presse diffusé à la Crtv Radio. Le Président de la République a également précisé  que  le taux du paludisme a baissé. «  En raison de l’évolution démographique, il faut toujours s’adapter. Nous sommes décidés à combattre cette maladie, il ne faut pas se décourager », a-t-il déclaré.

Cette  déclaration a été faite au terme de son audience avec le Président de la République française, Emmanuel Macron, en marge de la 6e  Conférence de reconstitution du  fonds mondial  contre le Sida, la tuberculose et le  paludisme, qui s’est tenue du 9 au 10 octobre 2019 à Lyon en France.  Selon le  Président Camerounais,  cet entretien  entre Yaoundé et  Paris,  a permis d’évoquer les problèmes du Fonds mondial contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme et aussi le « Grand dialogue national » initié dans le cadre de la crise anglophone. « Nous avons évoqué évidemment les problèmes du Fonds Mondial de lutte contre la tuberculose, le paludisme et le Vih. On a abordé aussi quelques problèmes de coopération. Il m’a demandé comment s’est déroulé le grand débat, je lui ai fait un compte-rendu du déroulement du débat. On a fait un tour d’horizon de la coopération entre le deux pays pour constater que cette coopération allait bien », a affirmé le Président de la République du Cameroun.

Lire aussi : Enjeux de la participation du Cameroun à la 6e conférence de reconstitution du Fonds Mondial 

Les deux Chefs d’Etat ont également échangé sur les questions de défense et de sécurité. A ce sujet, il convient de relever l’engagement du Cameroun et de la France dans la lutte contre le terrorisme et la gestion des réfugiés. Les Présidents Emmanuel Macron et Paul Biya ont aussi échangé, selon  la Présidence du Cameroun,  sur les  futurs rendez-vous qui permettront d’analyser les questions internationales au sujet desquelles ils partagent en général les mêmes points de vue.

 

Marie MGUE 

 

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Une conférence s'est tenue à la délégation régionale de la santé pour le Nord au Cameroun. Il était question pour les acteurs de la chaîne de lutter contre cette maladie contagieuse, de faire le point sur la maladie dans la région, ainsi que de proposer des solutions pour une prévention et une prise en charge optimales.

 

Selon Unite to End TB, un des partenaires de lutte contre la tuberculose : « la tuberculose est l’une des 10 principales causes de décès dans le monde et la plus meurtrière des maladies infectieuses. En 2017, 10 millions de personnes ont contracté la tuberculose et 1,6 million en sont mortes ». C’est conscient de ces chiffres qui font froid au dos que les maillons de la chaîne de lutte contre cette maladie contagieuse ont jugé urgent de mener une réflexion pour trouver des solutions pérennes pour la lutte contre la tuberculose, d’où la raison d’être de cette conférence organisée à la salle des réunions de la délégation régionale de la Santé publique pour le Nord sous la conduite du docteur Maurice Ganava, Coordonnateur technique régional de lutte contre la tuberculose.

La conférence a vu la participation des acteurs reconnus comme partenaires indispensables dans la lutte contre la tuberculose et dont les actions dans la région du Nord sont perceptibles à plusieurs niveaux.  On note le Programme national de lutte contre la tuberculose(Pnlt), le projet check TB et celui Camnafaw. Ces organes, ont été représentés par plusieurs de leurs membres. Il y avait aussi la participation des hommes de médias chargés d’informer et de sensibiliser la population sur la maladie.

Les contenus de la conférence

Le Dr Ganava a présenté un brillant exposé sur l’objectif du Pnlt dans le Nord, les résultats du dépistage en 2018, le thème de la journée, ainsi que les résolutions prises pour mettre fin à la tuberculose.

Pour ce qui est de l’objectif, il est envisagé de guérir 85% des malades de la tuberculose pulmonaire dans le Nord. Faire dépister au moins 84% de malades de la tuberculose pulmonaire, ainsi que de faire tester au moins 90% des malades de la tuberculose pulmonaire pour le VIH.

Quant aux résultats de dépistage en 2018, pour les formations sanitaires que sont l’Hôpital régional de Garoua, ceux de Djamboutou et de la Prison centrale de Garoua, et le Centre de santé intégré Jésus sauve et guérit, l’on a enregistré 915 cas déclarés sur une population de 297.294 personnes. Les résultats en termes de traitement à l’Hôpital régional de Garoua sont de 97%.

S’agissant de la thématique retenue cette année, elle a été déclinée par l’exposant de la manière suivante : « il est temps et urgent d’agir », pour honorer les engagements de mettre fin à la tuberculose.

Parmi les solutions prises, il y a l’élargissement de l’accès à la prévention et au traitement, la responsabilisation, la garantie d’un financement suffisant et durable y compris pour la recherche entre autres.

Les projets Check TB et Camnafaw ont à leur tour expliqué à l’assistance, leurs champs d’actions dans la lutte contre la tuberculose dans la région du Nord.

 

Innocent D.H

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Au Cameroun, environ 35.000 cas de tuberculose sont enregistrés chaque année et 40% des patients souffrant de cette maladie sont dépistés séropositifs. Le traitement contre cette maladie est gratuit depuis quelques années, malgré des ruptures récurrentes dans la livraison des médicaments.


A l’occasion de la célébration de la 26e édition de la Journée mondiale dédiée, le gouvernement a pris l’engagement d’éradiquer cette maladie qui continue de décimer les populations. « Il est temps d’en finir avec la tuberculose ». C’est la substance de l’allocution prononcée vendredi dernier à Yaoundé par le Pr Magloire Biwolé Sida au cours des assises relatives à la 26e édition de la Journée mondiale de la tuberculose.

Cette ferme résolution sied à la croisade qu’ont décidé de mener les pouvoirs publics contre cette maladie qui est, d’après les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), « l’une des dix premières causes de mortalité dans le monde ».

Au point de représenter une menace réelle pour l’émancipation économique du pays. La tuberculose est un fléau qui a des conséquences dévastatrices sur les plans sanitaire, social et économique. Elle atteint surtout les adultes au moment où ils sont le plus productifs dans leur vie.

Puisque, sur les 23741 cas enregistrés en 2018, 95% sont des adultes et l’on a connu 6% de décès. La tuberculose «reste et demeure un problème majeur de santé publique et constitue un véritable frein au développement», a conclu le Professeur.

Pour définitivement tordre le coup à cette pandémie afin de la bouter hors du territoire national en particulier et du milieu de vie de l’Homme en général, le représentant de l’OMS, le docteur Phanuel Habimana a, au cours de ces travaux, invité à la mutualisation des efforts et des ressources.

Le gouvernement camerounais, quant à lui, requiert l’implication effective de toutes les parties prenantes. Notamment, du partenaire technique qu’est l’OMS et le public. Les pouvoirs publics n’ont pas cessé de mener une lutte âpre contre cette pandémie.

Par exemple, le traitement antituberculeux est effectivement gratuit depuis 2004 dans les 254 centres de diagnostic que compte le pays. Bien plus, en janvier 2016, l’Etat a décidé d’acquérir les médicaments de première ligne. Il s’agit d’un traitement de quatre antibiotiques qui s‘étale sur une période allant de 6 à 12 mois composé de : l’isoniazide, le rifampine, l’éthambutol et le pyrazinamide.

Il est prescrit pour être efficace et tuer complètement les bactéries. Par ailleurs, la mise en place des Centres de diagnostic et de traitement de la tuberculose dans les formations sanitaires est poursuivie.

Liliane N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01