Un fournisseur d’armes et de munitions aux terroristes ambazoniens interpellé. Il s’agit de Fobi Kingsley Mbaku, un individu âgé de 32 ans.
Selon de nombreuses sources, il aurait été interpellé parce qu'il avait coutume de transporter des armes à feu et des balles dans des sacs du Nigeria vers le Cameroun.
C’est vendredi dernier qu’il a été présenté aux Hommes des médias, par le commissaire de police de l'État de Cross River, Aminu Alhassan au quartier général du commandement, à Diamond Hill, Calabar, la capitale de l'État. Il avait à ses côtés, vingt neuf (29) autres suspects,
Devant les journalistes, le commissaire a déclaré que “le suspect a été arrêté le long de Ranch Road, dans la zone de gouvernement local d'Obanliku…”;
Poursuivant ses explications, le chef de la police a déclaré qu'il y avait une cachette pour les fusils automatiques fabriqués localement, et que le suspect fait partie d'un syndicat de l'entreprise illégale de trafic d'armes qui opère à Obanliku et ses environs”.
Des centaines de munitions réelles de 7,62 mm ont été récupérées chez le suspect.
Le commissaire de police de l'État de Cross River a ajouté que:"Des efforts sont en cours, pour arrêter d'autres membres du syndicat en fuite et pour démêler la source et la mission de cette entreprise illégitime. Le suspect sera traduit en justice dès que l'enquête sera terminée".
Durant son exploitation, Fobi Kingsley Mbaku a avoué que son ami, dont le nom n'a pas été révélé immédiatement, lui demandait habituellement de l'aider à transporter des sacs de munitions pour les faire passer de la frontière nigériane au Cameroun.
"Je fais cela depuis plus de six mois. Mais je dois dire que je ne connaissais vraiment pas le contenu des sacs que je transporte habituellement pour traverser la frontière.Je suis généralement payé 10 000 Naîra à chaque fois que je transporte des marchandises".
Ces armes qui transitent par le Nigéria pour semer terreur et désolation au sein de nombreuses familles Camerounaises
Depuis quelques semaines, les terroristes utilisent les lance - roquettes et les AK - 47, mais aussi des engins explosifs improvisés, de plus en plus puissants capables de détruire les blindés des militaires Camerounais.
A l’issue de l’une des attaques meurtrières menées contre les Forces de Défense et de Sécurité Camerounaise, Cyrille Atonfack Nguemo - Responsable de la Communication au ministère de la Défense révélait que “ Les services secrets ont aussi établi avec certitude que la montée en puissance de ces groupes terroristes, de par l’armement de gros calibre dont ils disposent, découle en grande partie de leur jonction avec d’autres entités terroristes opérant hors des frontières”.
Nicole Ricci Minyem
Tel est du moins le point de vue partagé par Amnesty International qui ajoute dans l’une de ses tribunes publiée il y’a quelques jours que lesdites “ Attaques sont imputables aux gouvernements, associées au flux de mésinformation qui a déferlé sur le monde en cette période de pandémie de COVID-19…”.
Dans son rapport publié le 19 octobre 2021, l’Ong relève entre autres que cet état de choses prend une ampleur démesurée et impacte fortement “ Sur la capacité des personnes à avoir accès en temps voulu, à des informations exactes pour les aider à faire face à une crise sanitaire mondiale en plein essor”.
Le rapport intitulé “Parole muselée et mésinformation. La liberté d’expression menacée pendant la pandémie de Covid-19” révèle en outre comment le fait que les gouvernements et les autorités se soient appuyés sur la censure et la sanction tout au long de la crise a réduit la qualité de l’information parvenant aux citoyen·ne·s…
Rajat Khosla, directeur des recherches, du plaidoyer et de la politique à Amnesty International écrit à cet effet qu’: “Au fil de la pandémie, les gouvernements ont lancé une offensive sans précédent contre la liberté d’expression, restreignant fortement les droits des populations.
Les moyens de communication sont pris pour cibles, les réseaux sociaux censurés et des médias fermés, ce qui a de graves répercussions sur la capacité des citoyen·ne·s à accéder à des informations vitales sur la manière de réagir face au COVID-19…
En pleine pandémie, des journalistes et des professionnel·le·s de santé ont été réduits au silence et emprisonnés. De ce fait, des personnes n’ont pas pu accéder aux informations sur le Covid -19, notamment sur la manière de se protéger et de protéger leurs communautés.
Environ cinq millions de personnes ont perdu la vie du fait de la pandémie de COVID-19 et le manque d’informations a sans doute été un facteur contributif…”.
Exemples de quelques pays ayant réduit les Hommes des médias au silence
La journaliste citoyenne Zhang Zhan s’est rendue à Wuhan en février 2020 pour rendre compte de l’épidémie de Covid-19. Elle a disparu dans la région de Wuhan en mai 2020. On a appris par la suite qu’elle avait été arrêtée par la police, inculpée d’avoir “cherché à provoquer des conflits et troublé l’ordre public” et condamnée à quatre ans de prison.
Au cours de ces dernières années, le gouvernement tanzanien a adopté toute une série de lois dont il se sert pour réduire au silence les journalistes, les défenseur·e·s des droits humains et les membres de l’opposition politique.
Sous le régime de l’ancien président John Magufuli, le gouvernement a adopté une position de déni à l’égard du Covid-19. De mars à mai 2020, il s’est appuyé sur des lois interdisant et érigeant en infraction les “fausses informations” et sur d’autres mesures pour restreindre la couverture médiatique de sa gestion de la pandémie.
Au Nicaragua, les autorités ont tout d’abord tenté de minimiser l’impact de la pandémie et d’intimider celles et ceux qui faisaient part de leur inquiétude.
Puis, elles se sont servies du Covid-19 pour adopter la Loi spéciale relative à la cybercriminalité, en octobre 2020. Dans la pratique, cette loi leur permet de sanctionner les personnes qui critiquent la politique gouvernementale et leur donne toute latitude pour réprimer la liberté d’expression.
En avril 2020, la Russie a étendu sa législation existante contre les "fausses informations” et prévu des sanctions pénales pour “diffusion publique de fausses informations en connaissance de cause” dans une situation d’urgence.
Bien que ces modifications aient été présentées comme s’inscrivant dans la réponse des autorités à la pandémie de Covid -19, ces mesures resteront en vigueur au-delà de la pandémie”.
Dans le même document, Rajat Khosla ajoute qu’: “ Il est clair que les restrictions liées à la liberté d’expression ne sont pas seulement des mesures extraordinaires circonscrites dans le temps, pour faire face à une crise ponctuelle.
Elles s’inscrivent dans le cadre de l’offensive contre les droits humains que l’on voit à l’œuvre dans le monde depuis quelques années - Les gouvernements ayant trouvé une nouvelle excuse pour intensifier leur attaque contre la société civile…
Il est dangereux de restreindre la liberté d’expression et cela ne doit pas devenir la nouvelle normalité. Les gouvernements doivent lever de toute urgence ces restrictions et garantir la libre circulation des informations, afin de protéger le droit à la santé des populations”.
L’importance de disposer d’une multitude de sources d’informations
“Tandis que nous engageons les gouvernements et les compagnies pharmaceutiques à faire en sorte que les vaccins soient distribués et disponibles pour chacun·e partout dans le monde, les États et les entreprises qui gèrent les réseaux sociaux doivent veiller à ce que la population ait librement accès à des informations exactes et fondées sur des éléments factuels, en temps utile – une mesure cruciale pour limiter la réticence à la vaccination induite par la mésinformation…
Jusqu’à présent, 6,52 milliards de doses ont été administrées au niveau mondial, mais seuls 2,5 % des habitant·e·s des pays à faible revenu ont reçu au moins une dose.
L’année se terminant dans moins de 75 jours, nous appelons les États et les entreprises pharmaceutiques à changer radicalement de politique et à faire le nécessaire pour fournir à partir d’aujourd’hui 2 milliards de doses de vaccin aux pays à faible revenu ou à revenu intermédiaire inférieur. Toutefois, les habitant·e·s de ces pays ont besoin d’informations sûres et fiables pour les aider à prendre des décisions éclairées", renseigne le document.
Au final,
Amnesty International demande aux États de cesser d’invoquer la pandémie comme prétexte pour empêcher la diffusion d’informations indépendantes, de lever toutes les restrictions injustifiées du droit à la liberté d’expression et de fournir des informations crédibles, fiables et accessibles destinées à informer pleinement la population au sujet de la pandémie.
La censure ne permet pas de lutter contre la mésinformation, contrairement à des médias libres et indépendants et à une société civile forte.
Elle appelle les États et les entreprises pharmaceutiques à proposer deux milliards de doses de vaccin aux personnes qui en ont besoin maintenant, afin de pouvoir atteindre l’objectif de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) visant à vacciner 40 % de la population des pays à faible revenu et à revenu intermédiaire inférieur d’ici la fin de l’année.
N.R.M
Les deux pays, qui subissent âprement les affres des terroristes ont une fois de plus pris la résolution de joindre leurs efforts afin que cessent les meurtres et autres crimes dans les Régions du Nord et du Sud Ouest Cameroun
La promesse a été faite au Chef de l’Etat Camerounais par son homologue du Nigéria ce Mardi, alors qu’il recevait en audience Félix Mbayu - ministre délégué en Charge de la Coopération avec le Commonwealth.
Les confrères de la presse nigériane en ont d’ailleurs fait large échos, en rendant public le communiqué final à l’issue du tête à tête entre les deux personnalités.
Dans celui – ci, on peut entre autres lire que « Muhammadu Buhari reste très attentif à la situation politique et sécuritaire qui prévaut dans le Nord et le Sud Ouest Cameroun ; il a une parfaite conscience des conséquences que cela engendrent au Nigéria…
Il est donc tout à fait logique et dans l’intérêt du Nigéria de veiller à ce que le Cameroun reste stable, et nous vous soutiendrons sans relâche… ».
Une coopération sans failles
Notamment dans le domaine militaire et les résultats obtenus dans la Région de l’Extrême Nord du Cameroun sont plus que concluants. Depuis 2015, les soldats qui servent sous les drapeaux de ces deux pays, en partenariat avec ceux venus du Tchad, ont réussi à affliger de cuisantes défaites aux terroristes de boko haram ; mettant à mal, leur funeste volonté d’assujettir les peuples installés au niveau des 1500 kilomètres de frontière qui séparent le Cameroun et le Nigéria.
Même si quelques individus sans foi ni loi s’aventurent à mener des raids sporadiques, l’on remarque que nombreuses sont les Populations qui regagnent leurs terres, leurs domiciles, leurs plantations abandonnés au plus fort des attaques terroristes.
L’espoir des mêmes résultats au Nord et Sud Ouest Cameroun
D’autant plus qu’on a vu sur les réseaux sociaux que des bandes armées entendent elles aussi faire front commun afin de semer la terreur partout où ils auront l’opportunité de le faire.
Le travail abattu au quotidien par les Forces de Défense et de Sécurité, accompagnées par les Populations qui refusent que leurs localités deviennent des no man lands est très apprécié ; toutefois, il est important de tout mettre en œuvre afin de barrer la voie aux terroristes qui font du Nigéria, une base arrière dans laquelle ils peuvent aisément se retirer après avoir commis leurs crimes.
Nicole Ricci Minyem
C’est à la faveur de la tenue ce jeudi, 03 décembre de la session extraordinaire du Conseil exécutif de l’Union africaine (UA) par visioconférence, sous le thème : « Faire taire les armes Afrique à l’horizon 2022 ». L’appel du Maroc vise à renforcer les systèmes nationaux de traçabilité et l’échange d’informations entre les services et les Etats voisins concernés.
« Nous devons donc agir de manière pragmatique, réaliste et concertée pour atteindre des objectifs palpables pour faire taire les armes avant de proposer trois axes majeurs pour renforcer l’action de l’Union africaine face à la circulation illicite des armes légères et de petit calibre et à la résurgence des conflits », a indiqué le ministre délégué marocain aux Affaires étrangères Mohcine Jazouli lors de cette session extraordinaire du Conseil exécutif de l’UA.
Le ministre marocain a également rappelé que « l’Afrique est un continent qui cristallise tous les espoirs et tous les défis » et « pour réussir, l’Afrique a besoin de la convergence de tous les efforts pour faire face aux menaces communes ». Il affirme à juste titre que le Maroc est engagé pour participer pleinement au succès des actions communes en faveur de la paix et de la sécurité sur l’ensemble du continent africain.
Il faut préciser que, cette session extraordinaire du Conseil exécutif de l’UA fait suite à la présentation par le président de la Commission de l’Union africaine (CUA), Moussa Faki Mahamat du rapport et de la feuille de route pour atteindre l’un des objectifs phares de 2063, à savoir : « Faire taire les armes en Afrique à l’horizon 2022 ». Des initiatives que les Etats africains gagneraient donc encourager pour une solidarité agissante dans la lutte contre l’insécurité, mais surtout le terrorisme qui trouve de plus en plus un terreau fertile en Afrique à travers la circulation illicite des armes.
Innocent D H
Une position obtenue grâce à diverses actions menées dans cette partie du pays pour barrer la voie à la pandémie. La journée mondiale de lutte contre le VIH-SIDA célébrée mardi dernier, a été marquée par plusieurs activités parmi lesquelles, les dépistages gratuits de masse afin de permettre une rapide prise en charge des patients dans la région du Nord.
Au Cameroun, la région du Nord occupe la troisième position des régions les moins touchées par la pandémie du VIH-SIDA avec un taux de prévalence de 1,7%. Selon le Dr Yacouba Limane, coordonnateur du groupe technique régional de lutte contre cette maladie dans le Nord, « la prise en charge est structurée au niveau des unités de prise en charges dans les hôpitaux de district et dans les sites qu’on appelle les sites option B au niveau des centres de santé intégrés. Ces deux types de prises en charges concernent la prévention et le traitement. Le traitement se fait à travers certaine personnes de systèmes de santé qui sont impliquées et aussi à partir des organisations à base communautaires qui se trouvent dans les communautés et qui sont sensés faire la dispensation des anti rétroviraux ».
La célébration de la journée mondiale du SIDA, le 1er décembre dernier, plusieurs activités ont organisées dans la région du Nord pour marquer d’une pierre blanche cette édition malgré le contexte lié à la pandémie de Covid-19. Il est question de travailler davantage afin de revoir le taux de prévalence à la baisse. « Des tables rondes sont organisées sur la thématique de solidarité mondiale et responsabilité partagée. Nous avons également organisé des dépistages de masse dans toute la ville de Garoua et dans quelques sites où notre cible principale va rester ici les conducteurs de moto taxis », ajoute Dr Yacouba Limane.
Pour l’atteinte des objectifs escomptés, la solidarité dans la lutte doit rester de mise. « La population commence déjà à prendre conscience de la maladie. Il y a cette volonté manifeste à travers les différentes personnes qu’on rencontre qui sollicitent le service de dépistage parce que plus tôt qu’on on est dépisté quel que soit la sérologie qu’on a obtenue, il y a le traitement gratuit à savoir les ARV. Si vous êtes mis sous traitement, vous avez moins de chance de faire les maladies opportunistes. Après 06 mois, il y a le contrôle et selon les données scientifiques, les ARV réduisent à 96% le risque de transmission. Présentement si on peut lever la stigmatisation et la discrimination à l’égard des personnes vivant avec le VIH, ce serait mieux », confie Gilbert Keblouabé, point focal chargé du suivi et de la coordination des activités des accompagnateurs psycho-sociaux et unités mobiles de dépistage VIH-Nord.
Innocent D H
Une conférence s'est tenue à la délégation régionale de la santé pour le Nord au Cameroun. Il était question pour les acteurs de la chaîne de lutter contre cette maladie contagieuse, de faire le point sur la maladie dans la région, ainsi que de proposer des solutions pour une prévention et une prise en charge optimales.
Selon Unite to End TB, un des partenaires de lutte contre la tuberculose : « la tuberculose est l’une des 10 principales causes de décès dans le monde et la plus meurtrière des maladies infectieuses. En 2017, 10 millions de personnes ont contracté la tuberculose et 1,6 million en sont mortes ». C’est conscient de ces chiffres qui font froid au dos que les maillons de la chaîne de lutte contre cette maladie contagieuse ont jugé urgent de mener une réflexion pour trouver des solutions pérennes pour la lutte contre la tuberculose, d’où la raison d’être de cette conférence organisée à la salle des réunions de la délégation régionale de la Santé publique pour le Nord sous la conduite du docteur Maurice Ganava, Coordonnateur technique régional de lutte contre la tuberculose.
La conférence a vu la participation des acteurs reconnus comme partenaires indispensables dans la lutte contre la tuberculose et dont les actions dans la région du Nord sont perceptibles à plusieurs niveaux. On note le Programme national de lutte contre la tuberculose(Pnlt), le projet check TB et celui Camnafaw. Ces organes, ont été représentés par plusieurs de leurs membres. Il y avait aussi la participation des hommes de médias chargés d’informer et de sensibiliser la population sur la maladie.
Les contenus de la conférence
Le Dr Ganava a présenté un brillant exposé sur l’objectif du Pnlt dans le Nord, les résultats du dépistage en 2018, le thème de la journée, ainsi que les résolutions prises pour mettre fin à la tuberculose.
Pour ce qui est de l’objectif, il est envisagé de guérir 85% des malades de la tuberculose pulmonaire dans le Nord. Faire dépister au moins 84% de malades de la tuberculose pulmonaire, ainsi que de faire tester au moins 90% des malades de la tuberculose pulmonaire pour le VIH.
Quant aux résultats de dépistage en 2018, pour les formations sanitaires que sont l’Hôpital régional de Garoua, ceux de Djamboutou et de la Prison centrale de Garoua, et le Centre de santé intégré Jésus sauve et guérit, l’on a enregistré 915 cas déclarés sur une population de 297.294 personnes. Les résultats en termes de traitement à l’Hôpital régional de Garoua sont de 97%.
S’agissant de la thématique retenue cette année, elle a été déclinée par l’exposant de la manière suivante : « il est temps et urgent d’agir », pour honorer les engagements de mettre fin à la tuberculose.
Parmi les solutions prises, il y a l’élargissement de l’accès à la prévention et au traitement, la responsabilisation, la garantie d’un financement suffisant et durable y compris pour la recherche entre autres.
Les projets Check TB et Camnafaw ont à leur tour expliqué à l’assistance, leurs champs d’actions dans la lutte contre la tuberculose dans la région du Nord.
Innocent D.H
Prévu pour débuter au mois de mars prochain selon le ministère de la Santé publique (Minsanté), la campagne de distribution des moustiquaires à longue durée d’action (Milda) en est la phase du dénombrement des ménages devant recevoir ce précieux outil de lutte contre le paludisme dans la région du Littoral.
A cette étape, le processus consiste à connaitre exactement le nombre de personnes par habitation. L’objectif, du reste trivial, est d’assurer une distribution efficiente de ce précieux outil de lutte contre le paludisme. A l’heure actuelle et ce depuis le 16 février dernier, les équipes de dénombrement sillonnent 13 districts de santé de la région du Littoral. Ces derniers sont précisément, à Douala, les districts de santé de Mboko, de Deïdo, de la Cité des Palmiers, de Logbaba, de Japoma et de Bangue. Hors de la ville de Douala, ce sont les districts de santé d’Edéa, de Ngambe, de Ndom, de Yabassi, de Kondjock, de Puma et de Manoka qui sont également concernés.
Pour autant, selon des responsables régionaux du Ministère de la Santé Publique, ce ne sont pas ces 13 districts de santé qui seront couvert lors la première phase de distribution de ces moustiquaires. Sans que énumération de ceux des districts qui seront concernés par cette première phase n’est été faite, ces responsables indiquent simplement que ceux des districts qui ne seront pas touchés au mois de mars, le seront lors de la prochaine campagne prévue se tenir au mois de juillet prochain.
Toujours selon les responsables régionaux, ce sont près cinq cent mille ménages desdits districts de santé qui sont concernés par cette campagne de distribution gratuite des moustiquaires à longue durée d’action. Ces derniers recevront plus d’un million de Milda au total. Toutes les précautions seront prises pour qu’aucun ménage dans les districts de santé concernés ne soit oublié.
Prévu s’achever dans 5 jours, ce processus met à contribution de nombreux jeunes identifiables par leurs badges, jeunes qui font du porte-à-porte pour recueillir les précieuses informations devant permettre in fine, la bonne conduite de l’opération de distribution proprement dite. Il convient donc pour les populations des districts de santé concernés de bien les accueillir et de leur fournir des informations justes…
Bien que nous n’ayons pu nous procurer les données relatives à l’évolution de la prévalence du paludisme depuis la première distribution des Milda, au Minsanté, l’on nous assure que le nombre de cas de personnes atteintes par cette maladie aurait « significativement » diminué.
Ferdin N.