Dans une lettre ouverte adressée à son patron, l’expert en économie de la santé dit sa déception quant à la politique de gestion de la santé publique mise en place par Manaouda Malachie. Il s’offusque et dénonce les maux dont souffrent de plus en plus les hôpitaux et leurs personnels.
Dr Albert Ze est Lauréat du Prix Africain de l’Excellence pour l’année 2019 qu'il a reçu en Côte d'Ivoire le 5 octobre 2019. Un prix décerné en Côte d'Ivoire par le Comité scientifique du Super Prix africain de l'Excellence (SPADE), il a honoré le Cameroun en recevant la distinction de "Meilleur chercheur en santé pour le Développement 2019". Munie d'un parcours assez atypique, ce jeune chercheur et natif d'Ebolowa (région du Sud Cameroun), est titulaire d’un Doctorat PhD en Economie, Mathématiques et Econométrie, spécialisé en Economie de la Santé (avec mention Très honorable et félicitations du Jury) depuis 2011.
Monsieur le Ministre,
C’est avec une profonde tristesse et un sentiment de déception que je vous adresse une fois de plus ces mots. A votre arrivée à la tête de ce département ministériel qui est sans doute l’un des plus importants dans un pays, vous nous avez présenté votre vision très ambitieuse fondée sur l’humanisation des soins.
En effet, après avoir présenté le contenu de votre vision sur la chaine nationale, il est apparu que vous aviez une connaissance limitée sur le sujet dont vous êtes l’auteur; ce qui n’est pas un problème parce que vous n’êtes pas expert dans ce domaine.
L’ayant ainsi constaté, je vous ai fait un ensemble de propositions, allant premièrement de la définition du concept d’humanisation des soins à son implémentation. Mais comme vous avez décidé de foncer tête baissé grâce à vos visites inopinées et vos sanctions sur le personnel en évitant de plonger sur les vraies difficultés qui détruisent le système de santé au quotidien.
Je ne voudrais pas revenir sur l’explication de votre vision, mais je voudrais juste vous faire part du fait que depuis votre arrivée, il y a 2 ans, notre système de santé, qui fonctionnait déjà dans un état perturbé, est dans une profonde décroissante et en agonie.
- Comment comprendre que, dans une vision d’humanisation des soins, on retrouve à mainte reprise des vidéos et des images d’un patient sur les réseaux sociaux?
- Pourquoi avoir puni certains personnels de santé pour ces mêmes faits et rester silencieux depuis que les images de votre patient le Prof Mendo Ze, font le Buzz?
- Est-ce à dire que vous avez définitivement abandonné le système de santé ou alors votre enthousiasme est fini?
Par ailleurs:
- Dois-je rappeler que les patients ayant besoin d’hémodialyse sont toujours livrés à la mort?
- Les nouveaux nés continuent de mourir faute de couveuses
- Le choléra est de retour, bien que ce soit désormais une habitude même avant vous
Les centres de santé restent fermés dans plusieurs localités faute de personnel alors que vous avez annoncé un recrutement important à votre arrivée, mais hélas !!!
Tout ce que vous avez annoncé, comme promesse n’a jamais vu le jour, pendant ce temps le système se dégrade.
Votre équipe de fanatiques dira que vous avez, sans doute, été perturbé par la crise sanitaire, mais la gestion de ce chapitre ne vous dédouane non plus sur plusieurs éléments dont je ne reviendrais plus ici.
Monsieur le Ministre, ayant constaté que vous n’êtes pas prêt à collaborer avec ceux qui ont des idées pour améliorer ce système de santé, je m’abstiens désormais de vous faire des propositions, mais je ne manquerais pas très souvent de relever à chaque fois les manquements de votre parcours à la tête de notre santé.
Bonne semaine à vous et à tout le Cameroun.
Albert ZE, Economiste de la santé
12 personnes ont déjà perdu la vie et 249 cas suspects ont été enregistrés.
L’épidémie du choléra fait encore parler d’elle dans la région de l’Extrême-Nord. Le Dr Cécile Mairousgou Tchida, en sa qualité de responsable régional de la lutte contre cette maladie révèle que le choléra qui signe son retour dans cette partie du pays, a ôté la vie à une douzaine de personnes. Comme cela se fait depuis de nombreuses années, les autorités poursuivent avec la sensibilisation des populations. Un accent est mis sur le respect des règles élémentaires d’hygiène. L’Ong PLAN International Cameroon vient de former 200 relais communautaires. Ils vont devoir travailler dans les districts de santé de Kaélé, KarHay et Moutourwa où sévit l’épidémie. L’organisation y a formé 60 agents pulvérisateurs. Ils sont chargés entre autres, de désinfecter les points d’eau et les latrines dans les écoles et au sein des ménages.
A titre de rappel, au mois d’août 2019, le choléra avait fait six morts. Les autorités en service à la délégation régionale de la Santé publique avaient mis des moyens nécessaires pour une prise en charge efficace des malades de cette épidémie. La délégation régionale de la Santé publique, conduite par le Dr Bava Hamadou Boubakary avait doté les districts de santé des tests de dépistage rapide, des tubes pour la collecte des selles, du chlore et bien d'autres intrants pouvant aider à mettre les patients hors de danger.
Une vaste campagne avait également été organisée. Lors de ladite campagne, il avait été rappelé aux populations, que le choléra est une maladie de la saleté. Et il était donc important qu’elles soient très vigilantes, qu’elles adoptent une hygiène corporelle et environnementale rigoureuse. Le fait qu’une certaine frange de la population se soit habituée à déféquer à l’air libre, avait été dénoncé. Cette pratique avait été présentée comme étant favorable à la propagation de l’épidémie.
Liliane N.
Ce nombre de Moustiquaires doit être réparti entre plus de 300.000 ménages.
Selon le Dr Yaou Zachary Alhadji, Délégué régional de la Santé publique pour l'Adamaoua, en 2018, le paludisme représentait 35,5% de motifs de consultations et 18% de causes de mortalité. C’est dire que cette maladie continue à avoir des effets dévastateurs dans cette partie du pays. On peut donc comprendre la joie des populations de l’Adamaoua qui ont accueilli à bras ouvert, la troisième campagne de distribution des Moustiquaires imprégnées à longue durée d'action (Milda). Celle-ci a été lancée dans cette région le 05 septembre 2019.
De sources officielles, on apprend donc que jusqu’au 09 septembre, 783.422 Milda doivent être distribuées à plus de 300.000 ménages. A cet effet, 754 sites de distribution ont été recensés sur l'ensemble de la région. Et pour que l’opération de distribution se déroule sans couac, le Groupe technique régional (Gtr) de lutte contre le paludisme dans l'Adamaoua a mené plusieurs activités. Parmi ces activités, on peut citer la mise à contribution des crieurs, des médias et des voitures pour susciter l'adhésion des populations à retirer leurs moustiquaires. En plus de cela, le Gtr a mobilisé 1500 agents de distribution devant effectuer le travail pendant cinq jours en stratégies fixe, avancée et mobile.
« Pour assurer le plein succès de cette opération, nous avons d'abord mis l'accent sur la communication. Ceci dans l'objectif d'atteindre toutes les couches sociales. Ensuite, nous avons multiplié les plaidoyers auprès des chefs traditionnels et religieux. Les formations des agents ont été menées sous la supervision de la hiérarchie à tous les niveaux. En prélude à la date du 5 septembre 2019, toutes les Milda avaient été acheminées à temps dans la majorité des aires de santé. En ce moment où se déroule la distribution de masse, les forces de maintien de l'ordre ont été sollicitées pour la sécurité de certains sites dans la région de l'Adamaoua », indique le Dr Nadine Fando, coordinatrice du Gtr de lutte contre le paludisme dans l'Adamaoua, dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon tribune.
Liliane N.
La nouvelle est tombée comme un coup de tonnerre, un communiqué radio presse a fait état de ce que, le ministre de la santé publique a frappé du poing sur la table en sanctionnant 05 personnels de santé de l'hôpital régional de Garoua.
Selon ledit communiqué, il s'agit d'une décision qui intervient après le "décès d'une fillette de huit mois, le 10 mai 2019 à l'hôpital régional de Garoua. Le ministre de la santé publique, après une première évaluation du dossier qui a été porté à son attention à cet effet, a des mesures conservatoires, notamment la suspension de toute activité au sein dudit hôpital, pour une durée 03 mois :
De la major de la pédiatrie, des trois personnels soignants, lors de la survenue de ce drame pour négligence et manquement graves à l'éthique et à la déontologie professionnelles".
Le même communiqué indique une enquête approfondie a été instruite pour établir les différentes responsabilités, pour le cas échéant, élargir le spectre des mesures disciplinaires prévues par la réglementation en vigueur sans préjudice des poursuites par les instances appropriées.
La réaction des populations de la région du Nord
Dans leur immense majorité, les populations saluent la sanction infligée à ces personnels de santé par le ministre Manaouda Malachie.
Selon les indiscrétions de certaines personnes, il s'agirait d'une infirmière qui aurait injecté de l'alcool à une fillette de 08 mois par confusion de médicaments. Pour ce faire, Gaël Kalvandi par exemple pense : "c'est une sanction qui arrive à point nommé dans la mesure la conscience professionnelle a foutue le camp dans nos hôpitaux. Les patients maltraités et les produits illicites y entrent et ressortent sans inquiéter personnes". Comme Kalvandi nombreux sont ceux là qui ont loué l'action du membre du membre du Gouvernement qui contribuent à assainir davantage le secteur de santé au Cameroun.
Innocent D H
Le centre de santé intégré dont il est question a été financé par le budget d'investissement public (Bip), à hauteur de 58.000.000 de francs Cfa. Cette formation hospitalière bien équipée vient à coup sûr répondre aux soucis des populations en améliorant les conditions d'accès à un soin de qualité. Ce qui n'échappe pas à Alim Madi, le Lawane (chef traditionnel de 2ème degré) de Mayami : "ça va aider beaucoup de gens à plus de dix kilomètres du village Pomla hamayero et de ses environs. Il y a Laddé Koléré, Laddé Nakon, Ouro Garga, Mayo Ndjarendi, toutes les populations vont venir au centre de santé".
L'inauguration de ce centre de santé intégré a permis au représentant du délégué régional de la santé publique pour le Nord Dr. Djamilatou, de procéder par la même occasion à l'installation du tout premier chef du centre de santé de Mayami. "Travailler dans une parfaite collaboration avec la communauté, d'être patient et de faire son travail avec dévouement dans ce centre totalement équipé", a recommandé le représentant du délégué régional de la santé au nouveau nouveau Chef de centre.
Une nouvelle ère qui vient donc de s'ouvrir pour les populations de Mayami qui ont promis faire bon usage de cette prestigieuse formation sanitaire.
Une réalisation qui vient mettre en œuvre la volonté émise par le chef de l'Etat lors de son adresse le 10 février 2019 à la jeunesse de faire enrichir la carte sanitaire du pays.
Innocent D.H
Quel coût pour cette décision juste sur le plan social ?
La santé publique au Cameroun pèse énormément sur les caisses de l’Etat. Pour cause, des subventions de toutes sortes visant à rendre la santé accessible à tous. A titre d’illustration, le coût d’accès à un médecin dans les hôpitaux publics oscille entre 600 et 2000 francs CFA dans les hôpitaux de district et entre 2000 et 10.000 francs CFA dans les hôpitaux de rang supérieur.
Dans le même temps, en se référant à une décision du mois de janvier 2011 du Syndicat national des médecins privés du Cameroun (SNMPC), en médecine privée, ces mêmes coûts oscillent entre 10.000 et 15.000 francs CFA. S’agissant des accouchements par exemples, en se référant à la même décision, ils valent en médecine privée 75.000 francs CFA pour ceux normaux et environ 140.000 pour des jumeaux. Dans le public, c’est entre 6000 et 20.000 francs CFA, parfois légèrement plus qu’il faut débourser pour s’acquitter de ses frais d’accouchement. Quid des prix des médicaments dans les pharmacies des formations sanitaires publiques ? Pour ceux qui pourraient ne pas le savoir, ils sont les plus bas de tous.
C’est dire l’effort consenti par le gouvernement pour permettre aux populations d’avoir accès aux professionnels et partant avoir des soins de qualité. Malgré ces coûts relativement bas, les hôpitaux publics en particuliers enregistrent au quotidien, de nombreux cas de malades indigents ou se faisant passer comme tel, incapables de payer les prestations qui leur ont été prodiguées. C’est alors qu’apparaissent souvent dans certains médias, des cas de « malades » séquestrés dans les hôpitaux.
Si pour certains cas ces séquestrations sont peu pertinentes au regard de la réelle indigence des patients concernés, dans d’autres…
Dans une lettre adressée le 14 mars 2019 aux responsables des formations sanitaires publiques au Cameroun, Le Ministre de la santé publique (Minsanté), Manaouda Malachie proscrivait la séquestration des patients indigents dans les formations sanitaires publiques. Une décision juste sur le plan social mais pour quel coût financier ?
Dans sa lettre, le Dr Manaouda Malachie affirme qu’il lui a été donné de constater au cours de ses visites de terrain, que des patients sont retenus pour défaut de paiement total de leurs factures d’hospitalisation et de soins. Il demande par conséquent aux responsables des formations sanitaires publiques de « Bien vouloir, toute affaire cessante, libérer tous les patients qui se trouveraient ainsi retenus dans vos formations sanitaires respectives, en raison de leur insolvabilité, et me rendre compte instamment de vos diligences et des coûts y relatifs ».
S’engageant donc à payer ces frais et la boite de pandore ouverte, le Minsanté enjoint aux responsables des formations sanitaires publiques à conduire, en liaison avec les services compétents, des enquêtes sociales, afin de déterminer le statut d’indigence des patients insolvables. Ici, il faudra miser sur l’intégrité de ces responsables que le Ministre exhorte par ailleurs à lui proposer dans de meilleurs délais, des solutions mieux adaptées et moins dégradantes pour la prise en charge des patients indigents.
De toute évidence, un nouveau vent souffle sur la santé publique au Cameroun.
Réélu pour son quatrième mandat à la tête de l’Ordre des médecins du Cameroun vendredi dernier, le Dr Guy Sandjon entend poursuivre la lutte contre l’exercice illégal de la médecine dans son pays.
Le 22 mars 2019, le Dr Guy Sandjon a été reconduit à la tête de l’Ordre des médecins du Cameroun. Il a été élu au terme de l’Assemblée générale élective qui s’est déroulée dans la ville de Yaoundé. Le Dr Guy Sandjon a obtenu la majorité des voix. Soit 315 voix sur 432 votants avec 117 abstentions. Il a donc récolté un pourcentage de 73%. Pour son quatrième mandat, le président de l’Ordre des médecins du Cameroun entend mettre au rang de ses priorités, la lutte contre l’exercice clandestin de leur profession.
« Notre première priorité c’est la lutte contre l’exercice illégal de la médecine. On a atteint le seuil de l’intolérable et c’est alarmant. Il y a presque autant de formations sanitaires illégales au Cameroun que de formations légales. On parle d’environ 3500 ou 4000. La médecine illégale étant le fait d’exercer la médecine sans en avoir qualité. Nul ne peut exercer la médecine s’il n’est inscrit au tableau de l’Ordre. Les officines illégales sont le siège de la plupart de mauvaises pratiques et d’accidents qui nous reviennent.
Le nouveau ministre de la Santé publique veut assainir le milieu. Cela fait plusieurs années que nous nous battons pour ça et ce n’est pas facile. Il ne faut pas jeter la pierre à l’ancienne tutelle que nous avons accompagnée loyalement, nous avons fermé plusieurs structures mais, les gens avec la complicité de certains collaborateurs de la tutelle parviennent à les faire rouvrir. C’est tolérance zéro si on veut que ça marche», déclare le Dr Guy Sandjon dans les colonnes de notre confrère Mutations N°4821.
En plus de la lutte contre l’exercice illégal de la médecine au Cameroun, le Dr Guy Sandjon compte également se pencher sur la révision des textes de l’Ordre. « L’autre priorité est liée à la réforme des textes. La loi qui encadre le corps médical c’est la loi de 1980. A l’époque il n’y avait pas autant de médecins. Lorsque je prenais les rênes de cette institution, il y avait près de 4000 médecins inscrits au tableau de l’Ordre et aujourd’hui, le nombre a doublé », poursuit le président de l’Ordre national des médecins du Cameroun.
Liliane N.
Au Cameroun, environ 35.000 cas de tuberculose sont enregistrés chaque année et 40% des patients souffrant de cette maladie sont dépistés séropositifs. Le traitement contre cette maladie est gratuit depuis quelques années, malgré des ruptures récurrentes dans la livraison des médicaments.
A l’occasion de la célébration de la 26e édition de la Journée mondiale dédiée, le gouvernement a pris l’engagement d’éradiquer cette maladie qui continue de décimer les populations. « Il est temps d’en finir avec la tuberculose ». C’est la substance de l’allocution prononcée vendredi dernier à Yaoundé par le Pr Magloire Biwolé Sida au cours des assises relatives à la 26e édition de la Journée mondiale de la tuberculose.
Cette ferme résolution sied à la croisade qu’ont décidé de mener les pouvoirs publics contre cette maladie qui est, d’après les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), « l’une des dix premières causes de mortalité dans le monde ».
Au point de représenter une menace réelle pour l’émancipation économique du pays. La tuberculose est un fléau qui a des conséquences dévastatrices sur les plans sanitaire, social et économique. Elle atteint surtout les adultes au moment où ils sont le plus productifs dans leur vie.
Puisque, sur les 23741 cas enregistrés en 2018, 95% sont des adultes et l’on a connu 6% de décès. La tuberculose «reste et demeure un problème majeur de santé publique et constitue un véritable frein au développement», a conclu le Professeur.
Pour définitivement tordre le coup à cette pandémie afin de la bouter hors du territoire national en particulier et du milieu de vie de l’Homme en général, le représentant de l’OMS, le docteur Phanuel Habimana a, au cours de ces travaux, invité à la mutualisation des efforts et des ressources.
Le gouvernement camerounais, quant à lui, requiert l’implication effective de toutes les parties prenantes. Notamment, du partenaire technique qu’est l’OMS et le public. Les pouvoirs publics n’ont pas cessé de mener une lutte âpre contre cette pandémie.
Par exemple, le traitement antituberculeux est effectivement gratuit depuis 2004 dans les 254 centres de diagnostic que compte le pays. Bien plus, en janvier 2016, l’Etat a décidé d’acquérir les médicaments de première ligne. Il s’agit d’un traitement de quatre antibiotiques qui s‘étale sur une période allant de 6 à 12 mois composé de : l’isoniazide, le rifampine, l’éthambutol et le pyrazinamide.
Il est prescrit pour être efficace et tuer complètement les bactéries. Par ailleurs, la mise en place des Centres de diagnostic et de traitement de la tuberculose dans les formations sanitaires est poursuivie.
Liliane N.