Cette grève est prévue débuter ce 02 septembre 2019.
C’est un mouvement d’humeur illimité que les taximen du Cameroun veulent faire. Ils l’ont annoncé par le biais d’un communiqué. Ledit communiqué, porte la signature du Syndicat national des employés du secteur des transports terrestres (Synester). Il débute donc ce 02 septembre 2019 alors que commencent aussi les classes. Si le Synester respecte son mot d’ordre de grève, les élèves dont les parents ne sont pas véhiculés, auront du mal à se rendre à l’école. Toutefois le Syndicat précise qu’il s’agit d’une grève «pacifique».
Sur le motif de ce mouvement d’humeur qui se tiendra tous les lundis, d’après ce que dit le communiqué suscité, il s’agit pour les taximen de dénoncer le phénomène du transport clandestin. Des taximen ont parfois affirmé que ledit phénomène est entretenu par les autorités. Cependant, lesdites autorités à savoir le Ministre des Transports par le biais de son département ministériel, a récemment annoncé le début de la phase de répression contre ceux qui exercent de façon clandestine.
Il a été dit que des contrôles vont être organisés. Et lors de ces contrôles, les personnes qui n’auront pas les pièces exigibles seront sanctionnées. En sa qualité de Directeur des Transports routiers du Ministère suscité, Divine Mbamome Nkendong soulignait que le ministre Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena compte appliquer des sanctions sévères à l'endroit de tous les contrevenants. D’ailleurs même le 27 août 2019, il annonçait la suspension d’une trentaine d’agences de voyage pour exercice illégal de l’activité.
Pour revenir à la grève du Synester qu’il a baptisée «opération taxi mort », sa raison d’être est aussi pour dénoncer l’envahissement des motos, dont les taximen disent être victimes. Jean Collins Ndefossokeng, le président du Synester fait savoir que leur action vise à montrer au Chef de l’Etat « que son propre gouvernement travaille contre lui ». Les chauffeurs de taxi veulent que des zones d’action des engins à deux roues, à Douala et à Yaoundé soient de ce fait délimitées.
Liliane N.
Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena vient de rendre public un communiqué relatif à cette décision.
Dans le communiqué qui date du 27 août 2019, le Ministre des Transports fait savoir que ces agences de voyage sont sanctionnées parce qu’elles exercent dans l’illégalité. Elles fonctionnent en dehors des points de chargement autorisés. Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena demande de ce fait aux autorités de veiller à la stricte application de la décision de suspension dans leurs territoires de commandement.
Cette suspension ne surprend guère les acteurs du secteur du transport. Parce qu’il y a moins d’une semaine où le Ministère des Transports a fait l’annonce du début de la phase de répression. Divine Mbamome Nkendong, le directeur des Transports routiers dans ledit département ministériel faisait savoir à l’opinion nationale que pour cette phase de répression, des correspondances ont même été adressées au Secrétaire d'Etat à la défense (SED), chargé de la gendarmerie et au Délégué général à la Sûreté nationale (DGSN).
Dans les correspondances, il était dit que lors des contrôles, les agences auront à présenter un certain nombre de pièces. « Ceux qui ne les auront pas seront sanctionnés selon la réglementation en vigueur. Cette fois, le Ministre est déterminé à appliquer des sanctions sévères à l'endroit de tous les contrevenants », déclarait Divine Mbamome Nkendong.
En parlant des acteurs qui seront impliqués dans cette opération de répression, celui-ci avait ajouté que «c'est la première fois que les responsables aéroportuaires, les patrons des hôtels, des agences de voyage et autres sont interpellés. Pour la première fois, on voit environ 100 agences de transport clandestines, interpellées pour régulariser leur situation. Par ailleurs, on vient de renouveler les effectifs des personnels sur l'ensemble du territoire national, et des directives claires ont été données à l'ensemble des nouveaux responsables, pour se rassurer que tout le monde agisse afin de mettre fin à ce phénomène. Maintenant, on attend les résultats. Et le Ministère des Transports est déjà à l'œuvre ».
Liliane N.
Divine Mbamome Nkendong, le directeur des Transports routiers au Ministère des Transports indique qu’à cet effet, une correspondance a été adressée au Secrétaire d'Etat à la défense, chargé de la gendarmerie et une autre au Délégué général à la Sûreté nationale.
Depuis le 20 août dernier, le Ministère des Transports prend un certain nombre de mesures pour lancer la phase de répression envisagée dans la lutte contre le transport clandestin. Dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon tribune, Divine Mbamome Nkendong révèle que sur hautes directives de Joseph Dion Ngute le Premier Ministre, Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena le ministre des Transports a signé deux correspondances. La première a été adressée au Secrétaire d'Etat à la défense (SED), chargé de la gendarmerie. Et la seconde a été adressée au Délégué général à la Sûreté nationale (DGSN).
Dans lesdites correspondances, le Ministre des Transports parle des pièces qui seront exigibles lors des contrôles. Il sera question de s'assurer que seules les personnes disposant de pièces sont celles qui mènent sur le terrain, des activités de transport interurbain. « Ceux qui ne les auront pas seront sanctionnés selon la réglementation en vigueur. Cette fois, le ministre est déterminé à appliquer des sanctions sévères à l'endroit de tous les contrevenants », précise le directeur des Transports routiers au Ministère des Transports.
Il convient de souligner que la phase de répression qui va débuter dans les prochains jours est en fait, l'une des principales résolutions de la concertation tenue les 19 et 20 août 2019 à Yaoundé, entre le ministre des Transports et le Collectif des syndicats des chauffeurs routiers du Cameroun. Après cette concertation, les parties prenantes ont rendu public un communiqué ayant sanctionné leurs assises.
Il y était clairement mentionné que, sur hautes directives du Premier ministre, le Ministre des Transports a requis les Forces de maintien de l'ordre, pour le début des opérations ciblées de répression des transporteurs clandestins. Le document indique qu'un groupe de travail planche sur la question depuis six mois.
L’annonce du lancement d’une opération de lutte contre le transport clandestin n’étant pas faite pour la première fois, pour indiquer le sérieux de celle-ci, Divine Mbamome Nkendong indique que « c'est la première fois que les responsables aéroportuaires, les patrons des hôtels, des agences de voyage et autres sont interpellés. Pour la première fois, on voit environ 100 agences de transport clandestines, interpellées pour régulariser leur situation. Par ailleurs, on vient de renouveler les effectifs des personnels sur l'ensemble du territoire national, et des directives claires ont été données à l'ensemble des nouveaux responsables, pour se rassurer que tout le monde agisse afin de mettre fin à ce phénomène. Maintenant, on attend les résultats. Et le Ministère des Transports est déjà à l'œuvre ».
Liliane N.
Nkendong Mbamone Divine le directeur des Transports routiers de ce département ministériel parle de l’absence d’agrément ou bien d’agréments arrivés à expiration comme les principales causes des sanctions infligées à certaines compagnies dans toutes les régions du Cameroun.
Le ministère des Transports dirigé par Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena veut éradiquer le phénomène du transport clandestin. C’est ça que se fonde le communiqué du Ministre rendu public le 21 mars annonçant la suspension de 88 agences de voyage. Approché par notre confrère Cameroon Tribune, Nkendong Mbamone Divine apporte des précisions sur les raisons ayant conduit à la suspension de ces agences.
« Un audit a été réalisé par les services techniques du ministère des Transports sur l’étendue du territoire national et, il s’est trouvé que certaines agences évoluaient en marge de la réglementation en vigueur, dans la mesure où elles exerçaient leurs activités soit sans aucun agrément, soit avec des agréments expirés. Il est important de mentionner que l’exercice de l’activité de transporteur routier interurbain de personnes est régi par des actes législatifs et réglementaires », explique Nkendong Mbamone Divine.
Poursuivant dans ses explications, le directeur des Transports routiers au ministère des Transports poursuit « en effet la procédure d’ouverture d’une agence nécessite que le requérant produise certaines pièces administratives exigées par la réglementation en vigueur, auxquels il joint sa licence de 2e catégorie. Ledit dossier est déposé au ministère des Transports pour étude. C’est au terme de cette étude que le Ministre peut lui délivrer l’autorisation d’ouverture provisoire, valable pour un an renouvelable.
Au cours de ce délai, le promoteur de l’agence est tenu d’installer conformément aux normes requises, un terminal de transport routier interurbain de voyageurs…Toutefois le délai accordé pour l’installation dudit terminal peut éventuellement être prorogé une fois si à l’échéance, les travaux y afférents et déjà engagés ont atteint un niveau de réalisation d’au moins 70%. Les agences contrevenantes sont suspendues jusqu’à la régularisation de leur situation administrative. Autrement dit, la régularisation d’une agence vaudra levée de sa suspension ».
La région dont les agences ont été le plus sanctionnées est celle du Centre. Soit 24 compagnies suspendues sur les 42 non conformes. On peut citer Super Confort Express, Fodem Voyages, Miss voyages, Le Doux Voyages, Horizons Nouveaux, Caravanes Voyages, Super Amigo et Satellite Expresse Voyages. La région du Littoral est deuxième avec 23 agences de voyage suspendues qui sont entre autres National Voyages, Avenir Express, Camarade Express, Cheri Cheri, Perseverence Express Voyage, Nde Arilines, Tresor Voyages. La région de l’Ouest compte 19 agences de voyage sanctionnées. Les régions du Nord-Ouest, du Nord, du Sud-Ouest, de l’Extrême-Nord, de l’Est et du Sud ont chacune six agences de voyages mises en cause.
Liliane N.