Nous sommes non loin du carrefour du marché Ekounou. Il est environ 19H30. Ça fait juste quelques minutes que la nuit est tombée sur la capitale. Les commerces sont encore ouvert, c’est une heure de pointe pour les taxis de la ville qui klaxonnent à tue tête. Le piéton essaye de se frayer un chemin le trottoir occupé par les vendeurs à la sauvette du soir. On est pratiquement obligé de se déplacer en escaladant les rebords des caniveaux.
C’est alors que notre curiosité est attirée par des rats d’une grosseur effrayante qui faufilent en file indienne dans le « Water-route ». Surpris par la scène nous nous arrêtons quelques instants pour nous assurer qu’il s’agisse d’un mirage. Au contraire, ce moment d’attention à regarder dans les rigoles vont nous permettre de nous rendre compte que ce sont des nombres incalculables de grosses souris ou de rats qui s’amusent ainsi dans la rue.
Un vendeur de « Soya » (viande grillée vendue en bordure de route au Cameroun), qui nous observait nous lance : « Mon frère ce sont les rats là qui t’étonnent comme ça ? Si tu pars alors au niveau de la poubelle qui est au carrefour là tu vas seulement fuir ». son propos va attirer l’attention de plusieurs autres commerçants autour. C’est alors que les interrogeant sur ce qu’il en est réellement, nous apprendrons que c’est un phénomène avec lequel ils se battent depuis longtemps chacun avec ses moyens et à sa manière. Un tenancier d’une boutique de tissu situé dans le marché Ekounou nous fera savoir que chaque soir avant de partir, il s’assure de disposer dans les coins de sa boutiques des « remèdes de souris » qui sont en réalités des petits poisons paralysant pour rongeurs.
Un vendeur de vivres nous fera savoir qu’il est plusieurs fois arrivé dans sa boutique le matin et que ces souris avaient rongés des quantités importantes de sacs d’arachides et de maïs. Du coup en plus desdits « remèdes de souris », il a laissé quelques chats qui montent la garde dans sa boutique. Cela fonctionne relativement.
Durant le court moment de nos échanges ce sera des dizaines de souris de diverses tailles qui vont passer près de nous, allant dans tous les sens. A la question de savoir si les services d’hygiène de la commune de Yaoundé 4 (située à quelques mètres du carrefour Ekounou) sont au fait de cet état de chose, un nous répondra « ils savent très bien. Mais leurs contrôles d’hygiène consiste seulement à collecter de l’argent ».
La principale cause de cet état de chose est l’insalubrité notoire dans laquelle baigne le marché d’Ekounou et ses environs. Avec l’allure de cette croissance, les rats pourront causer d’autres problèmes aux populations. Car si le nombre continue d’augmenter, il faudra bien pour ces rats se nourrir quelque part et bonjour les conséquences graves.
Stéphane NZESSEU
Adolescentes, jeunes, matures ou plus âgées, elles étaient nombreuses, les femmes venues il y a quelques jours à la rencontre initiée par Chantal Kambiwa, directrice exécutive de l’Ong Servitas Cameroon, dans la salle de conférences de la délégation départementale du Minproff de Douala I. Thème à l’ordre du jour : « Ma voix compte - Je sais ce que je veux - Tu dois me rendre compte », mais aussi la présentation du programme « Femmes et élections, Cameroun 2019 » Servitas Cameroon, et des échanges.
Commencée en 2013 sous l’appellation « Femmes et élections municipales et législatives - Cameroun 2013 », l’activité initiée par Servitas Cameroon et ses partenaires a mis l’accent sur la représentativité des femmes dans les exécutifs municipaux et à l’Assemblée nationale. Rebelote en 2018 pour la présidentielle. Servitas Cameroon met alors l’accent sur la formation des femmes sur le processus électoral et une meilleure maîtrise des opérations électorales.
Pour 2019, et en prélude aux échéances à venir, indique Cameroon Tribune, Servitas Cameroon veut faire des femmes des actrices de l’amélioration de leur quotidien par leur nombre et à travers leur vote. D’où cette rencontre les sensibilisant à s’inscrire sur les listes électorales, à retirer leurs cartes et à aller voter, parfaire leur éducation sur les opérations de vote et l’appréciation d’un programme politique prenant en compte leurs aspirations et préoccupations, interpeller les candidats sur le respect de leurs promesses et faire un suivi-évaluation de celles-ci…
Les échanges qui ont suivi avec les femmes présentes à la rencontre ont édifié les unes et les autres sur le chemin à parcourir et le rôle qu’elles ont à jouer pour que leur doléances soient véritablement prises en compte. Une seule certitude, des balises solides ont été posées par Servitas Cameroon. Et à l’aune du chemin parcouru depuis 2013, Chantal Kambiwa croit dur comme fer que les voix des femmes vont compter lors des échéances attendues. Aux femmes désormais ainsi outillées de lui donner raison en amenant les candidats à prendre en compte leur nombre et leurs votes.
En 2013, sous l’activité « Femmes, Elections Municipales & Législatives – Cameroun 2013 », Servitas Cameroon et ses partenaires ont mené des activités pour une plus grande représentativité des femmes dans les Exécutifs Communaux ainsi qu'à l'Assemblée Nationale.
Otric N.
Le coût de l’investissement est évalué à 300 millions de FCFA. Un marché qu’il accordera à trois entreprises, en privilégiant la procédure de gré à gré.
Le dernier souvenir qu’on garde du marché d’Elig-Edzoa est la fureur des flammes qui ont ravagé plusieurs de ses boutiques dans la nuit du dimanche 03 au lundi 04 mars 2019. Des flammes qui avaient occasionné des dégâts matériels importants. Dieu merci, aucune perte de vie humaine n’avait été enregistrée. Les causes de l’incendie, on parlait à l’époque de court circuit déclenché du fait des installations électriques anarchiques qui sont l’apanage de l’essentiel des marchés des grands centres urbains de chez nous.
Le marché d’Elig-Edzoa est parmi les marchés les plus fréquentés de l’arrondissement de Yaoundé 1er. C’est un marché qui dessert les populations habitants les quartiers Elig-Edzoa, Etoa-Meki, Nlongkak, Omnisport, Fouda, Rue Manguier et bien d’autres. Comme la plupart de nos marchés, les installations des commerçants se fait à l’emporte pièce. C’est « à qui mieux mieux ». C’est l’anarchie totale, pas de voie de circulation digne de ce nom, les marchandises achalandées à même le sol, aucun contrôle d’hygiène sur les produits vendus, sans parler de la provenance douteuse des marchandises. On peut aisément comprendre pourquoi une défaillance électrique dans une seule boutique peut mettre à mal tout le marché et faire perdre des centaines de millions aux commerçants.
On se souvient qu’au lendemain de cet incendie, le président de la république avait mis « la main dans la poche » pour « dépanner » quelques propriétaires de boutiques. Il ne pouvait en être autrement car il est presque impossible pour un quelconque assureur de s’aventurer dans un tel magma. 130 commerçants avaient reçu chacun 200 mille francs CFA de la part du « Nkunkuma ». De la pisse de chien au regard des pertes par commerçant.
Rappelons tout de même que depuis cette époque, les activités ont repris leur cours au marché d’Elig-Edzoa. C’est dans ce climat que le délégué à la communauté urbaine de Yaoundé fait cette belle annonce de la reconstruction du marché. Il a donné quelques bribes des éléments de l’appel d’offre de construction ce mardi matin dans le cadre d’une émission présentée par Daniel Anicet Noah sur les antennes de la radio de la communauté urbaine de Yaoundé, Nkul Ongola (fréquence 95.5mhz). Gilbert Tsimi Evouna était tout heureux de dire que le budget total du chantier s’élève à 300 millions de francs CFA. Les travaux devraient débuter au plus tard au mois d’octobre 2019.
Stéphane NZESSEU
Ce sont là les mesures qu’a annoncées Vanessa Moungar, directrice du département genre, femme et société civile à la Bad, par ailleurs coordonnatrice de l’initiative pour favoriser l’accès au financement en Afrique (Afawa). C’était lors de sa rencontre avec l’Asby mardi 18 juin dernier à Yaoundé, rapporte Cameroon Tribune.
Marie Mbala Biloa, présidente fondatrice et porte-parole de l’Asby, a profité de l’occasion pour présenter les difficultés que rencontrent les commerçants au quotidien. Parmi elles, la désuétude des marchés qui oblige certains vendeurs à écouler leurs marchandises à même le sol, le manque de financement pour certains de leurs projets, la précarité du siège de l’association.
« Nous sommes conscients du fait que le changement ne se fera pas aujourd’hui mais le fait d’avoir mis sur pied des projets à court terme dans l’optique de nous faciliter l’accès au financement apporte une lueur d’espoir dans nos cœurs », a déclaré la présidente de l’association, se réjouissant de l’initiative prise par Afawa. Il faut noter que cette rencontre a eu lieu quelques jours seulement après les assemblées annuelles de le Bad auxquelles une délégation de l’Asby a activement pris part.
Pour Vanessa Moungar, le but du projet mené par la Bad est « d’augmenter et de garantir l’accès au financement pour les femmes dans le secteur formel ou informel ». En parallèle, Afawa mettra un accent particulier sur l’implication des commerçantes dans le dialogue politique. La matérialisation de tous ces projets est prévue pour septembre prochain, a-t-elle annoncé.
C’est le 25 novembre 2004, soit quinze ans aujourd’hui que l’Association des bayam-sellam du Cameroun (ASBY), regroupement des acteurs du secteur informel est déclarée comme association. Cette structure, qui se veut apolitique et à but non lucratif, et à caractère purement social, fonctionnant selon les règles édictées par la loi N°053/90 du 19 décembre 1990 sur la liberté d’association, est par ailleurs protégée à l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI).
Depuis le 22 novembre 2016, elle est désormais reconnue d’utilité publique à la faveur d’un décret du président de la République. Ce qui, au regard des dispositions de l’article 11 de la loi de 1990 sus-évoquée, lui ouvre la voie à un certain nombre de facilités. Ainsi donc, elle peut désormais recevoir des subventions publiques, bénéficier de dons et de legs venant de personnes privées. Elle devrait par ailleurs s’attendre à bénéficier d’un certain nombre de facilités fiscales et douanières.
Dans son fonctionnement, elle a mis sur pied un concept visant à fédérer tous les acteurs (les bayam-sellam, les agriculteurs, les éleveurs, les pisciculteurs, les artisans et les transporteurs) intervenant dans les circuits de production et de commercialisation des biens agricoles, pour l’accroissement de la production et mise sur pied d’une chaîne de commercialisation à distance.
Selon sa fondatrice et coordonnatrice générale, Marie Mbala Biloa, il est désormais question de procéder à la migration de ces différents acteurs vers le secteur formel. L’objectif visé, à moyen et long termes, étant de permettre à cette structure de produire ce qu’elle va vendre et faciliter la baisse des prix aux consommateurs.
Otric N.
Un projet de loi définissant les mesures immédiates à mettre en œuvre pour enrayer le déclin des espèces d'oiseaux d'eau migrateurs et de leur habitat dans la zone géographique du système migratoire des oiseaux d'eau d'Afrique-Eurasie a été déposé au Sénat le 21 juin 2019 lors d'une séance plénière de la Chambre présidée par son Président, Marcel Niat Njifenji en présence du Ministre délégué auprès de la Présidence chargé des relations avec les assemblées, Bolvine Wakata.
Le projet de loi n° 126/PJL/SEN/2L vise à autoriser le Président de la République à procéder à l'adhésion du Cameroun à l'Accord sur la conservation des oiseaux d'eau migrateurs d'Afrique-Eurasie (AEWA), signé le 15 août 1996 à la Haye, Pays-Bas. Les oiseaux d'eau migrateurs constituent une partie importante de la diversité biologique du Cameroun et doivent être conservés pour le bénéfice des générations présentes et futures conformément à la Convention sur la diversité biologique de 1992.
L'Accord, composé de 16 articles précédés d'un préambule, appelle les parties à prendre des mesures coordonnées, dans les limites de leur juridiction nationale, pour maintenir les espèces d'oiseaux d'eau migrateurs dans un état de conservation favorable ou pour les rétablir dans un tel état en accordant une attention particulière aux espèces en danger ainsi qu'à celles dont l'état de conservation est défavorable.
L'adhésion du Cameroun à l'Accord, par le biais de notes explicatives, lui permettra de sauvegarder une part importante de son riche patrimoine faunique en bénéficiant de projets de recherche et de suivi continu, dans le cadre de la lutte contre les maladies hautement pathogènes des oiseaux. Les mesures spécifiques requises des parties signataires dans le cadre de la conservation générale des oiseaux d'eau migrateurs, telles que la conservation des espèces, la conservation des habitats, la gestion des activités humaines, la recherche et la surveillance continue, l'éducation et l'information, sont clairement définies à l'Article 4 de l'Accord. Le gouvernement du Royaume des Pays-Bas a été désigné comme dépositaire de l'Accord et la contribution au budget de l'Accord sera conforme au barème des quotes-parts des Nations Unies, conformément à l'article 5.2) de l'Accord.
En résumé, le projet de loi déposé vise la protection des oiseaux d'eau migrateurs dans la zone géographique des systèmes de migration des oiseaux d'eau d'Afrique-Eurasie qui deviennent de plus en plus effrayants, menacés et vulnérables parce qu'ils migrent sur de longues distances et dépendent de réseaux de zones humides dont l'étendue diminue et se dégradent par des activités humaines non viables et irrationnelles. Les effets nocifs des polluants industriels et agricoles qui constituent d'autres risques pour les oiseaux d'eau sont d'autres aspects que le projet de loi vise à aborder pour la protection des oiseaux.
Otric N.
L’office du Baccalauréat du Cameroun (Obc) veut résoudre les couacs qui ont souvent entaché par la publication des résultats des examens officiels, dont il a la charge. A titre de rappel, les examens pilotés par l’Obc sont les Probatoires d’enseignement général et technique de toutes filières confondues et les Baccalauréats. Pour ce qui des couacs évoqués, on peut citer entre autres : les candidats déclarés admis puis déchus, la mauvaise gestion du numéro vert, le 8070, l’absence des listes de candidats de certains établissements.
Avec la mise en place de l’application «swift exam», les responsables de l’Obc espèrent résoudre les problèmes ci-haut cités. Déjà fonctionnelle, l’application sera utilisée tout au long du processus allant des inscriptions aux délibérations qui précèdent les résultats. « C’est une application qui gère les examens, en commençant par les inscriptions. Ce ne sont plus les candidats qui remplissent leurs dossiers. Maintenant ce sont les chefs d’établissement qui ont rempli les informations de leurs candidats. Et lorsqu’ils ont fini, ils transmettent le Cd au point focal, c’est-à-dire aux délégués départementaux. Puis les informations digitalisées dans un Cd parviennent au point focal de la délégation régionale. Et nous les installons tout simplement dans notre application swift exam. Nous les avons fusionnés pour avoir la liste de tous les candidats pour qu’on ait plus à saisir quoique ce soit », explique Urbain Mvoula responsable de la communication de l’Obc dans les colonnes d’Essingan du 24 juin 2019.
Il convient de rappeler qu’en date du 09 au 10 mai 2019 dans la localité de Mbankomo à Yaoundé, les acteurs qui ont été au cœur de ce processus de digitalisation qui a abouti à la mise en place de «swift ewam», se sont retrouvés pour mieux étudier le sujet. « Les recommandations qui ont été faites à l’issue de ces travaux vont être mises en œuvre pour qu’avant les délibérations de la prochaine session, nous ayons des applications adaptées aux résultats issus de cette concertation avec tous les maillons de la chaîne des délibérations. Il s’agit entre autres recommandations en amont, de gérer les absences des candidats ou les démissions, de renforcer les capacités des teneurs de procès-verbaux numériques bien qu’étant tous des informaticiens », expliquait Etienne Roger Minkoulou le Directeur de l’Obc dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon Tribune.
Liliane N.
A quelques heures de sa première rencontre, c’est un autre coup dur que vient d’enregistrer les lions indomptables du Cameroun. Après la perte d’un joueur, la disqualification de Joël Tagueu à la suite du constat de son anomalie de l’artère coronaire, les lions se retrouvent dans l’impossibilité de le remplacer.
Après que cette anomalie ait été constatée, une requête a été introduite auprès des instances de la Caf pour demander le remplacement du joueur malade. Seulement, la CAF estime que le cas de Tagueu n’est pas un cas de blessure. Car selon les règlements, c’est uniquement pour cas de blessure, qu’un joueur peut être remplacé après le début de la compétition. Il faut dire qu’ici la CAF a choisi une application stricte des règlements de la Coupe d’Afrique des Nations. Des informations de la Fédération Camerounaise de Football font état de ce que malgré ce premier rejet, le staff des lions a insisté en « relançant » de nouveaux la CAF.
Et pourtant, le jeune Moumi Ngamaleu était déjà pressenti pour prendre la place laissée vide par Joel Tagueu. Mais ce ne sera pas le cas. Finalement, les lions indomptables évolueront à 22 au cours de cette compétition. Jusqu’à ce mardi après midi, Joel Tagueu était encore au sein de la tanière. Il n’a pas encore quitté ses coéquipiers. Il sera toujours dans la tanière pendant le match de ce soir face à la Guinée Bissau.
Si au finish, la CAF n’accédait pas à la requête du Cameroun, ce sera un véritable coup dur pour les lions. Un handicap qui s’ajoute à celui de Fai Collins qui ne sera pas sur l’aire de jeu ce soir avec ses camarades. L’intrépide défenseur latéral de l’équipe nationale est victime des cartons jaunes accumulées au cours de la phase des éliminatoires.
Un handicap qui sera certainement visible au cours de la compétition pour les lions indomptables du Cameroun. En effet, c’est la première coupe d’Afrique des nations à 24 clubs. Ce qui signifie que la compétition sera certainement un peu plus longue et harassante. De plus la CAN se joue pour la première fois en fin de saison sportive. Pour les professionnels de l’équipe du Cameroun ce sera un pari supplémentaire. Il est donc important pour le sélectionneur d’avoir toutes ses cartes en main.
Stéphane NZESSEU
Les Députés se sont montrés préoccupés par les problèmes relatifs aux différents projets de construction des logements sociaux qui ont cours au Cameroun. C’est l’Honorable Dzite Thérèse epse Ngassam qui est montée au créneau pour en parler. Dans la liste des observations qu’elle a dressée, elle évoque par exemple, le fait que des bâtiments existants depuis plus de dix années et qui ne sont toujours pas viabilisés à cause d’un manque d’eau et d’électricité. La conséquence à cet état de chose étant que les propriétaires ne peuvent toujours pas avoir accès à ces espaces. L’Honorable a aussi mentionné le fait que certains sont même tenus de rembourser des prêts contractés auprès des banques. Et ils doivent le faire en même temps qu’ils sont appelés à payer un loyer.
La plénière étant meublée par la phase des questions orales, l’interrogation adressée à Joseph Dion Ngute le Premier Ministre a été sur ce qu’entend le gouvernement pour pallier déjà au problème d’eau et d’électricité dans ces logements qui visiblement semblent prêts du point de vue de la construction. L’occasion s’est révélée idoine pour Joseph Dion Ngute qui dans sa réponse, a fait un tour des différents problèmes qui minent les projets de construction de logements sociaux au Cameroun. De sa réponse, on retient en ce qui concerne la connexion de ces logements aux réseaux d’eau et d’électricité que, cela a été inscrit dans le Budget d’investissement public du Ministère de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu). Il y a déjà eu signature de contrats avec les entreprises Eneo et Camwater.
Pour le domaine de l’électricité, trois contrats ont été signés. Ces contrats portent sur la fourniture du courant électrique à 1 175 logements sociaux sur le site de Mbanga Bakoko à Douala. Le coût est de 809 millions de F. Pour 500 logements sociaux situés à Olembe à Yaoundé, le coût retenu est de 832 millions de F. Il y a également un contrat qui a été évalué à 295 millions de F, signé pour la construction d’une ligne moyenne tension pour protéger les logements d’Olembe à Yaoundé.
Parlant de la fourniture en eau, le Premier Ministre a indiqué que les contrats ont été aussi signés avec Camwater notamment pour les sites de Yaoundé et de Douala. Et les travaux relatifs auxdits contrats sont en cours.
Liliane N.