Selon plusieurs médias, un terrible accident de la circulation a eu lieu dans l’après-midi du dimanche eu lieu dit Lagoué, à un (01) kilomètre de Baham, dans l'Ouest du Cameroun. Le bilan provisoire fait état de près de 20 morts, et plusieurs blessés graves.
Des témoins du drame, ont rapportés que le camion qui roulait à vive allure est entré en collision avec le Coaster appartenant à l’agence « Sincérité Voyages », ce dernier transportant plusieurs passagers. Les chauffeurs des deux véhicules n’ont pas survécu eux aussi au choc. Le bilan pourrait encore s’alourdir.
La circulation a été sérieusement perturbée sur cet axe (Douala-Bafoussam). Des images publiées sur les réseaux sociaux, notamment sur Facebook, laissent voir les voitures dans un piteux état, des accidentés couchés dans une marre de sang et des militaires venus au secours de ces derniers.
Notons cependant que, ce n’est pas la première fois qu’un tel accident se produit sur nos routes surtout en période de vacance. Selon les chiffres contenus dans un rapport publié par l’Organisation mondiale de la Santé, 1900 citoyens ont trouvé la mort dans un accident de la circulation et 6000 autres ont été blessés ou mutilés au cours de l’année 2018. Ainsi, la route est devenue la deuxième cause de la mortalité au Cameroun, après le paludisme. Pourtant, des dispositions sécuritaires sont prises chaque année pour éviter ces accidents de la circulation, mais ces mesures sont toujours transgressées.
Prenons par exemple le cas de la limitation des vitesses. Alors que, celle-ci est de 100 km/ heure, elle reste une formalité pour les usagers. Plusieurs conducteurs ont l’habitude de rouler à plus 100 km/ heure. À cette cause, s’ajoute le piteux état des routes : nids de poules, manque d’éclairage, petitesse des voies de communication, la liste n’est pas exhaustive. Pas étonnant que le taux de morts sur nos routes rivalise avec le taux de décès dus au paludisme qui est en tête.
Liste des victimes :
Danielle Ngono Efondo
« Il n’y a qu’à voir, pour s’en convaincre, le cours d’eau Mboppi derrière le marché Sandaga, face à la zone portuaire. Les travaux suivent un rythme soutenu », commente Cameroon Tribune. « A Bonassama sur la Besseké, à quelques encablures de la mairie de Douala IV, le gros du travail est fait, mais quelques ouvriers sont sur le site pour les finitions. Même tableau à New Bell, à Ngangue et dans bien d’autres quartiers de la capitale économique », indique le journal.
Ces travaux entrent dans le cadre d’un vaste chantier d’aménagement de 47,22 km de drains primaires et secondaires, concernant les travaux de curetage des exutoires, et la construction de caniveaux. Opération précédée par le recensement, le recasement et l’indemnisation des populations (titulaires d’un titre foncier) sur le tracé. 1005 ménages ont ainsi été déguerpis dans 36 quartiers des cinq arrondissements continentaux que compte Douala.
Objectifs de ce projet de drainage pluvial longtemps plombé par des problèmes fonciers, les exigences des bailleurs de fonds et même des préjugés sociopolitiques, doter la ville de drains permettant l’évacuation fluide des 4 000 mm d’eau qui y tombent chaque année, améliorer l’assainissement urbain de Douala et lui donner une meilleure physionomie. Coût des travaux, 109 milliards de FCFA.
Et déjà, les premières retombées se font ressentir. A Bonassama, les abords de la Besseké sont mieux aérés, l’environnement plus sain et salubre. Dans le cours d’eau lui-même, les détritus jetés par les populations environnantes se font plus rares. Les riverains apprécient, de plus en plus conscients des efforts des pouvoirs publics, mais aussi des attentes pour maintenir le milieu salubre.
« Nous sommes vraiment contents et reconnaissants pour les travaux effectués ici. Les détritus ont été enlevés et on a moins de moustiques, les odeurs nauséabondes sont en voie de disparition, bref on respire », déclare un riverain. Et de se prendre à rêver de l’aménagement des berges de ce cours d’eau avec bancs publics, fleurs et pourquoi pas, des aires de détente.
Un sentiment partagé par la majorité des populations des quartiers concernés par les travaux. Qui émettent le vœu de voir la Communauté urbaine se pencher sur ces herbes folles qui envahissent le cours de nombreux drains. A la communauté urbaine, on se félicite du rythme des travaux, tout en étant conscient que beaucoup reste à faire.
En effet, Douala n’était pourvu jusque-là que de 10km de drains identifiés sur les 250km prévus dans le schéma directeur d’assainissement de la ville. C’est dire si la tâche reste immense.
Otric N.
Le détachement de la mission « Bravo » et « Alpha » était récemment sur les Nationales n°5 et n°3. Et selon Gérard Awong, chef de détachement de la mission « Bravo », la gendarmerie est déterminée à réduire le nombre d’accidents sur nos routes durant cette période.
L’accent est mis sur les excès de vitesse, la surcharge et les pneus usés, infractions qui reviennent. « La campagne de sécurisation routière (…) se situe dans le cadre de la stratégie globale de réduction des accidents sur les voies routières, mise en place par le secrétariat d’Etat à la Défense chargé de la gendarmerie (Sed). Nous nous sommes assigné un certain nombre d’objectifs sur cet axe routier (Douala-Bafoussam), en particulier celui de relever les infractions à l’origine des accidents », indique- t-il.
L’officier précise qu’il faut rester vigilant : les usagers multiplient des astuces pour échapper au contrôle. Le chef d’escadron a ajouté qu’ils sont aussi dans une dynamique pédagogique, qui consiste à sensibiliser les conducteurs. Lorsque le message ne passe pas, c’est la répression, ce que regrette l’officier supérieur.
Même son de cloche du côté du chef du sous-détachement de la mission « Alpha » déployé sur la Nationale n°3 Douala-Yaoundé, non loin de la Dibamba. Ainsi, le capitaine Elizabeth Madop Eyack estime que « l’objectif n’est pas de se substituer aux agents de recouvrement du Minfi mais de dissuader les délinquants à travers l’application intégrale du dispositif répressif. »
Ceci, précise-telle, afin de parvenir à un retour à une conduite responsable et au civisme des usagers. Si certains usagers saluent l’action de la gendarmerie, ils déplorent toutefois le manque de signalisation horizontale et verticale pour le respect du code la route.
La route est devenue la deuxième cause de la mortalité au Cameroun, après le paludisme. Selon les chiffres contenus dans un rapport publié par l’Organisation mondiale de la Santé, 1900 citoyens ont trouvé la mort dans un accident de la circulation et 6000 autres ont été blessés ou mutilés au cours de l’année 2018.
Une série de réformes diverses ont pourtant été mises en place pour sécuriser la circulation sur nos routes. Objectifs, atténuer, voire mettre fin aux accidents mortels ou non au Cameroun. Dans cette lancée, plusieurs secteurs du transport ont été réformés.
Le premier secteur est celui du permis de conduire. Pour sécuriser le circuit d’obtention de ce document, un système d’informatisation a été mis sur pieds. Malheureusement, la fraude perdure. Les adeptes des raccourcis continuent d’alimenter les mailles du système qui laisse passer du mauvais grain.
Concernant la visite technique, le ministère des Transports rassure. D’après l’instance en charge de l’État technique des véhicules au ministère des Transports, un accent est mis sur le processus d’obtention des visites techniques. « Le Mintransports a fait un appel à manifestation internationale de l’une des meilleures structures dans la sécurisation des processus d’obtention des visites techniques pour sécuriser tout le processus d’obtention des visites techniques au Cameroun », soutient le responsable. Pourtant, plusieurs accidents sont dus à un défaut de visites technique. Le cas le plus récent est celui du bus de l’agence Garanti Express qui a perdu ses freins et qui a ôté la vie à trois nobles citoyens. C’était lundi dernier, au quartier Nsam à Yaoundé.
Quant à la limitation des vitesses qui est 100 km/heure, elle reste une formalité pour les usagers. Plusieurs conducteurs ont l’habitude de rouler à plus 100 km/heure. Les mauvaises habitudes ont la peau dure. À ces causes, s’ajoute le piteux état des routes : nids de poules et d’éléphants, le manque d’éclairage, la petitesse de ces voies de communication, la liste n’est pas exhaustif. Et le nombre de morts aussi. Pas étonnant que le taux de morts sur nos routes rivalise avec le taux de décès dus au paludisme.
Otric N.
Avec l'éclatement de la violence dans les deux régions anglophones du Cameroun, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a été présent sur le terrain pour veiller à ce que la situation humanitaire s'améliore. La délégation du CICR s'est rendue à plusieurs reprises dans les deux régions pour obtenir des informations de première main sur la situation afin de savoir comment améliorer leur intervention. Après leurs visites dans les deux régions, les autorités du CICR ont décidé d'ouvrir des bureaux régionaux à Bamenda et Buea afin de mieux intervenir et aider les personnes touchées.
Tel a été le principal message délivré lors d'une conférence de presse organisée à Douala le 14 juin 2019, au cours de laquelle le directeur régional adjoint du CICR en Afrique, Patrick Youssef, et le chef d'opération de la délégation régionale du CICR pour l'Afrique centrale, Jérôme Fontana, ont fait le point sur leurs activités au Cameroun. Ils ont dit que le mouvement s'était rendu dans des prisons des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et qu'il avait visité des prisons à l'extérieur des régions pour soutenir ceux qui étaient détenus en raison de la crise actuelle.
Pour M. Patrick Youssef, après leurs visites dans les deux régions, ils se sont rendu compte que la situation humanitaire se dégrade et que les conditions de vie des personnes déplacées se détériorent, et ils ont donc décidé de créer des bureaux régionaux dans les deux régions. Il a dit que le bureau de Bamenda sera opérationnel dans quelques semaines tandis que celui de Buea suivra. Quant à savoir pourquoi la région du Nord-Ouest d'abord, il a dit que la situation y est pire que dans le Sud-Ouest.
Il a dit qu'ils sont très déterminés à intervenir et à agir rapidement afin de réduire le taux de souffrance des personnes vivant dans les deux régions. Il a ajouté que le CICR s'employait à faire en sorte que le dialogue ait lieu. Entre-temps, Jérôme Fontana a fait entendre que tous les acteurs du dialogue doivent respecter les droits de l'homme.
Il a également révélé qu'ils ont formé des officiers de gendarmerie et de police sur la manière de traiter les personnes détenues à la suite de la crise ainsi que celles qui ont été détenues pendant la période post-électorale. Ils ont également révélé que le CICR est également intervenu dans le Grand Nord, où Boko Haram a fait des ravages, ainsi que dans la région de l'Est, où des réfugiés centrafricains sont accueillis.
Otric N.
Des ordures à perte de vue accueillent tout visiteur du quartier Yelwa, un quartier situé dans la ville de Garoua, région du Nord au Cameroun. Là-bas, l'on a perdu les notions d'hygiène et de salubrité. Déchets plastiques, ordures ménagères, et autres types de saleté issues de la fabrication du vin traditionnel appelé ici "bili bili", sont déversés sur la voie publique, une situation qui ne laisse personne indifférente. Les populations crient régulièrement aux abois.
Même scènes de vie à Mbaïda au quartier Roumdé-Adjia où l'omniprésence des ordures amène certaines personnes à pointer du doigt le comportement irresponsable du voisinage. Selon Hadidjatou Sikma qui a accepté se confier à nous, "certains voisins sortent dans la nuit pour venir verser les ordures dans cette rigole. On leur parle même, mais ils ne comprennent pas. Ça fait multiplier des moustiques, des mouches. La vie est presque impossible dans ce quartier", explique la jeune femme.
Un phénomène qui expose les habitants à de nombreuses maladies telles que le paludisme, le choléra.
Face à une telle présence des ordures dans les quartiers sus cités, une gestion efficace et efficiente des déchets par non seulement une prise de conscience de la population, mais aussi une forte implication des services d'hygiène et de salubrité, ainsi que des collectivités territoriales est urgente et plus que nécessaire.
Innocent D H
C’est une cérémonie émouvante qu’a eu droit Elisabeth Huybens la Directrice des opérations de la Banque mondiale au Cameroun le mercredi 19 juin 2019. Cette cérémonie a été organisée à l’honneur de celle-ci, car le Cameroun tenait à lui faire ses adieux de la belle façon qui puisse être. Celle qui était Directrice des opérations de la Banque mondiale au pays, a été faite grand Officier de l'Ordre de la valeur au nom de Paul Biya le Président de la République. Cette distinction lui a été solennellement remise par Alamine Ousman Mey le Ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat) au cours du dîner que le membre du gouvernement en question a lui-même organisé. Il a été souligné que cette dernière mérite cette reconnaissance du Cameroun car son dynamisme aura contribué à renforcer la relation entre la Banque mondiale et le pays.
Durant cette cérémonie, on a appris que de 2015 année où est arrivée Elisabeth Huybens au Cameroun à 2019, on est passé de 14 projets actifs à 17 pour un montant total de 1234 milliards de FCFA. Les 14 projets sus mentionnés ont été estimés à environ 715 milliards de FCfa d’investissement. « Tout ceci a permis d’apporter une contribution significative dans l’amélioration des conditions de vie des populations. Plusieurs secteurs ont été au cœur de cette coopération: la santé, l’éducation, l’accompagnement dans le domaine de l’électricité. Nous voulons penser que ces résultats ont été le fruit d’une collaboration franche, riche, étroite qui a permis dans un dialogue, ouvert d’identifier les problèmes et de trouver les solutions appropriées », a déclaré Alamine Ousman Mey.
Elisabeth Huybens pour sa part s’est réjoui du fait que le portefeuille de la Banque mondiale au Cameroun ait triplé. « Ensemble, on a pu faire des choses dont je suis fière. C’est-à-dire l’amélioration de la disponibilité des livres scolaires, de la qualité des services de santé, de la protection contre les inondations dans l’Extrême-Nord. Et surtout cette collaboration transformative avec le Cameroun dans le secteur de l’électricité qui a connu l’achèvement de certains projets et le lancement de nouvelles infrastructures », a-t-elle déclaré.
Pour la petite histoire, Elisabeth Huybens qui vient de passer quatre années au Cameroun, avant sa nomination à Yaoundé, était responsable du pôle Développement social, urbain et rural pour l’Europe et l’Asie centrale. Elle est titulaire d’un diplôme en ingénierie agronome et d’un doctorat en économie. Elle parle couramment flamand, anglais, français, espagnol et a des notions de portugais.
Liliane N.
C’est un homme plus qu’heureux qui s’est exprimé hier 20 juin 2019 au terme de la rencontre qui a opposé les Lionnes indomptables aux filles de la Nouvelle Zélande. Alain Djeumfa le sélectionneur des Lionnes indomptables n’a pas pu cacher sa satisfaction, après la qualification de ses pouliches. « Je suis un entraîneur heureux. Quand on vient de gagner un match, surtout avec la manière, on ne peut qu’être heureux. Pour nous, ce match était une finale. Les enfants m‘ont dit : coach, ce soir, nous allons gagner. Et c’est ce qui s’est passé », a-t-il déclaré juste quelques minutes après le coup de fin de la rencontre qui aura donné beaucoup de sueur froide aux camerounais.
Le sélectionneur de l’équipe nationale n’a pas livré ses intentions pour la suite de la compétition. A entendre ce dernier, les Lionnes indomptables ont déjà atteint l’objectif qui leur a été fixé. « Je crois que nous avons réalisé déjà notre objectif, c’est-à-dire nous qualifier pour le deuxième tour. Et la suite on verra (…) Un entraîneur doit avoir la foi. Vous avez vu comment on a fait des remplacements. C’était dans le sens de pouvoir marquer. On a réussi à le faire. On ne peut que remercier le Seigneur et tout le peuple camerounais qui a cru en nous. Je suis un entraîneur fier de ses joueuses. Au Cameroun, c’est une fête. Tout le monde a regardé le match à la télé et dans les villes de Yaoundé, Douala, Garoua, Bamenda et Buea, tout le monde est entrain de savourer cette victoire », a-t-il ajouté.
A titre de rappel, pour avoir battues la sélection de la Nouvelle Zélande, les Lionnes indomptables se sont offertes un ticket de qualification pour les huitièmes de finale. Et ce, dans la posture de meilleurs troisièmes de la compétition.
Liliane N.
Dans une lettre parue ce vendredi en début d’après-midi, les lions indomptables répondent au ministre des Sports et de l’Education physique. Les poulains de Seedorf disent clairement aux administrateurs qu’ils ne veulent avoir avec eux aucun contact au cours de la compétition. Aussi, qu’il n’y ait plus de réunion au sujet des primes pendant toute la CAN 2019.
Ils sont clairs, le gouvernement est resté sur son offre de 20 millions qui auraient déjà été perçue par les coéquipiers d’André ONANA. Maintenant, ils refusent « toute interférence externe » pendant la compétition. Ils font ici allusion à ces réunions interminables et parfois en veille de match, initiées par le ministre pour discuter à nouveau des primes ou ces visites à l’improviste du ministre pour lesquelles il arrive qu’on oblige les joueurs à sortir de leurs chambres pour venir écouter des félicitations ou des conseils du membre du gouvernement.
Le ton de cette lettre témoigne à suffisance l’état d’esprit qui anime les joueurs de l’équipe nationale du Cameroun en cette veille de Coupe d’Afrique. Les Champions d’Afrique en titre s’en vont défendre le titre le moral aux talons. Toutefois, ils promettent donner le meilleur d’eux-mêmes pour défendre le titre remporté en 2017 avec dignité et fierté.
Contenu de la lettre adressée au MINSEP :
« Excellence,
Comme promis à l’issue de la concertation de ce matin, votre proposition concernant le bonus supplémentaire pour le premier match de la CAN 2019, a fait l’objet d’un montant de la prime de participation à la CAN 2019, proposé par le gouvernement, est resté inchangé. Pour nous, cela n’est pas satisfaisant. Mais nous avons décidé d’arrêter toute négociation se rapportant à nos primes.
Nous allons voyager pour l’Egypte ce vendredi. Toutefois dès notre arrivée à Ismailia, nous souhaitons nous consacrer uniquement à la compétition, sans interférence extérieure, et, ce pendant toute la CAN 2019. Nous souhaitons qu’il en soi ainsi, avant, pendant, après les séances d’entrainement et les matches.
Nous irons représenter la nation camerounaise, et nous allons donner le meilleur de nous-mêmes pour défendre le titre avec dignité et fierté. Nous souhaitons pour le futur plus de professionnalisme, plus de communication dans l’organisation du football au Cameroun. Tout comme nous appelons humblement à plus de respect des acteurs des mouvements sportifs. »
Stéphane NZESSEU
Les Lionnes Indomptables du football négocieront leur qualification pour les quarts de finale de la 12e édition de la Coupe du monde féminin qui se déroule en France contre l’Angleterre. Les filles d’Alain Djeumfa affronteront le 23 juin prochain au Stade du Hainaut, Valenciennes la sélection anglaise dans le cadre des 8e de finale.
Les Lionnes indomptables ont réussi leur pari jeudi dernier en s’imposant sur un score de 2-1 face à la Nouvelle Zélande, lors de la troisième journée de la phase de groupe. Un doublée de Nchout Ajara, qui a délivré de nombreux Camerounais mobilisés aussi bien sur l’ensemble du territoire national qu’à l’étranger. Les pouliches du sélectionneur Alain Djeumfa ont gardé le moral après leurs défaites respectivement contre le Canada et les Pays Bas lors de leurs deux premières sorties du tournoi. Mais elles y ont cru jusqu’au bout, et ont réalisé leur premier objectif à ce Mondial, qui était de décrocher leur deuxième qualification pour les 8e finale d’une phase finale de la Coupe du Monde.
Aboudi Onguene et ses coéquipières, ont repris du poil de la bête et comptent réaliser leur objectif dans cette compétition, faire mieux qu’au Canada il y’a 4 ans. « Notre objectif premier était de passer le premier tour. Maintenant que c’est fait, nous allons nous préparer pour le prochain adversaire. Et je puis vous dire que la chance que nous avons eu c’est déjà d’avoir rencontré deux gros calibres au premier tour. Donc, actuellement il n’y a plus une équipe qui nous fera peur. Nous les respectons certes ; mais ce ne sera plus comme avant. Quelque-soit l’adversaire qui arrivera, nous sommes prêts pour avoir joué le Canada et le champion d’Europe en matchs de poule. Les objectifs viendront les uns à la suite des autres. Le prochain étant de passer les huitièmes de finale », a déclaré le sélectionneur Camerounais.
Pour atteindre cet objectif, le Cameroun doit dominer l’Angleterre, l’une des meilleures équipes de la compétition, dimanche soir à Valenciennes. Pour la première fois, les Anglaises ont terminé la phase de groupes avec trois succès en trois matches dans la poule D. Elles ont pris au passage leur revanche sur les Nadeshiko du Japon qui les avaient battues en demi-finale du Mondial canadien 2015. L’autre pays africain, le Nigeria, affrontera l’Allemagne le 22 juin.
Marie MGUE
Fort heureusement, ils trouvent en face d’eux, une armée qui, bien que meurtrie est plus que jamais engagée à repousser et à neutraliser toute attaque. Des sources sécuritaires dévoilent que dans la nuit du 19 au 20 Juin, ces bandits de grand chemin, sans foi ni lois, ont tenté de s’en prendre au poste militaire de Ngouma dans le Logone et Chari, à près de 17 kilomètres du Lac Tchad : « Ces assaillants, lourdement armés, sont arrivés à bord de deux véhicules pick-up alors qu’il était 2h 30 minutes. Sans aucune sommation, ils ont ouvert le feu… ».
Certainement sur le qui vive, les éléments de l’armée camerounaise ont riposté à la mesure de l’attaque. Pendant de nombreuses heures, poursuit la même source, les coups de feu ont retenti : « Ne s’attendant peut être pas à une si vive résistance, les terroristes ont tenté de battre en retraite et ont été poursuivis par l’armée camerounaise… ». Aucune perte côté camerounais.
On parle de la deuxième attaque dans cette localité, en l’espace de quelques jours. Dans la nuit du 15 au 16 Juin dernier, l’armée a définitivement mis hors d’état de nuire, trois terroristes soupçonnés d’appartenir à la secte de Boko Haram.
La recrudescence de ces attaques questionne
Depuis le début de cette année, même si l’on évite d’en parler, les membres de la secte terroriste semblent avoir repris du service. Il ne se passe plus une semaine, sans qu’ils ne fassent irruption dans les villages, assassinant les bergers et autres habitants et emportant derrière eux, du bétail et des provisions.
Au Nigéria, pays frontalier du Cameroun, l’on s’interroge sur l’identité de ceux qui semblent être derrière la réorganisation de ce groupe d’assassins.
Ces quatre derniers mois, selon Jeune Afrique, la recrudescence des activités de boko haram est indéniable. Celles-ci visent en particulier des bases militaires situées dans le nord de l’État nigérian de Borno, comme à Metele avec 42 soldats tués et à Kangarwa, quelques jours plus tard.
De nombreux assauts ont notamment entraîné la fuite des soldats présents dans lesdites bases, permettant le pillage du matériel militaire. Si l’armée nigériane est parvenue par la suite à réoccuper ses positions, en envoyant des renforts et en utilisant sa puissance aérienne, c’est bien Boko Haram qui dicte, depuis plusieurs semaines, le rythme du conflit dans la zone frontalière entre le Niger et le Nigeria, sur les rives du lac Tchad.
Le professionnalisme, l’engagement et la gnac qui habitent les forces de défenses camerounaises ont plus d’une fois, prouvé aux assaillants que la région du Nord ne sera pas facilement prenable.
Et, les populations, conscientes du sacrifice des combattants camerounais, sollicitent auprès des pouvoirs publics, le paiement, si un tel problème existe, des primes de ces enfants grâce à qui nombreux sont encore en vie…
Nicole Ricci Minyem