La rencontre se déroule ce jour à Yaoundé. Elle fait suite au tout premier dialogue politique structuré tenu le 12 juin 2019 dans la capitale camerounaise.
D’après les explications données par la cellule d’appui à l’ordonnateur national du Fonds européen de développement (Caon-Fed), « cette rencontre est organisée dans l’optique de favoriser l’échange et la compréhension mutuelle sur les priorités du gouvernement du Cameroun en termes de développement économique et sur la position de l’Union Européenne dans la perspective d’un renforcement de la coopération entre les parties. »
Au terme du premier dialogue politique structuré organisé le 12 juin dernier, le gouvernement camerounais et l’Union européenne avaient convenu de se retrouver ce 25 juin 2019 à Yaoundé, dans le cadre du tout premier dialogue économique structuré entre les deux parties.
Ce dialogue structuré réunira apprend – on officiellement, le ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat) ; le ministère des Finances (Minfi) et les ministères sectoriels concernés ; la délégation de l’Union européenne au Cameroun et ses Etats membres ; la cellule d’appui à l’ordonnateur national du Fonds européen de développement, ainsi que des opérateurs économiques.
Au titre de l’année 2019, la première session annuelle du dialogue politique structuré entre le Cameroun et l’Union européenne s’est tenue le 12 juin à Yaoundé. En plus des questions sous régionales, les deux parties ont échangé sur la situation dans les régions du Nord – ouest et du Sud – Ouest et « souhaitent une sortie rapide de la crise (…). Elles ont souligné la nécessité de recourir à un dialogue inclusif et à des moyens non-violents et respectueux des droits de l’Homme.
Les deux parties avaient aussi discuté de l’état d’avancement des négociations Post Cotonou et ont convenu de continuer à moderniser leurs relations économiques et de coopération dans un esprit de partenariat constructif et un climat des affaires sain. Une question qui sera approfondie au cours des travaux de ce jour à Yaoundé. Elles ont affirmé par ailleurs leur attachement au multilatéralisme et leur volonté de travailler ensemble dans le cadre de la coopération au développement mais également au sein des Nations Unies et autres institutions internationales, autour des priorités transversales telles que les ODD, les changements climatiques, la paix et la sécurité, les migrations et le financement au développement.
Les deux parties au sortir de ces assises poseront les bases d’une concordance de vues sur les principales questions économiques qui les lient.
Stéphane NZESSEU