Moment de tristesse et de consternation lors de la cérémonie d'adieux à Olivier Wountaï Vondou qui s'en va pour l'éternité. Sur le cercueil de l'illustre disparu l'on peut apercevoir le drapeau national vert, rouge, jaune avec la médaille de chevalier de l'ordre de la valeur décernée par le Président de la République Son Excellence Paul Biya. Le gouverneur de la région du nord Jean Abate Edi'i qui présidait la cérémonie d'adieux a apposé une autre reconnaissance de la communauté éducative.
Au-delà de la forte communauté éducative représentée, c'est toute la Nation camerounaise qui rend hommage à cet enseignant d'histoire-géographie âgé de 32 ans qui aura servi pendant six ans au Lycée de Ndop avant d'être cruellement assassiné à Bamenda dans la région du Nord-Ouest. "C'était un gars serviable, jovial qui aimait vraiment le travail", dira Frédéric Alimé, camarade de promotion du défunt dans son témoignage.
En confiant l'âme du disparu à Dieu, l'Abbé Olivier Djoumba a souligné que l'assassinat d'Olivier Wountaï n'ébranlera aucunement la volonté des Camerounais à rester unis dans la quête permanente de la paix.
Ces adieux à la hauteur de la dignité de l'illustre disparu vient montrer à tous et à toute que la Nation camerounaise reste attachée aux hommages qu'elle rend à ses fils qui ont perdu la vie dans des conditions inacceptables, surtout le cas des sites des exactions causées par les sécessionnistes les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Face à des assassinats à répétition dans les deux régions du pays, les Camerounais du Nord au Sud, s'insurgent et disent non et non.
Innocent D H
Mbakaou, village de l’arrondissement de Tibati, région de l’Adamaoua aura bientôt l’électricité à suffisance. C’est grâce à la petite centrale hydroélectrique qui sera construite sur ses terres. Jeudi dernier, rapporte Cameroon Tribune, le secrétaire général du ministère de l’Eau et de l’Energie, Adolphe Ndjouke Thome, a posé la première pierre de cette infrastructure. Moment solennel auquel ont assisté le président du Conseil d’administration de l’Agence d’électrification rurale (Aer), les autorités administratives locales et les représentants des partenaires comme l’Union européenne (Ue).
Jusqu’ici, Mbakaou et ses environs vivaient dans une précarité électrique caractérisée par une faible fourniture d’énergie électrique fournie par deux groupes électrogènes. Sensible à cette situation, Innovation Energis Development (IED), avec le concours de l’Aer a pensé un projet visant à y renforcer l’offre énergétique. L’Ue, IED Invest Cameroun, la Bgfi Bank ainsi que l’Aer se sont constitués en cartel pour réunir les fonds nécessaires à sa réalisation. Au total, 4,5 milliards de F ont été mobilisés.
Dans son discours de circonstance, Adolphe Ndjouke Thome a précisé que le projet consiste en la construction d’une petite centrale hydroélectrique à Mbakaou carrière d’une puissance de 1,4 MW généré par deux turbines de 740 KW chacun et de réseaux de distribution associés.
Selon IED Invest Cameroun, la petite centrale va permettre à Tibati et à Mbakaou de disposer d’une fourniture régulière en énergie et partant, de faire des économies de l’ordre de 300 millions de F par an, en ce qui concerne ses groupes électrogènes. Grâce à cet ouvrage, 300 nouveaux ménages dans les localités non desservies seront raccordées ainsi que 2500 nouveaux dans les localités de Tibati et Makaou.
L’énergie issue de l’infrastructure sera disponible d’ici septembre 2020. À partir de cette date, IED Invest Cameroun qui vendra l’énergie produite à Eneo, va en assurer l’exploitation pendant 20 ans.
A Eneo, l’on explique qu’«en plus d’améliorer la desserte et la qualité de service dans ces zones rurales , le projet va générer des réductions d'émission de gaz à effet de serre à hauteur 2893 tonnes de CO2 par an, du fait de l’arrêt partiel ou total des centrales thermiques de Tibati et de Mbakaou aujourd’hui principales sources d’alimentation de la zone ».
Otric N.
Au-delà de la crise sécuritaire dans laquelle le Cameroun est englué et la perte de sa jeunesse enrôlée par des terroristes de tout bord, les membres de cette association ont fait un autre constat : Les sportifs sur l’ensemble du triangle national ont de la peine à hisser le drapeau national, sur les plus hautes marches du podium des compétitions majeures, à l’instar des jeux olympiques, les jeux paralympiques et les Deaflympics …
Objectifs
Il est dès lors question, pour les membres de l’Association diaspora camerounaise Arts Martiaux et Sports de Combat, de vulgariser la pratique et les valeurs de ces autres sports, en plus d’apporter leur contribution au Vivre ensembles et à l’intégration national.
De manière plus précise, il est question de :
- regrouper les pratiquants des disciplines sportives sélectionnées pour des échanges d’expérience
- Former les jeunes pratiquants pour l‘atteinte des pics de performance
- Assurer le suivi et le conseil des internationaux camerounais
- Obtenir l’accompagnement et le soutien du ministre de tutelle pour la pérennisation de l’évènement.
Les différentes articulations
Espace de présentation et d’exhibition des matériels, tenues, accessoires d’entraînement, les manuels utilisés par chaque discipline sportive, le salon des arts martiaux est aussi le lieu dans lequel les fédérations et associations vont promouvoir et véhiculer les valeurs de leurs disciplines sportives respectives.
C’est le cadre indiqué pour les démonstrations, afin de permettre aux publics et autres invités d’appréhender la subtilité de ces disciplines sportives qui, selon l’imagerie populaire, ne sont réservées qu’à une frange de personnes. Cela pourrait susciter une adhésion fédérale. Ce qui en définitive augmenterait le nombre de licenciés.
Des cours en soins de premiers secours pourront y être dispensés de même que des conseils sur le bien être.
Une table ronde : Espace de partage, sur la prise en charge des sportifs en général mais, beaucoup plus de ceux qui ont atteint de hautes cimes. Celle – ci sera animée par des experts : médecin de sport – nutritionniste - entraîneur de haut niveau – kinésithérapeute - préparateur physique.
Parmi les thématiques évoquées, les risques et méfaits de l’utilisation des substances illicites et, la nécessité d’être suivi par un médecin sportif.
La nuit des arts martiaux et sport de combats : Le clou de cet évènement. Ceux qui auront fait le déplacement du palais polyvalent des sports, vont assister à un spectacle riche en sons et en couleurs. Les meilleurs athlètes sélectionnés au sein des disciplines retenues, vont démontrer l’utilisation des techniques de niveau supérieur.
Nicole Ricci Minyem
La tenue des élections législatives et municipales paraît de plus en plus incertaine. Car faut-il le rappeler, sur la toile a circulé récemment un document daté du 17 juin 2019 dans lequel Paul Biya le Chef de l’Etat parle de la prorogation du mandat des Députés. Ledit document avait pour destinataire Cavaye Yéguié Djibril le Président de l’Assemblée nationale. « J’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir réunir le Bureau de l’Assemblée nationale, afin de consulter sur la prorogation du mandat des Députés pour une nouvelle période de deux (02) mois, à compter du 29 octobre 2019. A l’issue de cette consultation, je vous ferai tenir le projet de loi y relatif, en vue de son adoption durant la présente session parlementaire ordinaire », a-t-on pu lire dans ledit document.
Si la prorogation du mandat des Députés et des Maires venait à se confirmer, cela reviendrait à que les élections législatives et municipales seront renvoyées. Pour de nombreux analystes de la scène politique, cela serait dû à la crise dite anglophone présente dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Dans une interview qu’il accordée au quotidien Mutations, Ambroise Louison Essomba l’un de ces analystes politiques pense que cela montrerait que le Chef de l’Etat a tendu l’oreille aux doléances de ceux qui réclamaient le report desdites élections du fait de la situation qui prévaut dans les régions anglophones.
« La crise anglophone est la principale raison de ce report, parce que le contexte sociopolitique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest n’impose pas la tenue d’une élection. C’est ce qui peut justifier que le Président de la République comprenne les doléances et les voix qui s’élevaient, pour demander le report de ces scrutins, du fait de l’insécurité dans ces zones. En l’état actuel, il est difficile d’organiser de bonnes élections législatives et municipales dans ces régions », explique l’enseignant en Droit public.
Liliane N.
L'enceinte de Cathédrale Sainte-Thérèse de l'Enfant Jésus de Garoua s'est avérée étroite pour la circonstance. Quatre nouveaux prêtres ont été ordonnés par Mon seigneur Faustin Ambassa Ndjodo, Archevêque métropolitain Garoua. Il s'agit, des désormais Abbés Amos Wambi, Prosper Banghai, Maurice Ndjebegoto et Jean Toumba. Ceux-ci qui étaient jusque-là diacres, la consécration presbytérale permet aux élus du jour d'intégrer l'ordre des prêtres. "L'ordination donne plus que le pouvoir, elle transforme la personne. Pour cela, celui qui est consacré prêtre doit être conscient du changement après l'ordination", dit l'Archevêque avant de procéder au rituel d'ordination. Par la suite, il invite surtout les prêtres ordonnés à suivre des bons exemple.
Les familles, proches et connaissances des nouveaux bergers venus nombreux encourager et soutenir leurs fils n'ont pas dissiper leur joie. C'est le cas de Daniel Manredo qui a affirmé être un papa comblé venu vivre l'ordination de son fils Abbé Amos Wambi . Comme lui, plusieurs autres proches et connaissances des nouveaux bergers ont manifesté leur joie en cette occasion exceptionnelle. C'est l'exemple de Michaël Djafsia, un proche de l'Abbé Prosper Banghai.
La cérémonie d'ordination a connu la forte présence des prêtres, et autorités administratives aux rangs desquels l'Archevêque émérite de Garoua Antoine Talou, le Gouverneur de la région du Nord Jean Abate Edi'i.
Youyous, chants et louanges se sont succédés durant toute la messe d'ordination pour immortaliser les instants pleins de grâce.
Innocent D H
Des milliers de jeunes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, n'ont pas mis les pieds dans une salle de classe depuis trois ans en raison de l'interdiction de l'éducation par des groupes armés du mouvement sécessionniste, a constaté le Fonds des Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF).
Lors d’un point de presse donné à Genève en début de week- end, le porte-parole de l’UNICEF, Toby Fricker a révélé qu’« au moins 74 écoles ont été détruites, tandis que les élèves, les enseignants et le personnel scolaire ont été exposés à la violence, aux enlèvements et à l'intimidation par des groupes armés dans les deux régions en crise… ».
Il poursuit dans la même logique : « Depuis 2018, plus de 300 élèves et enseignants ont été enlevés. Après des expériences traumatisantes, ils ont tous été relâchés par la suite. 80 % d’écoles ont été fermées, touchant plus de 600 000 enfants, à travers le Nord-Ouest et le Sud-Ouest…».
« Le ciblage de l'éducation met en danger l'avenir de toute une génération d'enfants », a déploré le porte-parole du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance.
« Lorsque les enfants ne vont pas à l'école, ils courent un plus grand risque d'être recrutés par des groupes armés et sont plus susceptibles d'être exposés au mariage d'enfants, aux grossesses précoces et au traumatisme et à la détresse émotionnelle de longue durée que ces expériences entraînent », a-t-il souligné.
L’agence de l'Organisation des Nations unies consacrée à l'amélioration et à la promotion de la condition des enfants plaide pour que les écoles et les salles de classe puissent offrir aux enfants des espaces sûrs pour apprendre, pour être avec leurs amis et pour retrouver un sentiment de normalité dans leur vie quotidien : « Face à cette situation de crise, l'UNICEF appelle toutes les parties au conflit à protéger tous les enfants et leur famille et permettre l'accès humanitaire à toutes les personnes dans le besoin, conformément au droit international humanitaire. Le Fonds exhorte aussi à protéger et rouvrir les écoles et assurer des espaces d'apprentissage sûrs pour les enfants sans condition », a déclaré Toby Fricker
L’organisation annonce qu’elle a besoin de 20 millions de dollars pour répondre efficacement à l'urgence dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest cette année.
Nicole Ricci Minyem
LeJeune Mbella Mbella le Ministre des Relations extérieures (Minrex) est ferme. Les relations entre le Cameroun et ses partenaires européens sont au beau fixe. D’ailleurs le Ministre fait remarquer que dans la classification des pays partenaires de notre pays, certains venant d’Europe se retrouvent dans la catégorie des partenaires traditionnels du Cameroun. Il souligne que l’Europe est même le plus vieux partenaire politique, économique, technique et culturel du pays de Paul Biya.
« Le Cameroun sous l’impulsion du Président Paul Biya, a entrepris depuis quelques années, la dynamisation et le renforcement de sa coopération avec l’Europe à travers les missions de prospection, l’organisation des Journées économiques et la participation à de nombreux évènements sur le sol camerounais et européen. Toutes ces actions et bien d’autres, ont pour objectif de promouvoir l’image de marque de notre pays, assurer son rayonnement et attirer des investissements directs étrangers. Aussi, convient-il de relever que cette coopération est dense, riche et fructueuse », déclare le Minrex dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon Tribune.
Pour ce qui est des investissements que le Cameroun a bénéficié de sa coopération avec ses partenaires européens, Le Ministre Lejeune Mbella Mbella cite entre autres la promotion de l’emploi et de l’insertion professionnelle, la construction des barrages électriques, le renforcement de l’offre en habitat social, les différentes bourses d’étude et de formation offertes aux étudiants et aux fonctionnaires civils et militaires camerounais.
« Dans la marche vers le processus de la décentralisation, le Cameroun obtient chaque année les soutiens multiformes de ses partenaires européens. Plusieurs accords-cadres de coopération sont signés entre les Mairies, les Ports et les Universités camerounaises et européennes. Le ballet diplomatique des Hautes autorités européennes au Cameroun en confirme les faits, ainsi que les multiples invitations adressées aux Autorités camerounaises. La plus récente est celle du Président russe au Chef de l’Etat S.E Paul Biya à prendre part au Sommet économique Russie-Afrique qui se tiendra à Sotchi du 22 au 24 octobre 2019 », ajoute le membre du gouvernement.
Liliane N.
Le Cameroun a fait ses adieux ce dimanche 23 juin 2019 à la 12e édition de la Coupe du Monde de football féminin qui se déroule en la France. Les Lionnes Indomptables de football ont été éliminées sur un score de 3-0 par les Anglaises au Stade du Hainaut, Valenciennes. Même si on peut regretter un arbitrage un peu sévère contre les Camerounaises, elles ont été moins ambitieuses dans ce duel avec un jeu moins offensif à la première période. C’est à la deuxième mi-temps, que les Pouliches d’Alain Djeumfa, déjà menées au score (2-0) ont essayé des incursions dans la surface de réparation des Lionnes, sans toutefois faire la différence. L’unique but camerounais, inscrit par Njoya Ajara sur un centre d’Awona, est refusé par le VAR. C’est finalement la sélection anglaise qui a réussi son troisième coup, grâce à Alex Greenwood.
Pour le sélectionneur camerounais, Alain Djeumfa, l’Angleterre a montré ce qu’il manque aux Lionnes Indomptables pour atteindre ce niveau dans les prochaines années. « Les Camerounaises n'ont pas démérité tout au long de ce tournoi, mais elles ont manqué de ce petit plus que les grandes équipes possèdent. Rendez-vous dans quatre ans, plus fortes sûrement. Les équipes qui se retrouvent en quart de finale sont celles qui sont les plus rigoureuses », relève le sélectionneur camerounais.
Les protégées de Neville qui restent sur 5 victoires consécutives en cette Coupe du Monde, affronteront la Norvège au quart de finale. C'est la première fois de son histoire que l'équipe anglaise inscrit trois buts dans un match de Coupe du Monde Féminine à élimination directe.
Les Lionnes qui visaient au moins les quarts de finale, n’ont pas pu faire mieux que lors de la dernière édition. Le Cameroun, dernier représentant de l’Afrique avait été éliminé de la compétition aux à la même étape en 2015 au Canada, par la Chine. Le Nigeria, champion d’Afrique en titre, aussi qualifié pour les 8e de finale, a été évincé par l’Allemagne samedi dernier. L’Afrique du Sud, le troisième pays africain, a vu son parcours s’achever à la phase de groupes. C’est désormais sans aucune sélection africaine, que la 12e édition de la Coupe du monde Féminine va se poursuivre. Le successeur des Etats- Unis sera connu le 07 juillet prochain.
Marie MGUE
Deux choses sont à retenir de la visite du 13 juin dernier des chefs traditionnels de la région du Centre à l’Immeuble étoile. La première, ces autorités traditionnelles sont prêtes à apporter leur effort dans la mise en place d’un cadre de dialogue dont a chargé de faire le Président de la République à Joseph Dion Ngute le chef du gouvernement.
Conduits ce jour-là par leur président régional, le Pr Guy Tsala Ndzomo chef de 1er degré de la localité d’Edinding dans le département de la Lékié, ils ont indiqué qu’il tenait à rassurer le Premier Ministre sur leur disponibilité à l’accompagner dans cette tâche. « Nous pouvons participer au dialogue qui a été annoncé par le Président de la République, si nous sommes conviés. Mais le chef du gouvernement doit savoir qu’il peut compter sur notre soutien au quotidien dans l’accomplissement de sa tâche », a déclaré le Pr Guy Tsala Ndzomo. Ce dernier a aussi précisé qu’au mois d’avril 2019, la structure dont il a la charge a convié les chefs traditionnels des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest à un repas d’accueil organisé pour eux. Il précise que lesdits chefs traditionnels sont ceux « qui avaient été obligés de quitter leurs chefferies pour s’installer momentanément à Yaoundé ».
La deuxième chose à retenir de cette visite, c’est la joie qu’ont déclaré éprouver ces autorités traditionnelles du Centre du fait de la nomination de Joseph Dion Ngute à la tête du gouvernement. Rappelons que celui-ci est aussi chef traditionnel dans sa région d’origine le Nord-Ouest. « C’était l’occasion pour nous de venir présenter nos félicitations à Monsieur le Premier Ministre, chef du gouvernement pour sa nomination à cette prestigieuse fonction par le Président de la République », a déclaré le chef de la délégation qui était composée d’une trentaine d’autorités.
Tout comme les chefs traditionnels Sawa, ceux du Centre ont également indiqué à Joseph Dion Ngute, qu’ils sont pour la promotion du vivre-ensemble.
Liliane N.
Après l’incendie qui a consumé 4 des 13 unités de production de la Société Nationale de Raffinage (Sonara) dans la nuit du 31 mai dernier, cinq hauts cadres de cette structure ont été interpellés. Selon le lanceur d’alerte, Boris Bertolt, Louis-Marie Tiako, directeur exploitation ; Derrick Takere, chef de projet phase 1 ; Véronique Nkengue, finance et comptabilité ; Alain Wa Londa, Maintenance ; Mohaman Nayelwa, Qualité, hygiène, sécurité, environnement et inspection, ont été gardés à vue pour 48h, renouvelable, le 20 juin dernier dans une gendarmerie à Limbe. Aucune charge n’a encore été retenue contre ces prévenus.
Cependant, selon la même source, les premiers résultats de l’enquête en cours, instruites par le Chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, ont révélé que cette structure camerounaise ne bénéficiait d’aucune couverture d’assurance au moment des faits. Ce n’est que près de cinq jours après l’incendie, que les responsables, habitués à payer la prime avec beaucoup de retard, ont effectué un virement. Mais les assureurs ne voulant pas antidater le paiement, s’y sont opposés conformément au code Cima. Comme conséquence de cette négligence, le gouvernement prendra en charge, la reconstruction de cette société de raffinage, qui s’élève à des centaines de milliards, selon des experts.
On se souvient que c’est le 11 juin dernier, suite à l’incendie survenu dans les installations de la Sonara dans le Sud-Ouest Cameroun, que le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, a signé, un décret portant création d’une commission d’enquête technique y relative. Cette Commission était composée d’un président (ministre de l’Eau et de l’Énergie - Minee), de dix membres venus respectivement du ministère de l’Eau, du ministère en charge des Mines, celui de l’Environnement, du secrétariat d’État en charge de la gendarmerie, de la Sûreté nationale et de la direction générale de la Recherche extérieure, et de deux rapporteurs, du ministère de l’Administration territoriale.
Sa mission était de déterminer les causes de l’incendie et de proposer les mesures permettant de prévenir les risques de survenance d’une telle catastrophe à l’avenir. Cette commission dispose jusqu’au 10 juillet prochain pour rendre son rapport au Premier Ministre. En attendant ces résultats approfondis, le gouvernement avait déclaré que cet incendie était d’origine accidentelle. Une première information qui avait levé le doute sur la thèse d’un drame criminel.
Marie MGUE