Mtn Cameroon, Orange Cameroun, et Viettel Cameroun, ont été sanctionnés pour non-respect de la mise en œuvre du décret du Premier ministre du 03 septembre 2015. L'agence de régulation des Télécommunications (ART) inflige à ces opérateurs de téléphonie mobile, des sanctions pécuniaires d’un montant d’un milliard F Cfa notamment à Mtn Cameroon et Viettel Cameroun, et d’un milliard 500 millions F Cfa à la compagnie française. Le régulateur de ce secteur d’activité, a expliqué dans un communiqué publié le 03 juillet dernier, par son directeur général, Philémon Zoo Zame, que ces sanctions font suite aux « manquements récurrents observés dans la mise en œuvre du décret N° 2015/3759/PM du 03 septembre 2015 fixant les modalités d'identification des abonnés et des terminaux notamment la commercialisation des cartes SIM pré-activées, la commercialisation des cartes SIM dans les rues, la détention par des personnes physiques de plus de 03 cartes SIM et l'activation des numéros sans identification préalable » .
Ces entreprises ont également reçu des décisions de mises en demeure. Dans ce cas précis, il est reproché à ces opérateurs de n’avoir pas honoré leur engagement d’améliorer la qualité de service de réseaux de communications électroniques, qui connaissent une dégradation persistante. Ils ont reçu à cet effet, l’injonction de se conformer, dans un délai d’un mois, aux prescriptions de leurs cahiers de charges.
Selon l’Art, une évaluation a été faite au mois de juin 2019, au rejet des catalogues d’interconnexion et d’accès, de MTN Cameroon, Orange Cameroun et IHS. Il a été recommandé à ces opérateurs à l’issue de cette évaluation, de baisser certains tarifs de gros, à l’effet de garantir le principe de l’orientation des tarifs vers les coûts, qui n’ont pas été respecté. « Ces recommandations qui sont de nature à faire baisser les tarifs de communication aux consommateurs finaux, entre en droite ligne des hautes instructions du Premier ministre, chef du gouvernement », explique l’ART.
L’Art relève dans l’observatoire annuel 2017 du marché des communications électroniques, que les revenus hors taxes dégagés par les activités des opérateurs et des exploitants du secteur des communications électroniques s’élèvent en 2017 à 596,133 milliards de FCFA, en croissance de 3,21% après la baisse inédite enregistrée au cours de l’année 2016 (-0,01%). Ils s’établissent à un niveau supérieur à celui qu’ils avaient atteint au cours de l’année de la précédente croissance, c’est-à-dire en 2015.
Marie MGUE
Près de 10 jours après le grave accident de la circulation routière qui a fait 22 morts sur la national N°5, dans la localité de Lagoue par Baham, chef-lieu du département des Haut-Plateaux, région de l’Ouest Cameroun, le ministre des Transports (Mintransports), Jean Ernest Ngalle Bibehe, a rendu les résultats de l’enquête ouverte après ce drame. Ce grave accident, à en croire le Mintransports, est la conséquence « des manquements graves au non-respect des consignes de sécurité et aux règles de la circulation routière ». Ce rapport indique également que l’un des deux chauffeurs décédés n’avait pas de permis de conduire. Il s’agit de Guy Bertrand Mojieka, le conducteur du car coaster qui transportait la majorité des victimes. Le deuxième chauffeur, André Foning, était le conducteur du Camion.
Le ministre a également sanctionné les propriétaires desdits véhicules. André Eudes Soh Merinox, le propriétaire du car coaster a écopé de 12 mois de suspension, et ce, sans préjudice des poursuites judiciaires en cours de la licence ordinaire de transport public de 3e catégorie « pour utilisation des services d’un chauffeur non titulaire d’un permis de conduire ». Chez Jean Tioyem, le propriétaire du camion incriminé, le Mintransports a décidé de retirer la licence ordinaire de transport public de 2e catégorie « pour usage de ladite licence dans le cadre d’une cession, contrairement à la réglementation en vigueur ».
Selon Jean Ernest Ngalle Bibehe, des campagnes intensives de sensibilisation, visant à rappeler aux conducteurs automobiles la nécessité d’observer scrupuleusement, les règles du code de la route ont été prescrites aux équipes de prévention et de sécurité routière de son département ministériel.
Pour rappel, ce drame avait été causé par une collision entre un car coaster immatriculé NW 284 AF qui se rendait à Douala et un camion immatriculé OU 629 AO qui revenaient, lui de Batié. Après avoir perdu le contrôle de son véhicule, le chauffeur du camion s’est retrouvé sur la voie du chauffeur du car Coaster qui roulait, lui, à vive allure, sur une descente. La violence du choc a entraîné la mort de 19 personnes sur le champ, 11 hommes, 5 femmes, et trois enfants. Parmi les 18 blessés transportés d’urgence à l’hôpital de district de Baham, où les trois sont décédés. 22 morts au total, dont les chauffeurs du car Coaster et celui du camion avaient été enregistrés.
Marie MGUE
La quête des ressources financières devant servir à la lutte contre le Sida, le paludisme et la tuberculose préoccupe le Parlement panafricain, dirigé actuellement par le camerounais Roger Nkodo Dang. L’institution africaine a décidé de se lancer dans la recherche desdites ressources en restant au niveau du continent. L’effort de tous les pays est attendu, y compris celui du Cameroun. D’ailleurs Roger Nkodo Dang pense qu’en ce qui concerne particulièrement la lutte contre le Vih/Sida, le Cameroun peut faire bénéficier aux autres pays son expérience.
« Le Cameroun a sur son territoire, l’une des plus grandes organisations non gouvernementales de lutte contre un fléau comme le Vih-Sida : Synergies africaines qui a été mise sur pied par la Première Dame, Mme Chantal Biya. Cette structure a une grande expérience en matière de recherche et même de soins. Mais le pays reste exposé du fait qu’il partage une très longue frontière avec ses voisins du fait de l’insécurité. Cela n’est pas sans conséquences sur un secteur aussi sensible que la santé. Ce pays a donc un rôle important à jouer et une expérience à partager. Les présidents des deux chambres du Parlement ont été invités au même titre que les Ministres de la Santé et des Finances », déclare Roger Nkodo Dang dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon tribune.
Il convient de noter que l’action initiée par le Parlement vient en prélude aux travaux de la 6e Conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme. Ces travaux vont se dérouler du 9 au 10 octobre 2019 à Paris en France. Le Parlement panafricain profitera de la tenue du sommet sur la santé qui va se dérouler du 11 au 12 juillet 2019 à Brazzaville au Congo pour faire connaître son initiative aux participants du continent.
Liliane N.
Les coûts de l’appel téléphonique et même du SMS pourraient être plus bas au Cameroun. L’Agence de Régulation des télécommunications (ART), dans sa mission de protection du consommateur tient à faire réduire au maximum les tarifs finaux appliqués. Elle vient donc de rejeter le catalogue d’interconnexion et d’accès de l’opérateur Orange Cameroun pour l’exercice 2019. Quelques semaines après MTN Cameroon.
Concrètement explique Ali Soungui, directeur des licences, de la concurrence et de l’interconnexion à l’ART, dans les colonnes de Cameroon Tribune, c’est dans ce document que chaque opérateur présente ses offres techniques et tarifaires des services de gros applicables aux opérateurs et aux fournisseurs de services de communications électroniques.
« Quand vous êtes un abonné MTN par exemple et que vous appelez Orange, si MTN vous facture 90 F la minute d’appel, il faudrait bien qu’il reverse à Orange 22 F correspondant à l’interconnexion pour la terminaison d’appel. Ces tarifs sont un élément de la structure tarifaire de l’opérateur et représentent entre 15% et 18% du tarif du détail », explique-t-il. Logiquement, si le tarif d’interconnexion baisse, le tarif de détail devrait également baisser.
C’est ce à quoi travaille l’ART, conformément à la réglementation en vigueur qui instruit l’orientation des tarifs d’interconnexion vers les coûts. L’Agence a amené CAMTEL à baisser les tarifs des liaisons louées de plus de 71% entre 2014 et 2018, ainsi que les tarifs des capacités internationales, de plus de 70% entre 2014 et 2018. Par contre, les tarifs de détail sont restés stables depuis 2016.
Il a donc été demandé à MTN et à Orange et de revoir l’offre faite aux fournisseurs de services de communications électroniques notamment la réduction des tarifs des SMS en gros, la grille de partage de revenus des services permettant d'accéder, à partir d'un téléphone, à des sources de données vocales, l’insertion d’une offre d’utilisation des codes USSD (norme permettant de transmettre l'information sur les canaux de signalisation GSM) à des tarifs raisonnables.
Rappelons que l’ART a entre autres comme mission de veiller à l’application des textes législatifs et réglementaires en matière des Télécommunications et des Technologies de l’Information et de la Communication ; s’assurer que l’accès aux réseaux ouverts au public s’effectue dans des conditions objectives, transparentes et non discriminatoires ; garantir une concurrence saine et loyale dans le secteur des Télécommunications et des Technologies de l’Information et de la Communication ; sanctionner les manquements des opérateurs à leurs obligations ainsi que les pratiques anticoncurrentielles…
Otric N.
Le 28 juin 2019, la Place des fêtes de Kribi a été prise d’assaut par plus d’un millier de femmes qui ont laissé leur demeure, pour venir témoigner leur soutien à Paul Biya, le Président de la République. Ces femmes, pour la plupart, font partie de l’association dénommée « Les amazones de Paul Biya ». La marche qu’elles ont initiée dans les artères de la ville, visaient aussi à dénoncer les agissements de la brigade anti-sadinard (Bas) qui cherche à perturber le séjour du couple présidentiel à Genève en Suisse. Pour mieux véhiculer leur message, elles l’ont à cet effet inscrit sur des pancartes brandies lors de la marche. « Le Cameroun a son Président. Il s’appelle Paul Biya. Respectons-le. Halte au désordre ! Oui à une diaspora responsable », pouvait-on lire sur lesdites pancartes. Des chansons en l’honneur du Chef de l’Etat ont été entonnées.
La marche s‘est étendue sur une distance d’une dizaine de kilomètres. Elle a connu la participation du Sénateur Grégoire Mba Mba. Les hommes de la ville de Kribi ont fini par emboîter le pas à ce millier de femmes. « Le peuple camerounais a fait son choix. Et Paul Biya est le président de tous les camerounais sans exception. Alors, nous n’accepterons jamais qu’on vienne à lui manquer de respect », a déclaré le Sénateur Grégoire Mba Mba. Pour ce dernier les éléments de la brigade anti sadinards sont tout simplement les vrais ennemis de la nation camerounaise. Il a profité de cette manifestation, pour demander aux populations de la ville de Kribi de ne pas se laisser manipuler.
A titre de rappel, mardi et samedi dernier, les éléments de la brigade anti sadinards ont cherché à prendre d’assaut l’Hôtel intercontinental de Genève, dans lequel sont logés le Président de la République et son épouse qui y sont, dans le cadre d’un séjour privé.
Liliane N.
Ses descentes inopinées dans les formations sanitaires, à des heures où on ne l’attend point, sa faculté à s’intégrer dans la grande masse des malades qui sont en quête de mieux être, sa disponibilité sont quelques éléments qui ont fait monter sa côte de popularité, alors qu’il n’est que dans le cadre normal de l’exercice de ses fonctions.
Et, pourtant, les messages de félicitations qui sont lus dans les réseaux sociaux démontrent que les populations camerounaises sont surprises et heureuses de cette initiative, parce qu’inhabituelle :
« Je ne peux que me réjouir de savoir qu’il y a au moins un membre du gouvernement qui prend à cœur son travail et puisque cela concerne la santé, j’en suis plus heureuse encore. Chaque fois qu’il m’a été donné de me rendre à l’hôpital, j’avoue qu’il faut que mon état de santé soit vraiment critique pour que je me résolve à le faire. L’accueil et la prise en charge peuvent seulement tuer lorsque tu as franchi le portail de ce qu’on appelle hôpital de référence ici à Yaoundé… ».
« Lorsque j’ai vu l’image du ministre de la santé à Facebook, je n’ai pas d’abord cru parce que ce qui est publié dans les réseaux sociaux, surtout ces derniers mois est à prendre avec beaucoup de recul. Mais, cela me fait plaisir de savoir que dans le gouvernement de monsieur Biya, il peut exister des ministres comme monsieur Manaouda Malachie. Arrivez à l’hôpital à n’importe quel moment, surtout dans la nuit, vous allez voir ces médecins qui s’amourachent, parfois on dirait qu’ils veulent eux aussi tourner les séries novelas. C’est à peine si on se préoccupe du malade et lorsque c’est le cas, on l’oriente vers les cliniques privées. Ce n’est pas évident, monsieur le ministre mais, je vous encourage à aller de l’avant. Vivre au Cameroun est un véritable concours de patience alors, si notre système de santé peut s’améliorer, les malades n’auront plus aucune crainte de se rendre à l’hôpital… ».
« Ce monsieur mérite des encouragements. Il est vrai qu’au Cameroun, on fait ce qu’on trouve comme métier et c’est malheureux. Je suis de ceux qui pensent que si ailleurs, on peut se permettre n’importe quoi, je ne le cautionne pas, mais quand il s’agit de la santé, il faut de véritables professionnels. Bravo monsieur le ministre… ».
Des félicitations qui entraînent des doléances de la part du corps médical
Pour le docteur Casimir Ndengue, médecin dans une ville située à quelques encablures de Yaoundé : « Les visites de monsieur le ministre de la santé font du bien aux malades qui savent qu’ils seront peut être mieux pris en charge, mais, je puis vous dire que chaque médecin prend très au sérieux son travail. Les hommes ne sont pas des cobayes sur qui ont peut faire des tests d’expérimentations. Toutefois, ce qui fait défaut dans nos hôpitaux et centres de santé, c’est le plateau technique et tout ce que cela comporte. Il nous arrive souvent de ne pouvoir donner des soins aux malades parce que nous ne pouvons pas le faire… »
Il demande au ministre de la santé de prendre aussi en compte, le bien être du corps soignant : « Comment pouvons nous donner des soins aux malades alors que nous même, nous souffrons. J’ai des jeunes collègues qui ont été affectés ici et, je puis vous assurer que la plupart vivent quasiment des dons. Leur intégration tarde, comment peuvent – ils s’épanouir dans le cadre de ce noble métier. Les patients font de nombreuses plaintes, parfois avérées mais quelquefois, ou la plupart du temps, exagérées parce qu’ils refusent de se mettre à notre place… ».
Certes, le corps médical a de nombreuses demandes à adresser à sa hiérarchie mais, il n’en demeure pas moins que grâce à ces descentes inopinées du ministre de la santé publique, l’arnaque et le clientélisme, la négligence, les propos et les comportements inhumains vont céder la place au professionnalisme, à la considération, à la prévenance de la part du corps soignant.
Nicole Ricci Minyem
« Manque des devises : Où sont mes détracteurs ?
Depuis que j’avais mis en garde contre l’érosion des devises, liées à une politique folle et schizophrène consistant à mettre e système productif au service de ‘étranger, j’ai été l‘objet d’un haro sur le baudet, aussi bien de la part du Gouvernement que je croyais aider que de la société civile et des milieux des Economistes.
Pourtant, les choses sont claires : l’Humanité que Dieu a créée n’est pas très généreuse et n’accepte pas les parasites qui mangent les biens des gens sans payer. Vous ne pouvez acheter qu’à concurrence de ce que vous vendez. Le pays qui s’avise à accumuler les déficits commerciaux n‘est pas différent d’un individu qui boit à crédit dans tous les bars, sans jamais être capable de rembourser : il s’expose alors aux légitimes réactions hostiles de ses créanciers qui saisiront les huissiers et les gendarmes pour le mettre en cellule et saisir ses maigres biens.
Que voulez-vous ? C’est comme cela que le monde marche ! Et c’est l‘étrange politique économique qu’on a prétendu appliquer au Cameroun : celle consistant non seulement à importer des turbines, des avions et les bulldozers pour ses investissements, mais aussi, à importer le riz, les œufs, le lait, les assiettes, les habits, les cartables scolaires et les cure-dents, tous produits de technologie élémentaire que fabriquaient nos ancêtres il y a des siècles !
Oui, dans cette étrange Economie, nous pouvions renoncer à toutes les productions, puisque nous n’avions qu’à aller puiser chez les autres !
Incroyable ! Comment a-t-on pu croire à la possibilité d’un système aussi fou ?
J’ai parlé au Gouvernement. Mais loin d’écouter mes nobles conseils de sagesse, les Ministres ont continué à m‘opposer les félicitations du FMI et de la Banque Mondiale à qui ils vouent un culte magique ! De vrais toutous qui frétillent la queue de plaisir et mendient l’approbation de ces soi-disant experts internationaux !
J’ai parlé aux Economistes universitaires, mais que dire à des individus qui vous parlent des courbes putty-putty et des boîtes d’Ergheworth, ou vous citent Balassa et Schumpeter quand on leur parle des menaces qui pèsent directement sur leurs propres salaires?
J’ai parlé aux Economistes administratifs, mais leur préoccupation est ailleurs : faire leur carrière en gagnant les postes les plus juteux.
J’ai parlé aux hommes d’affaires, mais comment expliquer le rationnement des devises à des gens pour qui l‘Economie se réduit à des licences d’importation ?
J’ai paré à la Société civile, mais celle-ci m‘a accusé de sinistrose ! Bien plus, après un article qui s’intitulait « la crise du Cameroun sera pire que celle de la Grèce », c’est la police qui s’est inquiété de me voir perturber la quiétude des Camerounais qui attendaient l’Emergence !
Bon ! Et maintenant, nous sommes où ?
Quel Camerounais peut dire qu’il n’a été averti ?
Les Camerounais peuvent encore se bercer d’illusion, cela ne changera absolument rien à la réalité, et encore moins à mes analyses ! Je l’avais annoncé : le Cameroun connaître une terrible crise économique, avec dévaluation du CFA et baisse des salaires.
Imparablement.
Je ne suis pas là pour vous demander votre avis, mais pour vous dire ce qui va vous arriver !
Et vous, Camerounais, vous subirez le prix de la têtutesse et de l’insolence !
Quoi ? Que moi-même, Nti Dieudonné ESSOMA, Economiste Assermenté et Fier Patriote, je prends mon stylo et je vous dis ce qu’il faut faire, vous refusez de me suivre ?
Du matin jusqu’au soir, du soir jusqu’au matin, pendant de longues année, je vous ai rabattu les oreilles en vous enjoignant de créer un Système d’Echange Local, sous la forme de monnaie binaire.
Mais au lieu de suivre ces sages conseils, vous avez préféré faire confiance aux discours fielleux des imposteurs et aux fanfaronnades des charlatans !
Et vous vous attendez à quoi ?
Vous pleurez déjà ?
Vous n’avez encore rien vu !
Préparez-vous à la bastonnade, un point c’est tout !
Nti Dieudonné ESSOMBA… ».
Le Ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra) appelle les camerounais à postuler dans différents secteurs d’activité. Il y a 2751 places à pourvoir dans les domaines qui suivent : Cadastre, régies financières, administration générale, documentation, génie civil, journalisme, producteur rural, traducteurs principaux, postes et télécommunications, technique industrielle, aéronautique civile, mines et géologie, technique des télécommunications, industrie animale, santé publique, élevage et pêche.
Il s’agit là des concours directs ouverts à des recrutements par Joseph LE, le Ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative. Il y a aussi les concours de formations dont: Injs, Cenajes, météorologie, avec un nombre de places évalué à 205. A cela il faut ajouter les tests de sélection qui concernent les instituteurs de renseignement technique et professionnel et les sages-femmes. Ici le nombre de places disponibles est de 1110.
Les candidats qui aimeraient donc postuler pour ces différents concours sont tenus de remplir un certain nombre de conditions précisées dans les arrêtés du Ministre. Il y a des pièces et des documents à fournir. Les dossiers de candidature sont tenus d’être complets. Les postulants, une fois qu’ils auront déposé lesdits dossiers, vont recevoir des récépissés soit au Ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative, soit à la direction du développement des ressources humaines de l'Etat, soit au service des concours directs et de bourse (4e étage, porte 405 et 409) ou alors auprès des délégations régionales du même Ministère, ou encore au service des recrutements et de la formation.
Dans son communiqué, Joseph LE précise à l’attention des candidats que tout dossier incomplet, en retard ou dont les pièces sont signées dans un commissariat de police ne sera pas accepté.
Liliane N.
Cette journée instituée dans le but de sensibiliser les populations sur l'énorme impact écologique causé par les déchets plastiques, la Journée mondiale sans plastiques, a donné lieu à plusieurs activités dans la ville de Garoua.
Face à la prolifération des emballages plastiques de plus en plus persistante dans la rue et le refus de la population à obtempérer aux différentes interdictions de l'utilisation du plastique non biodégradable, les autorités locales intensifient les croisades contre ces matières chimiques néfastes pour l'environnement. C'est dans ce sens qu'une descente de répression a eu lieu dans certains coins de la ville selon les explications de Mbala Mathias Carlos cadre d'appui à la délégation départementale de l'environnement de la protection de la nature et du développement durable pour le Nord. Une opération qui a permis de saisir dans les marchés de Yelwa et du Camp chinois 7, 5 kg d'emballages plastiques non réglementaires.
Le constat est clair, il faut une prise de conscience de la population appelée à tourner le dos aux emballages plastiques. il faut rappeler que selon les statistiques du ministère de l'Environnement, de la protection de la nature et du développement durable publiées en 2018, environ 600 000 tonnes de déchets plastiques sont produites chaque année au Cameroun, principalement dans la partie septentrionale du pays.
Innocent D H
En perdant la première place du groupe F en faveur du Ghana, le Cameroun, accroché par le Benin (0-0) lors de la dernière journée du groupe F, est tombé sur l’une des plus grosses pointures du football africain. Le passage des hommes de Clarence Seerdorf pour les demi-finales de la 32e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) Total, qu’abrite l’Egypte depuis le 21 juin dernier, se négociera contre le Nigeria, deuxième du groupe B. Un duel qui s’annonce comme une finale avant l’heure entre le tenant du titre, et une équipe nigériane favorite du tournoi, absente de la dernière édition en 2017.
La confrontation entre ces deux nations africaines qui ont terminé la phase de groupes à la deuxième place, a été toujours un choc quels qu’en soit les enjeux. Leur dernier duel, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du Monde en septembre 2017, s’était soldé sur un score de parité (1-1). Cependant la rencontre la plus mémorable entre le Cameroun et le Nigeria, est la finale de la Can 2000 qu’avait organisé le Nigeria. Les Camerounais avaient désillusionné le public nigérian, en remportant le trophée à l’épreuve des tirs au but 2-2 (3-4 penaltys). Un échec insurmontable pour les Supers Eagles qui s’étaient battus jusqu’au bout dans cette bataille pour obtenir un sacre à domicile.
Sur leurs trois derniers matchs, le Nigeria a dominé le Cameroun dans deux duels et le troisième a été un match nul. Le Cameroun a remporté au total 3 matchs face au Nigeria sur un total de 9 confrontations, entre 1984 et 2017, le Nigeria en a réalisé 4 et deux se sont soldé sur un score de parité.
Le duel du 06 juillet prochain permettra une fois de plus au meilleur de ces deux cadors du football africain de rester dans la bataille pour la conquête du trophée 2019. Pour ce qui du palmarès de la Can, le Cameroun tenant du titre, occupe la deuxième position avec 5 titres, derrière l’Egypte (7). Le Nigeria en totalise 3 sacres. Le dernier a été remporté il y a 6 ans, en 2013.
Le tableau des huitièmes de finale :
Vendredi 5 juillet
Maroc – Bénin
Ouganda – Sénégal
Samedi 6 juillet
Nigeria – Cameroun
Égypte – Afrique du Sud
Dimanche 7 juillet
Madagascar – RDC
Algérie – Guinée
Lundi 8 juillet
Mali – Côte d’Ivoire
Ghana – Tunisie