Joseph Le le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative a déjà licencié 493 fonctionnaires pour absentéisme chronique dans les services publics.
Après les 493 fonctionnaires licenciés la semaine passée, plus de 7500 autres le seront aussi dans les prochains jours. C’est une annonce de Joseph Le le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra).
«Après plusieurs initiatives les invitant à venir clarifier leur situation administrative dans les services du MINFOPRA, 7622 agents publics sont demeurés en position d’abandon de poste et n’ont pas cru devoir répondre à nos multiples mises en demeure», a déploré hier 26 mai 2021 au cours d’un point de presse Joseph Le le Minfopra.
Le membre du gouvernement affirme qu’il n’est plus question de laisser des fonctionnaires fictifs émarger indûment dans les caisses de l’Etat. Il a rappelé qu’il s’agit d’une opération, voulue par le président de la République. Elle a été initiée après un constat alarmant. Et son but est d’amener les gens à se remettre au travail.
Il convient de noter que les licenciements en préparation surviennent après la phase contentieuse de l’opération de Comptage physique des personnels de l’État (Coppe), lancée par l’Etat en 2018. Une opération qui avait pour objectif d’assainir le fichier solde de l’État, en y enlevant les personnels qui émargent indûment le budget de l’Etat.
Grâce au Coppe, indique le ministre Joseph Le, l’État a réalisé des économies de 40 milliards de FCFA sur la masse salariale des agents publics en 2020. Cette opération, apprend-on, a par ailleurs permis de recouvrer en 2020, 12 milliards de FCFA de salaires et pensions virés dans les comptes des agents publics morts.
Liliane N.
Ainsi en a décidé la commission interne de passation des marchés du Ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra) dont le résultat des travaux après dépouillement et analyse des offres des entreprises requalifiées a été présenté ce lundi, 17 mai 2021 à Yaoundé.
Le Système informatique de gestion des personnels de l’État de 2e génération (Sigipes II) du Cameroun sera finalement conçu par l’entreprise tunisienne Simac (Société de l’informatique de management et de communication). L’entreprise a un délai de 24 mois pour concevoir la nouvelle version de Sigipes 2, pour un montant global de 4,2 milliards de FCFA, apprend-on de bonnes sources.
Cependant, l'attribution de ce nouveau contrat ne devrait pas faire oublier les souvenirs peu reluisants du scandale qui entoure ce projet gouvernemental, dont l’aboutissement était initialement prévu en 2016. L'on se rappelle de l’incapacité du consortium Cameroun Audit Conseil-CBL Consulting, l’adjudicataire du contrat, à respecter ses engagements contractuels. C'est ainsi que Philémon Yang, le Premier ministre de l’époque, avait dû commandé un audit le 30 mars 2017, relativement à ce nouveau système informatisé qui a, dans un premier temps, englouti 7,6 milliards FCFA octroyés par l’Union européenne (UE). « S’agissant du Sigipes II, un travail a été fait et les conclusions ont été transmises à qui de droit, et nous attendons les nouvelles orientations de la hiérarchie à cet effet », avait indiqué l’actuel ministre de la Fonction publique, Joseph Lé, au cours d’un Comité interministériel d’examen des programmes (Ciep), le 17 août 2018 à Yaoundé.
La perte enregistrée
Le 28 juillet 2020 au cours de la première session du Comité chargé de l’assistance du prestataire, du suivi et du contrôle de la mise en œuvre du Sigipes 2, le Ministre Joseph Lé reviendra à la charge. « Il est clairement apparu que les bases sur lesquelles reposait la première phase de ce projet d’envergure étaient particulièrement fragiles. Le choix du prestataire s’est avéré peu judicieux, puisque le consortium retenu s’est disloqué avant le début de la phase opérationnelle, et l’expertise dans le domaine requis de la partie restante était sujette à caution. Sa défaillance n’aura donc pas été une surprise », avait-il révélé. Le Minfopra ajoutait par ailleurs, « le mauvais départ du Sigipes 2 était aussi dû aux manquements du cahier des charges (…) qui a cruellement souffert du déficit d’expertise et de vision de ses rédacteurs ».
L'on apprend que depuis cet échec, qui a tout de même fait perdre près de 8 milliards de FCFA à l’État, le gouvernement, à travers le ministère de la Fonction publique, s’est attelé à sélectionner un nouveau prestataire. Sans que rien ne filtre sur la suite réservée au contrat foireux passé avec le consortium Cameroun Audit Conseil-CBL Consulting.
Innocent D H
Anne Féconde Noah porte-parole du Député Cabral Libii demande toutefois au Chef de l’Etat Paul Biya de revoir l’âge limite d’accès à la Fonction publique.
Anne Féconde Noah fait partie des rares hommes politiques qui ont réagi au décret présidentiel portant harmonisation de l’âge de départ à la retraite à la Fonction publique. Pour elle, c’est une bonne décision qui a été prise par le Président de la République. «Le décret du Chef de l’Etat, portant harmonisation de l’âge de départ à la retraite, est très bien, félicitations aux bénéficiaires», a écrit celle qui est connue comme la porte-parole du Député du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale Cabral Libii.
Au-delà de saluer ce décret, Anne Féconde Noah requiert l’attention du Président de la République sur l’âge limite d’accès à la Fonction publique. Pour elle, il faut revoir cet âge à la hausse.
«…ce serait équitable qu’il signe un nouveau décret, rallongeant l’âge d’admission aux concours de la fonction publique. Si certains peuvent travailler dans la fonction publique plus longtemps, d’autres devraient y avoir accès pendant plus longtemps. 32 ans comme limite d’âge pour accéder à la fonction publique c’est beaucoup trop juste au regard des réalités socio-économiques de notre pays, et de la configuration du système éducatif, et des nouveaux âges de départ en retraite », a écrit Anne Féconde Noah.
En prenant exemple sur l’opération de recrutement spécial de 25000 jeunes dans la Fonction publique, Anne Féconde Noah pense que ce que le Président Paul Biya peut bien faire ce qu’elle suggère.
«Lors du recrutement des 25 000 (contractuels certes), l’âge maximum était fixé à 40 ans, c’est donc faisable. En l’espèce, s’agissant des fonctionnaires, accorder une rallonge de 5 ans sur l’âge d’admission aux concours,-afin de rester dans une même proportion serait rendre justice aux plus jeunes », a-t-elle écrit.
Liliane N.
Rolande Ngo Issi le Député du Parti Camerounais pour la réconciliation nationale souhaite que le quota d’au moins 2%, soit respecté pour le recrutement dans la Fonction publique, des personnes vivant avec un handicap.
L’Honorable Rolande Ngo Issi du Parti Camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) se montre préoccupée par la situation des personnes souffrant d’un handicap, pour ce qui est de leur recrutement dans la Fonction publique. Aussi, la camarade de parti de Cabral Libii a décidé d’interpeller par voie de correspondance, Joseph Le le Ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra).
«Monsieur le Ministre, les personnes vivant avec un handicap sont des personnes à part entière et font l’objet d’une attention minutieuse à travers des lois peu implémentées mais qui encadrent et orientent leur insertion professionnelle notamment la loi N°2010/002 du 13 Avril 2010, portant protection et promotion des personnes handicapées en son article 27 alinéa 3 stipule l’accès à l’emploi à cette catégorie de concitoyens , sans omettre de rajouter l’article 28 qui demande à l’Etat de prendre des mesures particulières pour garantir l’accès à l’éducation et à la formation professionnelle. Ce qui leur permettra d’obtenir un emploi décent», écrit le Député Rolande Ngo Issi.
Rolande Ngo Issi qui par décret présidentiel siège au Conseil supérieur de la magistrature, fait remarquer au Ministre Joseph Le, que l’accès à la Fonction publique est parsemé d’obstacles et surtout il y a le fait de la non prise en compte des sensibilités se ramenant aux personnes vivant avec un handicap. «Ma démarche auprès de vous est de bien vouloir accorder une place de choix pour nos jeunes frères et sœurs qui toquent à la porte de la fonction publique, afin de caresser le rêve de servir leur pays en toute quiétude et patriotisme», écrit le Député du Prcn.
Liliane N.
Ces instituteurs en colère ont pris d’assaut le parvis du Ministère de l’Education de Base, ce mercredi 12 août 2020.
Après les enseignants titulaires du Doctorat Phd recalés, ce sont les instituteurs qui n’ont pas été retenus au recrutement des 3000 instituteurs qui manifestent. Dès les premières heures de ce mercredi 12 août 2020, ils ont pris d’assaut le parvis du Ministère de l’Education de base (Minedub). Ils comptent y observer une grève de la faim. Pour eux, c’est la seule option qui leur reste parce qu’ils ont auparavant saisi en vain Joseph Dion Ngute le Premier Ministre, Laurent Serge Etoundi Ngoa le patron du Minedub. «Nous n’avons pas été satisfaits lors d’une récente réunion à laquelle devait assister le Premier ministre. En l’absence du Premier ministre ce jour-là, nous avons été humiliés par le MINEDUB, le MINFOPRA (ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative) et le MINESEC (ministère des Enseignements secondaires). Le représentant du Premier ministre écoutait simplement », a confié un gréviste. Aujourd'hui pour mieux agir, ils ont décidé de se regrouper au sein du Collectif des instituteurs frustrés.
«Nous avons initié plusieurs démarches, et nous avons toutes les décharges. La dernière, c’est le recours gracieux que nous avons adressé au ministre de l’Education de Base, en le priant d’adresser un recours hiérarchique au premier ministère (sic). Nous mènerons notre action jusqu’à ce que le problème soit résolu. Même s’il faut mourir, nous mourrons tous surplace. Nous ne partirons pas tant que nous n’avons pas de solution concrète à notre problème», a déclaré Jean-Marie Sonkoue le président du Collectif des instituteurs frustrés, joint au téléphone par le confrère Cameroon-Info.Net.
Comme plaintes, le Collectif des instituteurs frustrés dénonce des magouilles qui auraient entachées le processus de recrutement de 3000 instituteurs à la Fonction publique. Entre autres, il cite le non-respect du critère d’ancienneté du Certificat d’Aptitude Pédagogique des Instituteurs des Ecoles Maternelles et Primaires. Il demande l'annulation des listes publiées le 27 mai 2020 et la reprise du processus. La réaction des autorités reste attendue.
Liliane N.
L’annonce est contenue dans une note d’information publiée ce 07 juin par le ministre camerounais de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra). En effet, Joseph Le porte à la connaissance de l’opinion publique en général, et des candidats aux divers concours organisés par son département ministériel, en particulier, que la procédure de recrutement est désormais simplifiée et dématérialisée.
« A compter du lundi 08 juin 2020, les candidats aux concours pourront s’inscrire en ligne sur la plateforme concoursonline.minfopra.com qui permet la réception et l’enregistrement des candidatures à travers le renseignement du formulaire d’inscription, la fourniture numérique des pièces requises, l’obtention du quitus de l’administration pour le paiement des frais de candidature », explique le ministre Joseph Le.
Pour le concours postulé, pas besoin pour les candidats de se lamenter, la plateforme numérique leur communiquera de manière systématique, les informations pratiques. Il s’agit notamment, des dates, centre et salle d’examen, ainsi que les admissibilités ou les résultats définitifs.
Le Minfopra précise néanmoins que, afin de permettre un ajustement progressif des parties prenantes, cette procédure simplifiée qui dispense les candidats du dépôt d’un dossier physique, n’exclut pas le dépôt des dossiers physiques, selon cette procédure usuelle.
Conformément à cette démarche, le dépôt des dossiers physiques se déroule exclusivement dans les délégations régionales du Minfopra, dans le respect des prescriptions contenus dans les arrêtés portant ouverture des concours concernés, ceci dans l’observance stricte des mesures barrières contre le coronavirus.
« Dès la publication des admissions définitives, la procédure simplifiée d’intégration dans les différents cadres permettra la prise de service, le dépôt et la numérisation des documents physiques, la délivrance des actes de recrutement et la prise en charge des nouvelles recrues dans les délais réduits », annonce le Minfopra.
Atouts de cette procédure
Cette procédure simplifiée et dématérialisée revêt un atout indéniable. Au-delà de permettre « la réduction des tracasseries et des longues files d’attente, nécessité de cette réforme, conduite sous l’autorité de Monsieur le Premier ministre, Chef du Gouvernement, s’est accrue avec le contexte particulier de la pandémie sanitaire du Covid-19, qui commande le respect des mesures d’hygiène et de distanciation sociale », relève d’avance le Minfopra.
Joseph Le espère en outre que, « la rationalisation et la simplification du processus permettra de réduire le contentieux lié à la gestion des candidatures et d’améliorer la prise en charge des nouvelles recrues ».
Innocent D H
Il est question de redorer les lettres de créances de ce secteur, afin qu’il intègre le processus de développement souhaité par le Président de la République mais qui malheureusement, tarde à se faire ressentir dans le quotidien des usagers
Et pour donner un cachet peut être plus solennel à ces assises, c’est le premier ministre, chef du gouvernement, qui a ouvert les travaux ce Lundi dans la salle des conférences de l’hôtel de ville de Yaoundé.
« Modernisation de la Fonction Publique Camerounaise : Etat des lieux, défis et perspectives » est le thème central retenu pour encadrer le rendez vous de Yaoundé et, les participants, venus de différents points du triangle national, ont été invités à réfléchir sur les problématiques telles que :
- Fonction Publique : Historique, règles et principes »
- Quelles ressources humaines pour l’atteinte des ODD et de l’émergence : le nouvel agent public camerounais »
- Quels outils pour la modernisation de la Fonction Publique»
- Fonction Publique : logiques de déconcentration et de décentralisation
Contexte
Dans une interview accordée à nos confrères de la presse gouvernementale, Joseph Le, interrogé sur l’importance du colloque de Yaoundé ainsi que sur le choix de ce thème, a affirmé qu’« Il est question de matérialiser la promesse faite par le Président de la République en Novembre 2018, en relevant que l’objectif de l’émergence doit être érigé en grande cause nationale, qui mobilise l’ensemble des Camerounais afin de faire du Cameroun, un pays moderne et socialement avancé… ».
Les agents du service public comme ceux du secteur privé ont un rôle important à jouer
Jusqu'à ce jour, les employés de la Fonction Publique Camerounaise du moins dans leur grande majorité ont semblé faire preuve d’attentisme, d’inertie, d’immobilisme. Ils sont devenus des grands (es) hommes /femmes d’affaires, tournant le dos au fil des années à l’éthique de même qu’aux valeurs qui encadrent les fonctions qui leurs incombent.
Au-delà de l’indisponibilité de ces fonctionnaires, les dessous de table pour l’avancement des dossiers apparaissent comme le moindre mal, sans compter du chantage, de l’extorsion dont certains sont passés maîtres dans l’art. Les malversations sont incomptables sans oublier la condescendance et le mépris que certains affichent, faisant passer l’usager comme un être inférieur…Installés derrière les bureaux, ils ont tôt fait d’oublier qu’ils ne sont que des serviteurs/servantes de leur pays et de leurs concitoyens.
La marche de la fonction publique au Cameroun aujourd'hui remet en mémoire, les chansons de l’un des titres à succès de Ndedi Eyango : « Chez nous tout le monde est patron, qui est donc planton ? Chacun se dit grand, qui est donc petit ? Chacun arrive à son heure et fait ce qu’il veut, menace à son tour… ».
Un colloque pour résorber tous ces problèmes ?
Les assises de Yaoundé, qui vont très certainement s’achever par la présentation des vœux au ministre de la Fonction Publique, pourront – elles au-delà des discours, permettre que les agents publics et privés renouent avec l’éthique qui sou tend le soubassement de leur métier, afin de hisser les fondements de la Fonction Publique Camerounaise, et inciter les agents à se tourner résolument vers la recherche et la satisfaction de l’intérêt général ?
Objectif visé par le colloque de Yaoundé
De manière générale, Joseph Le, a entre autres affirmé que les participants sont invités à « opérer une lecture critique des textes, des formalités et procédures en vigueur au sein de la Fonction Publique Camerounaise, dans une perspective de gestion harmonieuse et rationnalisée des ressources humaines de l’Etat. Il est par ailleurs important pour chacun, de valoriser la contribution du secteur public au processus de développement…
Nicole Ricci Minyem
Le ministre de la Fonction publique et de la réforme administrative a réuni hier mercredi 30 octobre 2019 au Djeuga palace de Yaoundé, tout son personnel et collaborateurs a l'effet d'examiner et adopter des stratégies efficaces pour mieux organiser les concours administratifs sans casse et loin de toutes critiques négatives.
Pour Joseph Lé, il n’y a pas de tabous ici. L’organisation des concours administratifs au Cameroun mérite qu’on s’y attarde. Il faut toiletter l’appareil et offrir au public des concours à l’organisation réussie. Dans son discours qui a ouvert cet atelier, le ministre de la Fonction
publique et de la réforme administrative a marqué tous les esprits. Avec des mots justes et édifiants, Joseph Lé a schématisé la couleur qu’il veut donner à la machine chargée désormais d’organiser les concours administratifs au Cameroun, à partir des années qui arrivent : "Dans un contexte marqué par le souci de modernisation de l’Administration Publique Camerounaise, à travers la digitalisation et la simplification des procédures administratives, plus que jamais la quête de la performance et de la transparence, la question des ressources humaines qualifiées et leur modalité de sélection, interpellent le MINFOPRA. Il apparait donc nécessaire, au regard de la multiplicité des étapes et des acteurs qui interviennent dans le processus du recrutement des agents publics, des contraintes qui s’y greffent, de la complexité des opérations, de sensibiliser les différents intervenants sur les contours et méandres du processus y afférent".
Les Directeurs de l’administration générale et les Directeurs des ressources humaines d’une dizaine de ministères ont ainsi contribué à l’élaboration de ce plan stratégique.Car pour le ministre Joseph lé, Il faut absolument sortir des goulots d’étranglement et arrimer la Fonction publique camerounaise sur les normes internationales.
En ce moment, c’est l’actualité la plus commentée au sein du ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative. Six personnes dont l'âge varie entre 31 et 38 ans, viennent d’être mises aux arrêts. Ces personnes ont créé une fausse liste des résultats du test de sélection de 1 000 instituteurs de l'enseignement maternel et primaire. Ceci pour le compte du ministère de l'Education de base au titre de l'exercice 2018. Dans cette liste, ils ont introduit 74 noms de personnes ayant monnayé pour être recrutés dans la Fonction publique.
Hier 31 juillet 2019, Joseph Le le Ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra) a révélé la façon dont le pot-aux-roses a été découvert. Le Ministre était face à la presse. Il a raconté qu’une femme, dont le nom figurait dans la liste conçue par les six présumés faussaires, s’est présentée dans son département ministériel. Elle venait en fait pour prendre service suite à la proclamation des résultats dudit test. « Après vérification, son nom ne figurait pas sur la liste officielle. C'est ainsi qu'elle a sorti une liste de son sac à main et mes collaborateurs ont alors constaté qu'il s'agit d'un faux document. En poussant les recherches plus loin, l'on s'est rendu compte qu'elle n'est pas la seule à être inscrite sur cette fausse liste. 74 noms de Camerounais ont été introduits frauduleusement dans ce document », a relaté le Minfopra.
Avec l’action des éléments du Commissariat central n°1 de Yaoundé, le réseau des présumés faussaires a été démantelé. Cela s’est fait en collaboration avec le Ministère de la Fonction publique. Il y a eu une enquête diligentée par le Commissariat central n°1 de Yaoundé. Elle a été supervisée par le délégué général à la Sûreté nationale (Dgsn). Exprimant sa reconnaissance au Dgsn, Joseph Le a déclaré « il se pourrait qu'il y ait des complicités dans les rangs du Ministère et nous travaillons dessus. Ceux-là qui se seront rendus coupables de ces pratiques malsaines vont être sévèrement punis tant sur le plan administratif que pénal. Parce qu'il est hors de question de tolérer de tels actes ».
Joseph Le a pour une énième fois rappelé qu’aucun service n’est payant dans son département ministériel.
Liliane N.
Le Ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra) appelle les camerounais à postuler dans différents secteurs d’activité. Il y a 2751 places à pourvoir dans les domaines qui suivent : Cadastre, régies financières, administration générale, documentation, génie civil, journalisme, producteur rural, traducteurs principaux, postes et télécommunications, technique industrielle, aéronautique civile, mines et géologie, technique des télécommunications, industrie animale, santé publique, élevage et pêche.
Il s’agit là des concours directs ouverts à des recrutements par Joseph LE, le Ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative. Il y a aussi les concours de formations dont: Injs, Cenajes, météorologie, avec un nombre de places évalué à 205. A cela il faut ajouter les tests de sélection qui concernent les instituteurs de renseignement technique et professionnel et les sages-femmes. Ici le nombre de places disponibles est de 1110.
Les candidats qui aimeraient donc postuler pour ces différents concours sont tenus de remplir un certain nombre de conditions précisées dans les arrêtés du Ministre. Il y a des pièces et des documents à fournir. Les dossiers de candidature sont tenus d’être complets. Les postulants, une fois qu’ils auront déposé lesdits dossiers, vont recevoir des récépissés soit au Ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative, soit à la direction du développement des ressources humaines de l'Etat, soit au service des concours directs et de bourse (4e étage, porte 405 et 409) ou alors auprès des délégations régionales du même Ministère, ou encore au service des recrutements et de la formation.
Dans son communiqué, Joseph LE précise à l’attention des candidats que tout dossier incomplet, en retard ou dont les pièces sont signées dans un commissariat de police ne sera pas accepté.
Liliane N.