Il s’agit du nouveau préservatif masculin adopté par le Cameroun et dont les qualités ont été présentées aux Hommes des médias, il y’a quelques jours dans la capitale politique Camerounaise
Et pour les utilisateurs des contraceptifs, le nouvel arrivant répond à toutes leurs attentes, car, au-delà de son goût nature chocolat, il est «« lubrifié, perlé, plus fin pour 3 fois plus de plaisir… » ; En plus, l’emballage contient trois pièces qui coûte chacune 50 FCFA, ce qui fait 150FCFA l’emballage.
L’activité sexuelle, parfois débridée au sein de la population Jeune a amené les responsables du ministère de la Santé Publique et les partenaires à mener des études afin d’amener ces derniers à adopter des comportements responsables, étant donné qu’ils sont fan du « full contact » :
Onu Femmes – Cameroun : « Dans un premier temps, il était important de comprendre ce que les Jeunes voulaient, de comprendre les attentes des jeunes ; Nous avons donc initié des études en travaillant avec eux, à leur côté, parce qu’il était important pour nous de connaître le type de produits qui leur convient…
Il est essentiel pour nous que les jeunes se mettent à l’abri du Vih – Sida, des maladies sexuellement transmissibles mais aussi des grossesses précoces… C’est en tenant compte de tous ces éléments que nous pensons avoir répondu aux attentes notre cible principale ».
Une montée exponentielle de contamination
Lorsqu’on se base sur les statistiques publiées par Onu-Sida, la lutte contre la pandémie du siècle a considérable avancé au Cameroun: « 540000 personnes vivent le VIH, dont un pourcentage de 3,6% chez les adultes dont l’âge varie de 14 à 49 ans ; 23000 nouvelles contaminations ont été enregistrées ; L’on déplore 18000 décès liés au sida.
Le nombre de décès a toutefois baissé car, il est passé de 22000 en 2010 à 18000 en 2018, soit une baisse de 19%. 52% de personnes vivant avec le VIH suivent un traitement.
80 % des femmes enceintes PVVIH ont accès aux antirétroviraux afin d’empêcher la TME, ce qui a permis d’éviter 4200 nouvelles infections parmi les nouveau-nés. Le pourcentage de bébés exposés au VIH testés avant leur huitième semaine étaient de 61% il y’a encore quelques années ».
Pour éviter le Vih – Sida, les maladies sexuellement transmissibles et les grossesses précoces, la meilleure protection demeure l’abstinence pour les jeunes, un suivi médical régulier et la fidélité chez les personnes adultes.
Nicole Ricci Minyem
La convention relative à ce don américain a été signée le 1er juin 2021 par Louis Paul Motaze le ministre des Finances et Vernelle Trim Fitzpatrick, chargée des Affaires à l’Ambassade des Etats-Unis au Cameroun.
Selon les chiffres officiels en 2020, 4121 personnes sont décédées de paludisme au Cameroun. Et pour ce qui est du Vih/Sida, les dernières données révèlent que 540 000 personnes vivaient avec cette pandémie dans notre pays en 2019, soit un pourcentage de 3,6% chez les adultes (entre 15 et 49 ans). Les Etats-Unis veulent accompagner le Cameroun dans la lutte contre ces deux maladies. C’est la raison pour laquelle, ils ont décidé de lui accorder un appui financier de près de 54 milliards de FCFA. Pour matérialiser cette décision, une convention a été signée hier à cet effet.
Côté Cameroun, c’est Louis Paul Motaze le ministre des Finances qui a signé la convention. Et du côté des américains, c’est Vernelle Trim Fitzpatrick, la chargée des Affaires à l’Ambassade des Etats-Unis au Cameroun, qui s’est chargée de cela.
«Nous avons le plan d’investir plus de 100 millions de dollars dans deux projets importants. Un projet de lutte contre le SIDA et un autre projet de lutte contre le paludisme. Ce sont deux programmes qui représentent une grande partie de l’investissement américain dans le secteur sanitaire pour aider le peuple camerounais», a déclaré la diplomate américaine au terme de la signature du contrat.
Il convient de rappeler que dans une de ses plateformes, l’Ambassade des Etats-Unis au Cameroun indiquait que le Programme National de Lutte contre le VIH du Cameroun est le plus grand investissement américain dans notre pays, avec près de 54 milliards de dollars en 2020.
Liliane N.
En cette journée de 1er décembre, la Première Dame Chantal Biya note qu’avec les avancées enregistrées dans la lutte contre le SIDA, il y a lieu de croire que le combat sera gagné.
Nous sommes le 1er décembre 2020. Et le monde entier s’est arrêté pour célébrer la lutte menée contre la pandémie du SIDA. Chantal Biya la Première Dame qu’on sait très engagée dans la lutte contre cette maladie, à travers Synergies Africaines, a écrit un message de soutien à ceux qui sont infectées et affectées par le SIDA.
«Synergies africaines contre le SIDA et les souffrances se joint à la communauté internationale pour commémorer la 33ème Journée Mondiale de Lutte contre le SIDA. L’occasion pour moi de témoigner ma sympathie émue aux millions de personnes infectées et affectées par la pandémie à travers le monde», a écrit Chantal Biya la Première Dame.
Le message de l’Ambassadrice de bonne volonté de l’UNESCO est aussi porteur d’espoir. Un espoir basé sur les avancées observées dans la recherche visant, à éradiquer la pandémie.
«Depuis 18 ans, Synergies Africaines se tient à vos côtés pour combattre le VIH et le SIDA. Même si nous n’avons pas encore gagné contre cette maladie, des progrès extraordinaires ont été accomplis. La sensibilisation s’est accrue, notamment en direction des populations cibles, les jeunes en particulier. Le nombre de décès a considérablement été réduit. Davantage de personnes vivant avec le VIH sont sous traitement. Aujourd’hui une femme enceinte séropositive peut mettre au monde un bébé sain. La recherche développe continuellement des outils préventifs et curatifs de plus en plus efficaces et de moins en moins contraignants. In fine, la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH s’améliore. Toutes ces avancées renforcent ma conviction que la fin du SIDA est proche», a écrit Chantal Biya.
La Première Dame au-delà de donner l’espoir, demande de ne pas baisser les bras dans le combat engagé contre le SIDA. Etant persuadé que c’est tous ensemble qu’on pourra venir à bout de la pandémie. Aussi rassure-t-elle sur son engagement à poursuivre la lutte.
«Les défis sont nombreux et aucune contribution n’est de trop. Chacun a quelque chose à faire et doit pouvoir le faire. Mon expérience dans la lutte contre le SIDA m’a enseigné que seule une solidarité globale dans un esprit de responsabilité partagée peut inverser durablement la dynamique de propagation de la maladie. Pour ma part, à vos côtés, je continuerai à tenir mes engagements avec la même détermination et la même passion. Ensemble mobilisons-nous pour mettre fin au SIDA à l’horizon 2030», a écrit Chantal Biya la Première Dame.
Liliane N.
C’est avec une grande fermeté et une pleine conviction que le Docteur BISONG Henry a fait cette assertion. Il est sûr de lui et c’est preuve à l’appui qu’il nous a donné de savoir que la Clinique dont il a hérité la direction du départ du Dr Victor Anomah Ngu, sauve de nombreuses vies, loin de la propagande.
Au cours d’un entretien qu’il nous a accordé dans ses bureaux à La Clinique de l’Espoir au quartier Hôtel du Plateau Essos à Yaoundé, le Dr BISONG Henry a tenu à marteler que le vaccin découvert par le Pr Victor Anomah Ngu soigne effectivement du VIH/SIDA.
La principale question que nous lui avons posée est celle de savoir : « Avez-vous les preuves de ces guérisons ? ». « Effectivement ! » Répond d’un ton rassuré le Dr BISONG. Puis il se lève de son bureau et se rend dans ses dossiers et reviens avec des documents.
« Je me permet de vous présenter ces résultats ». D’une main il dissimule le nom du patient et de l’autre pointe les chiffres qui y sont mentionnés. Les tests initiaux réalisés au Centre Pasteur de Yaoundé montrant très bien que le malade a une charge virale supérieure au taux de CD4. Et sur un autre feuillet accroché au même document un autre résultat réalisé toujours au centre Pasteur de Yaoundé où cette fois-ci, la charge virale est presque nulle. Le Dr BISONG va nous présenter trois dossiers de la même manière veillant toujours à dissimuler le nom du patient.
« Des gens viennent de plusieurs pays en Afrique pour se faire soigner ici. Et ils repartent toujours satisfait. » Affirme le médecin. Mais pourquoi au Cameroun on n’a pas le sentiment que le vaccin est vulgarisé ? « Vous savez, nous sommes des scientifiques et ce n’est pas évident d’être dans les laboratoires et de vulgariser en même temps » fait savoir l’homme de science. Dans la suite des échanges, nous allons nous rendre compte que le Vanhivax est très bien connu par les autorités camerounaises qui lui ont d’ailleurs accordé leur onction.
En effet, le Ministre Mama Fouda a effectué des visites au sein de la Clinique, le Pr Anomah Ngu pour cette découverte a été primé par le Chef de l’Etat S.E. PAUL BIYA en 2008. Il a reçu plusieurs prix et a donné de nombreuses conférences sur le vaccin au Cameroun et à l’étranger. Des reconnaissances qui donnent de rappeler que le Vanhivax ne souffre d’aucune question de légitimité. Les coûts sont d’ailleurs connus à l’avance. Notamment 12.000 fcfa pour une prise en charge mensuelle, et 50.000 fcfa pour une prise en charge semestriel.
Pour le dire simplement, le Vanhivax (Victor Anomah Ngu Hiv Vaccin) est une application particulière. Il s’agit pour le médecin de prélever le sang contaminé du patient. Ce sang est préparé dans une solution qui permet d’enlever la membrane qui dissimule le virus et l’expose aux anticorps qui peuvent maintenant le reconnaître. Cette solution est remise dans le corps du patient avec cette fois ci des anticorps qui savent reconnaître les virus et passent l’information aux autres anticorps qui dès lors ne feront qu’une bouchée de ces virus parasites. C’est le principe du vanhivax.
Stéphane NZESSEU
S.E Christophe Guilhou Ambassadeur de France au Cameroun a été reçu hier 10 décembre 2019, au Palais de l’Unité.
Il était porteur d’un pli fermé à remettre à Paul Biya le Président de la République. S.E Christophe Guilhou Ambassadeur de France au Cameroun a rencontré hier, le Chef de l’Etat au Palais de l’Unité. A l’issue de l’audience, le Diplomate français a révélé les points de l’échange avec Paul Biya. Le premier de ces points, a porté sur l’objet du pli fermé dont l’auteur est Emmanuel Macron le Président de la République de France.
« M. le Président Biya a bien voulu m’accorder une audience, au cours de laquelle je lui ai remis un message du Président de la République Emmanuel Macron qui est un témoignage d’amitié, de coopération après la Conférence mondiale sur la reconstitution du fonds mondial sur le Sida qui a eu lieu à Lyon le mois d’octobre dernier, à laquelle a participé le Président Paul Biya. C’est un message de remerciement fait par le Cameroun en matière de lutte contre le Sida », a déclaré S.E Christophe Guilhou.
Le deuxième point des échanges entre Paul Biya et Emmanuel Macron a porté sur les relations bilatérales entretenues par le Cameroun et la France. L’instant de l’audience, le Chef de l’Etat et son hôte ont passé en revue lesdites relations.
« Nous avons profité de cet entretien, pour faire un tour d’horizon sur la coopération d’amitié entre nos deux pays, entre la France et le Cameroun. Cette coopération est une coopération vivante, c’est une coopération riche. Elle est dense. C’est ce tour d’horizon que nous avons fait ensemble, pour continuer à renforcer encore l’amitié entre nos deux pays. C’était une discussion très longue. Donc nous avons parlé de l’ensemble des sujets qui concernent la relation entre nos deux pays et y compris les relations économiques, et tout ce qu’a fait la France, et tout ce que continue de faire la France dans ce pays pour le développement du peuple camerounais et l’économie en générale », a déclaré S.E Christophe Guilhou.
Liliane N.
L'Organisation non gouvernementale panafricaine entend poursuivre son combat.
C’est le 15 novembre 2002, que Synergies africaines a vu le jour. L'Organisation non gouvernementale (Ong) a été créée par Chantal Biya la Première Dame. Elle a pour membres les Premières Dames du continent africain. Rendu donc à ce jour, Synergies africaines fête ses 17 années d’existence. L'Ong qui lutte contre le Sida et les souffrances entend poursuivre ce combat. Elle a à son actif plusieurs initiatives. L’une des plus connues est Vacance sans Sida.
Avec Vacances sans Sida, Synergies africaines parcourt l’ensemble du territoire. L'Ong déploie sur le terrain des pairs éducateurs issus de différentes régions du pays. Ils conduisent la campagne de sensibilisation. Grâce à ladite campagne, de nombreuses couches de la population sont touchées. Les populations rencontrées reçoivent la possibilité de connaître leur statut sérologique. Pour l’édition Vacance sans Sida de cette année plus de 300.000 tests de dépistage du VIH ont été effectués. Le constat fait est que la prévention a connu un véritable boom de par les méthodes de contraception vulgarisées par les pairs éducateurs : préservatifs masculins et féminins, encouragement à l’abstinence, entre autres.
Approché par le quotidien gouvernemental Cameroon tribune, Jean Stéphane Biatcha, Secrétaire exécutif de Synergies africaines revient sur la dernière édition de Vacances sans Sida. « Nous venons tout juste de terminer l'une des campagnes de «Vacances sans sida». Nous sommes en plein dans le Mois camerounais contre le sida, et notre cible, la jeunesse, est prête à nous recevoir au Lycée Général Leclerc le 20 novembre prochain. Les jeunes savent qu'ils sont les premiers acteurs dans la lutte contre le sida. Ils sont le premier instrument de communication entre eux-mêmes, car ils peuvent se regarder dans les yeux et partager leurs propres expériences. Nous sommes en plein dans le règne des réseaux sociaux, et c'est pourquoi, ces dernières années, nous avons articulé nos campagnes vers ce domaine prisé des jeunes, afin d’améliorer leur sensibilisation », déclare-t-il.
Autres initiatives de Synergies africaines
L'Ong est aussi lancée dans la lutte contre les souffrances. Synergies africains travaillent dans les orphelinats, les associations dévouées à l'éducation de la jeune fille, la protection des enfants, des personnes âgées et vulnérables. Parlant du volet souffrances, Jean Stéphane Biatcha déclare « il se manifeste par une assistance par exemple à l'enfance en détresse et vulnérable. On leur donne par exemple la possibilité d'aller à l’école, de se nourrir convenablement. II y a également le programme du bon usage du médicament, qui relève du volet social, tout comme l’accompagnement des jeunes filles qui ont choisi la filière scientifique auxquelles nous attribuons des bourses scolaires. La lutte contre les souffrances est peut-être moins vulgarisée et moins connue que celle contre le sida, mais elle existe au quotidien. Nous avons des instructions de la première dame qui nous demande de ne lésiner sur aucun effort pour venir en aide à la jeunesse en détresse. Cette assistance est matérielle, financière et existe également en termes de conseils ».
Liliane N.
La première dame qui a accompagné le président de la République aux assises de Lyon est fortement impliquée dans la lutte contre la pandémie du VIH/Sida au Cameroun et à travers le continent africain.
Le couple présidentiel a regagné Yaoundé après avoir honorablement participé à la collecte de fonds du Fonds mondial de lutte contre la tuberculose, le paludisme et le Vih/Sida. Paul Biya y a d’ailleurs annoncé une contribution du Cameroun à hauteur de 03 milliards de FCFA. Occasion pour Cameroon Tribune, de revisiter les actions déjà menés au Cameroun, notamment par la Première Dame, qui est une véritable star de la lutte contre la pandémie du siècle.
Selon le quotidien gouvernemental, les propos du professeur Peter Piot, alors directeur exécutif de l’ONUSIDA, à l’issue d’une audience avec Mme Chantal Biya en juin 2003 au Palais de l’Unité, traduisent à suffisance l’importance que la communauté scientifique accorde à l’action de l’épouse du chef de l’Etat dans la lutte contre le VIH/Sida.
« La première dame du Cameroun joue un rôle absolument exceptionnel dans la lutte contre le sida, non seulement au Cameroun mais aussi en Afrique. J’ai pu constater moi-même les actions de la Fondation Chantal Biya (FCB), surtout la prévention de la transmission du VIH/Sida de la mère à l’enfant, la mobilisation des jeunes, le travail des Synergies africaines, etc. Pour moi, Chantal Biya est l’une des stars de la lutte contre le sida dans le monde », avait alors déclaré le Pr. Peter Piot.
C’est lors du sommet des premières dames qui s’est tenu le 18 janvier 2001 à Yaoundé en marge de la conférence des chefs d’Etat de France et d’Afrique sous le thème : « Comment assurer l’épanouissement des générations jeunes face à la menace du VIH/Sida » qu’est née, à l’initiative de Mme Chantal Biya, l’idée d’une association des premières dames. Toutes les illustres participantes à ce sommet s’étaient alors engagées à contribuer davantage à la lutte contre la pandémie du sida. L’association panafricaine de lutte contre le sida et les souffrances en Afrique : Synergies africaines voit le jour le 15 novembre 2002 à Yaoundé.
Marquant sa détermination à contribuer efficacement à la lutte contre le VIH, la première dame camerounaise a réussi à rassembler lors de la conférence sur le sida en Afrique tenue du 15 au 16 novembre 2002 à Yaoundé, le Français Luc Montagnier et l’Américain Robert Gallo, codécouvreurs du virus du sida. A cette occasion, les deux scientifiques se sont engagés à apporter le soutien de la communauté scientifique internationale à l’initiative des premières dames.
Sur le plan national, le leadership de Mme Chantal Biya est traduit depuis plus de deux décennies par de nombreuses oeuvres. Le Centre mère et enfant de la Fondation Chantal Biya est le premier projet pilote du Cameroun dans la prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant (PTME). En outre, poursuit Cameroon Tribune, la First lady à travers le Cercle des amis du Cameroun (Cerac) créé en 1995 soutient les efforts des femmes rurales et de nombreuses organisations non gouvernementales dans l’information, la sensibilisation, la prévention contre le sida, la prise en charge des malades. Par ailleurs depuis 2003, la campagne « Vacances sans sida » est une initiative nationale qui vise à éduquer, sensibiliser et informer les jeunes sur les dangers du VIH et à les amener à connaître leur statut sérologique.
A l’actif de la première dame, on peut aussi mentionner la création le 17 février 2006 du Centre international de référence Chantal Biya pour la recherche sur la prévention et la prise en charge du VIH-Sida.
C’est d’ailleurs l’action pluridimensionnelle de la première dame du Cameroun qui lui a valu la reconnaissance internationale. Madame Chantal Biya a été nommée ambassadrice spéciale de l’ONUSIDA. La distinction lui a été remise au Palais de l’Unité par le directeur exécutif de cet organisme en visite de travail au Cameroun. C’est donc avec une attention particulière que Mme Chantal Biya a suivi les travaux qui se sont tenus à Lyon.
Otric N.
Synergies africaines comptabilise 17 années de combat contre l’épidémie du siècle, le Sida. Comme chaque année et à chaque période de vacances scolaires, l’association fondée par Chantal Biya organise la campagne baptisée « Vacances sans Sida ». Répondant aux questions du quotidien gouvernemental Cameroon tribune édition parue en kiosque vendredi dernier, Jean Stéphane Biatcha le Secrétaire exécutif de Synergies africaines contre le sida et les souffrances, rappelle l’importance, qu’il y a à connaître son statut sérologique. Le dépistage est une priorité dans le combat de l’association de la Première Dame.
« Le dépistage demeure d'actualité. C'est un axe majeur de la lutte contre le sida. Le premier 90 de l'objectif 90-90-90 fixé par la communauté internationale pour 2020 porte là-dessus. 90% des personnes séropositives doivent connaître leur statut sérologique. Cela permet à la personne qui le sait de se protéger. Il se met alors sous traitement et évite par conséquent la propagation du virus. C'est important de connaître son statut sérologique : on ne le dira jamais assez. Le début de la solution dans la lutte contre le sida passe d’abord par la connaissance de son statut. C'est le point de départ. C'est une des priorités de notre combat. Pour se faire, les tests sont disponibles et le dépistage est volontaire et gratuit », déclare le Secrétaire exécutif de Synergies africaines.
Plus de 700 000 jeunes sont visés durant cette 17 ème édition de la campagne « Vacances sans sida». Car au-delà de la mobilisation de 650 pairs éducateurs dans les villes et villages du pays pour encourager le dépistage volontaire et le retrait des résultats, mais aussi pour renseigner les personnes séropositives, les réseaux sociaux seront mis à contribution. Ce moyen digital très utilisé envisage toucher le plus grand nombre à travers le pays, en un clic.
Synergies africaines mettra donc un point d’honneur sur le dépistage tout au long de la campagne « Vacances sans Sida », qui va débuter dans les prochains jours. En parlant de ladite campagne, il faut noter qu’il s’agit d’une opération créée en 2003. Selon le Secrétaire exécutif de Synergies africaines, elle intéresse principalement les jeunes, les cibles à risque. Pour cette édition 2019, le thème choisi est celui de l’année dernière. « Génération « Android », cliquons sur le dépistage du VIH ».
D’après les chiffres du ministère de la santé du Cameroun, le taux de séro prévalence a connu une baisse considérable ses dernières années. On est parti d’un taux de 3,9% en 2016 pour un taux de 3,4% il y a un an. Des chiffres encourageants mais pas suffisants. On compte plus de 400 000 nouvelles infections sur la même période et la majorité des personnes infectées sont des filles. D’où la nécessité d’axer la lutte vers cette couche de la société. Des aspects que prendront en copte la formation en cours. Il est davantage question de communiquer aux jeunes le langage adapté pour transmettre le bon message à leurs congénères. C’est aussi l’occasion pour le Comité National de Lutte contre le Sida de renforcer la communication pour le changement de comportement à travers le développement des approches différenciées selon les tranches d’âges, privilégiant l’acquisition des compétences pour l’adoption des comportements à moindre risque. Cette option est justifiée dans le Plan Stratégique National de Lutte contre le VIH, le Sida et les IST 2018-2022 qui identifient les jeunes et adolescents (filles et garçons) âgés de 15 à 24 ans en contexte de vulnérabilité comme une des cibles prioritaires des interventions.
Liliane N.
La quête des ressources financières devant servir à la lutte contre le Sida, le paludisme et la tuberculose préoccupe le Parlement panafricain, dirigé actuellement par le camerounais Roger Nkodo Dang. L’institution africaine a décidé de se lancer dans la recherche desdites ressources en restant au niveau du continent. L’effort de tous les pays est attendu, y compris celui du Cameroun. D’ailleurs Roger Nkodo Dang pense qu’en ce qui concerne particulièrement la lutte contre le Vih/Sida, le Cameroun peut faire bénéficier aux autres pays son expérience.
« Le Cameroun a sur son territoire, l’une des plus grandes organisations non gouvernementales de lutte contre un fléau comme le Vih-Sida : Synergies africaines qui a été mise sur pied par la Première Dame, Mme Chantal Biya. Cette structure a une grande expérience en matière de recherche et même de soins. Mais le pays reste exposé du fait qu’il partage une très longue frontière avec ses voisins du fait de l’insécurité. Cela n’est pas sans conséquences sur un secteur aussi sensible que la santé. Ce pays a donc un rôle important à jouer et une expérience à partager. Les présidents des deux chambres du Parlement ont été invités au même titre que les Ministres de la Santé et des Finances », déclare Roger Nkodo Dang dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon tribune.
Il convient de noter que l’action initiée par le Parlement vient en prélude aux travaux de la 6e Conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme. Ces travaux vont se dérouler du 9 au 10 octobre 2019 à Paris en France. Le Parlement panafricain profitera de la tenue du sommet sur la santé qui va se dérouler du 11 au 12 juillet 2019 à Brazzaville au Congo pour faire connaître son initiative aux participants du continent.
Liliane N.