Dans une lettre ouverte envoyée aux éléments de la brigade anti-sardinards ce vendredi, le chef traditionnel de l’Ouest rappelle l’importance du respect des Institutions d’un pays mais surtout de celui qui les incarne. Toutefois, sera-t-l écouté comme cela fut le cas lorsqu’il invita les mêmes et leur soutien présent sur le triangle national à consommer le jujube ?
Sa communication
« Que vous enlevez les habits sur le chef au marché comme ça que nous allons nous tenir où un jour pour parler l'autre la???
L'autre travail que j'entends que vous allez au marché travailler sur le chef la de ma qualité de voir c'est une mauvaise chose, quelque chose qu'on ne dit même pas. C’est ouvrir les fesses du village pour laisser ouvert.
Le chef c'est le chef et dans nos traditions on enlève la parole dans la bouche du chef que dans l’ombre. Portez comme vous portez là je ne pense pas que c'est la route. Ne déposons pas quelque chose qui va nous dépasser demain. On n'attache jamais sans faire le nœud et les cacas de la maison sentent que dans la maison.
N'importe quoi que vous portez là c'est la vérité. Si tu n'es pas que quelqu'un que tu peux tuer et aller au deuil, tu ne peux pas couper la tortue que le village n'est pas couché par terre. Est-ce que nous portons alors comme ça sur son côté? Vous pleurez comme ça votre village et ce sont mes pleurs tous les jours. Dormir sans dormir en me demandant que le village sera quoi demain?
Avoir les diplômes et chercher le travail sans trouver parce qu’on avait déjà gardé le travail de ceux qui étaient loin derrière en classe?
Voir comment on porte l'argent du village pour aller brûler chaque jour alors qu'on est ici on sotte même une semaine sans mettre la marmite au feu.? Il n'y a pas un noyau de remède dans les hôpitaux ?
Voir comment les gens meurent dans le village chaque jour et personne ne se gratte le corps alors qu'on pouvait éteindre le feu la depuis parce que d'autres vendent la guerre jusqu'à manger le profit?
Voir comment on ramasse les enfants du village pour jeter en prison seulement parce qu'ils ont demandé que le village part ou comme ça?
Voir comment on donne l'argent pour sauver la tête du peuple d'une maladie qui écrase le village et ceux qui étaient montés en haut et porter l'échelle découpent pour aller garder dans les greniers et on ne demande rien à personne???
Non... Même si tu es n'importe qui et ton cou est bon n'importe comment ça va finir par faire mal. Nous sommes ensemble dehors comme ça pour pleurer le village mais je refuse qu'on retire l’habit sur le chef au marché.
Le chef reste le chef. Portons notre part de chose pour rentrer à la maison avant de chercher le côté sur ça. On ne pleure pas sa mère pour passer au marché
Oui, Que ça sort aussi comme ça pour que le chef voit lui-même avec ses yeux comment le cou de ses enfants fait mal. Ils pleurent comme ça la famine, ils pleurent comme ça qu'ils ne savent pas où ils vont, ils pleurent comme ça que leur part de demain est tout noir.
Ils vont laisser de pleurer devant le chef comme ça pour aller pleurer a qui? On part jusqu'à arriver a ce niveau comme ça c'est Le fait de parler et personne n'écoute. Fermer la porte du chef a ses enfants a fait que les enfants sont devenu des chiens fous. C'est leur village qui leur creuse même s'ils ont mal portés
Je lance les mains au chef qu’il écoute les pleurs de ses enfants même comme il ya les mauvais parmi et ouvre ses ailes pour les couvrir sans distinguer les mains. C'est lui qui a encore la manche de la manchette, Qu’il donne la parole a ses enfants, demandent a ses enfants de déposer les gourdins et qu'ils s'asseyent par terre pour parler avec ses enfants. C'est notre village a nous tous ici et personne ne dormira dehors. Rien ne s'est jamais gâter jusqu'à dépasser qu'on arrange.
On n'arrange pas un village au marché. Mettons que vous avez pleurés jusqu'à le chef a compris que le cou de ses enfants fait mal. Je lance les mains a vous que chacun parte chez lui rester et nous tendons l'oreille pour attendre, la nouvelle est en route pour venir.
L'animal part juste pour augmenter la viande, quand le temps va suffire on ne va pas seulement dire a quelqu'un. Dans nos traditions, quand on veut pousser le chef a partir sans que le jour suffit, on cherche plutôt le côté pour avoir son totem, on n'entre pas sur lui de manière physique de peur qu'en partant il éteint une partie du village.
Je suis seulement dans la maison des crânes comme ça pour demander aux dieux de nos ancêtres qu'ils couvrent le Cameroun, l'Afrique et le monde entier. Les dieux de nos ancêtres ne dorment pas.
Je refuse que si un vent inhabituel doit souffler qu'en passant 'il porte un seul sur les enfants des poules que nos ancêtres avaient laisses et n'oubliez pas qu'on peut taper la main
sur un tamtam ça part raisonner là où on ne s'attendait pas et d'autres personnes lèchent le mortier.
Si n'importe qui était encore dedans pour arranger n'importe quoi, qu'il laisse la quantité la. On ne passe pas la journée à bavarder pour qu'on écoute. Si c'est n'importe quoi, je demande qu'on cherche le côté pour s'asseoir et bavarder ».
N.R.M
La Brigade anti-sadinards vient de lancer un appel à la mobilisation, en vue d’une grande manifestation le samedi 17 juillet 2021 au bord du Lac Léman.
Aussitôt informée de la présence du président de la République Paul Biya et son épouse à Genève en Suisse, la Brigade anti-sadinards (BAS) a décidé de se mettre en action. Dans une vidéo actuellement partagée sur la toile, Calibro Calibri le commandant de cette Brigade appelle tous les camerounais de la diaspora à se rassembler samedi prochain, à Genève. Il affirme que le Chef de l’Etat a perdu le droit d’être en Europe. Il justifie dores et déjà l’action préparée comme un devoir pour la patrie.
« Je vous appelle à un rassemblement massif de la diaspora camerounaise à Genève… La patrie nous appelle et nous devons répondre à l’appel de la patrie. Biya Bi Mvondo et sa suite n’ont pas droit de cité en Europe », déclare Calibro Calibri dans cette vidéo.
Lire aussi : Sérail : Le président Paul Biya et son épouse ont quitté Yaoundé
La mobilisation préparée par la BAS portera-t-elle comme de juillet 2019 durant laquelle, il y a eu de nombreux heurts ? Il convient de préciser selon des sources, l’hôtel intercontinental de Genève où séjourne le couple présidentiel a été placé sous haute surveillance par la police fédérale suisse.
Le lanceur d’alerte Boris Bertolt ancien journaliste en service au quotidien Mutations dit à ce propos que « des policiers sont actuellement en faction devant l’hôtel Intercontinental et filtrent les entrées et sorties. Tout stationnement est contrôlé ».
Il faut rappeler que c’est hier dimanche 11 juillet 2021, que le couple présidentiel Paul et Chantal Biya ont quitté Yaoundé. Il s’est fait accompagner d’une délégation composée de de Samuel Mvondo Ayolo le Directeur du Cabinet civil de la présidence de la République, le Contre-amiral Joseph Fouda, Conseiller spécial à la présidence de la République et Simon Pierre Bikele, le Chef du protocole d’Etat. Il est à Genève dans le cadre d’un court séjour privé.
Liliane N.
Le gouvernement libyen d'union nationale dénonce des violations de la trêve par les forces du maréchal Haftar.
Les négociations dans l’impasse. Le gouvernement libyen d’union nationale (GNA), basé dans la capitale et reconnu par l’ONU, a annoncé dans la nuit de mardi à mercredi la suspension de sa participation aux travaux d’une commission conjointe militaire à Genève, sous l’égide de l’ONU, à la suite de violations répétées de la trêve.
« Nous annonçons la suspension de notre participation aux pourparlers militaires qui se déroulent à Genève jusqu’à ce que des positions fermes ne soient adoptées à l’encontre de l’agresseur (Khalifa Haftar) et ses violations » de la trêve, a indiqué le GNA dans un communiqué.
Confirmée lors du sommet international du 19 janvier à Berlin, cette commission militaire conjointe est composée selon le format dit « 5+5 », avec cinq membres représentant le GNA et cinq autres le maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l’est libyen dont les forces tentent de s’emparer de Tripoli depuis avril dernier.
15 roquettes tirées mardi
Mardi en début d’après-midi, le port maritime de Tripoli et al-Chaab, un port secondaire, ont été la cible de plus de 15 roquettes, malgré l’entrée en vigueur en janvier d’un cessez-le-feu peu respecté par les forces en conflit en Libye. Selon Amin al-Hachemi, porte-parole du ministère de la Santé, trois civils ont été tués et cinq autres blessés.
« Il est clair que l’objectif des bombardements systématiques des zones résidentielles, de l’aéroport et du port, en plus du blocage total des installations pétrolières, est de provoquer des crises pour les citoyens dans tous les aspects de leur vie », a noté le communiqué.
Selon le GNA, ayant « échoué militairement à s’emparer du pouvoir, l’agresseur (Haftar) tente, en vain, de créer un état de confusion pour déstabiliser » la population. En outre, le GNA a condamné les « violations commises avant et pendant la trêve », les qualifiant de « crimes de guerre documentés », nécessitant « des mandats d’arrêt » internationaux.
Il a dénoncé « le mépris continu » de la résolution du conseil de sécurité, adoptée la semaine dernière, et des décisions du sommet international de Berlin. Les belligérants libyens ont entamé mardi une nouvelle série de pourparlers militaires indirects, en présence de l’émissaire des Nations unies pour la Libye, Ghassan Salamé. « Sans un cessez-le-feu durable (…) les négociations n’ont aucun sens. Il ne peut y avoir de paix sous les bombardements », a souligné le GNA.
N.R.M
Sadou Hayatou est l’une des plus anciennes figures de l’administration camerounaise. Il s’était complètement retiré de la vie publique, pour se réfugier à Genève, non loin de la clinique Genolier, où il était soigné après avoir quitté le gouvernement en Avril 1992.
Fils d’une puissante famille ayant à sa tête l’ancien lamido de Garoua Amadou Hayatou (1952-2000), Sadou hayatou avait su se faire un prénom. Après des études à l’université de Toulouse et à l’Institut des hautes études d’outre-mer à Paris, il réussira à gravir tous les échelons administratifs, de directeur adjoint du chargé des produits de base au ministère du Développement industriel, dès son retour au Cameroun en 1967, avant de se voir confier plusieurs portefeuilles ministériels pendant les années 1980.
Il a su garder la confiance du Chef de l’Etat actuel
Après la tentative de coup d’état perpétré contre le Président Paul Biya le 06 Avril 1984, ils sont nombreux, les natifs du Grand Nord, qui ont été soupçonnés d’être les commanditaires de ce putsch. L’histoire renseigne que la plupart a été expulsée de la haute administration, alors que d’autres étaient jetés en prison, pour besoin d’enquête.
Et pourtant, Sadou Hayatou est resté. Les journaux parus à cette époque indiquent qu’il a au contraire été renforcé dans ses fonctions. C’est ainsi qu’il sera nommé à des postes sensibles, dont celui du ministère des Finances, en 1987.
Il est ensuite devenu secrétaire général de la présidence de la République en 1990, avant d’être nommé Premier ministre en 1991. Signe de la pleine confiance que le nouveau Chef de l‘Etat lui accorde alors, il sera de nouveau désigné pour mener les négociations entre le pouvoir et l’opposition, lors de la vague de protestation marquée par les opérations « ville morte » des années 1990. La tripartite qui en a découlé donnera naissance à la Constitution de 1996, toujours en vigueur à ce jour.
Dans les réseaux sociaux, certains témoignent qu’Il est l’un des rares membres du gouvernement sur qui n’a jamais pesé le moindre soupçon de détournement de deniers publics, l’un de ceux qui n’a pas vu son nom traîner dans la gadoue, après avoir quitté le gouvernement. Malgré la maladie qui le rongeait, il a su apporter ses conseils à ceux qui le sollicitaient.
Nicole Ricci Minyem
Le 28 juin 2019, la Place des fêtes de Kribi a été prise d’assaut par plus d’un millier de femmes qui ont laissé leur demeure, pour venir témoigner leur soutien à Paul Biya, le Président de la République. Ces femmes, pour la plupart, font partie de l’association dénommée « Les amazones de Paul Biya ». La marche qu’elles ont initiée dans les artères de la ville, visaient aussi à dénoncer les agissements de la brigade anti-sadinard (Bas) qui cherche à perturber le séjour du couple présidentiel à Genève en Suisse. Pour mieux véhiculer leur message, elles l’ont à cet effet inscrit sur des pancartes brandies lors de la marche. « Le Cameroun a son Président. Il s’appelle Paul Biya. Respectons-le. Halte au désordre ! Oui à une diaspora responsable », pouvait-on lire sur lesdites pancartes. Des chansons en l’honneur du Chef de l’Etat ont été entonnées.
La marche s‘est étendue sur une distance d’une dizaine de kilomètres. Elle a connu la participation du Sénateur Grégoire Mba Mba. Les hommes de la ville de Kribi ont fini par emboîter le pas à ce millier de femmes. « Le peuple camerounais a fait son choix. Et Paul Biya est le président de tous les camerounais sans exception. Alors, nous n’accepterons jamais qu’on vienne à lui manquer de respect », a déclaré le Sénateur Grégoire Mba Mba. Pour ce dernier les éléments de la brigade anti sadinards sont tout simplement les vrais ennemis de la nation camerounaise. Il a profité de cette manifestation, pour demander aux populations de la ville de Kribi de ne pas se laisser manipuler.
A titre de rappel, mardi et samedi dernier, les éléments de la brigade anti sadinards ont cherché à prendre d’assaut l’Hôtel intercontinental de Genève, dans lequel sont logés le Président de la République et son épouse qui y sont, dans le cadre d’un séjour privé.
Liliane N.
Tout comme le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (Undp) condamne les manifestations de la brigade anti sadinards. Si ce parti politique reconnaît que les manifestations sont autorisées au Cameroun et en Suisse, il précise que dans le cas des deux pays, elles sont règlementées et les organisateurs doivent se soumettre aux règles. Pour l’Undp il est important d’avoir un respect pour la légalité.
Ci-dessous le communiqué parvenu à notre rédaction
« Des manifestations violentes se sont déroulées le samedi 29 juin 2019 à Genève en Suisse, orchestrées par un groupe de personnes baptisé « brigade anti sardinards », qui entendait s'opposer à la présence sur le sol suisse du président de la République, Son Excellence Paul Biya, en séjour privé dans ce pays ami depuis quelques jours.
Ces manifestations, d'une violence inouïe, ont été heureusement maîtrisées par les forces de police locales. L'Undp salue le professionnalisme des autorités suisses qui ont empêché la situation de dégénérer et ont rapidement rétabli l'ordre et la sécurité sur les lieux.
Ces manifestations se sont produites alors que l'on n'avait pas encore oublié que des manifestants se réclamant du même groupe, avaient saccagé les ambassades de notre pays à Paris (France) et Berlin (Allemagne) le 26 janvier dernier, détruisant les symboles de République, les équipements, le mobilier et des documents précieux et parfois uniques des Camerounais et des étrangers conservés dans ces ambassades (passeports, actes de mariage, actes de naissance, etc).
1- L'Undp rappelle qu'au Cameroun comme en Suisse, la liberté de manifestation est garantie mais, celle-ci, dans les deux pays, est encadrée par des règles auxquelles doivent se soumettre les organisateurs de la manifestation autorisée afin que celle-ci reste pacifique.
2- L'Undp regrette l'exportation à l'étranger des questions purement camerounaises qui devraient, selon elle, trouver leurs solutions d'abord au Cameroun et entre Camerounais.
3- L'Undp condamne avec la plus grande énergie l'expression des idées par la violence ainsi que toute action qui aurait pour conséquence de ternir l'image de marque de notre pays à l'intérieur comme à l'extérieur.
4- L'Undp rappelle que la liberté d'aller et de venir et le droit à la tranquillité sont inviolables et devraient par conséquent être respectés par tous nos compatriotes de la diaspora que les pays amis hébergent chez eux.
5- Face à ces actes répétés et regrettables, l’Undp demande :
- Que tout le monde revienne à la raison ;
- Que nous acceptions tous que le chapitre de l'élection présidentielle du 7 octobre 2018, qui s'est déroulée sans aucune violence ni avant ni pendant, est tourné ;
- Que nous acceptions tous qu'un président de la République est sorti de cette élection vainqueur, selon les procédures constitutionnelles connues de tous avant le scrutin ;
- Que tous, filles et fils du Cameroun, de l'intérieur comme de la diaspora, nous nous attelions à résoudre nos problèmes entre Camerounais et au Cameroun et à relever les défis importants de la construction d'une Nation par le développement et le vivre ensemble.
Yaoundé, le 01er juillet 2019
Le secrétaire général, (é)
Pierre Flambeau NGAYAP »
Liliane N.
« A tous ceux qui se prévalent d'être les dépositaires de la violence, il sommeille en chacun de nous, un esprit grégaire dont la révolte pourrait créer des secousses dommageables.
C'est ce qui est arrivé à Genève. Vous avez convenu que nul n'a le monopole de la violence. Ceux qui viennent de recevoir une correction de la part des patriotes outrés et provoqués comme tout le Cameroun entier ont maintenant j'espère, la preuve que la gesticulation n'est pas synonyme de virilité, et que l'amplification de la bêtise ne réussit pas forcément à convaincre tous les crédules.
Même ces crédules en ont mare de vos agissements, et cette-fois, vous avez atteint le Rubicon, celui d'aller insulter les institutions du Cameroun. Ne provoquez pas l'inimitié et le courroux de 99% des Camerounais qui sont calmes, car le peuple camerounais est d'un ADN aimable... l'autre ADN que les instigateurs de cette mascarade politicienne à relents de prédation ignore, est la résilience et le bon sens du peuple.
Soldat dans l'âme et pour toujours, je ne sais que trop les effets pernicieux de cette spirale de la violence entretenue par le centre de gravité d'une convoitise politicienne démesurée et non conventionnelle. Mais nous n'allons pas vous permettre de réaliser votre sale besogne où, chaque jour, vous démontrez que vous n'aimez pas votre pays. Vos commanditaires sont suffisamment intelligents pour comprendre que le peuple vous a opposé un rejet catégorique.
C'est un cinglant camouflet qui devrait vous enseigner et à tous vos commanditaires, le recul et la raison En ma qualité d'observateur averti, je vous prie de comprendre que la réaction des patriotes de Genève est le signe d'un ras-le-bol qui pourrait se poursuivre, sur le plan opérationnel par des actions coercitives contre les membre du BAS, visiblement en très grande minorité. Attention de semer la pluie, pour récolter l'ouragan.
J'ai écouté avec grand intérêt, un compatriote de la diaspora originaire de l'Est, vous exhortant à un retour aux sentiments meilleurs. Votre planification consiste depuis toujours à provoquer une stigmatisation tribale, dont le corollaire peut conduire à un génocide qui conditionnerait à la fin, l'intervention de la communauté internationale dont certains acteurs en caressent l'éventualité depuis un certain temps. Il est donc temps d'arrêter et de nous laisser lutter pour des enjeux sains, ceux de la mondialisation qui ne sont pas déjà un long fleuve tranquille.
Vous connaissez le pourcentage de notre PIB consommé par la violence ces 5 dernières années? Ces dépenses auraient remboursé en partie notre dette, accéléré certains projets de développement. Non seulement, j'ai honte de ce que des Camerounais soient embobinés aussi facilement dans le saccage de leurs institutions, mais aussi par les agissements de certains qui, vivant dans leur el dorado occidental, manipulent les vulnérables de connivence avec les vrais chefs d'orchestre de cette mauvaise symphonie qui veulent détruire notre pays et s'approprier des marchés de la reconstruction.
Ce ne sont pas les militaires qui ont agi à Genève, et au Cameroun, nous avons une excellente perception de la défense populaire, pour dire qu'il est temps d'arrêter. Il est temps que cette tribalisation immonde que vous voulez générer stoppe. Les patriotes vont passer à l'offensive et vous dénicheront, où que vous soyez. Les images que je regarde via les réseaux sociaux sont un signe. Il est temps d'arrêter ce scénario nauséabond et de nous tenir la main pour les combats futurs.
Monsieur le Président Biya Paul, ne s'appartient pas, il incarne nos institutions et est l'ouvrier du peuple. Respectez cela. Nous n'allons plus tolérer au-delà de ce que dans notre pays on respecte les sages et les personnes âgées, nous n'allons plus tolérer disais-je, des écarts de comportement sur sa personne, car par-là, vous insultez le Cameroun tout entier ».
Didier Badjeck.
Les images sont saisissantes, le centre-ville de Genève est le théâtre d’affrontements entre les manifestants camerounais de la BAS et les forces de police Suisse. Des tirs de dissuasion, du gaz lacrymogène lancé en grande quantité, des camions de jets d’eau ont abondamment arrosé les militants pacifistes de la Brigade Anti Sardinards.
En effet, ils se sont retrouvés en grand nombre très tôt le matin à la place des Nations Unies. Les camerounais y ont démarré le rassemblement par des moments de communions marqués par des prises de paroles volontaires. Chacun venait et faisait le témoignage de son expérience de résistant avec en filigrane l’ambition de davantage galvaniser les autres marcheurs.
Puis est venu le moment de prendre la route, direction l’hôtel Intercontinental qui se trouve à 500 mètres environ de la place des Nations. Une fois la marche débutée, les militants de la brigade vont tomber nez à nez avec une escouade de policiers en combinaison anti-émeute. Il va s’en suivre une situation de course poursuite entre les policiers et la pléthore de manifestants venus de toute l’Europe, du Canada et des Etats Unis.
C’est alors qu’animé par un esprit poussé de patriotisme, la combattante connue sous le nom de Sandy Boston va s’asseoir et donner le dos à ligne de policiers qui chargeait sur les manifestants. Drapeau du Cameroun mis en exergue et bien posé sur le dos de la combattante, plusieurs membres de la BAS ont se sentir encouragé par l’acte de bravoure de l’amazone Sandy Boston. Elle sera accompagnée dans son acte par une autre amazonienne, la combattante Suzanne Barat. A elles deux elles vont commencer à influencer le cours de la journée, obligeant quelques fois les soldats. L’enchaînement de ces courts instant qu’aura duré les actions de ces dames, la police va garder la ceinture de sécurité devant maintenir les manifestants loin de l’hôtel intercontinental ?
Des partisans du président Paul Biya s’étaient eux aussi donné rendez-vous devant l’hôtel intercontinental, question de faire face aux membres de la brigade anti sardinards. Alors que les anti Biya subissent ce type de traitement de la part de la police, les autres (les pros Biya) se la coule douce même au milieu. Une situation qui est de nature à augmenter les frustrations dans la famille camerounaise.
Stéphane NZESSEU
PCB, DDT, PCDD... Derrière ces acronymes aux noms barbares se cachent des tueurs en série. Utilisés partout en chimie, pour l'industrie, la production d'insecticides ou de carburants. Tous ont des effets désastreux sur l'organisme : allergies, diabète, cancers.
Rolph Payet est le secrétaire général des conventions de Bâle, Rotterdam et Stockholm. Elles visent à limiter l'utilisation de ces substances, considérées comme des déchets. « Aujourd'hui, beaucoup de ces déchets viennent en réalité de nos maisons, souligne-t-il. Tout ce que les gens jettent : les téléphones, les batteries, les produits nettoyants... Et de plus en plus, des plastiques. En tant que tel, le plastique n'est pas dangereux quand on l'utilise. Mais quand il se dégrade, il libère certains composants qui eux sont toxiques. Et qui peuvent provoquer des problèmes de santé. »
Pendant deux semaines, les États parties aux trois conventions se réunissent à Genève pour décider ou pas d'allonger la liste de ces produits dangereux. Deux composés chimiques pourraient être définitivement bannis. Le Dicofol, un pesticide utilisé contre les acariens. Et le PFOA, soupçonné de provoquer des cancers des testicules, des reins et des troubles de la thyroïde. On le retrouve dans certains textiles, dans les tapis, les peintures, mais aussi dans les poêles antiadhésives. L'Europe a d'ores et déjà décidé de l'interdire à partir de 2020.
Source : RFI