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Il est difficile au Cameroun de comparaître en justice face à des mastodontes tel l’hôtel Mont–Febe. Son comptable Pierre Ngondo Nguemany est pourrait passer le reste de sa vie derrière les barreaux.

  

Il dépose ses valises au sein de la grande chaîne hôtelière en Janvier 2002. De 2002 à 2014 quand éclate cette affaire et qu’il est jeté en prison, Pierre Ngondo Nguemany est un employé sans problème. L’ancien étudiant en comptabilité et gestion de l’institut universitaire Siantou a officié durant des années dans le service comptabilité de l'hôtel. Jusqu'à ce que soit mis au goût du jour un réseau de détournement de fonds au sein de l'entreprise. Le comptable va être interpellé dans la procédure judiciaire qui va s'en suivre. Voici la cinquième année que le procès dure. Et la semaine dernière (le 21 juin), Pierre Ngondo Nguemany s’est une fois de plus retrouvé devant les juges et en face des avocats de l'hôtel pour plaider sa cause. Il est vrai que les comptables ne jouissent pas toujours d’une bonne presse auprès du grand public. Mais il faudra bien attendre la décision du juge pour savoir le fin mot de cette affaire.

 

De Quoi s’agit-il concrètement ?

 

L’ancien élève du lycée technique, commercial et industriel de Yaoundé est accusé par ses patrons d’avoir détourné à travers un stratagème bien huilé la somme de 8,9 millions de nos francs, ainsi que la tentative d’escroquerie de 6 millions de fcfa. Selon ses bourreaux, son mode opératoire consisterait à utiliser de faux documents pour se faire payer des factures au nom des fournisseurs de l’hôtel. Une accusation que l’avocat du Mont Febe appui en affirmant que « le mis en cause qui connaissait les fournisseurs agrées de l’hôtel a monté des dossiers parallèles à ceux de ces derniers, a ouvert un compte frauduleux dans lequel était viré les fonds qui étaient décaissés par un de ses complices. »

 

Pierre Ngondo clame son innocence

 

Le conseil du comptable a d’ailleurs déclaré devant la cour, « cette affaire qui relève de l’erreur judiciaire visait à trouver un coupable. Mon client est une victime et ses bourreaux essayent par tous les moyens de lui imputer les détournements des fonds survenus à l’hôtel Mont-Febe ».

 

L’avocat a également rappelé dans sa plaidoirie que l’accusation n’a jamais produit une preuve attestant que son client est l’auteur des fausses factures encore moins le responsable du compte ouvert dans les cahiers de la micro finance Univers. Ni décaissé les sommes querellées. »  

 

Le juge devra donner la sentence finale ce 19 juillet 2019. En attendant, Pierre Ngondo est retourné dans sa cellule à la prison centrale de Kondengui.

 

Stéphane NZESSEU

 

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mardi, 02 juillet 2019 11:05

Sinistre : Adieu … Ghislaine Bebom !

« Cissé » entame son dernier sprint vers l’Eternité ce 03 juin 2019... 

 

Comme un coup de tonnerre, la communauté sportive nationale et internationale a appris le décès de Ghislaine Nadège Bebom. Ce fameux 09 juin restera désormais sombre dans la mémoire des tous les amoureux du sport et du football africain, le jour où Nadège a définitivement raccroché ses godasse et ses gants de boxe.

 

Eh oui, ce fut une sportive dans tout le sens du terme. Elle a balayé au cours de sa carrière plusieurs disciplines sportives. Une carrière professionnelle qui s’ouvre en 2001 par l’enseignement. Elle est affectée par le ministère des enseignements secondaires à Bertoua, région de l'Est au Cameroun, comme Professeur d’éducation physique et sportive. Trois ans plus tard, elle commence avec l’entraînement des jeunes footballeuses au Lycée bilingue d’Application, son nouveau lycée d’affectation. L’année suivante elle va déposer ses valises en Guinée Equatoriale où elle va diriger la direction technique nationale de l’équipe nationale de football de Guinée Equatoriale, les Zalangs. Elle cumule avec les fonctions de sélectionneur pour la même équipe et au même moment elle coach l’équipe de première division de Guinée Equatoriale, Aguilas Verdes Aneja FC.

 

En 2006, elle quitte la Guinée Equatoriale pour se convertir en chasseuse de tête pour les clubs de la ligue de football féminin. En 2012, elle est désignée Coordonnatrice Technique Nationale de la fédération nationale des sports scolaires, ligue A. dans la foulée elle sera érigée à la responsabilité de manager générale de Louves Minproff. 2013, elle est chef service des sports au Lycée Bilingue d’Application. Cinq ans plus tard, elle occupe les mêmes fonctions du côté du lycée bilingue de Yaoundé à Essos.

 

Ghislaine Nadège BEBOM s’en a avec de nombreuses récompenses reçues au Cameroun et ailleurs. Après sa riche carrière sportive entre 1993 et 2005 où elle a décroché de nombreuses médailles en pratiquant le football féminin, handball, Judo, Boxe. En 2015, elle décroche le prix du meilleur enseignant du Lycée Bilingue d’Application. L’année d’après elle est reconnue meilleur analyste sportif du Cameroun par plusieurs médias privés. 2017, Ghislaine Bebom est récompensée dans le pays de Clarence Seedorf et Patrick Kluivert. Les hollandais lui ont décernés le prix d’excellence du leadership féminin sportif. Et dans le même temps la diaspora camerounaise lui donne le trophée du prix du meilleur analyste sportif d’Afrique.

 

Le programme des obsèques prévoit mercredi 03 juillet 2019, à 7 heures, hommage sportif au lycée Leclerc à travers des activités sportives. A 20 heures, veillée des sportifs et autre animations au parking extérieur du Cetic de Ngoa-Ekellé. Vendredi 05 juillet, 15 heures, mise en bière à l’hôpital générale de Yaoundé. 20 heures, messe à la paroisse de la cité Verte suivie de la grande veillée.

 

Ghislaine Nadège BEBOM sera inhumé ce samedi 06 juillet 2019 dans la stricte intimité familiale dans le cimetière de Mvolyé.

 

ADIEU L’ARTISTE !

 

Stéphane NZESSEU

 

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Ce mardi 02 juillet 2019, le ministre des Relations extérieures (Minrex), Lejeune Mbella Mbella, et le vice-président de la Banque africaine de développement (BAD), en charge du développement régional, Khaled Sherif, signent, l’accord d’établissement du siège du bureau régional pour l’Afrique centrale de la BAD à Yaoundé, la capitale politique du Cameroun.

 

Le choix du Cameroun s'explique par le fait que ce pays se distingue par « la plus grande croissance économique dans la sous-région », a indiqué hier lundi, Khaled Sherif, vice-président de la BAD à la presse après avoir été reçu par le Premier ministre camerounais Joseph Dion Ngute à Yaoundé.

 

« Le Cameroun sert d'un exemple pour les pays de la sous-région, notamment en matière d'industrialisation et d'électrification, et partage avec la BAD la même vision d'améliorer les conditions de vie du peuple africain, » a poursuivi M. Sherif. L'accord de siège sera donc signé ce jour avec le ministre camerounais des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella.

 

« Ce nouveau bureau régional contribuera à améliorer l’efficacité des opérations de la banque et à approfondir le dialogue entre la Banque et tous les pays d’Afrique centrale », indique l’institution financière panafricaine. « Le nouveau bureau régional de développement, d’intégration et de prestation de services pour l’Afrique centrale, à l’instar de ceux mis en place en Afrique australe, de l’Est, du Nord et de l’Ouest, a pour objectif de rapprocher davantage la Banque de ses États membres », ajoute-t-elle.

 

Notons que la signature de cet accord de siège intervient près de deux mois après la validation, par le Conseil d’administration de la BAD, du Document de stratégie d’intégration régionale pour l’Afrique centrale (DSIR), approuvant les opérations de la banque dans cette région sur la période 2019-2025. Le portefeuille de la BAD en Afrique centrale compte plus de 44 projets régionaux actifs d'un montant de près de 1,1 milliard de dollars, selon le site officiel de la banque.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Dans une lettre publiée sur sa page Facebook, l’ancien bâtonnier estime que c’est le Président de la République qui est à l’origine de toutes les dérives qui se vivent aussi bien sur l’ensemble du triangle national qu’au-delà des frontières du Cameroun…

 

« Monsieur Paul Biya, que vous a-t-il donc fait le Cameroun, pour lui faire tant de mal, l’humiliant et l’exposant de la sorte pour en faire la risée du monde, chaque fois que la moindre occasion s’offre à vous. Aujourd’hui, vous vous trouvez en Europe, après – fait inédit – 280 jours passés, malgré vous dans votre pays d’adoption, le Cameroun, et je me surprends à vous entendre dire, fier comme Artaban, bombant le torse : « Me voici donc en Europe ! », Tel un cri de victoire. Mais une victoire contre qui ? Vous êtes en Europe, et vraisemblablement à Genève en Suisse avec votre garde rapprochée qui sillonne ses rues, contrôlant tout ce qui, coloré, bouge comme si ce pays ami du Cameroun n’était pas outillé pour assurer la sécurité sur ses terres d’un Chef d’Etat Étranger. Humiliation, mais humiliation pour qui ? La Suisse, le Cameroun ? Honte à vous, Monsieur le Président.

 

Las et ayant épuisé toutes leurs réserves d’imagination pour vous faire entendre raison, vos compatriotes, résignés, en sont arrivés à lancer depuis des pays étrangers des appels de fonds pour l’achat d’armes afin d’assurer la sécurité de ceux des leurs qui, osant s’opposer à vous à mains nues, trouvent en face vos sbires et autres escouades de militaires armés jusqu’aux dents qui n’hésitent pas à les arrêter sans titre, à les jeter en prison sans jugement, quand ils ne vont pas jusqu’à leur ôter la vie, non sans d’atroces tortures.

 

Le Roi ne peut mal faire ! Vous avez fini par contraindre au silence la Communauté internationale qui, pour éviter des bains de sang, toute hypocrisie mise à part, tourne aujourd’hui le dos au Cameroun, abandonnant ainsi les pauvres Camerounais à leur triste destin, un air de dire, débrouillez-vous entre vous. Si cette attitude de la Communauté internationale, malgré de tonitruantes déclarations d’intention peut se comprendre, en politique seuls comptent les intérêts, nous n’avons pas le droit de nous résigner.

 

Aussi avons-nous le devoir de nous donner les moyens de notre combat pour la dignité et la liberté. Je ne dirais donc pas comme ce célèbre chanteur français, Serge Reggiani, dans "le Déserteur’’, "…Monsieur le Président, je vous fais une lettre que vous lirez peut-être si vous avez le temps.

 

Je viens de recevoir mes papiers militaires pour aller à la guerre… Monsieur le Président, je ne vais pas la faire. Je ne suis pas sur terre pour tuer de pauvres gens… Ce n’est pas pour vous fâcher, ma décision est prise, je m’en vais déserter et je dirai aux gens : refuser d’obéir, refuser de la faire. N’allez pas à la guerre. Refusez de partir. Si vous me poursuivez, Monsieur le Président, prévenez vos gendarmes que je n’aurai pas d’armes et qu’ils pourront tirer …’’

 

Bien chers compatriotes, ne vous laissez surtout pas gagner par un sentiment d’impuissance qui profiterait à ceux qui ont tout à gagner parce qu’il est aujourd’hui clair qu’ils ont tout perdu ; ils ont en effet perdu toutes les batailles : politique, médiatique, diplomatique, judiciaire et économique. Se résigner au silence après avoir parcouru un si long chemin est tout simplement impensable.

 

A ce stade, on deviendrait les complices de Paul Biya et de ses sbires, contre lesquels des voix de tous bords se sont levées depuis un bon nombre d’années déjà. Il faut briser cette loi du silence qu’entretiennent par les armes des forces de l’ombre, multiformes et multi-couleurs, pour la survie de ceux qui ne sont au pouvoir que pour des intérêts privés, personnels et ceux d’un clan, et qui entendent sans rémission garder leurs situations de rente.

 

La lutte pour les droits et la dignité de l’homme est une bataille longue, rude et fortement éprouvante, surtout lorsqu’on a en mémoire le travail de sape de la puissance coloniale, pour laquelle le Dr Louis Paul AUJOULAT, à l’époque le cerveau et le cœur de la France, avait clairement défini la mission en faisant à Pierre Mesmer des recommandations pour formater le profil des dirigeants Camerounais : « nous ne devons en aucun cas, instruisait-il, laisser des gens sans filiation religieuse et ésotérique européenne prendre le pouvoir au Cameroun.

 

L’élite politique Camerounaise doit impérativement être issue de nos loges, de nos cercles philosophiques, sinon elle ne saura pas nous être loyale et nous témoigner entière allégeance… Intéressons-nous à ceux qui se refusent toute critique à l’égard de la France… »

 

Ceci explique pourquoi le Président BIYA a déclaré, en son temps, que ne dure pas au Pouvoir qui veut mais qui peut, car tout l’art pour y perdurer consiste donc à témoigner entière allégeance à la France, qui de son côté donne pleine absolution à toutes les forfaitures de Yaoundé. Maurice KAMTO, pour ce partenaire historique, en est fort éloigné. C’est pourquoi la position de la France vis-à-vis de ce tireur gagnant de penalty est non seulement ambiguë, mais en dents de scie. Il faut en effet, pour être à la tête du Cameroun, une sorte de complicité entre l’heureux élu et la France tutélaire qui n’est pas disposée à laisser ses anciennes colonies voler de leurs propres ailes.

 

Ce n’est donc pas sans raison que la diaspora camerounaise qualifie le Président MACRON de complice de Paul BIYA dans tous les maux que celui-ci fait subir à son pays, tout en sachant bien que le régime est fait pour l’enrichissement de quelques-uns et des loups venus d’ailleurs qui viennent se servir dans la mangeoire de l’argent sale, loin de toute considération de l’intérêt public. On est loin de cette France généreuse qui, pour la conquête de ses droits et libertés, de la dignité de l’homme, n’a, tout au long de son histoire, pu s’imposer l’économie de luttes armées, s’est offert moultes révolutions, au prix de bains de sang et de millions de morts.

 

Si en effet aucune lutte ne peut se faire, si aucune bataille ne peut se mener, si aucune victoire ne peut se gagner sans qu’on en accepte les risques, fussent-ils au péril de la vie, il est donc temps que nous sortions enfin de cette résignation soigneusement entretenu par le déploiement d’une répression outrancière. Pourquoi toujours accepter l’inacceptable, pourquoi toujours se résigner

 

• Quand on sait que des milliards de nos francs sont détournés des caisses de l’Etat sans espoir de remboursement par les Seigneurs (saigneurs) d’un clan

 

• Quand on sait que des dizaines de milliers de nos compatriotes croupissent dans les geôles de Yaoundé et d’ailleurs sans motifs fondés sur des lois et règlements de la République tout simplement pour avoir osé demander le libre exercice de leurs droits de citoyen (liberté d’expression, liberté de penser, liberté de manifester, droit au logement, aux soins de santé, à la bonne scolarisation, aux infrastructures de base, à la sécurité…)

 

• Quand on sait que la promotion sociale se fait non sur le mérite mais sur une cooptation fondée sur le clanisme, la tribu, la région, etc…

 

• Quand on sait que le pouvoir foule aux pieds lois et règlements de la République parce que seule sa volonté compte

 

• Quand on sait que nos compatriotes anglophones sont considérés comme des citoyens de seconde zone et réduits à la portion congrue et que lorsqu’ils lèvent la tête, c’est la matraque qui leur répond quand ce n’est pas un embastillement sans jugement, voire la torture et la mort le cas échéant

 

 • Quand on pense à nos villes et villages qui se vident de leurs populations par crainte de la torture et la mort qu’y sèment les forces armées au nom d’une prétendue défense de nos institutions …

 

Alors le moment est venu de tourner définitivement cette page de la résignation car on ne peut pas manger d’omelettes sans casser les œufs, comme on ne peut aller à la résurrection sans passer par la mort. C’est donc d’un appel à l’intensification de la révolution qu’il s’agit.

 

Ne prêtez surtout pas l’oreille à ceux qui vous disent que l’élection présidentielle de 2018 est terminée et vous invitent à participer aux nouvelles que le Pouvoir, dans son embarras, n’arrête pas de repousser par une prorogation abusive de mandat des députés et autres conseillers régionaux et municipaux. Comment pouvons-nous nous résigner à accompagner un homme qui nous méprise du haut d’on ne sait quoi, puisqu’il n’a été candidat à rien toute sa vie durant, tout lui ayant été donné, la malice, la ruse, la roublardise et les moyens de l’Etat dont il s’est accaparé ayant fait le reste.

 

Voilà un homme qui prétend être à la tête d’un pays et d’un peuple, mais qui n’a jamais parcouru le territoire d’est en ouest et du nord au sud… un homme dont on ne se souvient pas qu’il ait subi la moindre prise de sang dans un établissement hospitalier du pays qu’il prétend donc diriger. Un homme qui voit ses enfants s'entre-tuer et qui, pas une seule fois, ne prend la parole pour appeler à l’apaisement, pas une seule fois ne prend la peine de descendre sur le théâtre des opérations pour montrer qu’il s’offre symboliquement en apôtre de la paix, cet homme-là mérite-t-il qu’on le laisse conduire un pays si riche droit dans le mur et assurément vers le chaos ?

 

Le mépris qu’il a vis-à-vis de ses compatriotes touche à sa fin car voici venu le temps de l’errance pour celui qui traîne la malédiction d’avoir humilié son père spirituel, de l’avoir laissé mourir dans l’indifférence totale en terre étrangère. Qui tue par l’épée… ! Le goût amer de l’errance a commencé comme pour tous les autres qui l’ont précédé dans cette stratégie du mépris. Les Bokassa, Mobutu, c’est de l’histoire… Compaoré c’était avant-hier, Bouteflika c’était hier. A qui le tour ?

 

Le séjour actuel au bord du lac Léman n’est sûrement pas un projet de vacances, car nul ne peut aller au-devant d’un danger certain, surtout pour notre homme qui n’est pas très connu au bataillon des braves…. Téméraire, mais pas courageux ! Ce séjour répond sans aucun doute à un impératif lié à la santé du couple princier qui commence à mesurer l’étendue de la colère des Camerounais cristallisée dans les manifestations de la diaspora organisée. Fallait-il en arriver là ? Aurait-on pu éviter tout cela ? Assurément oui, mille fois oui, si Paul BIYA avait pris ses responsabilités en ayant conscience, ne serait-ce qu’une seule fois, qu’il est bien mortel et non au rang des dieux ! D’un autre côté, on peut aussi se convaincre que la malédiction est en marche et qu’il va en goûter les affres et boire le calice jusqu’à la lie. C’est le moins qu’on puisse lui souhaiter.

 

Tôt ou tard, avec ou sans lui, nous aurons notre dialogue inclusif et il est temps que les uns et les autres, pays-amis, partenaires au développement comprennent que le Cameroun va se débarrasser de son despote ».

 

J’ai dit/ (°) Avocat au Barreau du Cameroun

 

Ancien Bâtonnier de l’ordre Président du Mouvement Social pour la Nouvelle Démocratie M.S.N.D

 

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Filée depuis Kyé-ossi, la semi-remorque transportant six mille (6 000) feuilles de tôles ondulées, déclarées par la propriétaire a été interceptée en début de semaine par les éléments de la Brigade Nationale des Contrôles et de la répression du ministère du commerce.  

 

Le premier contrôle fait état d'absence du Certificat de Conformité aux normes NC 100 et NC 101 sur les tôles en alliage d'aluminium et sur l'acier revêtu, normes d'application obligatoire au Cameroun.

Un deuxième contrôle présente une non conformité de l'épaisseur. Ces  tôles font moins de 0,35 millimètres d’épaisseur. L’opératrice économique, propriétaire de cette cargaison, interviewée par certains confrères déclare qu’elle l’a acquise en Guinée Équatoriale et qu’elle était destinée aux marchés de la ville de Douala et des environs. La tôle ondulée de trois mètres coûtent 5995 FCFA  sur le marché camerounais.

 

Un produit dont l’absence et la cherté sont décriés par les consommateurs

 

D’après les informations recueillies auprès de la Brigade Nationale des Contrôles et de la répression du ministère du Commerce, les tôles sont comme des perles rares dans les quincailleries : « En parcourant une bonne partie de la ville de Yaoundé, on se rend compte que SOREPCO et Baticam sont parmi les rares quincailleries qui disposent d'un maigre stock de tôles ondulées alors que dans les autres grandes surfaces, notamment Quiferou, Cogeni, quincaillerie

 

Quelques réactions

 

« Si ces tôles proviennent de la Guinée Equatoriale, cela suppose qu’elles respectent sans doute les normes de ce pays et peut–être même pour d’autres pays voisins. Faudrait pas qu’on détruise cette cargaison car cela représente sans doute un capital énorme pour l’opérateur et même bien pour notre tissu économique. Donc renvoyer les tôles de leur provenance serait une bonne chose… ».

 

« Je crois plutôt qu’on doit renvoyer les tôles en Guinée si elles ne remplissent pas les normes camerounaises, certainement, elles sont aux normes de plusieurs autres pays, les normes des produits de construction sont généralement fixées sur la base des critères comme le climat, la géotechnique… Pourquoi là, vous fragilisez plutôt l’économie, vous ne pouvez pas détruire un tel capital, voyons. Il faut accompagner et protéger nos opérateurs économiques… ».

 

« Le problème c’est le prix appliqué sur nos marchés. Je ne comprends pas pourquoi les tôles de même qualité importées reviennent à presque moitié prix au port de Douala mais, après les formalités de Douane, on est obligé d’appliquer le double du prix pour s’en sortir… ».

 

Depuis quelques semaines, les équipes du ministère du commerce sillonnent le territoire national. Il s’agit de mettre en exécution, les instructions de Luc Magloire Mbarga Atangana, qui veut veiller à un assainissement permanent du marché camerounais, afin d’assurer aux populations la jouissance paisible des produits achetés.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Le Groupement inter-patronal  du Cameroun, qui exprime ses préoccupations sur  la crise des devises au Cameroun, propose entre autres  la suspension temporaire de l’importation de certains produits.

 

L’économie camerounaise depuis quelques mois, va au rythme de la crise des devises. Dans un communiqué de presse, le  Groupement inter-patronal  du Cameroun (Gicam) présidé par Célestin Tawamba,  exprime ses préoccupations face à cette situation d’extrême gravité de pénurie des devises dont souffre l’économie locale  depuis plusieurs mois. Pour la  principale organisation patronale au Cameroun, ce manque de devises est d’une ampleur sans précédent. Il se traduit au niveau des entreprises par un ralentissement considérable des opérations d’importation d’intrants, produits et équipements de production, ainsi que de maintenance de l’outil de production.

 

En outre, écrit le président du Gicam, à plus ou moins brève échéance, cette pénurie pourrait contraindre les entreprises à suspendre voire cesser leurs activités du fait d’une perte de confiance dans des relations distendues avec leurs fournisseurs et partenaires extérieurs. D’ores et déjà, certains prestataires ont suspendu leurs opérations avec le Cameroun et aucune visibilité n’est perceptible à l’horizon pour rassurer nos partenaires. Au 15 juin dernier, les demandes de transfert totalisaient plusieurs dizaines de milliards de Fcfa. D’après cette association, les délais d’exécution ne sont plus respectés, ils varient de plusieurs semaines à plusieurs mois. De plus, les commissions de transfert et d’achat des devises, ainsi que divers frais bancaires sont à la hausse, et les procédures de transfert plus longues et plus complexes.  

 

Pour le Gicam les conséquences de cette pénurie sont désastreuses pour les entreprises et pour l’économie en général. « Aux premières heures de cette crise, le GICAM, en liaison avec l’APECCAM, a attiré l’attention des autorités monétaires sur les risques grandissants qui pèsent sur l’économie du pays du fait de cette pénurie des devises », explique cette association de près de 350 membre. De fait, les entreprises sont exposées à la perte de protection de leurs actifs en lien avec le non-paiement effectif des primes dues aux compagnies de réassurance internationales. Le risque-pays se dégrade et tend à détourner les assureurs-crédit de nos entreprises. « Nos efforts sont restés vains malgré la nouvelle règlementation de change qui, pour l’heure, n’a guère permis d’apporter des solutions concrètes aux problèmes des entreprises ni à rassurer les opérateurs économiques, mais s’est caractérisée par des contrôles administratifs accrus préjudiciables aux opérations d’importation », regrette t-il.

 

Face à ces menaces, le Gicam propose trois mesures conservatoires. Il s’agit  de la suspension temporaire de l’importation de certains produits, du contingentement de l’importation de produits plus ou moins essentiels, et de la priorité donnée au paiement des importations de produits et services essentiels ainsi que des secteurs stratégiques. L’application de ces mesures selon le Gicam, permettra  de limiter les effets néfastes de cette crise des devises.

 

Marie MGUE 

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C'est devenu une habitude. Chaque année le HCR, une ou plusieurs fois au cours de l'année, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) au Cameroun organise des opérations de ventes aux enchères publiques de son matériel.

 
 
La vente aux enchères étant une opération éminemment juridique, la loi camerounaise exige qu'une telle activité ne soit encadrée que par un huissier de justice agréé. En l'occurrence la sécurité juridique des opérations est assurée par l'huissier de Justice et Commissaire Priseur du HCR au Cameroun, Maître Louis Petis BIMOGA NDZIE. 
 
 
Maître BIMOGA est huissier de justice à la première charge près la cour d'appel de l'Est et des tribunaux de Bertoua, la capitale régionale de l'Est du pays. Il agit dans la capitale Yaoundé en respect des règles de territorialités par l'entremise de Maître Jeannette Irène KEDI, huissier de justice et commissaire priseur à Yaoundé.
 
 
La grande opération de vente aux enchères publiques se déroulera ce samedi 26 juillet dans l'enceinte du Park Africa Auto situé tout près de la boulangerie Acropole à Yaoundé. 
 
 
Seront mis en vente, essentiellement le matériel roulant ayant été utilisé par les différentes missions du HCR. Les équipements qui sont ouverts à la vente comprennent, les véhicules légers de marque Toyota Land cruiser ou Nissan Patrol. Plusieurs effets importants à l'instar du matériel de bureau, des motocyclettes de très bonne qualité. On y retrouve, des sièges de bureau, des classeurs, des imprimantes, des ordinateurs desktops, des photocopieuses et bien d'autres.
 
 
La vente aux enchères est ouverte à tous les publics. Mais il faudra remplir certaines conditions, notamment déposer auprès des huissiers de justice mandatés les cautions exigées. Il s'agit de 500 000 FCFA pour compétir à l'achat d'un véhicule et la caution est de 250 000 FCFA pour les autres articles mis en vente.
 
 
Ces cautions sont remboursées immédiatement une fois les opérations de vente aux enchères publiques terminées. L'équipe de Maître Louis Petis BIMOGA NDZIE, comme à son habitude garantit la transparence des opérations de ventes et même de remboursement. Il nous fera savoir que les cautions déposées constituent une avance pour l'adjudicataire. Et celle ci est entièrement remboursée si l'enchérisseur ne rentre avec aucun article. Par ailleurs, les véhicules vendus seront munis d'une clause exigée par le ministère de l'administration territoriale camerounais : ils ne doivent être utilisés que pour des activités civils et non militaires. Car selon le Minat, des véhicules du même types ont été récupérés d'entre les mains des assaillants qui portent atteintes à l'intégrité territoriale du Cameroun.
 
 
Les opérations se dérouleront ce samedi 06 juillet sous très bonne protection des forces de maintien de l'ordre et seuls n'auront accès au sites de ventes, les personnes qui se seront préalablement fait enregistrées au sein du cabinet de Maître Irène Kedi situé à Mvog - Ada en face Mirador Hôtel.
 
 
Stéphane NZESSEU
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Lors d’une sortie sur sa page Facebook, l’ancien directeur de la communication au ministère de la défense affirme entre autres que « Nul n’a le monopole de la violence ».

 

« A tous ceux qui se prévalent d'être les dépositaires de la violence, il sommeille en chacun de nous, un esprit grégaire dont la révolte pourrait créer des secousses dommageables.

 

C'est ce qui est arrivé à Genève. Vous avez convenu que nul n'a le monopole de la violence. Ceux qui viennent de recevoir une correction de la part des patriotes outrés et provoqués comme tout le Cameroun entier ont maintenant j'espère, la preuve que la gesticulation n'est pas synonyme de virilité, et que l'amplification de la bêtise ne réussit pas forcément à convaincre tous les crédules.

 

Même ces crédules en ont mare de vos agissements, et cette-fois, vous avez atteint le Rubicon, celui d'aller insulter les institutions du Cameroun. Ne provoquez pas l'inimitié et le courroux de 99% des Camerounais qui sont calmes, car le peuple camerounais est d'un ADN aimable... l'autre ADN que les instigateurs de cette mascarade politicienne à relents de prédation ignore, est la résilience et le bon sens du peuple.

 

Soldat dans l'âme et pour toujours, je ne sais que trop les effets pernicieux de cette spirale de la violence entretenue par le centre de gravité d'une convoitise politicienne démesurée et non conventionnelle. Mais nous n'allons pas vous permettre de réaliser votre sale besogne où, chaque jour, vous démontrez que vous n'aimez pas votre pays. Vos commanditaires sont suffisamment intelligents pour comprendre que le peuple vous a opposé un rejet catégorique.

 

C'est un cinglant camouflet qui devrait vous enseigner et à tous vos commanditaires, le recul et la raison En ma qualité d'observateur averti, je vous prie de comprendre que la réaction des patriotes de Genève est le signe d'un ras-le-bol qui pourrait se poursuivre, sur le plan opérationnel par des actions coercitives contre les membre du BAS, visiblement en très grande minorité. Attention de semer la pluie, pour récolter l'ouragan.

 

J'ai écouté avec grand intérêt, un compatriote de la diaspora originaire de l'Est, vous exhortant à un retour aux sentiments meilleurs. Votre planification consiste depuis toujours à provoquer une stigmatisation tribale, dont le corollaire peut conduire à un génocide qui conditionnerait à la fin, l'intervention de la communauté internationale dont certains acteurs en caressent l'éventualité depuis un certain temps. Il est donc temps d'arrêter et de nous laisser lutter pour des enjeux sains, ceux de la mondialisation qui ne sont pas déjà un long fleuve tranquille.

 

Vous connaissez le pourcentage de notre PIB consommé par la violence ces 5 dernières années? Ces dépenses auraient remboursé en partie notre dette, accéléré certains projets de développement. Non seulement, j'ai honte de ce que des Camerounais soient embobinés aussi facilement dans le saccage de leurs institutions, mais aussi par les agissements de certains qui, vivant dans leur el dorado occidental, manipulent les vulnérables de connivence avec les vrais chefs d'orchestre de cette mauvaise symphonie qui veulent détruire notre pays et s'approprier des marchés de la reconstruction.

 

Ce ne sont pas les militaires qui ont agi à Genève, et au Cameroun, nous avons une excellente perception de la défense populaire, pour dire qu'il est temps d'arrêter. Il est temps que cette tribalisation immonde que vous voulez générer stoppe. Les patriotes vont passer à l'offensive et vous dénicheront, où que vous soyez. Les images que je regarde via les réseaux sociaux sont un signe. Il est temps d'arrêter ce scénario nauséabond et de nous tenir la main pour les combats futurs.

 

Monsieur le Président Biya Paul, ne s'appartient pas, il incarne nos institutions et est l'ouvrier du peuple. Respectez cela. Nous n'allons plus tolérer au-delà de ce que dans notre pays on respecte les sages et les personnes âgées, nous n'allons plus tolérer disais-je, des écarts de comportement sur sa personne, car par-là, vous insultez le Cameroun tout entier ».

 

Didier Badjeck. 

 

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C’est l’une des informations qui a été révélée le vendredi 28 juin 2019, lors de la cérémonie de rétrocession de la structure aux autorités camerounaises.

 

De l’avis des experts, le Centre national des opérations des urgences sanitaires situé dans la ville de Yaoundé, région du Centre au Cameroun, passe pour être le plus grand en la matière sur le continent africain. Le Centre déjà opérationnel, a été rétrocédé vendredi dernier au Ministère de la Santé (Minsanté). Ayant bénéficié de l’équipement des américains, selon Peter Henry Balerin l’Ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, il pourra être connecté aux autres centres d’urgence internationaux.

 

« Lorsqu’il y a épidémie, c’est le monde entier qui a les yeux rivés sur le pays touché pour voir comment il réagit pour gérer la situation. Au Cameroun, cette réaction se fera désormais à travers le Centre national des urgences des opérations sanitaires, qui constitue d’ailleurs le plus grand en la matière dans le continent africain », a déclaré le Dr Georges Alain Etoundi Mballa le Directeur de la lutte contre la maladie au Ministère de la Santé. Ce dernier prenait part à la cérémonie susmentionnée.   

 

Le Centre national des opérations des urgences sanitaires est présenté comme étant l’un des fruits de la coopération Cameroun-Etats-Unis. D’ailleurs, c’est Peter Henry Balerin qui a procédé à la rétrocession de la structure. Il convient de souligner que l’apport des américains s’est fait par le biais de l’Agence de réduction des menaces qui appartient à leur pays. Ladite Agence a contribué à hauteur de 2 milliards de FCFA dans la construction de la structure. Les Etats-Unis ont équipé le Centre. Pour la suite, ils vont appuyer le Cameroun dans le fonctionnement et la formation des ressources humaines. Malachie Manaouda le Ministre de la Santé a salué et remercié les Etats-Unis pour leur accompagnement dans la mise en place de cette structure. Elle  

 

A titre de rappel, le Centre a été inauguré le 3 décembre 2018 par Philemon Yang qui était alors le Premier Ministre de l’époque. Ce Centre est attendu dans la gestion des catastrophes naturelles et des accidents. Il est doté des systèmes logistiques et de communication, qui permettent d’analyser en urgence les drames et disposer d’informations fiables. Ce qui permettra, s’il y a risque de santé publique au Cameroun, que la situation soit détectée à temps et mieux gérée.

 

Liliane N.

 

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Samedi 29 juin, la romancière franco-camerounaise, Calixte Beyala, sur son compte Facebook, a condamné les manifestations de la Brigade Anti Sardinard (BAS) qui se sont déroulé à Genève, en suisse en appelant chacun de nous à militer pour la paix et le vivre ensemble dans notre pays.

 

La romancière Calixthe Beyala est connue pour son franc parlé. Elle ne garde pas sa langue dans sa bouche quand il faut dire les choses telles qu’elles sont. Aussi crue que dans ses romans, l’auteur de C'est le soleil qui m'a brûlée, ne manque pas de donner son point de vue sur la situation socio-politique qui prévaut actuellement au Cameroun, son pays d’origine.

 

Ainsi, suite aux manifestations de la BAS en suisse le week-end, Calixthe Beyala trouve que rien ne va plus chez les camerounais, selon elle, tout est en l’envers. « A dire vrai, nous sommes tous en train de devenir des crétins au Cameroun.... Depuis qu'un certain candidat à l'élection présidentielle a perdu, et qu'il a déclaré qu'il avait gagné, le Cameroun tourne à l'envers. » A-t-elle écrit.

 

Et de poursuivre : « On s'en va se battre à des milliers de kilomètres de nos familles ; on casse nos ambassades ; on s'engueule à longueur de temps sur les réseaux ; on se lance des mots qui blessent... On ne sait pas bien pourquoi on s'invective comme si le Cameroun allait s'arrêter parce que X ou Y ne serait pas au pouvoir. On se débilise ; on se crétinise ; on s'imbécilise ; c'est affreux ! »

 

« Qui peut donc arrêter ce moulin fou, cette voiture sans volant qui roule vers ses propres abîmes ? » se demande l’écrivaine.

 

 Elle sollicite alors, comme le fait très souvent le mendiant de la paix qui n’est d’autre que le chef de l’Etat, son excellence Paul Biya, à retrouver nos sens et œuvrer pour la paix. « Allons, faisons tous un effort. Arrêtons. Prions. Retrouvons nos esprits. Bises à tous. » A-t-elle conclut.

 

Il revient vivement à chaque citoyen de se remette en question et de penser à un Cameroun un et indivisible.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01