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« Le père et le fils d’hier » vivent depuis des mois, des dissensions qui malheureusement, se règlent de plus en plus sur la place publique. Un nectar, dont se délectent les pourfendeurs de celui qui, à l’issue des élections présidentielles d’octobre 2018, avait occupé la troisième place, selon le conseil constitutionnel    

 

« Mon Cher Cabral,

 

C’est avec beaucoup de regret que je me trouve dans l’obligation de t’écrire, faute de pouvoir te parler de vive voix. A la demande d’un de tes proches, en février 2019, nous avions convenu d’un rendez-vous pour le dimanche 03 mars 2019. Je suis alors parti de Ngaoundéré pour Yaoundé.

 

Ce jour-là, tu n’as pas daigné honorer personnellement le rendez-vous, m’imposant de facto une rencontre avec un de tes proches collaborateurs, envoyé de ta part. Plus tard, j’ai encore essayé, à plusieurs reprises, de te rencontrer physiquement, en vain ! Même l’intermédiation d’un Evêque, un homme de Dieu qui est un de tes proches n’a servi à rien.

 

Je t’ai connu à travers les médias : j’ai été séduit par ton intelligence, ton éloquence et le sens du respect des valeurs dont tu faisais preuve. Je t’ai rencontré, comme étudiant à l’Université de Yaoundé : quel garçon respectueux tu étais à l’égard de tes aînés enseignants ! Lorsque je suis rentré des Etats- Unis en septembre 2016, après avoir assisté à la Convention du Parti Démocrate, je t’ai présenté un projet politique relatif à une candidature que je préparais pour l’élection présidentielle de 2018. Je t’avais confié un rôle de second plan dans ce projet, et humblement, tu avais accepté de m’y aider.

 

C’était-là, notre premier contact politique En Août 2017, voulant être candidat à l’élection présidentielle de 2018, tu t’es adressé à plusieurs des vingt-deux (22) partis politiques remplissant les conditions exigées pour candidater à la présidentielle ;

 

Tous t’ont refusé leur investiture. Il ne te restait que la voix quasi-impossible d’obtention de trois cent (300) signatures des élus. Tu avais alors besoin des signatures des deux élus du Parti UNIVERS, sans espoir d’obtenir les deux cent quatre vingt dix huit (298) autres signatures auprès des élus RDPC, SDF, UNDP, UDC, MRC, MDR et autres. Au moins, avec les deux signatures du Parti UNIVERS, me disais-tu, tu montrerais à tes sympathisants et à la face du monde, que tu as essayé… Le Parti UNIVERS avait déjà un candidat pressenti, pour la même élection. Mettant à l’écart ce candidat, j’ai réussi à convaincre les membres du directoire du Parti UNIVERS, d’accorder une chance à la jeunesse dont tu incarnais l’espoir. La suite de l’histoire, tout le monde la connaît, puisqu’elle est publique.                                                                                

 

Le 28 juillet 2019, au cours d’une émission télévisée, j’ai rappelé à un de tes collaborateurs qui étaient sur le plateau de télévision, qu’en date du 11 décembre 2017, tu as signé une convention avec le Parti UNIVERS. Avant les obligations juridiques contenues dans cette convention, il s’agissait avant tout, d’obligations morales. D’où vient-il que, le rappeler t’amène à m’insulter et à traiter le Parti UNIVERS de tous les noms d’oiseaux sauvages, soit indirectement par tes proches, soit de ta proche bouche et à travers des écrits. Mon cher fils Cabral, « un voyageur sage n’insulte pas le piroguier qui lui a permis de traverser le fleuve, de peur de s’attirer la malédiction des Dieux », nous enseigne un dicton populaire.

 

Mon Cher Cabral, la Bible nous dit que « celui qui est fidèle dans les moindres choses, l’est aussi dans les grandes ; et celui qui est infidèle dans les moindres choses, l’est aussi dans les grandes » (Luc. 16. 10).

 

Lorsqu’on aspire à être Président de la République, Parlementaire ou Conseiller municipal, on se doit d’être respectueux des plus petites des conventions, à l’instar de celle que tu as signée avec le Parti UNIVERS. L’ignorer, c’est laisser croire que tu ne respecteras jamais ce que tu auras promis au peuple camerounais, le jour où il t’accordera sa confiance. Je ne souhaite pas que ce peuple soit lui aussi victime de cet « abus de confiance » dont le Parti UNIVERS et moi-même sommes victimes aujourd’hui. C’est pourquoi je te demande de te ressaisir et de retrouver la voie de la raison. 

 

Depuis que j’ai rappelé l’existence de la Convention qui lie « Onze millions de citoyens » au Parti UNIVERS, j’entends dire des choses qui laissent croire que le Parti UNIVERS souffre de la rupture avec son partenaire conventionnel. C’est le lieu de te dire que le Parti UNIVERS n’a pas attendu Cabral Libii ou l’association « Onze millions de citoyens » pour se faire connaître au Cameroun et à l’Etranger, encore moins pour être classé, depuis septembre 2013, date des dernières élections municipales et législatives, 14ème Parti politique sur les plus de trois cents (300) partis politiques qui existent au Cameroun.

 

Nombreux sont les partis politiques qui, après plus de 30 ans d’existence, n’apparaissent pas au classement des partis qui ont des élus au Cameroun, un exploit que le Parti UNIVERS a réussi après quelques jours seulement d’existence en 2013. Il faut donc reconnaître que ce n’est pas Cabral Libii qui fait connaître le Parti UNIVERS, c’est le parti UNIVERS qui donne à Cabral Libii la dimension politique qu’il a aujourd’hui. J’invite donc tes partisans et toi-même à un peu de retenu, de considération pour le Parti UNIVERS et surtout à un minimum de modestie.

 

Lors de notre dernière rencontre en janvier 2019, tu m’as demandé de te nommer Secrétaire général du Parti UNIVERS. Ce jour-là, je t’ai dit que ce poste n’existait pas dans les Statuts du Parti UNIVERS ; je t’ai promis qu’une solution allait néanmoins être trouvée pour ton intégration à un poste au sein du Parti UNIVERS. S’en est alors suivi une vaste campagne de chantage dans laquelle tu as annoncé la création de ton propre parti politique, si jamais tu n’étais pas porté à la tête du Parti UNIVERS. Tu estimais que le grand homme politique que tu es devenu ne peut pas jouer les seconds rôles dans un parti politique.

 

Pourtant, la Convention ne prévoyait pas que, lors de son exécution, tu devais devenir Leader du parti UNIVERS après ton « succès » à l’élection présidentielle. J’ai même invité tes partisans et tes proches à un peu de patience. Mettant tes menaces en exécution, tu as maladroitement tenté de faire légaliser un premier parti politique : les « Patriotes », puis un deuxième : « les citoyens ».

 

Lors de ton passage à Ngaoundéré, tu as rencontré, à mon insu, les membres du Parti UNIVERS, leur proposant de m’évincer de la tête du Parti UNIVERS, pour t’y placer : cette tentative de « parricide » a échoué. A la recherche de la Présidence d’un Parti politique, tu as trouvé une oreille attentive à Guidiguis, dans l’Extrême-Nord.

 

Aujourd’hui, parce que le Parti UNIVERS n’a pas cédé à tes manœuvres et au chantage, tu me fais responsable de ces déboires administratifs qui pourraient te mettre en difficultés lorsque tu candidateras pour les élections à venir. Tu affirmes, dans des écrits publiés le 1er août 2019, que j’ai été présent à une réunion tenue au Ministère de l’Administration territoriale, dont l’objet était de te « contraindre à rejoindre le Parti UNIVERS ». Tes déclarations sont mensongères, et pour preuve : au regard de la chronologie des faits ladite réunion se serait tenue à un moment où je présidais des jurys de mémoire d’étudiants à l’Université de N’Gaoundéré.

 

Un de tes affidés a fait large échos de tes propos, en prétendant même que j’ai installé mes quartiers au Ministère de l’Administration territoriale, question de bloquer tes multiples procédures administratives. Il y a alors lieu de dire à celui-là que mon dernier passage au Ministère l’Administration territoriale remonte au 4 janvier 2019. Je réside à Ngaaoundéré et non à Yaoundé. Si ton affidé et toi avaient été des « gros calibres », je vous aurais poursuivis en justice pour diffamation, comme je l’ai fait lorsqu’il s’est agi d’un milliardaire de N’Gaoundéré, ou encore lorsqu’il s’est agi de mon Ministre de l’Enseignement supérieur que je poursuis en ce moment pour des faits similaires. Mais, vous êtes des enfants ; vous êtes mes enfants ! C’est pourquoi je vous pardonne. Je vous demande toutefois d’être un peu plus sérieux, et de ne pas prendre des risques inutiles, lorsque vous voulez justifier vous insuffisances.

 

Mon cher Cabral, si je te parle aujourd’hui, c’est parce que je reste convaincu que tu es, au moins, un modèle de courage pour cette jeunesse que je forme depuis tant d’années, et qui semble résignée au sort que lui a réservé les gouvernants actuels de notre pays. Il est question de t’amener à te ressaisir.

 

Visiblement, la popularité et la gloire que t’a apportées ce relatif « succès » à l’élection présidentielle de 2018 te plonge dans les nuages de l’euphorie. Il est du devoir du père que je suis, d’être dur avec son fils, lorsqu’il s’agit de le recadrer. Je sais qu’après lecture de cette correspondance, je serai encore traité de méchant, de jaloux, de mauvais père, comme cela se dit déjà. Les insultes à mon encontre vont s’intensifier… Mais, peu importe ma modeste personne dans cette affaire.

 

Mon cher Cabral, je souhaite te voir réussir dans la vie politique ; je suis disposé à t’accompagner et à te soutenir dans ton ambition de devenir un jour Président de la République du Cameroun, quel que soit le parti politique qui t’investira, à condition que tu retrouves le droit chemin. Je souhaite que tu redeviennes le Cabral Libii à qui le Parti UNIVERS a accordé sa confiance pour l’élection présidentielle de 2018. En attendant, bonne chance pour ta candidature au poste de Député ou de Maire, pour les élections de 2020 ».

 

Prosper NKOU MVONDO.

 

Leader du Parti UNIVERS

 

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Dans une publication sur son profil, le président du PCRN invite les internautes à se pencher sur le contenu du projet politique que son parti entend mettre en œuvre une fois au pouvoir.

 

Voici plusieurs mois que Cabral Libii exprime son désarroi quant à la pauvreté des débats publics au Cameroun. Pour aider les hommes de média et les acteurs politiques à quitter les débats de personnes, il met à la disposition du plus grand nombre le contenu de son programme politique. Cabral Libii appelle aux états généraux de la police

 

Pour le leader du mouvement Onze millions de citoyens, il est nécessaire de commencer la restructuration en détachant la Délégation Générale à la sûreté nationale de la présidence de la république pour la rattacher à un Ministère de l’intérieur qui sera créé et qui comprendra outre la police nationale, l’Administration territoriale, la gendarmerie nationale, le corps national des sapeurs pompiers et la sécurité civile. Dans la foulée, il faudra selon Cabral Libii, « Convoquer les états généraux de la Police camerounaise afin de toiletter les contentieux qui minent cette administration et son personnel auprès des Chambres Administratives, de même que la situation carcérale de chaque agent de Police en indélicatesse avec la Justice ».

 

Des propositions qui balaient l’essentiel des domaines d’action de la police, en tenant compte des besoins des ressources humaines. Voici les propositions formulées par le Président du PCRN.

 

« - Mettre en place un dispositif spécial d’enquête rapide dont la saisine par tout citoyen est possible et s’assurer que tout policier véreux, corrompu ou indélicat est puni sévèrement ;

 

- Amender le Statut Spécial de 2012 sur le mode de recrutement au sein de la Sûreté Nationale afin qu’il s’adapte à celui de l’Ecole Militaire Interarmées (EMIA). Pour être plus précis, suspendre l’accès direct au Grade de Commissaire sortant de la vie Civile, exiger au moins une année universitaire avec un Baccalauréat ou GCE A Level pour le cadre des Officiers ; concevoir des programmes de formations professionnelles continues donnant accès aux promotions en grade ;

 

- Définir et adopter un calendrier précis sur les recrutements au sein de cette administration, les profils recherchés, les objectifs à atteindre et renforcer l’enquête de moralité lors des sélections des candidats désirant rejoindre ce corps de métier ;

 

- Renforcer les capacités de l’ENSP (Construire une Académie de Police à la dimension des ambitions fixées) ainsi que du CIAP de Mutenguene en recrutant et en formant des instructeurs de métier et de carrière dévoués à leur mission avec des plans de carrières en qualité d’Instructeur ;

 

- Définir un programme de formation des nouvelles recrues qui s’adapte aux réalités de notre temps et qui prend en considération les mutations de notre société ;

 

- Instaurer un système de mutation permanente des personnels de la Sûreté Nationale à travers des nominations constantes et ciblées selon les besoins. De même que le redéploiement des hommes de rang afin de limiter leur proximité avec les usagers qu’ils sont sensés servir en toute objectivité et impartialité ;

 

- Réajuster l’organigramme de la Sûreté Nationale sur des domaines bien spécifiques à savoir :

 

Le jumelage de la Direction des Renseignements Généraux avec celle de la Surveillance du Territoire en créant une Direction de la Sécurité Intérieure (plus puissante dans la recherche prévisionnelle du renseignement, plus efficace car ayant plus d’Hommes et de Moyens pour mener à bien les missions qui lui seront dévolues)

 

La réorganisation de Groupement Régional de la Voix Publique en-là réintégrant dans l’organigramme des Commissariats Centraux, ceci pour plus d’efficacité sur le terrain ;

 

- Créer une Direction de l’Intelligence Economique, chargée de la Cybercriminalité et la protection du Cyberespace, ceci en relation avec le MINPOSTEL, l’ANTIC et l’ART. De même qu’une autre Direction autonome en charge de la lutte contre le trafic des stupéfiants ;

 

- Repenser les méthodes et les conditions de passage en grade au sein de la Police Nationale : désormais, lorsqu’on est admis à un cadre, le passage à celui immédiatement supérieur est conditionné à l’obtention d’un diplôme professionnel.

 

- Encourager les spécialisations au sein de la Sûreté Nationale afin d’être doté d’expert dans chacun des domaines qui composent cette administrations ;

 

- Créer un Centre National de l’Habillement et de l’équipement en relation avec les autres administrations, ceci en vue d’implanter sur l’ensemble des Régions, des usines de confection dédiées uniquement à l’habillement des agents de l’Etat arborant des uniformes ;

 

- Suspendre sans délais la Note de Service qui organise les frais de postes fixes à la Sûreté Nationale et concevoir une autre mieux adaptée aux réalités sur le terrain ;

 

- Suspendre la Masse Générale d’entretien imposée aux nouvelles recrues ainsi qu’aux stagiaires dans les Ecoles et Centre d’Instruction de la Police, car il s’agit de dépenses qui peuvent être supportée par le budget de la DGSN ;

 

- Harmoniser les postes de responsabilités au sein de la Sûreté Nationale en fonction des grades des responsables devant les occuper. Il va sans dire qu’un Commissaire de Police Divisionnaire ne devra plus occuper des fonctions de Chef de Service et qu’un Officier de Police ne devra plus être ramené au statut d’un homme de rang car étant tout de même un cadre de Commandement ;

 

- Faciliter les voies de recours gracieux pour des cas d’injustice et veiller au respect des décisions de justice en cas de contentieux ;

 

- Améliorer les conditions de travail des personnels en veillant à leur bonne installation dans des conditions de salubrités disponibles dans les grandes structures privées ;

 

- Veiller en permanence au bon état d’esprit des Hommes sur le terrain et assurer une meilleure relation avec les usagers ;

 

- Concevoir de nouvelles idées visant à lutter efficacement contre toutes les infractions liées au code de la route au code pénal en adéquation avec les réalités de notre temps ;

 

- Informatiser réellement et de façon intégrée tous les services de la police, afin de la situer au même niveau que les différentes formes de menaces qui secouent notre territoire et d faciliter la détection et la localisation des délinquants en circulation. Toutes choses qui mettront fin à la délivrance fantaisiste des extraits de casiers judiciaires ;

 

- Adopter sans délai une prise en charge immédiate, des personnels de la Sûreté Nationale dans les formations hospitalières relevant de son autorité de même que dans toutes les autres structures hospitalières publiques ;

 

- Signer un protocole d’accord avec le Crédit Foncier du Cameroun pour encourager des investissements à des taux préférentiels pour les agents de Police, ceci dans leur intérêt et celui de leur famille ;

 

- Multiplier des camps de Police dans chaque chef-lieu de Régions pour un début, afin de permettre une meilleure mobilisation des Hommes en tant de besoin ;

 

- Créer un organe au sein de la Sûreté Nationale qui s’occupera des fonctionnaires retraités, des blessés de guerres ainsi que des orphelins mineurs des fonctionnaires décédés en missions commandées ;

 

- Renforcer les capacités des Hommes au front en matériels, veiller à leur redéploiement permanent hors des zones conflits et assurer leur débriefing et suivi psychologique après chaque démobilisation ;

 

- Promouvoir le mérité et l’engagement à travers des distinctions spécifiques à définir conformément au texte en vigueur ;

 

- Réorganiser le Centre National de Production des Titres afin de garantir la disponibilité des CNI et Passeports dans un délai d’une semaine maximum pour chacune des pièces, de même que la régularisation en urgence de tous les cas de Double Identité en collaboration avec les Services d’Etat Civil ;

 

- Redéfinir le régime de contravention sur la voie publique en limitant au maximum le contact entre l’usager et l’agent de Police en concevant les modes de payement des amendes en harmonie avec les NTIC et le Trésor Publique intégrant un système de prime pour les fonctionnaires ;

 

- Accompagner les autres structures de l’Etat sur la création d’une Police Municipale Nationale qui assurera progressivement certaines missions autre fois dévolues à la Police Nationale (circulation, voie publique, etc. »

 

Retranscrit par Stéphane NZESSEU 

 

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La petite localité de Ngambe dans la région du Littoral a connu ce samedi quelques tensions politiques, du genre de ce qui se vit à Yaoundé, Douala et Bafoussam depuis le lendemain de l’élection présidentielle du 07 octobre 2018.

 

Le PCRN (Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale) était sur le terrain politique ce weekend. Et c’est la localité de Ngambe dans la Sanaga Maritime, région du Littoral, qui était le champ d’expression des actions politiques prévues par le président du PCRN, Cabral Libii. La campagne avait pour principal objectif, encourager les populations à s’inscrire sur les listes électorales. C’était également l’occasion pour Cabral Libii de renforcer l’assise du parti dans la circonscription après les multiples remous internes et la sortie du parti Univers jusqu’à l’intégration au sein du PCRN. Tout ceci, en vue des échéances électorales en vue.

 

Seulement, alors que le PCRN avait procédé à une déclaration en bonne et due forme, le sous – préfet, Nokuri Samuel Nokpa, va opposer un refus de manifester sus le prétexte que Cabral Libii n’aurait pas déposé un document attestant de ce qu’il ait le droit de se présenter comme Président du PCRN. C’est alors qu’il a fait déployer dans tout l’arrondissement des forces de gendarmeries anti – émeutes, pour empêcher toute manifestation des militants du PCRN dans sa circonscription administrative.

 

Toutes choses que Cabral Libii a balayées du revers de la main. Dans une attitude qu’on ne lui connaissait pas jusqu’ici, Cabral Libii a décidé de suivre les pas de Maurice Kamto et des militants du MRC en rouspétant ouvertement aux injonctions du sous – préfet. Malgré le fort déploiement des forces de l’ordre, des pick – up entiers (soit 4 pick – up de gendarmes), Cabral Libii et ses militants ont parcouru les artères de la vile. Des gendarmes venus d’Edéa uniquement pour la circonstance.

 

Finalement, il n’y aura aucun affrontement avec les forces de l’ordre présent. Des gendarmes pour la plupart visiblement acquis à la cause du Jeune Homme politique Cabral Libii. D’autres parmi ces gendarmes ne comprenaient pas vraiment le danger qu’il y aurait pu y avoir à Ngambè pour qu’on les y déploie en aussi grand nombre, mais ils respectaient juste les ordres. Mis à part la pluie qui s’est invité à la journée, le meeting a finalement eu lieu, même si c’était dans des conditions difficiles.

 

Une journée qui sera considérée comme une petite victoire pour le PCRN et ses militants.

 

Stéphane NZESSEU

 

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De Cabral Libii du Parti camerounais pour la reconstruction nationale à Pascal Messanga Nyamding du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, la mutinerie survenue à Kondengui démontre qu’il y a lieu d’agir.

 

La plupart des hommes politiques se sont exprimés après les évènements survenus dimanche dernier à la prison de Kondengui. En faisant une analyse desdits évènements, ils pointent tous du doigt entre autres la surpopulation carcérale comme la cause principale. C’est le cas de Cabral Libii, le président du Parti camerounais pour la reconstruction nationale (Pcrn) qui précise que la surpopulation carcérale est toujours à l’origine des mutineries partout dans le monde. Pour Cabral, le déficit de vigilance est la seconde cause.

 

Aussi développe-t-il pour justifier ce point de vue, « la prison de Kondengui est déjà vétuste. C’est une prison qui avait été construite pour un millier de personnes, mais actuellement, ils sont plus de 4500 à l’intérieur. Le ratio standard connu dans le monde entier c’est un gardien pour 3 prisonniers. Lorsque vous en avez plus de 4500 prisonniers pour 350 gardiens de prison, vous pouvez vous imaginez quel est le gap, c’est intenable ! En plus, les gardiens de prison qui se retrouvent à l’intérieur ont quel dispositif de protection ? Il ne se passe plus de semaines, sans qu’on entende qu’un gardien a été séquestré. Le dispositif de défense en cas de mutinerie c’est-à-dire : des genouillères, des pare-balles, et autres dispositifs d’antiémeutes, ils ne l’ont même pas. En réalité, ce sont des gens qui sont exposés tous les jours à la mort ».

 

Pour le président du Pcrn, au rang des causes de la mutinerie de dimanche dernier, on retrouve aussi la durée des détentions. « Personne ne devrait passer plus de 18 mois sans être jugé, mais ce n’est pas le cas dans nos prisons. J’espère que ce qui est arrivé va interpeller ceux qui doivent décider pour que cela ne se répète plus », conclut-il.

 

Pascal Messanga Nymanding pour sa part, cite comme causes des évènements de Kondengui, en premier lieu, le surpeuplement de la prison, en deuxième lieu le contrôle permanent régnant à l’effet de soulever les populations carcérales, en troisième lieu, l’indifférence des personnalités qui occupent les fonctions de pouvoir et de décision à régler les vrais problèmes du Cameroun.

 

« Malheureusement lorsque vous réunissez ces trois indicateurs, vous comprenez que ce n’est qu’une alerte et si rien n’est fait rapidement, j’ai bien peur que cela touche d’autres secteurs. Y compris les secteurs les plus inattendus. Pour apaiser les tensions, il faudrait d’abord décongestionner la prison centrale de Kondengui. On ne peut pas mettre dans un même endroit, des grands criminels financiers, les prisonniers de droit commun et les petits voleurs. Il faudrait mener une politique civilisationnelle de la gestion de la prison. Car, là-bas, c’est la promiscuité. Il faudrait aussi limoger ceux qui ont la charge de ce pénitencier », déclare-t-il.

 

Pour Célestin Bedzigui le président national du Parti de l’alliance libérale (Pal), l’analyse de ces évènements montre que « le temps d’agir pour corriger l’insoutenable est arrivé ». Me Emmanuel Simh le 3e vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, souligne que sa formation politique ne saurait être tenue pour responsable de la mutinerie de Kondengui. Il souligne que le parti d’ailleurs devient fatigué d’avoir à porter à chaque fois qu’un évènement se produit même à l’étranger, la responsabilité.

 

Liliane N.

 

Published in Société

La présence du président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (Pcrn) à la cérémonie d’installation du nouveau recteur de l'Université de Douala et lors de la visite du stade de Japoma a suscité  un tollé dans les réseaux sociaux ce mercredi.

 

Ses détracteurs n’ont pas manqué de saisir cette occasion pour remettre sur le tapis, ses accointances avec le parti au pouvoir. Ce qui justifie la sortie de la porte parole de cette formation politique

 

« Le président National Cabral LIBII s’est rendu à Douala ce jour afin d’assister à l’installation du professeur Magloire ONDOUA en qualité de recteur de l’université de Douala.

 

En marge de cette cérémonie, le gouverneur de région du Littoral, présent lors la cérémonie d’installation, a invité les autorités académiques et politiques présentes à cet événement à visiter le stade de Japoma, dont l’état d’avancement des travaux lui semble satisfaisant.

 

Après la publication des photos relatives à cette dernière activité sur les réseaux sociaux, J’ai été saisie par quelques compatriotes, manifestement inquiets.

 

Le problème fabriqué autour de ces photos, c’est qu’à côté du président National Cabral LIBII, l’on aperçoit le ministre de l’enseignement supérieur qui a installé le niveau recteur, ainsi que d’autres militants du RDPC

 

Les personnes inquiètes se posent la question de savoir si ces photos ne vont pas être récupérées par les serviteurs de la délation pour salir l’image de notre président.

 

Compte tenu du nombre important de personnes préoccupées par cette nouvelle fausse affaire, il m’a semblé opportun d’apporter les quelques précisions suivantes :

 

1-Au parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale, nous ne considérons pas les militants du RDPC comme des ennemis. Ce sont nos adversaires politiques, dont de notre point vu la courbe du bilan est décroissante. En tant que régime, le RDPC a fini de donner ce qu’il avait, il temps pour lui de se retirer et de laisser des nouvelles dynamiques travailler pour amener le Cameroun au niveau qui pourrait être si le potentiel est bien mis en valeur. Notre objectif n’est pas de prendre le pouvoir et de chasser tous les militant du RDPC du Cameroun, d’en faire des bêtes à abattre, ni même de lancer une chasse aux sorcières contre eux NON ! Nous ne le ferons pas. 

 

Nous ne considérons pas les militants du RDPC comme des personnes souffrant d’une maladie contagieuse qu’il faut mettre en quarantaine. Ce sont nos compatriotes et leurs votes comptent aussi.

 

Nous martelons à toutes les tendances politiques qui comptent sur nous pour entretenir un climat de haine contre des camerounais parce que nous ne nous ne sommes pas du même parti politique, que nous sommes désolés de ne pas pouvoir accéder à leur attente. Elle ne cadre avec notre idéologie politique basée sur la Réconciliation Nationale. 

 

Notre adversaire est donc plus un système que des individus pris séparément. 

Toute personne se revendiquant militant ou sympathisant du président National Cabral LIBII doit intégrer que nous n’avons aucune intention de traquer les militants du RDPC ni de les jeter en pâture en attisant la haine contre eux. Nous estimons que rendu à ce jour leur choix politique est désuet et en inadéquation avec les besoins du Cameroun. Notre ambition est donc de les convaincre que notre offre est meilleure par des arguments et par notre démarche politique, et non de les combattre par la stigmatisation systématique et la haine.

 

2-Au parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale, nous ne faisons ni l’auto-isolement, ni la politique de l’exclusion, ni la politique des clivages. Nous sommes des RÉCONCILIATEURS et nous avons le Cameroun dans son ensemble en haute estime.

 

Notre combat politique c'est pour en faire un meilleur pays dans lequel il fera bon vivre y compris pour nous mêmes.

 

De ce fait, Cabral LIBII ne manquera pas d’assister à un événement important pour notre pays parce qu’il pourrait être filmé aux cotés d’un membre du gouvernement ou d’un militant du RDPC et que ça va susciter des commentaires sur facebook. 

 

C’est une personnalité importante au Cameroun aujourd’hui, et non seulement il sera davantage invité à des événements officiels impliquant plusieurs tendances politiques, mais chaque fois qu’il le jugera opportun il répondra à ces invitations. 

 

Habituez-vous dès à présent à voir Cabral LIBII qui se présente aujourd’hui comme le 3ème président de la République aux cotés de personnes de plusieurs sensibilités politiques. C’est tout à fait normal. Une fois président, il ne le sera pas uniquement pour nous les militants du PCRN, Il sera le président de tous les camerounais. A travers la démarche d'un homme politique, on peut présumer du genre de président qu'il pourrait être. Celle de Cabral LIBII laisse entrevoir qu'une fois élu, il agira en bon père de famille.

 

3-Nous sommes un parti politique du centre, nous ne sommes d’aucun extrême. Nous ne nous laisserons drainer par aucune tendance extrémiste, visant à isoler un parti du peuple camerounais qu’elle soit de l’opposition ou du parti au pouvoir, à cause des considérations politiques.

 

Si nous sommes amenés un jour à réexaminer notre stratégie, cette décision sera mue par nos propres constats et conclusions et non sous l’effet de pressions extérieures.

 

4-Nous invitons les partis politiques à rejoindre l’opération OURAGAN pour inscrire un maximum de camerounais sur les listes électorales afin d’atteindre une masse critique de votants dont il sera difficile de manipuler les voix.  Pour rappel, les inscriptions prennent fin au 31 Aout. Après nous aurons assez de temps pour rivaliser d’adresse par la qualité de nos projets de société respectifs, afin que dans chaque localité, le peuple choisisse les meilleurs. 

 

INSCRIVEZ VOUS SUR LES LISTES ÉLECTORALES, INCITEZ VOS PROCHES A S’INSCRIRE.

 

Donnons-nous toutes les chances de prendre le contrôle du parlement par les urnes. Et après, nous aviserons légitimement.

 

Merci pour votre aimable attention.

 

Anne Féconde Noah Biloa porte parole de Cabral LIBII »

 

N.R.M

 

Published in Tribune Libre

On le pressentait depuis quelques mois déjà. L’homme de lois qui a milité durant un quart de siècle au sein du parti historique ne partageait plus la même vision que les responsables de cette formation. On l’a plus vu au côté de PCRN de Cabral Libii.

 
Dans une correspondance adressée au Secrétaire Général de l’UPC, il explique les raisons qui le poussent à quitter “ son Parti Politique de Cœur”
 
 
Objet : Démission
Yaoundé, le 10 juin 2019 
 
A Monsieur le Secrétaire Général de 
l’Union des Populations du Cameroun
(U.P.C.)
 
YAOUNDE
 
Monsieur le Secrétaire Général, 
 
Je vous prie de noter, transmettre à mes organes de base que sont le Comité Directeur de l’UPC, la Section Régionale de Matomb, les Comités de base « Engagement » de Mendong-Yaoundé, de Matomb Centre, de Pomsuhè-Lissè et m’en donner acte, que :
 
J’ai décidé de démissionner du parti politique de l’Union des Populations du Cameroun. Cette décision prend effet à compter de ce jour. 
 
Depuis bientôt 25 ans, j’ai milité dans ce parti fondateur du patriotisme national et j’ai assimilé ses principes son projet national qui s’insère dans un projet africain d’Union, de Souveraineté et d’émancipation des peuples noirs. J’ai milité avec engagement et détermination m’investissant sans réserve à l’avènement de cette nation démocratique et prospère pour laquelle nos héros les plus glorieux ont accepté de mourir plutôt que de se compromettre. J’ai souhaité porter cet idéal, leur idéal en m’appropriant leurs méthodes empreintes de légalisme,  de mobilisation populaire, de probité et de détermination. 
 
Prendre donc la décision de démissionner de l’UPC n’a pas été facile pour moi. Cette démission est une déchirure personnelle, un cri de détresse pour préserver l’âme des pères du patriotisme fondateurs de l’UPC. 
 
Mais cette décision s’impose à mon engagement et à mon ambition de poursuivre l’action politique au moment où l’Union des Populations du Cameroun se trouve incapable de faire son auto critique. Près de trente ans après le retour à la légalité, l’UPC aurait dû faire et imposer à toute la nation et même aux nouveaux partis politiques un fonctionnement qui assure cette catharsis régénératrice. Mais hélas ! Infiltrée par un militantisme calculateur et manipulé le parti se trouve embourbée dans la raque des ambitions personnelles. Sans plus de dirigeants à la hauteur du projet patriotique de ce mouvement. 
 
Les pouvoirs publics du système postcolonial qui domine au Cameroun ont trouvé dans cette inorganisation nimbée d’ambitions personnelles, un terreau fertile pour maintenir le mouvement dans la posture saucissonnée actuelle que nous regrettons tous. Posture qui ôte toute crédibilité populaire à ce parti. Ils ont vaincu le parti en l’installant dans l’inorganisation et surtout en le confinant dans un demi-département sur une base culturelle.
 
Pourtant, d’importants efforts ont été investis par des militants de bonne foi, malheureusement peu nombreux au sommet du parti, pour rassembler les énergies, et reconstruire cet instrument porteur de l’influx patriotique national. Au moment de ma démission et pour l’histoire, Je voudrais revendiquer entre autres, l’initiative du rassemblement des upécistes que j’ai portée intellectuellement et donc j’ai réalisé le montage juridique en vue de la réunion du 17 janvier 2012. Cette rencontre que personne n’avait espérée  a créé un espoir de rassemblement des upécistes, une notion que j’ai proposée. Malheureusement j’ai vite compris que l’Unité de l’UPC n’était pas le vrai souci du militantisme de sommet dont les tenants sont déterminés à profiter de ce parti sans égard à son projet politique et social, quitte à le voir disparaître. L’UPC est donc malade de son militantisme d’infiltrés au sommet. 
 
Dans ce contexte, il faut non pas quitter le navire avant le naufrage, mais poser les actes historiques qui affirment et affirmeront pour l’histoire, notre désolidarisation d’un militantisme exclusif et délétère pour l’UPC. Des actes qui dessinent l’espoir d’une reprise d’initiative pour le projet nationaliste.  
 
A l’évidence L’UPC a tenu le flambeau de l’initiative fondatrice du patriotisme camerounais. Elle est à juste titre « l’âme immortelle du peuple camerounais ». Mais cette âme a aujourd’hui besoin d’un cadre d’expression viable, expurgé de tous ces infiltrés au sommet du parti et quelque fois à la base, dont l’unique ambition est l’exploitation de la masse des militants de bonne foi qui, au prix de sacrifices énormes, quelque fois au prix de leur vie, votent, contrôlent et assurent les succès électoraux du parti, ceci, sans attendre aucune récompense ni un simple remerciement. Ces militants sont les porteurs de l’âme immortelle. Il faut protéger cette âme qu’ils portent. 
 
Aussi, j’entends par cette démission affirmer que si l’UPC a été à n’en pas douter un mouvement idéologique d’émancipation de notre peuple, si l’UPC a su préserver l’idée des patriotes précurseurs de notre indépendance, l’Upécisme demeure l’idéologie de la souveraineté, de l’unité et de l’émancipation de la nation camerounaise. Cet upécisme est l’héritage national de nos héros et aujourd’hui, il est un patrimoine historique national que nous devons promouvoir et qui est promu du Nord au Sud de l’Est à l’Ouest, partout dans notre pays. Nous devons le sortir du confinement sectariste et régionaliste en reconnaissant que l’œuvre de nos prédécesseurs a été national, panafricain et doit le demeurer. Il ne saurait plus être confisqué dans un appareil politique, ni exploité par un militantisme de gérontocrates qui exclue la crème sociale qu’est la jeunesse camerounaise. Nul n’a plus le droit de confisquer l’Upécisme dans un appareil politique s’il ne peut pas faire de cet appareil un creuset de mutualisation des énergies en vue de sauvegarder le vrai héritage de nos précurseurs que sont Roland Felix MOUMIE, OUANDIE Ernest, Ruben UM NYOBE, OSSENDE AFANA, Abel KINGUE, NDEH NTUMAZAH, BOBBO HAYATOU… Cet héritage porte la paix, l’unité et le progrès du peuple camerounais. 
 
C’est vers cette direction que j’entends agir pour préparer le Grand Retour non pas nécessairement de l’UPC, mais de l’UPECISME qui devra désormais être l’objet et le baromètre de l’action politique au Cameroun. 
 
C’est pourquoi je prie ceux et celles qui ont cru en mon engagement depuis plus de 25 ans, en ma  sincérité et qui crois toujours en l’upécisme, ceux qui ont souvent voté pour moi et pour l’UPC, de bien vouloir me suivre quand je changerai de trottoir, car alors aura commencé le Grand retour de l’UPECISME conquérant. 
 
Maître NOUGA, Avocat.
 
 
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Le parti politique d’Adamou Ndam Njoya depuis deux semaines, a rejoint l’opération «Ouragan», qui a pour but d’accroître le nombre d’électeurs inscrits.

 

 

C’est aux côtés du Mouvement 11 millions de citoyens créé par Cabral Libii que l’Union démocratique du Cameroun (Udc) se mobilise sur le terrain, depuis le 1er juillet 2019, dans la ville de Douala. Le parti politique créé et fondé par Adamou Ndam Njoya a décidé d’unir ses forces pour pouvoir avoir un grand nombre d’électeurs inscrits. L’objectif fixé est d’atteindre le chiffre de 11 millions d’inscrits sur le fichier électoral au 31 août 2019 et faire mieux que les plus de six millions annoncés par Elections Cameroon (Elecam).

 

Le projet sur la base duquel l’Udc et le Mouvement 11 millions de citoyens travaillent a été baptisé « Opération Ouragan ».  Dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon tribune, Jean-Louis Batoum, coordonnateur de cette opération à Douala II explique «nous avons jusqu’au 31 août pour atteindre cet objectif. Elecam ne peut pas tout faire seul. Attendre des électeurs dans leurs antennes ou dans les grands carrefours n’est pas suffisant pour accroître le nombre d’inscrits sur les listes électorales».

 

Il convient de noter que le Mouvement mis sur pied par Cabral, est disposé à travailler avec tout autre parti politique dont la visée est de changer la donne à la tête des mairies lors des prochaines échéances locales. C’est donc tout naturellement que son premier allié est le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) actuellement présidé par Cabral Libii. Le Pcrn et le Mouvement Onze Millions de citoyens se sont unis depuis le mois de mai 2019.

 

Pour revenir donc à l’alliance avec l’Udc, il faut noter qu’à Douala c’est Mme Nsangou qui dirige la caravane de mobilisation des militants non-inscrits du parti de Ndam Njoya. D’ailleurs, cette jonction est une idée de Sam Mbaka, vice-président de l’UDC, basé à Douala. «L’Udc a pris part aux réunions préparatoires de lancement de ces opérations. Nous restons ouverts à toutes les formations politiques ayant le même objectif de changement à la tête des mairies comme nous», a déclaré Jean-Louis Batoum.

 

Liliane N.

 

 

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Le délai de trois mois indiqué pour cette procédure est largement dépassé.

 

Rendu à ce jour, le parti politique «Les Citoyens» n’a toujours pas été reconnu par l’autorité compétente à savoir le Ministère de l’Administration territoriale (Minat). Approché par le quotidien Mutations pour s’exprimer sur ce sujet, en date du 19 mars 2019, Cabral Libii le créateur dudit parti, faisait savoir que «conformément à la loi N°056 du 19 décembre 1990, nous entrons dans la totale légalité». Il est à préciser que le dossier dudit parti a été déposé au Minat, le 6 mars 2019.

 

Trois mois après le dépôt de ce dossier, les choses n’ont pas changé. On semble être rendu à un statut quo. Cabral Libii créateur de cette formation politique, a quitté le bateau pour porter la direction du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN). La cérémonie y relative a eu lieu le 11 mai 2019 à Guidiguis dans la région de l’Extrême-Nord. Il a pris les commandes d’un parti légalisé en 2003 et qui était jusque-là dirigé par un certain Robert Kona, peu connu de la sphère politique. Pour Cabral son départ du parti « Les Citoyens » n’impactera pas négativement son avenir.

 

« Il n’y aura aucun problème. Nous avons tenu une assemblée, j’ai adressé une correspondance au coordonnateur national pour leur dire que je me retirais. Un nouveau coordonnateur national a été désigné au nom d’Abdouraman Moctar. Ce denier a adressé une correspondance au Minat, par exploit d’huissiers, lui transmettant le Pv de cette assemblée ainsi que la correspondance que j’avais adressée à l’assemblée. Ce qui fait que Le Citoyen reste toujours en légalisation. Lorsque la légalisation aura abouti, je ne serai pas simplement le président du parti », a expliqué le promoteur du Mouvement Onze millions de citoyens.

 

Joint au téléphone le 11 juin dernier par le quotidien Mutations, Armand Okol a indiqué qu’il « était question de compléter le dossier tel que l’avait demandé le Ministère de l’Administration territoriale. Chose qui a été faite. Maintenant, nous attendons la réponse du Minat ».

 

Liliane N.

 

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« Allez-vous vous joindre à la grande marche citoyenne du 1er juin ? Ou allez-vous nous rédiger une missive d’encouragement ? », Adresse-t-il le jeune analyste politique.

 

Mr. Libii, serez-vous des nôtres ?


DANS TROIS JOURS, LE CAMEROUN MARCHERA

 

Je ne suis pas le porte-parole du MRC. Je suis avant tout un jeune Camerounais libre de ses pensées, qui s’adresse à un autre jeune Camerounais libre des siennes, convaincu qu’en dépit de nos chapelles politiques différentes, nous aspirons tous au même idéal : voir le Cameroun délivré du vol et du viol des libertés élémentaires.

 

Si j’utilise internet pour m’exprimer, c’est parce qu’il est devenu l’outil d’influence premier en ce siècle, loin devant la radio et la télévision. Le mouvement des Gilets Jaunes en France qui avait connu un pic de mobilisation le 17 novembre 2018 avec plus d’1 millions de manifestants, ne fut-il pas lancé sur réseau social en octobre ? Le président de la plus grande économie de marché du monde avec 20 000 milliards de dollars (USA) communique quasi exclusivement par ce canal. Même Rihanna, une femme aux principes souvent discutables, a initié avec succès, une rencontre sur avec Emmanuel Macron via son compte.

 

Et Paul Biya, dont les partisans nous accusaient longtemps d’être des « activistes du web » semble lui-même avoir découvert les vertus de Facebook et Twitter.

Vous me pardonnerez donc mon manque de formalisme, mais l’urgence de l’heure - où l’urgence de la pensée - nous appelle à prioriser l’efficacité avant la cosmétique. Le Cameroun saigne, notre peuple se meurt. Et tant que nous ne sommes pas assez nombreux et unis pour cette cause que nous partageons pourtant, nous demeurerons écrasés par cette oligarchie qui abuse de la force policière dont elle dispose pour entretenir la peur et l’intimidation.

 

Vous étiez en Allemagne, en France, en Italie, aux Etats-Unis ... vous avez pu constater que les animaux là-bas ont des rayons entiers dans les supermarchés. Au Cameroun, les humains sont empilés par dizaines dans des toilettes nommées cellules, privés de lumière et de soins corporels. Nous sommes traités plus bas que terre par un régime qui se qualifie d’ « Etat de droit » sans rire lui-même de sa plaisanterie.

 

Quand un bébé n’est pas fusillé sur le dos de sa mère, il est cueilli à froid dans son berceau. Quand des jeunes femmes ne sont pas violées et traînées dans la boue à Yaoundé, on leur tire dans les jambes à Douala. L’horreur est devenue banale au pays de Douala Manga Bell. Les criminels sont devenus les justiciers. Ceux qui sont à l’origine de vos larmes inoubliables après le fiasco de la CAN retirée, sont eux qui aujourd’hui, prononcent les verdicts au tribunal.

 

Monsieur Matomba - si tant est que la réponse est de lui -, m’a reproché de m’être adressé à lui à la 3eme personne dans mon invitation d’il y a 24 heures. Alors, je m’adresse à vous en ligne droite : « Allez-vous vous joindre à la grande marche citoyenne du 1er juin? Ou allez-vous nous rédiger une missive d’encouragement ?

 

J’aurais aussi pu écrire en privé, mais vos militants ainsi que ceux du MRC et des autres formations auraient été trop pris de court par l’effet de surprise d’un ralliement éventuel. Alors je m’exprime solennellement ici parce que c’est le meilleur moyen d’en informer tout le monde. Je ne vois pas en cette marche la marche d’un parti politique, mais l’indignation collective du peuple qui en a marre de se faire animaliser. Vos larmes furent à jamais le témoin que la CAN, le NOSO, les braquages au gré à gré pour nos autoroutes virtuelles, ne sont pas la douleur exclusive d’un parti donné.

 

Il est facile dans un régime dictatorial de savoir qu’on est du bon côté de l’histoire : il suffit d’être sans cesse la victime de la répression de ce régime.

 

Claude Wilfried Ekanga Ekanga 
(Si vous aussi êtes farouchement opposé au RDPC et à Paul Biya, alors vous êtes du bon côté de l’histoire)

 

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Belle démonstration de force du tout nouveau parti de Cabral Libii dans l’arrondissement de Ndom dans la Sanaga Maritime. Des milliers de militants ont pris d’assaut la place des fêtes, arborant les t-shirts aux couleurs du PCRN. Devant une telle mobilisation, le RDPC était insignifiant.

 

Moins de 10 jours seulement après sa reconfiguration et la prise des rennes du parti par le candidat sorti troisième à la dernière présidentielle, Cabral Libii, le PCRN a bel et bien pris part au défilé du 20 MAI 2019 dans une centaine d’arrondissement sur l’ensemble du territoire. L’un de ces arrondissements où se sont déployés les militants de ce nouvel acteur de la scène politique camerounaise, c’est bien la commune de Ndom.

 

Ndom est un arrondissement du département de la Sanaga Maritime, dans la région du Littoral. Petite localité enclavée, géographiquement plus proche de Douala que de Yaoundé, l’inexistence d’une route praticable oblige les populations de Ndom à passer par Yaoundé, après avoir traversé toute la région du Centre pour rejoindre Douala, le chef lieu de la région. Une situation qui exaspère les populations de Ndom qui ont saisi l’occasion de la parade du 20 mai pour poursuivre leur reniement du RDPC débuté à la faveur de l’élection présidentielle du 07 octobre 2018.

 

Sous la coordination de Jean Louis BATOUM, le coordonateur communal et de tout son bureau, les partisans du mouvement 11 millions de la localité qui se sont mués en militants du PCRN, ont défilés. Des carrés de femmes, plusieurs carrés d’hommes et de jeunes et d’autres carrés constitués de doyens. Ils ont marqué le pas pour la réconciliation. Scandant en chœur un refrain pour l’unité « We are one … ôôô we are together , we are one ». Thomas Bayong, Alain Bernard Konlack et les autres leaders ont dirigés brillamment les militants du PCRN.

 

Il faut rappeler que ce passage des militants du PCRN et 11 millions à la place des fêtes de Ndom a été le fruit d’un long combat entre les leaders locaux et les autorités administratives. D’après la porte parole du président Cabral Libii :«  Nous avons appris il y'a 3 jours que les autorisations de défilé préalablement octroyées ont été retirées respectivement à 11 millions de citoyens et au parti des RÉCONCILIATEURS. Ayant trouvé injuste de respecter ces interdiction illégales, le camarade jean Louis Batoum originaire du coin a décidé de s'y rendre et faire valoir ses droits ainsi que ceux de nos camarades intimidés.
C'est ainsi qu'ils se sont rendus à la place du défilé ce matin, et se sont alignés comme tous les autres défilants ».

 

Plus de peur que de mal, après moult discussions, le PCRN a pu prendre part au défilé. Et ce devant les maigres effectifs du RDPC. Les municipales semblent déjà acquises pour le parti de Cabral Libii dans la localité.

 

Stéphane Nzesseu

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01