Baptisée, promotion « Général de division Kodji Jacob », ces désormais officiers des forces armées camerounaises viennent de connaître leur jour de gloire à la cour d’honneur du quartier général à Yaoundé. Ils ont triomphé ce vendredi, 24 janvier 2020 au cours d’une cérémonie solennelle présidée par le Chef de l’Etat Paul Biya, chef des armées.
Le Président de la République Paul Biya en présidant cette cérémonie de triomphe de la 37ème promotion des Elèves officiers de l’Ecole militaire Interarmées (EMIA) a placé sa prise de parole après la remise des épaulettes aux major et vice-major, sur les préoccupations sécuritaires de l’heure au Cameroun. Le Chef de l’Etat connaît bien les cibles principales, il s’agit de Boko Haram dans l’Extrême-Nord à travers ses actes sporadiques, les bandits de grand chemin dans la région de l’Est, les sécessionnistes dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest qui continuent de poser des menaces à l’intégrité du territoire national. Pour ce qui est du dernier cas, Paul Biya considère qu’il s’agit d’un combat déjà gagné en grande partie par les forces de défense en repoussant tous les assauts de l’ennemi, un exploit qui mérite les encouragements de la Nation toute entière.
Occasion toute trouvée pour le Chef de l’Etat d’inviter les nouveaux officiers de l’armée à triompher sur le terrain grâce à la discipline militaire qui gouverne le métier des armes. « Protéger le Cameroun contre des attaques extérieurs et de s’opposer à toute menace à l’intégrité nationale », recommande le Président de la République.
Paul Biya a également appelé les officiers de la 37ème promotion de l’EMIA à s’inspirer de son parrain, le défunt Général de division Kodji Jacob tombé les armes à la main dans un accident d’hélicoptère, en mission dans l’Extrême-Nord.
La Promotion
Cette promotion qui a pour nom de baptême « Général de division Kodji Jacob » comme ses devancières ont bravé les vicissitudes de trois années de formation comme l’explique le Colonel ONANA MBARGA Oscar, commandant de l’EMIA : « fidèle à sa tradition et conformément aux instructions du Haut Commandement, l’EMIA s’est attelée à adapter les contenus de formation dispensées à l’évolution stratégique, géopolitique et polémologique du monde en général, de l’Afrique et du Cameroun en particulier ».
« Les officiers que nous célébrons jouissent des compétences dans le domaine de l’art opératif et de connaissances générales avérées, acquises aux contacts d’instructeurs militaires aguerris et d’universitaires chevronnés qui, sous la houlette du Centre de Recherche d’Etudes politiques et Stratégiques (CREPS) de l’Université de Yaoundé II, se sont dévoués à la tâche qui leur incombait », ajoute le Colonel ONANA MBARGA Oscar.
Le major de la promotion
La cérémonie empreinte de solennité a permis aux 182 nouveaux officiers camerounais et étrangers ressortissant de cinq pays africains (le Congo, la République centrafricaine, le Gabon, la Guinée Conakry et la Côte d’Ivoire de recevoir leurs épaulettes. Le major de la promotion qui porte bien son nom est Ahmed Méfiré qui a reçu ses attributs des mains du Président de la République, ainsi que son vice. Ce nouveau sous-lieutenant né le 11 janvier 1995 à Yaoundé est originaire de Foumban dans la région de l’Ouest. Pour le jeune officier, il s’agit d’un rêve nourri depuis la prime enfance. « J’ai toujours aimé la tenue. Je n’ai jamais eu de recul envers les hommes en tenue. J’ai compris que le métier des armes est un métier où l’on exerce jusqu'au sacrifice suprême pour sa Nation », nous confie le major.
Cette cérémonie qui s’est déroulée dans la pure tradition militaire a connu la présence de nombreuses autorités politiques et administratives de la république, sans oublier les hauts responsables des forces de défenses camerounaises.
Innocent D H
Selon des sources crédibles, le Président Paul Biya va présider la cérémonie de triomphe des officiers de l’Ecole militaire interarmées (EMIA) de la promotion du Général Jacob Kodji, ancien pensionnaire de cette institution qui a marqué les esprits par sa bravoure. La cour d’honneur de la Brigade du quartier général à Yaoundé va servir de cadre à cet instant solennel.
Pour nombre d’observateurs, il s’agit d’une reprise d’activité du Chef de l’Etat dans la capitale camerounaise à travers cet évènement devenu une tradition. Ainsi, le 24 janvier 2020, Paul Biya est attendu à la Cour d’honneur de la Brigade du quartier général pour la cérémonie solennelle de triomphe de la 37ème promotion des élèves de l’EMIA, promotion baptisée au nom du général Jacob Kodji.
Il convient de préciser que, cette promotion de l’Ecole militaire interarmées de Yaoundé était composée de 257 élèves au départ en 2018. L’on apprend que c’est le Président de la République qui aurait choisi le nom de la promotion comme dans le cadre des promotions précédentes et comme le prescrit les règles de l’art.
Par cette logique, se laisse voir clairement l’étendue de l’hommage rendu au défunt général Jacob Kodji. L’on se rappelle d’ailleurs que celui-ci est passé de vie à trépas le 22 janvier 2017 dans un accident d’hélicoptère, alors qu’il était au front de la lutte contre Boko Haram dans la région de l’Extrême-Nord.
La sortie annoncée de cette 37ème promotion de l’EMIA viendra à coup sûr renforcer l’effectif des forces de défense camerounaises sur le terrain. Ceci est d’autant plus attendu que le pays fait face depuis quelques années aux assauts terroristes dans les régions de l’Extrême-Nord, et plus récent encore dans les deux régions anglophones avec la persistance des attaques perpétrées par des combattants séparatistes ambazoniens, malgré les efforts du Gouvernement de résoudre la crise dans cette partie du pays.
Innocent D H
Il s’agit de la promotion baptisée « Paix et Unité », la toute première dont les apprenants de l’Ecole Militaire Interarmée (Emia) ont été recrutés avec le Probatoire.
C’est depuis le 22 janvier 2018 que ces jeunes qui, en plus du Cameroun viennent de la Côte d’Ivoire (deux), du Gabon (trois), de la Guinée Conakry (trois), de la République Démocratique du Congo (deux) et de la République Centrafricaine (un) ont entrepris cette formation au cours de laquelle diverses modules leurs sont proposés.
Pendant dix huit mois, ils ont eu à côté de leurs instructeurs des modules qui leur ont permis d’acquérir des capacités physiques, morales, intellectuelles, citoyennes et techniques.
Des qualités que le ministre d’Etat, ministre de la Défense qui présidait la cérémonie, n’a pas manqué de relever, au cours de son discours de circonstance : « Aujourd’hui que vous êtes arrivés à mi parcours de votre formation, vous êtes capable de répondre de manière professionnelle aux attentes de vos différents pays, à travers les responsabilités qui sont désormais les vôtres, parce que vous avez su vous montrer à la hauteur, rendez nous plus fiers… ».
Ce sont des jeunes, qui seront en outre aptes, à mener des opérations militaires, celles des combattants de base capables de donner efficacement des ordres et, de mener l’instruction qu’il faut lorsqu’ils seront en position de combat.
Selon l’Agence Digitale d’informations, les élèves de la promotion « Paix et Unité » ont été conduits en zone forestière, plus précisément à Motchiboum, zone dans laquelle ils ont eu l’occasion de s’accoutumer à l’environnement, ils ont ensuite été conduits à Koutaba et, là, leurs instructeurs leurs ont donnés des connaissances tactiques en combat aéroporté de même qu’en conduite automobile, à Ngaoundal, ils ont été outillés à la mise en œuvre des armements individuels et collectifs.
Au moment où le Cameroun fait face à de nombreuses attaques, elle va besoin d’une armée professionnelle, capable de répondre efficacement à ce besoin de paix et de cohésion sociale et, le nom de baptême, diront certains, n’a pas été choisi au hasard.
Au-delà de ce qui précède, l’armée camerounaise est très souvent sollicitée afin de ramener la sérénité au sein des pays qui font face aux troubles multiples.
La cérémonie de ce vendredi ne met pas un terme à leur apprentissage. Dans les tous prochains jours, ces jeunes vont suivre un stage de commando à Koutaba avant d’affronter leur examen de passage en deuxième année avec des modules telle que la « Manœuvre Alligator », ils vont ensuite faire l’ascension du Mt Fako, des stages de combat en zone sahélienne…
Nicole Ricci Minyem
Voici plusieurs mois que Cabral Libii exprime son désarroi quant à la pauvreté des débats publics au Cameroun. Pour aider les hommes de média et les acteurs politiques à quitter les débats de personnes, il met à la disposition du plus grand nombre le contenu de son programme politique. Cabral Libii appelle aux états généraux de la police
Pour le leader du mouvement Onze millions de citoyens, il est nécessaire de commencer la restructuration en détachant la Délégation Générale à la sûreté nationale de la présidence de la république pour la rattacher à un Ministère de l’intérieur qui sera créé et qui comprendra outre la police nationale, l’Administration territoriale, la gendarmerie nationale, le corps national des sapeurs pompiers et la sécurité civile. Dans la foulée, il faudra selon Cabral Libii, « Convoquer les états généraux de la Police camerounaise afin de toiletter les contentieux qui minent cette administration et son personnel auprès des Chambres Administratives, de même que la situation carcérale de chaque agent de Police en indélicatesse avec la Justice ».
Des propositions qui balaient l’essentiel des domaines d’action de la police, en tenant compte des besoins des ressources humaines. Voici les propositions formulées par le Président du PCRN.
« - Mettre en place un dispositif spécial d’enquête rapide dont la saisine par tout citoyen est possible et s’assurer que tout policier véreux, corrompu ou indélicat est puni sévèrement ;
- Amender le Statut Spécial de 2012 sur le mode de recrutement au sein de la Sûreté Nationale afin qu’il s’adapte à celui de l’Ecole Militaire Interarmées (EMIA). Pour être plus précis, suspendre l’accès direct au Grade de Commissaire sortant de la vie Civile, exiger au moins une année universitaire avec un Baccalauréat ou GCE A Level pour le cadre des Officiers ; concevoir des programmes de formations professionnelles continues donnant accès aux promotions en grade ;
- Définir et adopter un calendrier précis sur les recrutements au sein de cette administration, les profils recherchés, les objectifs à atteindre et renforcer l’enquête de moralité lors des sélections des candidats désirant rejoindre ce corps de métier ;
- Renforcer les capacités de l’ENSP (Construire une Académie de Police à la dimension des ambitions fixées) ainsi que du CIAP de Mutenguene en recrutant et en formant des instructeurs de métier et de carrière dévoués à leur mission avec des plans de carrières en qualité d’Instructeur ;
- Définir un programme de formation des nouvelles recrues qui s’adapte aux réalités de notre temps et qui prend en considération les mutations de notre société ;
- Instaurer un système de mutation permanente des personnels de la Sûreté Nationale à travers des nominations constantes et ciblées selon les besoins. De même que le redéploiement des hommes de rang afin de limiter leur proximité avec les usagers qu’ils sont sensés servir en toute objectivité et impartialité ;
- Réajuster l’organigramme de la Sûreté Nationale sur des domaines bien spécifiques à savoir :
Le jumelage de la Direction des Renseignements Généraux avec celle de la Surveillance du Territoire en créant une Direction de la Sécurité Intérieure (plus puissante dans la recherche prévisionnelle du renseignement, plus efficace car ayant plus d’Hommes et de Moyens pour mener à bien les missions qui lui seront dévolues)
La réorganisation de Groupement Régional de la Voix Publique en-là réintégrant dans l’organigramme des Commissariats Centraux, ceci pour plus d’efficacité sur le terrain ;
- Créer une Direction de l’Intelligence Economique, chargée de la Cybercriminalité et la protection du Cyberespace, ceci en relation avec le MINPOSTEL, l’ANTIC et l’ART. De même qu’une autre Direction autonome en charge de la lutte contre le trafic des stupéfiants ;
- Repenser les méthodes et les conditions de passage en grade au sein de la Police Nationale : désormais, lorsqu’on est admis à un cadre, le passage à celui immédiatement supérieur est conditionné à l’obtention d’un diplôme professionnel.
- Encourager les spécialisations au sein de la Sûreté Nationale afin d’être doté d’expert dans chacun des domaines qui composent cette administrations ;
- Créer un Centre National de l’Habillement et de l’équipement en relation avec les autres administrations, ceci en vue d’implanter sur l’ensemble des Régions, des usines de confection dédiées uniquement à l’habillement des agents de l’Etat arborant des uniformes ;
- Suspendre sans délais la Note de Service qui organise les frais de postes fixes à la Sûreté Nationale et concevoir une autre mieux adaptée aux réalités sur le terrain ;
- Suspendre la Masse Générale d’entretien imposée aux nouvelles recrues ainsi qu’aux stagiaires dans les Ecoles et Centre d’Instruction de la Police, car il s’agit de dépenses qui peuvent être supportée par le budget de la DGSN ;
- Harmoniser les postes de responsabilités au sein de la Sûreté Nationale en fonction des grades des responsables devant les occuper. Il va sans dire qu’un Commissaire de Police Divisionnaire ne devra plus occuper des fonctions de Chef de Service et qu’un Officier de Police ne devra plus être ramené au statut d’un homme de rang car étant tout de même un cadre de Commandement ;
- Faciliter les voies de recours gracieux pour des cas d’injustice et veiller au respect des décisions de justice en cas de contentieux ;
- Améliorer les conditions de travail des personnels en veillant à leur bonne installation dans des conditions de salubrités disponibles dans les grandes structures privées ;
- Veiller en permanence au bon état d’esprit des Hommes sur le terrain et assurer une meilleure relation avec les usagers ;
- Concevoir de nouvelles idées visant à lutter efficacement contre toutes les infractions liées au code de la route au code pénal en adéquation avec les réalités de notre temps ;
- Informatiser réellement et de façon intégrée tous les services de la police, afin de la situer au même niveau que les différentes formes de menaces qui secouent notre territoire et d faciliter la détection et la localisation des délinquants en circulation. Toutes choses qui mettront fin à la délivrance fantaisiste des extraits de casiers judiciaires ;
- Adopter sans délai une prise en charge immédiate, des personnels de la Sûreté Nationale dans les formations hospitalières relevant de son autorité de même que dans toutes les autres structures hospitalières publiques ;
- Signer un protocole d’accord avec le Crédit Foncier du Cameroun pour encourager des investissements à des taux préférentiels pour les agents de Police, ceci dans leur intérêt et celui de leur famille ;
- Multiplier des camps de Police dans chaque chef-lieu de Régions pour un début, afin de permettre une meilleure mobilisation des Hommes en tant de besoin ;
- Créer un organe au sein de la Sûreté Nationale qui s’occupera des fonctionnaires retraités, des blessés de guerres ainsi que des orphelins mineurs des fonctionnaires décédés en missions commandées ;
- Renforcer les capacités des Hommes au front en matériels, veiller à leur redéploiement permanent hors des zones conflits et assurer leur débriefing et suivi psychologique après chaque démobilisation ;
- Promouvoir le mérité et l’engagement à travers des distinctions spécifiques à définir conformément au texte en vigueur ;
- Réorganiser le Centre National de Production des Titres afin de garantir la disponibilité des CNI et Passeports dans un délai d’une semaine maximum pour chacune des pièces, de même que la régularisation en urgence de tous les cas de Double Identité en collaboration avec les Services d’Etat Civil ;
- Redéfinir le régime de contravention sur la voie publique en limitant au maximum le contact entre l’usager et l’agent de Police en concevant les modes de payement des amendes en harmonie avec les NTIC et le Trésor Publique intégrant un système de prime pour les fonctionnaires ;
- Accompagner les autres structures de l’Etat sur la création d’une Police Municipale Nationale qui assurera progressivement certaines missions autre fois dévolues à la Police Nationale (circulation, voie publique, etc. »
Retranscrit par Stéphane NZESSEU
Au cours de cette audience solennelle l'installation du nouveau commissaire du Gouvernement près le tribunal militaire de Garoua, le directeur de la justice militaire qui représentait le ministre délégué à la présidence de la République chargé de la défense, a saisi l'occasion pour prescrire au chef de bataillon, efficacité et honnêteté dans l'exercice de ses nouvelles missions afin de relever les multiples défis urgents qui l'attendent. Pour le colonel magistrat Didier Sibah," il doit non seulement contribuer à lutter efficacement contre la grande criminalité dans la région du nord, mais également gérer normalement la juridiction donc il a désormais la charge".
Le nouveau commissaire du gouvernement près le tribunal militaire de Garoua est âgé de 37 ans et est originaire de la région du Nord-Ouest. Il est diplômé de l'Ecole militaire inter armée (Emia) en 2009 puis de l'École nationale d'administration et de magistrature (Enam) en 2012.
Une fois l'installation effective, le chef de bataillon Junior Ngongalah Ngwa Afanwi se dit prêt à assumer avec maestria ses nouvelles missions.
Cette audience solennelle d'installation a été conduite par le président de la cour d'appel du Nord Ibrahima Halidou Bouba. C'était aussi en présence d'une palette d'autorités administratives, militaires, judiciaires, mais également des proches venus marquer d'une pierre blanche ce moment de grand bonheur.
Innocent D H
Pendant une semaine, plus précisément du 05 au 11 mai 2019, les amoureux de golf se donnent rendez-vous sur le parcours du Golf club de Yaoundé. La cérémonie d’ouverture a connu la présence des hautes personnalités civiles et militaires.
C’est dimanche 5 mai 2019 au parcours golf de Yaoundé que s’est déroulé la cérémonie d’ouverture. 16 nations sont à ce rdv golfique. Selon le responsable du sport professionnel au Golf, Justin Théodore Penda, 37 golfeurs professionnels sont à l’assaut de ce titre prestigieux. Parmi lesquels 8 étrangers qui sont de nationalité Nigériane, Zimbabwéenne et Gabonaise. Le vert-rouge-jaune possède 13 joueurs en lice. Certains joueurs étrangers n’ont pas pu rallier le Cameroun. La cause « il y’a eu quelques difficultés liées à l’obtention des visas. Parce que la plupart de ces pays n’ont pas représentation camerounaise sur leur sol. Ils devraient donc s’acquitter de leurs visas dans un temps beaucoup plus réduit (…) » a expliqué le président de la Fecagolf Yves Martin Ahanda Assiga.
Lors de la 9ème édition, les anciennes gloires du football camerounais étaient au-devant de la scène. Mais pour cette fois, la Fécagolf a décidé de rendre hommage aux forces de défenses nationales. La 10ème édition met donc en avant ses hommes et femmes qui se sacrifient jour et nuit pour protéger le triangle national. De l’Est, à l’Ouest, du Nord et au Sud, ils sont sur tous les fronts pour assurer notre sécurité. A cette occasion, L’Ecole Militaire Interarmées (EMIA) ravie la vedette. Cette grande école qui forme les officiers supérieurs camerounais et de la sous-région a été retenu pour rehausser l’image du tournoi international de la petite balle blanche.
Le pays organisateur qu’est le Cameroun a-t-elle une chance de remporter cette édition ? On ne saurait l’affirmer mais, notons que, au terme de la première journée de l’Open International de golf du Cameroun qui s’est disputé le 8 mai dernier au Golf club de Yaoundé, le nigérian Willy Gift occupe le fauteuil de leader. Ce golfeur professionnel possède sur son compteur 70 trous. Il est suivi du zimbabwéen Tranos Muradzikwa 71 trous. Et, le camerounais Prestly Nji assure la troisième place avec 72 trous.
Danielle Ngono Efondo
Ils sont plus de deux cent à séjourner à Londji près de Kribi depuis le 9 avril dernier. Le module de formation pour lequel ils y sont se rapporte à la prise de contrôle d’un territoire occupé à partir des eaux.
L’exercice auquel sont soumis les 216 élèves officiers de l’Emia se nomme dans le jargon militaire un « assaut amphibie ». Il a débuté par une traversée nocturne de la mer, de Limbe à Kribi. Il se tient en trois étapes pour autant de site et ne sont concernés par la manœuvre que les forces terrestres et maritimes.
La manœuvre baptisée alligator consiste selon le lieutenant-colonel Richard Bayang Dikom représentant du Commandant de l’EMIA à cette occasion, « en une opération menée à partir de la mer mettant en œuvre les forces terrestres, les forces maritimes et éventuellement les forces aériennes ayant pour objectifs le débarquement sur une côte adverse qui peut être tenue ou non par l’ennemi. »
Dans la même veine, le Capitaine de vaisseaux Divine Kome Kome superviseur de l’exercice ajoute pour sa part, « ce que nous faisons c’est un assaut amphibie une opération qui consiste à embarquer les gens dans un pont, à transiter par mer et aller sur une plage hostile permissible ou non permissible ».
Ce passage de Kribi de nos futurs officiers est la deuxième étape d’une série de manœuvre et d’exercices de simulation dans le cadre d’un débarquement amphibie. Leur séjour se refermera avec des opérations d’infiltration et de reconnaissance sur plusieurs kilomètres sur terre.
Pour rappel, depuis sa création en 1959 et son l’inauguration en 1961, l’Ecole militaire interarmées (EMIA) du Cameroun, est à près de 95% d’officiers camerounais formés sans oublier de nombreux autres de pays amis du Cameroun.
Dirigé dès sa création par des officiers français, c’est en 1986 que les officiers camerounais ont pris le relais. Les premiers officiers formés dans cette prestigieuse école militaire étaient uniquement des hommes. C’est 20 ans après sa création que l’Emia ouvre ses portes aux femmes.
Actuellement dirigé par le Colonel Oscar Mbarga Onana, l’Emia, comme dans le cas présent, continue d’assurer avec grand professionnalisme la formation initiale des élèves officiers, le perfectionnement des officiers ainsi que leur spécialisation.
Le triomphe de la dernière cuvée de cette école, baptisée « Unité et diversité » a eu lieu le 18 janvier dernier. Il a vu 174 nouveaux officiers qui certainement étaient passés par la même étape rejoindre officiellement les rangs de la vaillante armée camerounaise.