Dans une récente publication faite sur sa page facebook et qui a entraîné des sons discordants entre certains responsables au sein du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale, le Député s’est voulu plus explicite afin de limiter les débats aux relents tribalistes avec en toile de fond la haine, l’inimitié ou le rejet des ressortissants d’une aire géographique.
C’est une problématique généralisée, qui interpelle toutes les communautés, ce d’autant plus que les cris de détresse sont entendus du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest à cause de l’expropriation et de l’exploitation des ressources naturelles, au détriment des ayant droits.
« La terre au Cameroun est un capital mort tant qu'elle n'a pas de propriétaire juridique. En revanche, elle appartient coutumièrement, ancestralement et anthropologiquement à ses occupants natifs qui, ne possédant pas de propriété juridique, ne peuvent pas l'exploiter ou y entreprendre pour sortir de la pauvreté.
Une appropriation juridique des terres qui ignore la propriété coutumière et les droits légitimes des natifs (c'est le cas de la concession), sera toujours vécue comme une dépossession spoliatrice et sera source de frustrations et de ressentiments surtout quand cela profitera à ceux qui « ne sont pas chez eux » apparaissant comme « accaparateurs » grâce à leur puissance financière...
Il est préférable d'octroyer gratuitement la propriété juridique et de laisser au bénéficiaire la liberté d'exercer son droit de vendre SA Propriété foncière à qui il veut. Encore qu'une politique agricole peut le contraindre à vendre ou à faire louer...lorsqu'on s'est fixé des objectifs stratégiques.
De plus, il est su de tous que le titre foncier est l'une des garanties les plus sûres pour les banques. Alors c'est simple, convertissons la propriété coutumière en propriété juridique et on découvrira chez beaucoup qui pourront emprunter aux banques pour investir, des compétences d'entrepreneur agricole encore insoupçonnées.
L'oignon, l'arachide, l'igname, le maïs, le sorgho etc, qui « descendent » du septentrion pour prendre cet exemple, par tonnes sont bien le fruit de l'entrepreneuriat agricole.
Imaginons le jour où ce sera boosté par la propriété acquise sur ces vastes espaces de terres, des millions d'hectares, encore en friche faute de moyens d'investir.
Au septentrion en particulier, aménageons tout juste dans ce processus de conversion, les espaces de pâturage pour que les colonnes de camions de bovins qui inondent la partie méridionale du pays soit décuplées.
Le rapport à la terre est sacré au Cameroun. Feindre de l'ignorer, c'est jouer avec le feu. Et ce jeu commence vraiment à ne plus divertir... ».
N.R.M
Cabral Libii le Député du Parti camerounais pour la réconciliation nationale affirme que l’acte posé par le boxeur international Francis Nganou.
La polémique ne cesse d’enfler après la visite que l’international camerounais Francis Nganou a faite la semaine dernière au Bataillon d’intervention rapide (Bir). Le boxeur a passé trois jours en immersion au camp du Bir à Man O War Bay. Après que les images de ce passage du sportif dans les locaux de l’armée aient été mises sur la place publique, des avis assez partagés ont fusé de part et d’autres.
Par exemple, le rappeur Valsero a remis en question le patriotisme du sportif. Dans une vidéo qui circule sur la toile, il fait savoir au boxeur qu’il a tourné le dos au peuple camerounais. «Tu sais, quand tu dis que tu es patriote. Le mot patriote n’existe que lorsqu’on est attaqué, lorsqu’on est dans une dictature, lorsqu’on se bat contre un étranger. Mais le gouvernement Camerounais ne se bat pas contre les étrangers, il se bat contre les camerounais. L’armée camerounaise ne tue pas des étrangers, elle tue les camerounais. Ce gouvernement qui ne t’apporte rien, ce peuple qui reste à 2h, 3h, 4h du matin pour te voir battre des gens à la télé. Ce peuple-là, tu lui as tourné le dos pour aller tapiner avec le gouvernement», déclare le rappeur engagé Valsero.
Réactions
Pour le Député Cabral Libii du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn), l’acte posé par le boxeur Francis Nganou est à saluer. C’est un acte patriotique qu’il a posé. «L'acte de patriotisme du Champion Francis Nganou est à saluer. Il porte haut l'étendard Cameroun. L'initiative de communier avec les forces de défense en rajoute à sa noblesse. Du bord du lac de Maga, je dis Chapeau bas Champion! », a tweeté l’élu du Pcrn.
La position du Député Cabral est aussi partagée par Maboula Mboya le Président de l’Alliance Républicaine. Pour lui, il n’est pas mal de montrer son attachement pour son pays. «Affirmer son attachement au combat pour l'intégrité nationale et la paix durable au Cameroun est une nécessité et devoir non négociable pour tout citoyen. Sinon il y a bien des pays d'accueil pour ceux qui ne se reconnaissent pas où plus en le Cameroun. Francis NGANOU THE KING », a-t-il écrit.
Liliane N.
Cabral Libii le Député du Parti camerounais pour la réconciliation nationale affirme que rien ne justifie que la vie soit ôtée à un être humain.
Cabral Libii le Député du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) condamne le meurtre de cette jeune femme tuée dans la ville de Muyuka située au Sud-Ouest du Cameroun. La vidéo du meurtre postée sur la toile n’a pas laissé indifférent l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018. Pour le Député à l’Assemblée nationale, cet assassinat présente une autre face de la crise socio politique qui sévit depuis fin 2016 au Nord-Ouest et au Sud-Ouest.
«Encore une effroyable vidéo qui expose l'inhumanité, l'horreur...Elle serait un autre "aperçu" de cet autre visage de la crise en cours dans la partie dite anglophone du Cameroun. Mon Dieu! Je condamne avec fermeté cette bestialité! Non! Rien ne la justifie. Rien!», a écrit le Député Cabral sur son compte Twitter.
Pourquoi ce bain de sang
Le meurtre de cette jeune femme de Muyuka depuis qu’il a été révélé au public, par la vidéo postée dans les réseaux sociaux, suscite consternation et indignation. Comment peut-on si froidement ôter la vie à un être humain, sur la seule base qu’elle est de connivence avec l’armée ? Ou alors au nom d’une idéologie de sécession du pays ? Comment arrive-t-on à tuer à coup de machette une femme ? Pour Me Félix Agbor Balla défenseur des Droits de l’homme, tout comme le Député Cabral Libii rien ne justifie ce qui vient encore de se produire. «Tuer nos populations au nom de leur libération est malheureux. Nous ne pouvons pas tuer les mêmes populations que nous prétendons vouloir libérer du joug de la dictature», déplore-t-il.
Remenber Florence Ayafor
On ne saurait parler du meurtre de cette femme, sans se souvenir de celui de Florence Ayafor sauvagement arrachée à la vie, à la fleur de l’âge par les Amba boys. Tuée le 29 septembre 2019, la vidéo de son assassinat montrait plus de sept hommes, dont quatre qui la traînaient la nue sur plusieurs centaines de mètres, en l’écartelant. Puis plus que l’horreur ! Florence Ayafor, a été vue décapitée à l’aide d’un couteau et d’une machette, alors même qu’elle était encore en vie. Sa tête a été par la suite brandie en guise de trophée et déposée à quelques mètres de son corps qui gisait dans une mare de sang dans la poussière sous un chœur de rires moqueurs des Amba boys.
Liliane N.
Jean Michel Nintcheu le Député du Social democratic front pense que le Mouvement pour la renaissance du Cameroun même en ayant boycotté les élections législatives et municipales du 9 février 2020, continue d’être un acteur de poids politiquement parlant.
Invité au programme dominical «La vérité en face» diffusé sur la chaîne Equinoxe Tv, l’Honorable Jean Michel Nintcheu du Social democratic front (Sdf) s’est exprimé entre autres sur le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), le parti politique de Maurice Kamto. Il n’a pas caché son admiration face à cette formation politique qui a boycotté les élections législatives et municipales dernière, et réussit tout de même l’exploit d’être un poids lourd dans la scène politique. «Le MRC qui a boycotté les élections a aujourd'hui une grande capacité de mobilisation. Il faut le reconnaître...Le Mrc est dans une posture qui le rapproche le plus de ce que le peuple de l'opposition souhaite», a déclaré l’Honorable Jean Michel Ninctcheu.
LE PCRN DE CABRAL LIBII
Pour ce qui est du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn), l’Honorable Jean Michel Nintcheu pense que lorsqu’ils passeront plus de temps à l’Assemblée nationale et qu’ils auront une bonne compréhension de la manière dont les choses se passent à la chambre basse du parlement, ils deviendront moins enthousiastes. «Les Députés du Pcrn ont le zèle du néophytes…Ils sont très enthousiastes. Ils n'ont fait que 3 mois au parlement et comprendront la réalité du parlement. Je suis à plus de 15 ans au parlement. Même les Députés Rdpc ne peuvent pas changer une virgule sur un texte de loi sans la volonté de la Présidence», a-t-il affirmé.
LE SDF
L’Honorable Jean Michel Nintcheu pense qu’il serait bien que le parti politique fondé par le Chairman Ni John Fru Ndi se retire des institutions du pays. Pour lui, ce serait un signal fort. « Je ne suis pas le seul dans le parti [Sdf] à penser qu'à un moment Il faudra faire des sacrifices pour sauver ce pays…J'ai fait la proposition à mon parti de quitter les institutions et de laisser le RDPC avec le parlement, afin de créer un électrochoc», a déclaré le président régional du Sdf pour le Littoral. Le Député a tenu à préciser que ses positions ne sont pas celles du Chairman. Une façon de dire qu’il l’assume tout seul ses propos.
Liliane N.
Le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale pense que tous ses concitoyens doivent prétendre à accéder à la Présidence de la République.
C’est l’une des déclarations phares que Cabral Libii le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) a faites dimanche 19 juillet 2020, sur le plateau du programme “Face à l’actu” de la chaîne de télévision Stv. «L’objectif du Pcrn est connu, je dois être élu Président du Cameroun à la prochaine Présidentielle, c’est une prétention légitime que tout camerounais devrait avoir», a déclaré le Député.
C’est donc pour atteindre cet objectif, que Cabral Libii et sa formation politique répondent toujours présents à chaque rendez-vous électoral. «À chaque fois qu’il y’aura élection, nous irons aux élections et nous battrons pour les remporter», a-t-il ajouté. D’ailleurs le député pense que son parti se positionne bien pour être le premier des formations politiques du pays. «Le Pcrn par le travail a la prétention d’être le parti politique leader au Cameroun», a-t-il déclaré.
Les ambitions de Cabral Libii sont largement partagés par les militants du Pcrn. L’un d’entre eux appelé Ange Toueli réjouit des déclarations de son président de parti, a indiqué que le peuple camerounais sera tenu informé de ce qu’il pourrait survenir. «Le Pcrn va diriger le Cameroun. Le peuple souverain sera informé tôt des actions et rapidement ajustements, corrections et réorientations pourront s’opérer. Une Gouvernance participative et performante!», a écrit le cadre du Pcrn.
Liliane N.
Le leader du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) était ce dimanche, le grand invité de l’émission « Face à l’Actu » diffusée sur la chaîne de télévision privée Stv. Cabral Libii a saisi l’opportunité pour marquer son engagement ainsi que celui de sa formation politique de participer à toutes les échéances électorales futures au Cameroun tout en se dotant des moyens de les remporter.
Chaque jour qui passe, Cabral Libii ne cesse de montrer sa volonté et son engagement d’aller plus loin dans la politique. Le candidat arrivé troisième à la dernière élection présidentielle au Cameroun a observé un temps d’arrêt pour analyser la manière dont certains partis politiques de l’opposition procèdent au Cameroun. Il s’agit notamment du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) piloté par le Pr. Maurice Kamto. Concernant la lecture que fait l’homme de la stratégie déroulée par cette formation politique, le député de la Nation n’a pas manqué de donner son point de vue.
Cabral Libii pense, « c’est une stratégie propre au MRC. Et si vous saviez le temps que je mets avec mes équipes pour définir la route, vous comprendriez simplement que ce qui nous intéresse, c’est d’observer ce que font nos concurrents et de capitaliser leurs erreurs. Et c’est ça qui nous permettra à nous d’arriver à la victoire (…). A chaque fois qu’il y’aura élection, nous irons aux élections et nous battrons pour les remporter ».
L’homme politique se dit également favorable à une mutualisation des forces politiques de l’opposition dans le cadre d’une éventuelle alliance. Toutefois, il fait savoir, « je ne suis pas pour les unités organiques, pour les fusions. Quand j’envisage l’alliance politique au Cameroun, je le dis pour le MPCN, pour d’autres partis d’opposition, dès que nous sommes convergents, pour moi, la meilleure alliance, c’est l’alliance d’actions ».
Cabral Libii n’exclue pas une possibilité de convergence de vue avec le gouvernement sur des aspects précis favorisant la bonne marche de la République. « S’il y a un combat à mener, un combat pédagogique, à l’adresse même du gouvernement, parce qu’il ne faut pas inscrire ce combat sous le prisme de la guerre entre gouvernants et élus. On y gagne tous. Avec le MPCN, et d’autres formations politiques, je suis prêt à m’associer dans l’action », promet l’honorable.
Innocent D H
Alors que la polémique semble atteindre son paroxysme sur le communiqué de la Crtv justifiant pourquoi l’honorable Cabral Libii a été déprogrammé de l’émission « Scène de presse » dimanche dernier, le concerné invite à tourner la page. Il appelle d’ailleurs ses camarades et sympathisants du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) de rester placides à l’avenir.
L’actualité était partiellement bouillonnante ces derniers jours au Cameroun avec la déprogrammation de l’honorable Cabral Libii de l’émission dominicale « Scène de presse » diffusée sur Crtv. Face à la montée de la polémique à la suite des justificatifs apportés par le Chef de division de la communication et de la coopération de la chaîne de télévision publique, le leader du PCRN opte pour l’apaisement. L’invité précise également avoir signifié de sa déprogrammation, quelques heures avant le début du rendez-vous.
Sur les réseaux sociaux, Cabral Libii écrit : « chers camarades et sympathisants, après l’impair médiatique de dimanche, il y a eu un défoulement légitime de colère. Mais, à l’avenir, restons placides. La hauteur conquise nous interdit de sursauter à la moindre déconvenue et de nous agiter telle une meute, surtout pour (…) pour si peu (…) lorsqu’on a connu bien pire. Alors, page tournée. Retour au travail ».
Indiquons que dans son communiqué, le Chef de division de la communication et de la coopération de la Crtv justifiait la mise à l’écart de l’honorable Cabral Libii en ces termes : « l’émission « Scène de presse » a depuis la survenance du Covid-19, pris l’option de privilégier l’explication au débat, accueillant donc un seul invité, et un journaliste discutant sur le plateau pour approfondir les explications de l’invité. Or sur la thématique prévue en débat, il se trouve que les deux invités pressentis étaient tous parlementaires et mobilisés sur les questions relatives à la diaspora. C’est dans cet esprit que le choix s’est porté sur le seul président du Réseau des parlementaires de la diaspora, l’honorable Henri Louis Ngantcha ».
A la suite de cette explication, Armand Okol, le secrétaire national à la presse, à l’information et à la propagande du PCRN va réagir. Il pense que la télévision nationale a raté « une belle occasion de se taire ». Sur une tribune sur les réseaux sociaux, le journaliste affirme : « c’est une erreur de communication monumentale d’adresser ledit communiqué à l’opinion publique en lieu et place d’une lettre d’excuse formelle directement adressée à l’honorable Cabral Libii signée du Directeur général de la Crtv en personne. Dois-je lui rappeler, l’honorable Cabral Libii est membre du bureau de l’Assemblée nationale et de ce point de vue, il est hiérarchiquement au-dessus du Directeur général de la Crtv sur le plan du protocole d’Etat ».
Armand Okol estime : « la Crtv aurait pu faire l’objet d’un procès en bonne et due forme pour usage non autorisé de l’image de l’honorable Cabral Libii sur la bande d’annonce publiée par les bons soins de la Crtv sur les réseaux sociaux à titre de publicité. Ce qui a construit de manière frauduleuse une audience dans un contexte où à la même heure, la bataille est féroce dans l’espace médiatique audiovisuel camerounais. On peut donc comprendre qu’il s’est agi d’une manœuvre préméditée de la Crtv visant à corrompre l’opinion dans la perspective de faire du buzz. Par ailleurs, cela a toutes les allures d’une publicité mensongère avec en prime l’usurpation de l’image de l’honorable Cabral Libii au grand dam de ce dernier et au détriment de millions de téléspectateurs d’ici et d’ailleurs ».
Innocent D H
Robert Kona le fondateur du Parti camerounais pour la réconciliation nationale salue le fait que sa formation politique est aujourd’hui représentée à l’Assemblée nationale.
Robert Kona est heureux quand il voit ce que le Député Cabral Libii a accompli avec la formation politique le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn), qu’il a créé. Pour cela, il n'envisage pas demander une compensation pour avoir cédé le leadership du Pcrn à l'ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018. “Ma récompense est au-delà de certaines compensations parce que le parti a déjà cinq députés à l’Assemblée nationale et sept maires. C’est ça qui fait ma fierté et non une récompense”, déclare-t-il.
Robert Kona espère que son parti politique marquera le grand coup à l’élection présidentielle de 2025 avec le Député Cabral Libii. De son point de vue, l’ancien allié du parti Univers du Pr Prosper Nkou Mvondo a le potentiel nécessaire pour rempoter ladite élection.
“Nous n’avons pas assez de mairies et de nombreux municipaux pour les régionales, nous partons un peu défavorisés. S’agissant de la présidentielle de 2025, j’ose croire et je peux vous l’affirmer que notre parti passera à la tête de l’Etat par notre cher camarade Cabral Libii, qui a déjà été deux fois 3e, si je laisse de côté les municipales. A la présidentielle 2018, il était 3e ; aux législatives et municipales de février 2020, notre parti est toujours sorti 3e. C’est une preuve à suffisance qu’en 2025 il sera le président de la République par définition. Il a toutes les chances. En 2018, je n’avais pas entendu parler de lui et de nulle part il est sorti troisième. Comme qui disait : aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années”, déclare Robert Kona.
Liliane N.
Alors que les Africains, dont les Camerounais ne parviennent pas encore à assimiler l’adoption officielle par le Gabon de la pratique de l’homosexualité, les adversaires politiques du Pcrn imputent au président de cette formation politique, l’introduction à l’Assemblée Nationale d’un projet de loi allant dans le même sens.
Le démenti formel de l’honorable Cabral Libii
« J’apporte un démenti formel de ce tweet qui est, sur la forme et le fond, très éloigné de mon style, de mes convictions et de la ligne politique défendue par le Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale…
Restons concentrés sur ce qui préoccupe véritablement les Camerounais ».
Les propos qui lui sont attribués
« Ainsi par ma voix, le Pcrn s’engage à porter à l’Assemblée nationale les désirs du peuple entre autre la dépénalisation de l’homosexualité… Le peuple gabonais vient aujourd’hui d’écrire une ligne très importante de son histoire entre cette sacralisation de l’homosexualité. L’homosexualité est normale et légitime et je me suis toujours prononcé pour son adoption au Cameroun, qui reste, avec ce régime homophobe… ».
Le leader du Pcrn reste constant
L’on se souvient de la réplique qu’il avait donnée à Saskia Ditisheim, présidente d'Avocats sans frontière Suisse, défenseure de la cause homosexuelle alors qu’ils étaient tous deux invités dans le cadre de l’émission Recto – Verso du 31 Août 2014 dans les studios de Vox Africa.
« La constitution du Cameroun ne promeut pas l’homosexualité. Et le Droit positif Camerounais n’est dans aucun de ses textes contraire à aucun texte international. Il y a des homosexuels par nature et, il y’a des gens qui ont choisi d’être homosexuel… Cependant, la Loi ailleurs comme ici, est l’expression de la volonté générale. Et la volonté générale camerounaise n’est pas acquise aujourd’hui à la pratique de l’homosexualité… Jusqu’ici, nous ne sommes pas acquis à la cause homosexuelle. Je ne scrute pas les orifices même si je préfère nettement celui qui est proche de celui que vous venez de citer…
Ne forcez pas la main aux gens pour des causes auxquelles ils ne sont pas acquis. Les pédés sont les brigands sexuels au Cameroun. Dans un procès pénal concernant l’homosexualité, la première victime c’est la Société Camerounaise. Et la société Camerounaise est victime de cette déviance. Et au Cameroun, l’Etat s’est aménagé le droit de poursuivre les brigands sexuels ».
Permanente volonté de nuire aux adversaires politiques
Le champ politique Camerounais, depuis 2018 a franchi le seuil de l’intolérable. Certains en ont fait un programme et se permettent tous les coups, même les plus vils. Et malheureusement, la disponibilité des Nouvelles Technologies de l’Information et la Communication leur sert de « terreau » pour la propagation des fake news. Et nul n’échappe à leur campagne de dénigrement, même pas les institutions du pays : le Chef de l’Etat Camerounais et les membres de la famille présidentielle - Ni John Fru Ndi – Cabral Libii – Elections Cameroon sont les victimes permanentes de ces agents œuvrant au sein des officines obscures.
Nicole Ricci Minyem
Le leader du Pcrn s’est appesanti sur la ratification de l’accord sur la conservation des gorilles et de leurs habitats, adopté le 26 octobre 2007 à Paris.
« L’Accord Gorilla dont nous devons autoriser la ratification aujourd’hui, est un texte qui, autant ou plus que d’autres, permet de saisir le relief des paradoxes du Gouvernement. Et le Ministère des questions de forêts et de faune est, en matière de paradoxes, un incroyable sujet d’étude.
Dussé-je rappeler chers collègues, que lorsqu’on parle de faune et de forêt dans notre pays, on touche là des domaines qui charrient les problèmes vitaux pour les camerounais, ce peuple qui nous a envoyé ici et qui, sur ces questions, fonde en nous des espérances qui ne distinguent pas les cloisons de nos chapelles politiques.
Commençons par les gorilles. C’est vrai qu’il n’est jamais trop tard comme le dit l’adage. Mais sur des espèces sujettes à épuisement, menacées de disparition et sources de revenus pour l’Etat, on se demandera toujours, et c’est ma première question, pourquoi il a fallu attendre 13 ans pour adhérer à cet accord.
Cette question révèle toute sa pertinence quand on sait que cet accord, par les opportunités de financement, d’assistance technique, de formation et d’entraide qu’il offre, aurait renforcé avec la lutte contre le braconnage, aurait renforcé la protection des populations souvent désemparées devant la divagation de ces fauves protégés catégorie A.
Chers collègues, je suis loin d’être nihiliste, croyez-moi la situation est grave. Souvenez-vous, nous avons tous été frappés d’effroi il y a 1 an pratiquement jour pour jour, en apprenant que 2 lions dans un premier temps, puis 4 lions dans un second temps, étaient en divagation dans le Mbam et Kim, on n’était pas loin d’un drame à yoko, Ngambè Tikar et Ntui.
Même pour connaitre le nombre exact de lions en divagation, il a fallu faire venir à grands frais un allemand. On découvrait alors que le Cameroun ne disposait même pas de pisteur…C’est un métier attitré dans le domaine.
Et c’est le lieu de vous demander monsieur le Ministre: où en est-on avec cette affaire ? Je veux surtout savoir ce qui est fait pour que ça n’arrive plus. Surtout que cette situation met au gout du jour la question des limites entre l’habitat des espèces protégées et l’habitat des hommes.
C’est pour cela que l’Accord Gorilla dont nous parlons, insiste sur la protection de l’habitat des espèces protégées. Et ceci me permet d’embrayer sur une actualité brulante celle de la forêt d’Ebo, mitoyenne à la Sanaga Maritime, au Nkam et au Mbam.
Le média français France 24 a révélé le 5 juin 2020 la mobilisation internationale contre la volonté de transformation de cette forêt vaste de 65 000 ha, non pas en aire protégée, ce qui aurait pourtant été logique puisque les gorilles dont nous parlons de protection y vivent en masse, mais plutôt en UFA (Unité Forestière d’Aménagement) pour qu’ait lieu un nouveau massacre forestier et faunique. Il faut préciser que cette forêt était en attente de classement et objet de tensions avec les riverains.
Alors Monsieur le Ministre, expliquez-nous ce paradoxe. Comment voulez-vous qu’on vous autorise à ratifier un traité de protection du gorille et de son habitat alors qu’au même moment, vous nous informez de l’intention de détruire l’habitat du gorille en délivrant des titres d’exploitation dont on sait bien pour des raisons évoquées et d’autres, qu’ils sont sujets à anarchies et dérives ?
En vous posant cette question je m’interroge certes sur les mobiles de ce choix ponctuel, mais davantage encore sur une option claire de gouvernance de votre Ministère. Le poste forestier de Yingui, arrondissement concerné par la forêt d’EBO, est, pour faire dans l’euphémisme, loin des standards en la matière. Il en est ainsi d’ailleurs de l’essentiel des postes forestiers et fauniques.
La richesse des forêts n’est perceptible que dans le train de vie de certains hauts fonctionnaires de votre Ministère et dans celui des exploitants forestiers. Non seulement les intérêts des populations riveraines sont méprisés par des exploitants tout permis, même ceux qui sont chargés de veiller au respect scrupuleux des règles qui gouvernent les certificats de vente de coupe ou l’exploitation des UFA, ceux qui sont chargés de lutter contre le braconnage, sont envoyés en pâture dans l’arrière-pays.
Vêtus de tuniques vertes ou kaki selon l’occasion et réduits pour certains à tendre des embuscades aux chasseurs et autres trafiquants sur les axes routiers. Je sais que ce n’est pas rien.
Mais dites-moi Monsieur le Ministre ce qui explique que les forêts et la faune sont 3ème contributeur dans le budget de l’Etat hors pétrole et que votre enveloppe budgétaire soit 25ème et votre administration aussi indigente ? Je peux illustrer. Votre budget est de 17 milliards. Mais au 30 mai 2020, la forêt et la faune ont produit 13 milliards de recette.
Pourquoi le Gouvernement fait-il le choix manifeste depuis des années, de vampiriser la ressource naturelle forestière et faunique en se contentant comme sangsue de la vendre, sans investir dans sa protection et sa régénération pour les générations futures ? Etes-vous bien conscients de cette méchanceté entretenue au milieu des dépenses somptuaires bien connues de l’Etat ?
Tout porte à croire que les Ministres de forêts qui se succèdent, sont choisis parce qu’ils sont passifs. Monsieur le Ministre réveillez-vous et faites la différence. Vous avez 2 avions pour surveiller les forêts, des ULM (Ultra légers motorisés) ça s’appelle.
L’Armée les a caporalisés, vous ne faites rien. Le fonds d’affectation spéciale au développement forestier créée depuis 1996 n’a jamais reçu l’essentiel de ses contributions. Même la seule subvention qui restait, a été supprimée par un autre de vos collègues, vous ne faites rien. Qu’est devenu le plan d’action nationale pour l’ivoire ? Rien. Le trafic de l’ivoire continue. Les trafiquants parfois connus.
Monsieur le Ministre, même devant le juge quand vous essayez quelque chose, on ne sent pas votre autorité. Le Parti que je dirige suit cette affaire pendante devant la Cour d’appel de Douala. Parce que vous avez fait appel et c’est à votre honneur.
Il s’agit d’une affaire de trafic de 5000 tonnes d’écailles de pangolin, une espèce protégée de catégorie A, comme le gorille. Vous avez demandé 1 milliard 300 millions de dommages-intérêts, le juge d’instance ne vous a accordé que 220 millions. Ce qui est ridicule. Imaginons seulement le nombre de pangolins tués pour faire 5000 tonnes d’écailles… Si la justice n’était pas indépendante, je vous aurais suggéré d’interpeller votre collègue Garde des sceaux…
Monsieur le Ministre, la loi des forets de 1994 donnait 5 ans pour que cesse l’exportation du bois non équarri. Une ordonnance de 1999 a ajouté 5 ans de plus. Ce délai est échu en 2014. Depuis cette date le Cameroun exporte encore plus de 800 000 m3 de bois en grumes par an. Vous vous contentez des 12,5% mensuels de la surtaxe à l’exportation. Et vous ne faites rien et vous fermez les yeux sur le manque à gagner.
Monsieur le Ministre, Vous ne pouvez pas tout faire tout seul. Sauf que le Pca de l’Anafor qui est un EPA sous votre tutelle est aussi le Dg de la Sodepa. Il doit être plus occupé de l’autre côté et ce n’est pas vous qui nommez. Si ça se trouve, permissif comme vous l’êtes, on ne demande même pas votre avis. Mais de grâce, pouvez-vous promettre à la représentation nationale ici, que vous allez quand même bouger ? Que vous allez un peu changer ?
En tout cas nous l’espérons vivement. De toutes façons chers collègues le PCRN déposera bientôt sur la table de la Conférence des Présidents une proposition de loi révisant celle de 1994 pour mieux protéger nos ressources et que prenne fin le massacre ».
N.R.M