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Displaying items by tag: Cabral Libii

Le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale demande au Conseil électoral, un délai supplémentaire de 15 jours. Durant ce délai les candidats notamment de son parti pourront compléter leurs dossiers.

 

Cabral Libii vient de mettre un suspense sur sa participation aux élections législatives et municipales de 2020. Dans un communiqué rendu public, le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) dénonce des agissements qui visent à mettre en place un système de fraude, qui serait à l’avantage du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). Cabral Libii affirme qu’avec ce qui se met en place, le Cameroun court le risque de connaître une crise post-électorale comme celle qui a suivi l’élection présidentielle de 2018. Cabral sans mâcher ses mots, indexe à plusieurs reprises, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc).

« Après la convocation du corps électoral, des maires majoritairement élus du RDPC, des sous-préfets, des chefs de centre des impôts, des responsables du trésor, tous signataires des pièces des dossiers des candidats, ont mis en marche ce qui pourrait à juste titre être qualifié de processus de fraude pré-électorale, visant tout simplement à faire éliminer des candidats de l’opposition. Conscients de l’impopularité, certains élus du parti dominant du fait des bilans négatifs qu’on leur connait, n’avaient d’autre option que d’y aller seuls », écrit Cabral Libii.

Le président du Pcrn indique que du fait de cette « fraude », les militants de son parti ont rencontré plusieurs problèmes. Il parle entre autres de l’absence des autorités administratives à leurs postes, le refus de certaines de signer les documents, les services du trésor qui ont opposé des fins de non-recevoir au paiement de certaines de leurs cautions. Cabral indique que certains de ses militants ont même été agressés physiquement.

Lire aussi : Le MRC annule sa participation aux élections municipales et législatives 2020

« L’absence prolongée des maires pour cause d’investiture au sein du RDPC pendant toute une semaine, ce qui a réduit de 4 jours le délai de 15 Jours prévu pour la préparation et le dépôt des dossiers des candidats aux élections. Non seulement ils ont pour la plus part refusé de signer les pièces des dossiers, mais en plus, ils ont consacré une semaine aux activités de leurs partis notamment les investitures auxquelles les Sous-préfets assistaient », écrit Cabral.

En vertu de tout cela, Cabral pose la condition d’une rallonge du délai pour permettre à ses militants de déposer leurs dossiers de candidature.

 

Liliane N.

 

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Et, le président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale, las de subir les quolibets de certains adversaires politiques qui ont toujours eu une attitude de mépris et de condescendance a choisi dans un ton caustique, de leur rappeler leur « inconsistance politique ».

L’intégralité de son message publié sur sa page Facebook

 

« Du gâchis et toujours du gâchis ! Il n’y a rien de plus inconséquent que de combattre avec acharnement et pendant plusieurs mois, une chose dont la pertinence est pourtant incontestable, pour finalement la faire à contretemps ou tardivement.

A quoi ça aura servi de traiter ceux qui appelaient à s'inscrire sur les listes électorales d'alliés du régime pour finalement être candidat aux élections ?

A quoi ça sert de traiter ceux qui appellent les masses à la participation politique de "collabo", pour finalement aller aux élections ?

A quoi ça sert de dire qu'il ne sert à rien de voter pour finalement être candidat?

A quoi ça sert de dire que toute élection est inutile avec le code électoral actuel, pour finalement aller aux élections avec le même code ?

À quoi ça sert de prétendre conditionner la question électorale à la fin de la guerre en zone anglophone pour finalement s'en foutre éperdument et aller aux élections ? On le sait bien, ceux qui font ces campagnes sordides ne visent en fait qu'un individu ou une dynamique.

Tant que cette dynamique porte une idée, il faut d'abord la déconstruire, pour rattraper plus tard. Mais mesurent-ils la portée dévastatrice de leurs incohérences ?

C'est tout simplement STUPIDE ! La vraie coalition commence par le partage du bon sens. On peut s'étriper sur bien de choses, se détester son on veut, mais il doit y avoir un seuil commun de bon sens. Il y a des choses incontournables et incompressibles.

Ces choses doivent être épargnées par nos abaissements haineux et nos bestialités, parce qu'elles sont indispensables à l'atteinte de l'objectif final présumé commun.

Décourager la participation du peuple et aller à la conquête du suffrage c'est inconséquent et ça sert efficacement le régime.

Les leaders politiques qui sont complaisants vis-à-vis de telles pratiques préparent allègrement la ruine de leurs carrières politiques, car ça aura toujours un effet boomerang.

D'ailleurs ça s'apparente curieusement à une récolte programmée dans un champ de ruines... donc non loin de la folie. On croit sur le moment déstabiliser, discréditer, éliminer ou affaiblir un adversaire politique de l'opposition mais on oublie que ça nous éloigne significativement de notre objectif.

Toutes ces personnes découragées par des campagnes stupides dans les médias et autres réseaux sociaux, quelle perte ! Quel gâchis ! Qu'est-ce qu'on y gagne ? Juste la défaite électorale et le ridicule bien préparés…

Hélas ».

 

N.R.M

 

Published in Parti politiques

Dans le cadre de cette sortie sollicitée par ceux qui ont été charmés par son approche politique, le président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale recommande la paix.

 

« Mes chers compatriotes,

Alors que nous peinons a éteindre les braises ardentes de la crise anglophone, ces derniers jours ont été marqués par l'exacerbation d'incidents teintés de relents intercommunautaires. Les événements graves qui se sont déroulés à Sangmélima en sont une nième preuve.

Des compatriotes ont perdu en quelques heures, le fruit de leur dur labeur, des efforts de toute une vie, faite de privations et d'abnégation. Plus grave, certains ont vu leur intégrité physique altérée.

Pour tous ceux la, j'ai une pensée fort ému je leur adresse la solidarité et la sollicitude du mouvement OMC et du PCRN.

Des événements similaires s'étant précédemment déroulés à Obala, à Bangourain etc, on peut conclure que le Cameroun, notre cher et beau pays se trouve sur une poudrière, ou tout incident, même mineur peut entraîner des déflagrations d'une intensité inimaginable.

J'en suis personnellement très inquiet. Après Sangmélima, l'étincelle viendra d'où ? De Lyon en France? En effet, nous avons tous constaté avec stupeur que lors du séjour du chef de l'Etat dans cette ville étrangère, des camerounais ont offert un spectacle humiliant au monde en s'étripant les uns contre les autres dans la rue sous le regard médusé de la police française. Devant cette honte mondiale, les pères fondateurs de notre grande Nation doivent sûrement se retourner dans leurs tombes.

Mais comment en sommes-nous arrivés là? Comment en sommes-nous arrivés à ne plus nous tolérer mutuellement? Pourquoi la violence est-elle devenue le moyen privilégié d'expression ? De Bamenda à Sangmélima, de Bangourain à Kumba, un seul constat se dégage : Le vivre ensemble et l'unité nationale sont en crise!

Les réseaux sociaux en sont une fenêtre d'observation, mais aussi une machine d'amplification. En effet, des leaders d'opinion et des entrepreneurs de la haine y ont élus domicile pour distiller à longueur de journée le poison de l'intolérance, de l'outrance inutile et de la division intercommunautaire. A coups de théories farfelues, d'hypothèses pseudo scientifiques, et surtout de leur popularité grandissante. Ils en profitent pour manipuler les esprits naïfs et fragiles afin de diviser un peu plus.

Les violences que nous constatons avec amertume sur le terrain sont souvent en partie le résultat d'une longue et minutieuse préparation mentale de ces influenceurs du mal. Mais on ne saurait également occulter les suites d'un règne long de 37 ans. Le bilan et en parti la décadence observée, ont fini par faire croire à certains compatriotes que le repli identitaire, voire l'irrédentisme sont la solution pour le progrès et le bien-être social. Les entrepreneurs sociaux de la haine profitent donc de ce terrain fertile pour distiller leur venin mortel de la division.

Mes chers compatriotes,

Ne l'oubliez pas, nous sommes à une phase critique de notre pays. Nous avons reçu un Cameroun entier et stable. Allons-nous transmettre à nos enfants un pays en lambeaux incandescents ?

Lors du dernier GDN, nous avons fait ensemble un diagnostic très précis du problème camerounais qui se superposait au problème anglophone. Plusieurs intelligences et forces vives de ce pays ont travaillé des jours et des nuits entières à faire des propositions pour faire sortir notre pays de l'impasse.

Le rapport à été transmis à qui de droit. C'est la raison pour laquelle, j'appelle Monsieur Paul Biya, Président de la République, à se départir de sa lenteur habituelle qui nous a déjà coûté le retard dans la mise en œuvre de la décentralisation, à mettre en application sans délais toutes les résolutions du GDN.

Le GDN était peut-être l'ultime opportunité de renverser la vapeur suffocante qui se propage densément dans notre pays. L'application des résolutions du GDN est aussi la dernière chance pour Monsieur Biya de sortir par la grande porte. S'il avait des doutes, les événements de Sangmélima sont assez révélateurs.

Je redoute personnellement une crise plus grave que le problème anglophone dans une partie du pays. Monsieur le Président de la république : Le temps presse!

Mes chers compatriotes, même si le sort de notre Nation dépend en grande partie des actions à prendre par ceux qui nous dirigent, nous avons nous avons une part de responsabilité individuelle et une autre collective pour la stabilité de notre pays.

Que chacun se le dise: son compatriote qui vient d'une autre aire géographique et d'une autre communauté n'est pas son ennemi. L'autre qui est parti de ses lointaines terres pour s'installer chez vous ne vient rien vous arracher. Il vous apporte plutôt un peu de sa culture, de son savoir-faire et même de chaleur. En revanche, celui qui vous accueille près de lui mérite considération, dignité et respect. Accueillir quelqu'un qui vient de loin n'est ni un acte de faiblesse, ni de cupidité: C'est de l'amour; Amour fraternel et patriotique.

Nous devons tous avoir conscience que pour construire ce pays, se replier sur soi ou sa communauté ne nous fera pas avancer. Nous sommes tous imparfaits, tous incomplets. Nous avons donc besoin des uns des autres. Aujourd'hui et demain, car demain c'est déjà aujourd'hui ! La crise que nous traversons nécessite la réécriture du contrat social. Un contrat qui décrit le rapport entre l’état, les citoyens et les communautés; et le rapport entre les communautés elles mêmes.

Mes chers compatriotes,

Évitons les conclusions faciles et les raccourcis idéologiques de ceux qui attisent la haine intercommunautaire. Haïr l'autre ou sa communauté ne vous apporte aucun bien. Vous fermeriez ainsi et volontairement la porte aux échanges, aux opportunités et aux projets communs.

Revenons à l'amour, au partage et à la tolérance. Dans une crise ou un conflit, nous partageons parfois sans le savoir le même objectif : celui d'un Cameroun nouveau ou il fait bon vivre. Mais très souvent, les stratégies pour atteindre cet objectif diffèrent et divisent. J'en appelle donc au calme et au retour de la raison. Les outrances inutiles nous desservent tous.

Au delà de tout, j'en appelle à la justice et à l'Etat de droit, le seul moyen de réguler de la vie entre les citoyens.

Je demande justice pour toutes les victimes physiques et matérielles des récents événements de Sangmélima. Que des réparations à la hauteur des préjudices subis soient faites.

J'adresse particulièrement mes condoléances les plus profondes à la famille du jeune homme qui a perdu la vie dans des conditions inhumaines.

Les biens matériels sont remplaçables, mais un être humain ne l'est pas. Que Dieu fortifie cette famille.

J'invite les représentants de la justice à faire leur travail dans les meilleurs délais, afin que la famille de la victime connaisse au moins la vérité sur ce qui est arrivé a leur enfant, et que les coupables soient sanctionnées conformément aux lois de la République.

L'instauration d'un Etat de droit, dans lequel les droits des citoyens sont respectés se pose comme un impératif au regard de toutes ces crises.

J'ai évidement conscience que tout ceci sera effectivement et pleinement mis en œuvre quand nous accèderons au pouvoir. Mais déjà préservons l'unité et l'intégrité de notre pays.

La délivrance est proche. Cette délivrance commencera avec les prochaines échéances électorales de 2020. C'est le moment pour chaque citoyen de transformer toutes ses frustrations en vote utile. Que des leaders, surtout jeunes, qui ont marre de la situation que traverse notre pays prennent d'assaut les sièges de l'Assemblée Nationale et des collectivités Territoriales Décentralisées. Le changement commence par la séparation des pouvoirs et un Parlement qui joue son rôle pour contraindre l'Exécutif à mener des actions conformes aux aspirations du peuple.

Le changement provient aussi des élus municipaux. Grâce à un leadership efficace, ils peuvent transformer la vie de leurs concitoyens.

Nous devons ensemble travailler pour avoir un meilleur pays, c'est- à-dire un Cameroun qui protège et qui libère les énergies!

 

Vive le Cameroun !

Que Dieu vous bénisse » ! 

 

N.R.M

 

Published in Tribune Libre

Ils sont ou alors étaient il y a quelques années encore, ceux qui inculquaient la morale, l’éthique, des personnes grâce à qui il y’a des Journalistes, des médecins, des directeurs généraux, ministres, Président de la République… Malheureusement, ils sont au bas de l’échelle au Cameroun, ce qui a incité certains pour ne pas dire la quasi majorité à emprunter des chemins tortueux. 

Qu’à cela ne tienne, Cabral Libii a tenu à saluer ces faiseurs d’Hommes, en leur proposant au passage, des idées qui vont permettre d’améliorer leurs conditions de travail tout en redorant le blason de ce qui, après le Journalisme, est considéré comme le plus beau métier du monde.       

 

« Mes chers compatriotes enseignants,

Aujourd'hui 05 Octobre, se célèbre la journée mondiale des enseignants. Et de mon point de vue, pour notre pays, c'est la deuxième journée la plus importante de l'année après le jour de fête nationale du 20 Mai! Une fois installé au pouvoir, j'en ferai d'ailleurs une journée de manifestation très particulière pour célébrer les bâtisseurs de la nation.

Mes chers compatriotes, vous devez maintenant le savoir: Il n’y a que deux éléments qui sont essentiels pour le développement et surtout l'émergence d'un pays. Je ne parle pas des ressources naturelles, ni de la position géographique ou du tourisme. Mais je parle du Patriotisme et de L'Education! En effet, des personnes qui ont réussi dans la vie se rappellent d'ailleurs avoir été élevés dans la rareté des ressources et parfois l'indigence complète, mais avoir reçu une ÉDUCATION DE QUALITÉ associant la dignité, l'enseignement des valeurs et du culte de l'effort.

Si nous ramenons cette expérience à grande échelle, nous comprenons que si notre pays doit décoller un jour, nous devons avoir des enseignants et des éducateurs de qualité qui inspirent la dignité et l'honneur et qui transmettent des enseignements utiles.

Mais alors, pouvons-nous avoir des enseignants dignes quand:

- La prise en charge salariale du jeune enseignant, le profil de carrière de l'enseignant fait l'objet d'autant négligence et de confusion?

- Les statuts professionnels sont d'une affligeante précarité ? En 2019, les termes comme "enseignants vacataires" ou "maîtres des parents" ont-ils encore leurs places pour un pays qui dit poursuivre son émergence?

- Ils sont victimes de violences de la part leurs élèves ou des parents mécontents dans une indescriptible impunité ?

- les conditions de travail et de vie sont d'une impitoyable rugosité ? Pourquoi avons nous accepté dans une coupable fatalité qu'un enseignant n'ait pas droit à un moyen de locomotion fiable ou même à un habitat décent ?

- L'exercice quotidien de la profession est politiquement persécuté. En effet, Pourquoi émasculer un enseignant en le sanctionnant administrativement, voir pénalement pour avoir cité le nom d'un homme politique dans son cours? Pourquoi à l'inverse lui arracher ses dernières bribes de dignité en l'obligeant à défiler le jour de la célébration de la fête des enseignants avec l'effigie du chef de l'Etat sur la tête?

Ça suffit! Nous voulons proposer un nouveau modèle de développement de notre pays qui repose sur le réarmement moral et un système éducatif révolutionnaire. Aucun de ces deux piliers ne peut être implanté si nous laissons nos enseignants dans cette lamentable situation. C'est pourquoi dans le nouveau modèle de pays communautairement fédéralisé ou identitairement régionalisé pour lequel je milite de toutes mes forces, le système éducatif devra changer et la condition de l'enseignant avec.

 

Parmi les mesures que je compte mettre en place, si nous parvenons à nos fins, figurent en bonne place :

- La dévolution des compétences de recrutement et d'encadrement des enseignants aux CTD, notamment les communes et les régions avec un cadrage précis et contrat de performance et surtout des moyens subséquents

- La révision du statut particulier des enseignants pour arrimer les conditions de rémunération et les avantages sociaux aux standards les plus élevés de tous les autres corps des agents publics

- Des crédits à taux zéro et sur le très long terme pour les enseignants qui voudront acquérir des moyens de locomotion ou des logements décents

- Une révision du profil de carrière pour qu'en dehors des fonctions d'encadrement auxquelles ils peuvent accéder, que les enseignants obtiennent des grades motivants avec un impact sur leur rémunération à l'exemple de ce qui se passe dans l'armée ou la magistrature.

Au delà de toutes ces mesures non exhaustives de revalorisation de la profession d'enseignant, je veux révolutionner le système éducatif camerounais en entier, par les 4 chantiers suivants:

- L'Instruction. Dans ce chantier, je veux changer les programmes scolaires. Dissoudre les deux différents systèmes éducatifs anglophone et francophone pour créer un système unique bilingue. En plus, Chaque fédération communautaire ou région identitaire devra ajouter une langue nationale de son choix.

- Le Livre. Support didactique par excellence, creuset matériel de la connaissance, il doit devenir dans version matérielle ou électronique d'un accès des plus faciles. Ce qui nécessite une décongestion et une appropriation efficaces du secteur de l'édition notamment, par l'application de la convention de Florence.

- L'Orientation. Dans ce chantier, je souhaite que chaque enfant camerounais puisse effectuer des études qui lui sont adaptées. Des programmes d'orientation devront être mises en place des l'enfance, voire la petite enfance. La détection des talents et l'orientation vers d'autres programmes de formation innovants et porteurs tels que l'art, le sport, les nouvelles technologies en seront les objectifs poursuivis.

- La A Formation Professionnelle. Dans ce chantier, nous allons fondre les programmes de formation professionnelle avec les programmes d'instruction générale pour que nos jeunes concitoyens soient instruits, cultivés et prêts pour le marché de l'emploi dès la sortie du niveau secondaire.

- L'Environnement scolaire. Dans ce chantier, le milieu scolaire devra être à nouveau sanctuarisé. Avec des bâtiments dignes de ce nom, du matériel didactique adéquat et le périmètre scolaire sécurisé.

 

Mes chers compatriotes, comme vous pouvez le constater aucune de ces réformes ne peut aboutir si les enseignants n'occupent pas la place qu'ils méritent dans notre pays.

Chers enseignants, je souhaite qu'à l'occasion de cette journée qui vous est dédiée, que la réflexion pour enrichir les idées que nous portons soit menée en plus des réjouissances populaires. Étant moi-même fils d'un homme qui a sacrifié son énergie et même sa santé à la cause de l'enseignement, je mesure pleinement la valeur de votre courage et de votre abnégation. Je vous exhorte à être mobilisés. Un nouveau Cameroun arrive. Celui qui protège et qui libère les énergies… ».

 

 

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Tous ceux à qui le micro a été tendu, ont évoqué les moments forts de cette cérémonie solennelle mais, ce qui aura retenu l’attention de tous, ce sont les témoignages des ex combattants.

 

Maire de Maroua

Vous savez, la tenue de ce grand dialogue national nous offre l’occasion d’oublier nos différents maux, nos différends, ce qui nous divise et, nous pensons que c’est une opportunité que nous ne pouvons pas manquer. Au-delà du discours du Premier ministre, il s’agit beaucoup plus de saluer la présence  des ex combattants. Ils sont venus faire un mea culpa et nous croyons que cela est de bon aloi, pour la suite de ces assises.

 

Cardinal Christian Tumi

Je suis heureux de vivre ces moments. C’est très bien, cela m’encourage, je suis heureux de voir la présence des ex combattants. Cependant, les vraies choses seront dites lors des travaux en commission. J’étais plein d’émotion lorsque ces enfants ont pris la parole. Et, c’est ce qui devra être fait, au cours des prochains jours. La parole doit être donnée à tout le monde et, chacun doit respecter l’opinion des autres, même si cela va en contradiction avec ce qu’on pense. Les blessures ont été faite de part et d’autre, nous avons perdu les membres de nos familles ; c’est donc l’occasion pour nous de reconstruire de nouvelles bases, à travers lesquelles nous allons tous nous reconnaître ;   

 

Ni John Fru Ndi

Je crois que tous ensembles, nous allons trouver des solutions, mais, au-delà des discours et des travaux en salle, il est important de penser à l’implémentation réelles des résolutions qui seront prises ici. La non pratique de la décentralisation est et demeure un véritable problème. Quand on dit le pouvoir au peuple, est ce que cela est réel ? Il existe des entreprises qui sont installées dans les régions du Nord et du Sud Ouest, mais, nous nous rendons compte que ce sont les mêmes managers qui reviennent tout le temps. Le SDF prend part à ces débats pour dire que le fédéralisme est important, car, cela donne l’opportunité à chaque région de se développer, de prendre ses responsabilités et, au cours des prochains jours, nous allons contribuer à ce que nous puissions parvenir à ce que cela soit réel.  

 

Baleguel Nkot

C’était des moments émouvants, surtout lorsque les jeunes ont parlé. Les débuts sont encourageants et, notre souhait est que cela soit ainsi, jusqu’à la fin des travaux.  Notre objectif à tous, je le crois fermement, est le retour à la paix. Par conséquent  toutes les commissions doivent aller dans cet objectif.  

 

Cabral Libii

J’ai été particulièrement marqué par le courage et la franchise affichée par cet ex combattant. Ce jeune, au-delà du discours officiel qui lui a été demandé de lire, a finalement pris la parole pour dire ses pensées profondes. Il a fait part du sentiment réel qui l’animait. Un discours qui, au-delà de l’émotion suscitée, nous a tous mis face à nos responsabilités. Et, je pense que c’est dans cette logique que s’est inscrit le Premier ministre, qui a fixé les bases de ce qui doit être fait durant les prochains jours. Je regrette néanmoins cette forte prégnance d’un parti politique, c’est à regretter. Toutefois, nous avons accepté de prendre part à ces assises, pas comme des faire valoir et, si à un moment, nous nous rendons compte que c’est ce qu’on attend de nous, nous irons vaquer à d’autres occupations. Le PCRN a pris le parti de travailler avec fermeté, conviction, dans un esprit d’apaisement, pour que le retour à la paix soit réel.    

 

Maire de Douala II

Nous sommes déjà très satisfaits pour la tenue de ces assises. La prise de parole des jeunes a suscité beaucoup d’émotion dans la salle et, nous avons mieux compris les raisons qui ont amené ces jeunes à rejoindre les bandes armées. Leur courage est à saluer parce qu’ils ont accepté de venir nous parler de leurs frustrations. Ils ont démontré qu’ils veulent revenir à de meilleurs sentiments. C’est à nous de leur montrer que nous sommes prêts à les accompagner dans cette reconversion. Et, je crois que chacun de nous va travailler pour que cela soit une réalité.

 

Propos recueillis par Nicole Ricci Minyem

 

Published in Institutionnel

Cabral Libii s’exprimant au nom de son parti politique, a indiqué que dès le mercredi 11 septembre 2019, le Parti camerounais pour la réconciliation nationale  va débuter avec la rédaction des documents officiels, qui confirmeront sa participation, au dialogue national annoncé par le Président de la République.

 

Mardi dernier, Cabral Libii le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) faisait partie des hommes politiques à dire ce qu’ils pensent du discours prononcé ce jour-là, par Paul Biya le Chef de l’Etat. Le leader du Pcrn comme beaucoup de politiciens s’est attardé sur le dialogue national annoncé par le Président de la République. Allant droit au but, Cabral Libii a indiqué que sa formation politique prendra part à ce rendez-vous tant attendu. Il a d’ailleurs déclaré que le Pcrn allait débuter avec la rédaction des documents officiels, dans lesquels sera contenue leur position.

Cabral Libii a par  ailleurs indiqué qu’il est prêt à se rendre à ce dialogue national sans poser aucune condition. Une position aussi partagée par le Cardinal Christian Tumi qui a été interrogé sur le fait que ledit dialogue se déroulera en l’absence de certaines personnes détenues en prison. L’archevêque émérite de Douala a affirmé ne pas se souvenir que des gens aient posé comme condition préalable de tenue du dialogue national, la libération de certaines personnes.

A titre de rappel, il faut souligner qu’en annonçant la tenue du dialogue national prévu pour la fin de ce mois de septembre 2019, Paul Biya a indiqué qu’il y sera débattu des questions d’intérêt national, telles que l’unité nationale, l’intégration nationale, le vivre-ensemble.   

Pour revenir à Cabral Libii il convient de rappeler qu’il a véritablement fait son entrée sur la scène politique lors de l’élection présidentielle tenue le 7 octobre 2018. Il avait concouru sous la casquette de candidat investi par le parti politique du Pr Prosper Nkou Mvondo. Celui qui a initié le Mouvement Onze millions de citoyens sorti troisième lors de ladite élection, a viré  dans le Pcrn, il y a de cela quelques mois. Il assume la fonction de président de ce parti.

Liliane N.

 

Published in Parti politiques

On ne l’accusera peut être plus d’être usurpateur de poste. Cabral a reçu le 30 août dernier, des mains du ministre de l’Administration Territorial, le document officiel qui le reconnait comme président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale. C’est fort de cette reconnaissance étatique que le Coordonnateur du mouvement Onze Millions de Citoyens s’est adressé à ceux qu’il appelle ses compatriotes, quelques heures après la fin du processus de révision des listes électorales.

 

Mes chers compatriotes, le 31 Août 2019 a marqué l'achèvement de l'opération Ouragan consacrée à l'inscription massive des citoyens camerounais sur les listes électorales. 
Nous attendons sereinement le bilan qui sera sans doute tiré des chiffres des nouveaux inscrits de l'année 2019 que nous communiquera Elecam.

Mais rendus à ce stade, permettez moi de féliciter toute l'équipe d'organisation de cette opération coordonnée par Patrick OBAM, jeune débordant d'intelligence situationnelle, doué d'un esprit de créativité hors du commun et surtout d'un engagement débordant.

À l'image de Patrick, j'ai noté une innombrable foule de bénévoles jeunes et moins jeunes, qui, arborant le désormais chasuble jaune, qui ont arpenté tous les coins de la république pour inscrire les jeunes sur les listes électorales. Certains ont bravé les routes enclavées, les intempéries, les moqueries et l'incompréhensible incrédulité de leurs congénères tout au long de cette exaltante opération citoyenne. Vous donnez assez, lorsque vous donnez de vos biens. Vous donnez tout, lorsque vous donnez de vous-mêmes !

Un fait capital est désormais perceptible dans le comportement de nos compatriotes, surtout les plus jeunes: C'est la prise de conscience que la citoyenneté est au dessus de tout ! Cela s'est notamment traduit par un bénévolat spontané, un zèle à la tâche totalement désintéressé et surtout un comportement poli, courtois sur le terrain. Je peux donc dire sans risque de me tromper que par votre exemple que d'autres nous envient, un nouveau type de citoyen camerounais est né!

 

Mes chers compatriotes, 
malgré ces grandes avancées, nous sommes encore loin du compte. Rappelez-vous que nous sortons peu à peu de longues décennies de torpeur et d'inertie citoyenne et politique. Sortir de ce profond coma en employant la violence sauvage et gratuite, le langage des insultes compulsives, la délation ou la diffamation obsessionnelle peut aggraver le mal camerounais.

Même si dans certains cas, vous êtes au bord de vos capacités de contention de la colère, je vous recommande de la tempérance, de la tolérance même face aux épanchements les plus abjectes et douloureux des autres. Transformer l'autre en citoyen modèle requiert de la patience et surtout de la pédagogie. Parfois il faut se transformer soi-même avant de transformer l'autre ! Un détracteur d'hier peut être votre allié demain! Ne l'oubliez pas, à quelques exceptions près, tous les camerounais ne veulent que le changement et le bonheur dans leur pays. Ce ne sont que les méthodes pour y parvenir qui nous divisent!

Après le bilan chiffré des nouvelles inscriptions sur les listes électorales que nous communiquera bientôt Elecam, nous ne devons pas nous arrêter. La suite de l'opération OURAGAN vous sera communiquée très bientôt. Restez en éveil. Gardez le cap. Le combat ne fait que débuter. Je formule le vœu que la scène politique reflète désormais la démographie de notre pays constituée à plus de 70% de jeunes. Et à ce sujet, j'ai le plaisir de vous annoncer que vous avez désormais un appareil politique fiable et stable pour exprimer vos talents en politique: Le Parti Camerounais pour Réconciliation Nationale est à votre service.

 

Mes chers compatriotes tous les problèmes que nous rencontrons au quotidien en termes de routes, d'hôpitaux, d'écoles, de paix, de pouvoir d'achat et de justice sociale ne trouvent leurs solutions que sur le terrain politique. Prenez donc d'assaut toutes les collectivités territoriales décentralisées que vous estimez mal gérées, contrôlez le Parlement pour enfin matérialiser la séparation et mettre fin au concubinage décisionnel entre le pouvoir exécutif et législatif.

 

Mes chers compatriotes, je vous préviens quand même, le chemin vers ces objectifs ne sera pas facile pour tous ceux qui veulent se jeter à l'eau. Mais, à mon exemple, vous avez deux catégories de personnes qui joueront en votre faveur :

1. Les gens qui croiront en votre projet et qui vont vous accompagner jusqu'au bout ;

2. Vos détracteurs et ennemis spontanés ou de longue date. Ceux la seront vos plus précieux alliés, car leurs critiques permanentes vous galvaniseront, leurs remarques pernicieuses vous affineront et vous permettront de vous réajuster, alors qu'un ami hypocrite qui marche à vos côtés les dissimulera.

Mes chers compatriotes, vous n'avez plus d'excuses pour ne pas vous lancer en politique et changer le quotidien de vos concitoyens qui souffrent depuis des décennies. C'est le moment et ne ratez pas le train de l'engagement politique.

 

À ce sujet, je vous recommande de:

1. Commencer à élaborer des projets de société que vous proposerez à vos concitoyens très bientôt ;
2. Vous préparer à la constitution de vos listes et dossiers de candidature ;
3. Retirer vos cartes électorales pour ceux qui ne l'ont pas encore fait ou qui viennent de s'inscrire. 

 

Le PCRN communiquera une directive plus exhaustive sur les modalités organisationnelles de désignation de nos candidats aux prochaines élections très bientôt. Il est su de tous que ces choix s'opèreront par le consensus ou les primaires. C'est la base qui décidera.

En attendant, nous allons continuer le déploiement et le maillage territorial de notre parti. Participez-y activement. Faites vous connaître auprès des mandataires du parti formellement désignés ou contactez nous pour implanter le Parti aux environs de votre zone de résidence. 
Tout le pays a besoin de réconciliation. Le PCRN est avec vous et pour vous!

 

Que Dieu bénisse le Cameroun

 

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Cela va dans tous les sens depuis 72 heures et, la version de Cabral Libii était fortement attendue. Et, c’est sur les ondes de ABK que le président du PCRN a décidé de briser le silence. Selon lui, aucun accord n’a été rompu, chaque entité mène les actions qui sont les siennes.  

 

-         Depuis Mai 2019, vous êtes le président du PCRN et vous avez quitté le parti Univers pour aller dans ce parti. Qu’est ce qui est la cause de la brouille aujourd’hui entre le Professeur Nkou Mvondo et vous ?

Cabral Libii : Si on a quitté une chose, c’est qu’on n’y a pas tenu. Je n’ai jamais été militant du parti Univers et je crois que ce n’est pas une révélation que je le dise parce que les responsables de ce parti n’ont eu de cesse eux même de le rappeler. Ce qui nous lie, je conjugue au présent, c’est une convention qui a été signée le 11 Décembre 2017, convention à quatre articles et qui pour l’essentiel mentionne la mutualisation des efforts pour l’inscription massive des camerounais sur les listes électorales. Et l’une des clauses mentionne l’engagement pris par le parti Univers d’investir aux différentes élections présidentielles, législatives et municipales, ceux des adhérents de 11 millions de citoyens qui se lanceraient en politique et voudraient donc briguer des mandats.

Pour le reste, je crois que la convention précise que nous devons le faire ensemble, nous devons le faire dans la concertation et plus je crois que le 4ème article précise qu’en cas de litiges, il faut régler à l’amiable et si on ne peut pas trouver une solution, on désigne un médiateur et en aucun cas, on ne devrait aller devant les tribunaux. Voilà la convention qui nous lie et depuis lors, nous travaillons dans ce sens là.

 

-         Cabral Libii, avez-vous lu cette lettre ouverte du professeur Nkou Mvondo qui vous accuse d’avoir rompu les termes de cette convention et quel est votre avis sur la question ?

J’ai lu effectivement la lettre hier soir mais, je doute qu’elle dise ce que vous venez de dire. Que là dedans, le professeur m’accuse d’avoir violé la convention. Ce n’est pas possible, il ne peut pas l’avoir dit, puisque ce n’est pas le cas.

 

-         Mais puisqu’il affirme que vous n’avez pas respecté l’accord ?

Peut être comme je suis juriste de formation, j’ai toujours eu cette déformation mentale donc, j’ai envie de vous dire que violation d’une clause contractuelle c’est différent de abus de confiance. Maintenant, vous me direz, c’est une question de qualification. Le prof vous a t –il dit dans la lettre qu’est ce qui est qualifié d’abus de confiance ? En matière infractionnelle, si on veut parler d’infraction, il y’a toujours l’élément matériel, c'est-à-dire avant de qualifier quelqu’un de voleur, il faut avoir des éléments pour l’attester. Dites moi un peu, dans cette lettre que vous avez, l’abus de confiance est où ? Je le dis pour ceux qui nous lisent. Souvent, on entend des choses et bien évidement, ce n’est pas à vous que je pose la question.  Qu’est ce qui fait l’abus de confiance ? Quels sont les actes posés par Onze millions de citoyens, qui peuvent être assimilés à un abus de confiance ? Parce que si ce n’est pas le cas, nous sommes entrain de discuter pour ne rien dire et, je crois que nous avons mieux à faire.

 

-         Certainement, nous avons des choses beaucoup plus importantes dont nous pouvons parler mais, vous savez ce que la sortie du professeur Nkou Mvondo a causé sur la toile et ce qui se dit contre vous ? Mr Cabral Libii roule pour le RDPC, que pouvez – vous répondre à cela ?  

Je n’ai rien à comprendre, si les gens disent, j’ai envie de répondre que c’est un de plus. Depuis que je me suis lancé en politique, depuis Juin 2017, j’avais mis les pieds aux Etats – Unis, le même jour, des personnes qui aujourd’hui, sont des portes parole des autres avaient déjà publié à l’époque que j’étais allé avec trois cent milliards, que Paul Biya m’avait donné et que j’avais voyagé avec. Pour moi, vous savez c’est tellement ridicule de voir les gens, prétendument passer pour des commissaires de haut vol et puis raconter des sottises comme ça.

Bon, les mêmes aujourd’hui passent aux aveux en disant oui, tout ce qu’on racontait sur Cabral Libii à l’époque, on était dans un plan global, on avait vu que lui pouvait faire obstacle à notre candidat, on avait décidé de le salir pour l’éliminer politiquement. Maintenant que ça ne marche plus entre eux, on assiste à tous ces déballages.

Depuis que j’ai pointé mon nez en politique, quand je ne suis pas l’ami de Paul Biya, je suis l’ami de son épouse, je suis le copain d’enfance de Franck Biya, après je suis maintenant avec les ambazoniens, après, je suis dans des coups avec je ne sais quelle puissance pour détruire le Cameroun, j’ai lu tellement de bêtises mais, toutes ces choses, c’est de la diversion. J’ai fini par comprendre que quand on est un homme politique qui charrie une certaine espérance, celui qui fait quelque chose a contre lui, ceux qui font la même chose, ceux qui font le contraire et bien évidement, ceux qui ne font rien.

Je ne peux pas me laisser distraire par des oisifs. Je vous l’ai dit, je travaille à la sensibilisation des camerounais et je les invite à s’inscrire sur les listes électorales, je travaille aujourd’hui à implanter le parti dont j’ai reçu le mandat de direction le 11 Mai 2019. Maintenant, les gens sont libres de raconter ce qu’ils veulent, je n’y peux rien.

 

-         Peut –on dès lors conclure que le divorce est consommé entre le parti Univers et vous ?

Je ne sais pas si c’est ce que le professeur vous a dit dans sa lettre, parce que je l’ai lu mais, s’il le dit, cela signifie que c’est lui qui a rompu l’accord. Si vous croisez quelqu'un en route qui ne vous a rien fait et vous lui demandez de revenir à la raison, c’est plutôt à cette personne en quoi l’autre est sorti de la raison. Moi, je vous dis que la convention courre toujours. Nous à Onze millions de citoyens, nous n’avons pas mis un terme à cet accord.

Vous devez d’ailleurs savoir qu’il y’a même un article qui dit que l’alliance entre les deux organisations n’emporte pas fusion des deux organisations. Donc en fait, chacune des organisations mène sa vie. On a d’un côté, un parti politique qui mène certainement ses activités et de l’autre, vous avez Onze millions de citoyens dont je suis le coordonnateur qui travaille pour l’essentiel, à la formation citoyenne. Et vous les voyez qui travaillent à cette sensibilisation, afin d’inscrire le maximum de personnes sur les listes électorales.

L’accord que nous avons mis en place, je vous l’ai dit tout à l’heure sur la mutualisation de nos efforts d’abord pour les inscriptions. Maintenant, comme chaque organisation fonctionne de façon autonome, vous êtes au courant par exemple qu’en Mars 2019, le professeur Nkou Mvondo avait signé un communiqué demandant à tous ceux qui avaient reçu mandat de Univers, en Décembre 2018, les informant d’abord que les mandats avaient été annulés et, qu’il fallait prendre de nouveaux mandats. Il faut savoir que le code électoral a mis en place les commissions d’inscription sur les listes électorales et, les partis politiques en mandatent donc leurs représentants dans ces commissions, il y’en a 360  sur toute l’étendue du territoire national, sous réserve des endroits où il y’a instabilité et, j’avais envoyé la liste de ceux des nôtres qui voulaient faire partie de ces commissions du parti Univers, sauf qu’en Mars 2019, il y’a eu volte face. Le parti Univers a décidé d’annuler tous ces mandats et de donner des mandats à ceux qu’il avait choisis.

Nous à l’époque, on aurait même pu dire qu’il y’avait là, une sorte d’entorse à porter au premier article de la convention mais, en ce moment précis, ce parti avait décidé de travailler désormais à aller aux inscriptions seuls. Nous en avons pris acte et lorsque j’ai été nommé à la tête du PCRN, je suis allé rencontrer le Directeur Général d’Elecam et nous leur avons demandé de nous accorder la faveur d’envoyer les membres du PCRN dans les commissions d’inscription.

 

-         Et sur les 15 millions donnés lors des élections présidentielles ?

 

Ecoutez, contentez – vous de sa version des faits, pour nous l’élection présidentielle est passée. Il y’a eu quinze millions de financement public, s’il vous dit que à la différence de tous les autres candidats, pour mon cas, ce n’est pas moi qu’on a appelé, contrairement aux autres, parce que ce financement d’habitude est donné pour financer la campagne d’un candidat, non pas à financer un parti. Je ne veux pas m’attarder dessus. Si le professeur, sur la place publique, affirme que l’argent qu’on a donné pour la campagne a plutôt été donné à un parti politique, qui aurait pu s’en servir pour autre chose que la campagne, mais qui a quand même par magnanimité décidé de donner une petite partie au candidat de cette élection, nous prenons acte de ces déclarations. Moi, ce sont les choses qui ne m’intéressent plus. Ce qui vous, devrait vous intéresser, c’est l’usage qui a été fait de cet argent. S’il dit que nous avons reçu dix millions, je crois que ça corrobore à la version que moi-même j’ai donné.   

Et aujourd’hui, si dans la nouvelle version, il s’avère qu’une partie de l’argent devait revenir au fonctionnement du parti Univers, ca me libère, moi qui suis l’escroc publique, le pickpocket national. Si pour une fois, par la grâce de Dieu, je peux être épargné des accusations de la gestion d’argent, rentrez donc chez le professeur, il vous dira ce que sont devenus les autres cinq millions. Il faut aussi préciser qu’après les élections, on a viré une autre partie de l’argent, puisque le montant total de la campagne c’était trente millions, donc, je suppose qu’après l’élection, comme c’est le parti univers qui était candidat à l’élection présidentielle, on les a certainement appelé, on leur a donné les autres quinze millions qui servent certainement au fonctionnement du parti.

 

Retranscrit par Nicole Ricci Minyem

 

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C’est ce que croit savoir Me Christian Ntimbane Bomo qui, dans une lettre ouverte invite l’ancien parrain du président du PCRN, de ne pas le tuer politiquement

 

« Je viens de tomber sur  une sorte de lettre ouverte du professeur Nkou Mvondo, adressée à monsieur  Cabral LIBII. 

 

Dans cette lettre, le professeur, par ailleurs, leader du parti univers accuse en somme Cabral LIBII d'être ingrat parce qu'il a pris la tête  d'un autre parti, le PCRN  et surtout décidé  de faire investir des candidats au nom de ce parti en violation de l'accord de partenariat politique qui le liait au parti univers.  

 

Effectivement,  aux termes d'un accord politique,  Il avait été  convenu et accepté  que le parti Univers investirait  Monsieur Cabral  LIBII à  la candidature  à  l'élection présidentielle  et les membres de l'association 11 millions de citoyens dont Monsieur Cabral  LIBII est le leader fera investir des candidats aux couleurs du parti univers lors des législatives et municipales. 

 

Monsieur le professeur NKOU  Mvondo aurait été juste d'indiquer réellement les raisons pour lesquelles cet accord est tombé à l'eau.

 

J'ai beaucoup de choses à  dire sur certaines attitudes qui ne pouvaient pas permettre la continuité  de cet accord parce que j'ai été  plus ou moins proche  de la campagne présidentielle  du candidat Cabral  LIBII,  qui je le dis ici aujourd'hui à  tous les camerounais est la véritable victime de cet accord.  

 

Je ne manquerai pas de noter  deux faits saillants  qui aujourd'hui  valent des quolibets de toutes sortes à  Cabral LIBII, mais qu'il a décidés  de porter sur lui parce qu'il ne voulait pas exposer celui qu'il appelle affectueusement  le prof. 

 

Je suis obligé  de le faire parce cette sortie  du professeur vise à  tuer politiquement  Cabral LIBII. Se taire face à cet infanticide politique programmé est irresponsable.  

 

Le peuple camerounais se pose toujours la question de savoir pourquoi Cabral  LIBII n'avait pas déposé un recours consistant au conseil Constitutionnel ? 

 

Eh bien,  Cabral LIBII,  m'avait chargé  en tant qu'avocat  de rédiger  son recours en annulation totale des élections présidentielles d'octobre  2018.  

 

Nous avons opté  d'introduire un recours au nom du parti Univers comme le prévoit la procédure  devant cette  institution. 

 

Pendant 48 heures, j'avais travaillé  nuit et jour et une requête  annulation à été  rédigée dont copie a été  publiée  sur le site de campagne  du candidat Cabral LIBII.  

 

Il s'y trouve d'ailleurs encore. 

 

C'était, en toute modestie,  une requête  solide qui remettait en cause tout le processus électoral. 

 

Tenez par exemple cet argument sur le financement de campagne.  Le code électoral  donne compétence exclusive au parlement de voter le budget de campagne y compris les fonds à allouer aux candidats. Il revenait donc aux parlementaires  non seulement d'arrêter le budget global des élections, mais aussi de fixer les montants  à  allouer aux candidats et non au Ministre de l'administration territoriale.

 

Ce recours contestait aussi la compétence  des commissions mixtes départementales  et la commission nationale de recensement  de vote composée   à  comptabiliser les résultats des votes en lieu et place d'Elecam.  

 

Dans ce même  recours, des preuves d'entrave au vote de  près  de 2 millions d'électeurs inscrits,  mais dont les noms ne figuraient  pas sur les listes électorales,  ont été  rapportées. 

 

Ce recours a été  remis au Professeur Nkou Mvondo via Monsieur Bindzi pour dépôt au moment où il se trouvait  au palais des congrès siège  du conseil constitutionnel  dans le cadre de la comptabilisation des votes à  la commission nationale de recensement  des votes.

 

Ce recours n'a jamais été  déposé. 

 

Pour protéger  ses relations avec le professeur, Cabral  LIBII a accepté d'endosser la responsabilité de cet inadmissible manquement. 

 

Deuxième  fait saillant, lors de la proclamation  des résultats  au Conseil constitutionnel,  Cabral LIBII avait décidé  de ne pas légitimer les résultats de cette élection en refusant de participer à  leur proclamation à  l'audience solennelle  du conseil constitutionnel.

 

 Contre son avis,  le professeur  a fait le contraire.  Il y a été  et a  même  pris acte des résultats  au nom de Cabral LIBII  qui ne cessait de dire que la victoire était celle d'un candidat  de l'opposition. 

 

Cabral LIBII a gardé  silence  toujours par respect du au professeur. 

 

Ceci dit pour revenir dans la généralité  politique,  le professeur Nkou Mvondo sait très  bien que le contexte  politique est essentiellement  dynamique. et répond aux exigences du vent politique.  

 

Il y a un toujours un avant et un après élections. 

 

 On tire les conséquences à la fin de chaque élection. 

 

Cabral  LIBII, certes a été porté administrativement par le parti univers, mais est  aussi devenu pour des millions de camerounais un porteur d'une certaine vision. 

 

Sa demande d'impacter cette vision qui a eu un très  grand retenti national et international  au sein du parti univers devait plutôt pousser ce parti à  l'ouverture, en lui confiant un poste de responsabilité. 

 

Sa demande de faire partie de l'équipe  dirigeante du parti univers se justifiait  donc absolument.  

 

Malheureusement, le professeur a voulu rester dans ce rapport qu'il appelle père et fils. 

 

Or, Il aurait été  politiquement suicidaire pour Cabral LIBII de ne pas tirer les conséquences de ce qu'il  représente  désormais  aux yeux des camerounais et qui va très  au-delà des arrangements partisans avec univers. 

 

Quand un homme politique  sollicite le suffrage universel, Il ne s'appartient plus.  Mais à  ses électeurs. 

 

Ce n'est pas de l'ingratitude, cher professeur que Cabral  soit à  la tête  d'un parti politique. 

 

 Vous refusez tout simplement de tirer les  leçons  de ce qu'est devenu Cabral  après  cette élection. Vous le voyez toujours comme votre enfant. Humainement  ce détachement  a toujours été  difficilement  vécu  par les parents dans nos familles. 

 

 Les psychanalystes y voient souvent  une sorte de narcissisme parental. 

 

 Pourtant  il est écrit : «  L'homme quittera son père et sa mère ».

 

 Ce narcissisme parental qui n'est pas en soi une très  mauvaise chose,  peut se muer un complexe d'Oedipe. 

 

 C'est souvent ça qui amène  les parents par excès  de possession  à  couper les ponts,  voire  déshériter  un fils  qui épouse la femme qu'il aime. 

 

 On peut y voir aussi  l'exemple de cet homme qui revendique à  mort le droit d'épouser  une jeune fille  aux origines très  pauvres dont il s'est occupé  jusqu'à  son épanouissement.

 

Soutenir  une personne dans son parcours ne devra pas en faire un enrégimenté,  un caporalisé.

 

C'est une torture  morale indescriptible que de vivre sous l'épée  de Damoclès d'une obligation de reconnaissance à  celui qui nous aurait fait du bien. 

 

NON professeur,  ne faites pas ça. 

 

 Ne détruisez  pas votre belle œuvre politique. 

 

Réjouissez-vous plutôt  comme ce maître  d'école primaire qui vous a appris à  écrire et à  lire, à  qui vous ne payez aucune reconnaissance,  mais dont la seule fierté  est de vous voir devenir le grand professeur d'université que vous êtes.

 

Soyez plutôt  fier de Cabral, soutenez-le,  ne le tuez pas. 

 

 Le peuple camerounais qui le soutient et le suit, vous en sera très  reconnaissant » ! 

 

Par Christian NTIMBANE BOMO

Citoyen camerounais  

Analyste politique

 

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C’est à travers une très longue lettre qu’il qualifie de sympathique qu'il répond à la correspondance du Pr Nkou Mvondo adressée à Cabral Libii.

 

« Très cher illustre Parrain spirituel, je voudrais tout d'abord vous présenter mes plates excuses pour avoir traîné à vous envoyer cette photo que nous avons très amicalement prise le dimanche 28 Juillet dernier au sortir du plateau de Canal2 International, comme vous me l'avez demandé avec insistance. Comme vous le savez, j'étais déjà mal en point ce jour-là, et aujourd'hui encore je traîne encore cette béquille pour marcher.

À l'époque où c'était la symbiose et l'accord parfait entre nous, je ne doute pas un seul instant que vous m'auriez certainement passé un coup de fil paternel question de vous enquérir de mon état de santé. Mais soyez en rassuré je comprends que le monde avance et évolue, même si je suis obligé, assez peiné je vous l'avoue, de constater que certaines petites attentions comme celle-là tendent à vous échapper de plus en plus.

C'est là, en tous cas, l'une des choses que je déteste et redoute bien dans votre monde politique là, ces "je t'aime moi non plus" lorsqu'on chemine ensemble mais à la moindre petite secousse se transforment en "tu vas me sentir".

Wouaikai!

 

Feu mon grand-père me mettant en garde vis-à-vis de la "polotik" me disait souvent que ce milieu là était comparable à la vie au village où l'adulte qui te précédait sur la route du champ et qui en premier frôlait à l'aurore la rosée de l'herbe sur la piste finit tôt ou tard par clamer haut et fort à toute la contrée que c'est grâce à son effort surhumain de chef de file indienne que tu as réussi à remplir les greniers de toutes tes femmes (il était polygame).

Très honnêtement je ne comprenais pas ce qu'il voulait alors faire passer comme message, cette parabole commence petitement à prendre du sens dans ma mémoire de nos jours.

Autant vous l'avouer Prof, en première option je voulais me résoudre à employer le tutoiement recommandé dans un dialogue entre père et fils, mais de peur d'être tancé d'irrévérencieux, je suis contraint de faire usage de la formule assez lourde du vouvoiement, même si je sais que cette deuxième option a pour inconvénient de créer la distance, dommage!

Je vous sais très et trop intelligent, je ne dirais pas rusé aussi, ça jamais, de peur de devoir justifier ce vocable (on ne sait jamais avec vous), vous sachant intelligent disais je, je sais que vous savez pourquoi je vous écris, oui, oui oui, c'est effectivement à la suite de votre lettre ouverte à votre autre <fils> Cabral Libii.

Je redoute sa réaction car hier soir et même tard dans la nuit il n'a eu de cesse de me marteler de vous laisser tranquille. Ma parole, il était catégoriquement contre une réponse à votre missive à son endroit. Mais voyez-vous, je n'ai pas pu me retenir.

Pour deux raisons au moins :

(1) Parce qu'à vous lire il n'était pas la seule personne visée par votre déclaration d'amour (j'ai pas dit d'inimitié eihn),

(2) Pour évacuer cette boule qui me tenaillait au point de vouloir m'asphyxier.

D'ailleurs très honnêtement à ma place, est-ce que vous auriez pu vous empêcher de faire comme moi, parlons peu parlons vrai ! J'en doute en tous cas, si je m'en tiens ne serait-ce qu'au fait que vous avez opté pour la formule d'une lettre (d'accord ouverte avez-vous mentionné) à votre <fils> via un quotidien ayant pignon sur rue. En voilà des manières !

L'affaire de Communication moderne ci fait vraiment des choses. Mamamia !

Mon grand-père qui affectionnait tant la discrétion pour donner des conseils, éduquer, orienter ses enfants serait perdu et complètement largué si par extraordinaire il réapparaissait en ces temps où tout va vite dans notre monde de vitesse et digital à outrance.

Wayayouille!

 

Dès l'entame de votre "longue lettre" (vous comprendrez par la suite que c'est vous qui m'aurez inspiré) vous justifiez cette option là du fait de ne pouvoir parler à votre <fils> de vive voix non sans ajouter que vous le faîte à regret.

Prof je demande eihn, qu'est-ce qui n'a pas marché ?

Comment un <père> peut-il se trouver dans l'incapacité de parler face-to-face à celui qui en vérité ne doit son existence qu'à sa propre côte à lui le créateur exclusif ?

Vous faîtes ça comment nonn ?

Et mêm! Si c'est avec beaucoup de regrets, comment comprendre que vous ayez été aussi prolixe ?

Minalmi !

 

Vous insinuez ensuite qu'à la demande d'un de ses proches, vous aviez convaincu d'un rendez-vous le 03 mars, et vous étiez alors parti de Ngaoundéré pour honorer personnellement le rendez-vous de Yaoundé mais lui n'a pas daigné s'y résoudre.

Si j'avais été de mauvaise éducation j'aurais déclaré de manière péremptoire que vous mentez, je vais me limiter à dire que vous vous trompez.

Ça fait un peu plus digeste ainsi !

Sachez que ce proche dont vous faîtes allusion vous a téléphoné de mon modeste domicile à Anguissa sous mon conseil d'ailleurs. Et pour vous rafraîchir la mémoire, il vous a passé cet appel le vendredi 1er mars dans l'après midi et vous lui avez alors laissé entendre que vous serez à Yaoundé ce week-end là car vous étiez invité à l'émission "Club d'Élites" du 03 mars. D'ailleurs la fameuse rencontre s'est tenue après cette émission au quartier Nsam.

Et au demeurant, pour votre gouverne, il n'était point question d'un rendez-vous pris avec le Coordonnateur Général du Mouvement Onze Millions de Citoyens, mais avec les membres de la commission de médiation qu'il avait personnellement désigné pour les besoins de la cause.

J'aurais pu me garder de vous rappeler certains des propos que vous avez tenu ce jour-là, mais au point où nous en sommes, il vaut mieux évoquer certains détails pour que nul n'en ignore.

Prof je vous cite : <Cabral n'est plus n'importe qui, il est comme un éléphant, et si vous le laissez dans votre champ, il emporte tout sur son passage>.

Je vais me garder de mentionner la partie où vous disiez subir des pressions de votre village, on y reviendra probablement.

Je vous avoue toutefois que cette allusion faite du <village> m'a laissé perplexe quand je me souvenais que quelques mois auparavant vous déclariez toujours sur ce même plateau de Vision4 que les résultats de la présidentielle avait été tellement truqué au point où ceux qui s'étaient chargé de cette manœuvre tentaient alors de vous faire croire que vos propres parents n'avaient pas voté pour votre candidat.

Charles Ateba Eyene aimait à dire que la vérité c'est comme les fesses, on est bien obligé de s'asseoir avec !

 

Prof, un conseil, évitez de même de vouloir vous affubler la paternité de l'initiative du projet politique présidentiel de notre leader car non seulement lorsque vous lui présentez le votre en septembre 2016, il se trouve que plus d'un an avant nous en parlons déjà avec lui et tenons déjà des réunions à propos, mais c'est une contrevérité de faire croire que plusieurs des 22 partis ayant des élus lui ont tous refusé l'investiture.

J'en veux pour preuve un gentleman agreement passé avec Serge Espoir Matomba du PURS en début mai de la même année 2017, soit 03 mois avant l'échange y relatif avec vous. Je pourrais vous énumérer d'autres exemples à votre convenance.

J'ai donc bien envie de vous suggérer à votre suite un peu de retenue aussi, tout comme un minimum d'humilité.

Et pour faire référence aux saintes écritures également, je vous renvoie AUX PROVERBES (II. LE GRAND RECUEIL SALOMONIEN) 11.9 "Par sa bouche l'impie ruine son prochain, par le savoir les justes se tirent d'affaire".

Qui va se négliger !

 

Prof, en lisant le passage où vous évoquez les péripéties endurées pour la légalisation du parti politique LES CITOYENS j'ai eu un sourire en coin, car j'ai alors pensé au fond de moi que vous devez en savoir plus que vous ne le dîtes (je dis ça et je ne dis rien)...

En revanche, sachez le une fois pour toute, <votre fils> n'était/n'est aucunement mêlé ni de près ni de loin au projet de création et de légalisation du parti politique LES PATRIOTES. Vos taupes vous ont purement et simplement lobé sur ce coup là.

Prof, croyez-moi, vous avez vous aussi intérêt à vous ressaisir pour ne pas vous abreuver à la source des fake news, car une sommité de la connaissance de votre acabit se doit rigueur dans la critique de ses sources.

C'est indispensable.

 

Je le dis de peur qu'un esprit mal intentionné ne vous balance des propos du genre "roublardise" machin chouette un de ces quatre, ce que je ne supporterais pas car malgré tout, cette grande estime que nous vous portons demeure intacte.

Mais évitez de prêter le flanc !

 

Car je puis vous avouer que n'eût été le candidat du parti UNIVERS à la dernière élection présidentielle que vous essayez de vilipender aujourd'hui, vos camarades de votre "GRAND" parti vous aurait sans doute soupçonné de n'avoir pas été tout à fait clean avec eux au sujet d'un certain reliquat de 5 millions d'une des tranches du financement public de la campagne électorale de 2018.

Inutile de vous dire que dans de telles circonstances de suspicion les gens ont souvent tôt fait de franchir le Rubicon en utilisant les qualificatifs comme "fey-man" et que sais-je encore. Je ne vous le souhaite pas en tous cas dans notre environnement où entres camarades les gens s'épillent et se surveillent.

C'était juste une parenthèse.

 

Là où j'ai eu toutes les difficultés à me situer dans votre lettre ouverte c'est au sujet de l'alliance signée le 11 décembre 2017.

Sincèrement vous me perdez un peu, je dirais même beaucoup. Je vous dis pourquoi.

Dans un premier temps vous tenez à rappeler la disposition qui prévoit la prorogation du terme de la convention en cas du report des élections.

Vous donnez alors le sentiment de vous accrocher mordicus à cette convention devenue caduque de fait.

Vous sortez alors le grand jeu pour vouloir montrer que le parti UNIVERS et vous personnellement êtes victimes de tentative de rupture abusive de l'alliance.

Je vous cite à nouveau : "ensemble nous avons œuvré pour l'élection présidentielle de laquelle tu t'es enrichi politiquement et sur d'autres plans (bon bon bon... enrichissement politique, même des inaptes intellectuels comme moi comprenons à peu près ce que cela peut vouloir signifier à savoir la maturité politique, maintenant "d'autres plans" mentionné là, ça renvoie à quoi concrètement prof ?).

 

Je ne veux pas croire que comme ces bénévoles de la bassesse (et incapable de parler de vive voix avec votre <fils>) vous êtes vous aussi déjà atteint du syndrome de la paranoïa qui a fait dire qu'il réside désormais à Bastos, qu'il est en chantier à Douala, qu'il vient de s'acheter un avion, qu'il va bientôt fêter son 01er milliard et que sais-je encore !

Je veux bien croire que vous gardez encore toute votre lucidité d'antan (quand vous recommandiez encore à votre désormais <roublard de fils> de ne point prêter attention à ces malheureux haineux qui essayent juste de vous saper le moral car vous les dépassez en tous points de vues), mais je ne peux m'empêcher de m'interroger lorsque je lis des insanités que vous débitez sans gêne aucune.

Eh oui, comment croire que vous que je sais assez pointilleux dans les détails en arriviez a dire : "curieusement, au moment où nous devons poursuivre l'exécution de notre convention en mettant entre autres les bénéfices engrangés lors de l'élection présidentielle, tu te débines, emportant avec toi les fruits de nos efforts communs investis lors de la campagne pour l'élection présidentielle"

Très honnêtement je suis sidéré d'entendre ça de la part d'un pessimiste assermenté qui 4 jours avant la date limite du dépôt de dossier de candidature demandait encore à son poulain quel miracle il ferait pour réunir les 30 millions de cautionnement.

 

Prof, pendant qu'on y est pouvez-vous une fois pour toute dire à l'opinion nationale et internationale de combien au centime près vous même à titre personnel et/ou le parti UNIVERS a contribué pour les 30 millions de cautionnement, les frais de campagne, les opérations d'inscriptions massives sur les listes électorales, la cérémonie de signature de la convention du 11 Décembre 2017 elle-même ?

Parce que là ça commence à bien faire !

Ensuite je vous suggère également de revisiter point par point les termes de la fameuse alliance et surtout l'article 1er que vous avez cité en partie lors de l'émission Canal Presse d'il y a deux semaines et qui énonce : "les organisations ci-dessus (Onze Millions de Citoyens & UNIVERS) conviennent de se regrouper dans la perspective de construire une plateforme commune devant leur permettre d'harmoniser leurs stratégies, DE METTRE EN COMMUN LEURS MOYENS HUMAINS ET MATÉRIELS, à l'effet, de sensibiliser les Camerounais à s'inscrire sur les listes électorales, de sélectionner et d'investir les candidats aux échéances électorales prévues en 2018".

 

En Côte d'Ivoire on a coutume de dire allons y balle à terre !

Je souhaiterais aussi que le juriste hors échelle que vous êtes disiez en français facile le contenu de l'article 2 qui dispose que "LA PRÉSENTE ALLIANCE N'EMPORTE PAS FUSION DES DEUX ORGANISATIONS". C'est bon à savoir pour vous qui brandissez avec fierté et triomphalisme l'idée saugrenue d'une convention d'exclusivité.

Cette relecture des textes permettra aussi pourquoi pas d'envisager la modification des statuts du mouvement Onze Millions de Citoyens qui n'interdisent nullement aux Camerounais qui militent dans d'autres formations politiques d'en être membre à condition de respecter les statuts et règlements intérieur.

Ce sera aussi l'occasion de clarifier votre situation, vous qui comme plusieurs êtes leader d'un parti politique et membre du Mouvement Onze Millions de Citoyens tout en étant libre de candidater dans la formation politique de votre choix.

 

Dans un second temps, tout porte à croire que vous vous rendez alors à l'évidence et décidez de lâcher prise.

Je vous cite : "en dépit de l'existence de la convention, tout membre de ONZE MILLIONS DE CITOYENS est libre d'adhérer au parti politique de son choix (rien de nouveau sous le soleil car les statuts le mentionnent clairement).

 

C'est la suite qui me paraît plus intéressante.

Vous dîtes  : "À vrai dire ,mon cher Cabral, de cet accord je n'y pensais même plus ... la séparation de fait annoncée entre ONZE MILLIONS DE CITOYENS et le parti UNIVERS est un bon débarras pour moi".

 

Bon Prof, manquons un petit stop à ce niveau. C'est le Maître que vous êtes qui nous avez appris qu'en politique LES MOTS ont tout leur sens.

Alors je veux savoir, lorsque vous dîtes que la séparation est un bon débarras pour vous, doit-on comprendre que le parti UNIVERS se réduit à votre seule personne? Ou alors la petite poignée qui vous accompagne est très négligeable pour vous ?

Les réponses à ces deux petites questions permettront effectivement de faire preuve d'indulgence à votre endroit relativement à l'aspect concernant la mise en commun des moyens humains et matériels qui vous le savez mieux que quiconque est restée chimérique, mais passons!

 

Prof, j'aurais pu me faire violence et vous éviter de vous perdre dans les méandres du français approximatif que je rafistole dans ce post n'eût été votre pirouette et l'allusion faite à un parti politique de la place que je trouve quand même assez grotesque de votre part. Je sais que vous n'aurez pas beaucoup de peine à me cerner.

Vous dîtes: "le débat avait déjà été posé au sein du parti UNIVERS où l'on se demandait s'il fallait continuer à s'atteler ces <jeunes> de ONZE MILLIONS DE CITOYENS qui insultent tout le monde sur la scène, du RDPC au MRC...

Eh beuh, ne jamais dire dans la vie qu'on a tout vu!

Sapristi!

 

Vrai vrai que c'est vous qui avez écrit cela en toute conscience ?

Mince !

Mais je rêve !

 

Le Prof NKOU MVONDO vole au secours du parti avec lequel il était catégoriquement fermé à toute discussion ?

Politiquement correct quand tu nous tiens !

Je préfère ne pas en dire plus, mais chacun de nous sait au fond de lui lequel de vous était souple et qui était plutôt intransigeant.

J'hallucine aussi de vous entendre dire que le parti UNIVERS n'a pas attendu Cabral LIBII ou ONZE MILLIONS DE CITOYENS pour se faire connaître au Cameroun et à l'étranger, c'est le parti UNIVERS qui donne à Cabral LIBII la dimension politique qu'il a aujourd'hui.

 

Prof, une fois de plus je vous recommande humilité et honnêteté intellectuelle, votre virage à 180° risquerait de vous discréditer complètement en cette période pré électorale.

D'ailleurs je ne sais pas comment réagiront vos électeurs de Ngaoundéré quand ils se rendront compte d'ici peu que vous avez décidé de les abandonner en mutant votre inscription pour les prochaines échéances électorales pour aller convoiter l'électorat de Bikok la terre natale.

Ça nous permettra sans doute de reparler de deux concepts qui vous semblent si chers à savoir : ROUBLARDISE et FEY-MANIA.

Ntondombeu !

 

Je vous cite une dernière fois : "visiblement, la popularité et la gloire que t'a apporté ce relatif <succès> à l'élection présidentielle de 2018 te plonge dans les nuages et l'euphorie". Prof, dîtes moi, si nuage et euphorie il y'a honnêtement, qu'est-ce que votre <fils> cherche donc encore dans l'arrière pays au quotidien à s'investir pour inscrire ses concitoyens bravant intempéries, zèle et abus de nos autorités administratives, railleries, médisance, calomnie et que sais-je encore?

Prof qu'est ce qui n'a pas marché ?

Prof vous faîtes ça comment ? 

Ézilgan ya fe ?

 

Quel genre de parent êtes-vous décidément ? Le genre qui s'offusque de voir ses enfants grandir, s'émanciper, quitter la maison, aller fonder sa propre famille ?

On peut comprendre que vous soyez nostalgique, c'est normal, c'est humain, ça arrive.

Mais vraisemblablement on est là fasse à une affaire qui dépasse la simple nostalgie.

Prof, au moins vous avez raison sur un aspect, votre appel à se ressaisir.

C'est un impératif catégorique.

Ce ping-pong ne sert ni le peuple pour lequel nous sommes sensés être au service, ni vous, ni nous.

 

Et sachez le une fois pour toute, les enfants d'aujourd'hui sont les aînés de demain. Nous avons beaucoup appris de nos erreurs. À défaut d'attaquer, la riposte fait désormais corps avec nous. Un des principes en politique étant que tous les coups sont permis, alors on va résolument nous y accommoder aussi.

En attendant je vous renouvelle l'expression de ma parfaite considération et de mon profond respect.

 

Armand OKOL un de vos <fils> en cours d'émancipation ».

 

Published in Tribune Libre
Page 10 sur 13






Sunday, 05 June 2022 11:01