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L’Honorable Cabral Libii fait savoir que ces personnes portées disparues étaient à bord d’une pirogue qui a été percutée sur le fleuve Nyong.

C’est par le biais d’un communiqué que le Député Cabral Libii du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN) renseigne l’opinion publique sur un drame, qui aurait eu lieu sur le fleuve Nyong.  Le drame dont parle l’Honorable se serait produit le 10 novembre 2020 dans la ville de Makak, région du Centre.  

«En effet, cette ville est traversée par le fleuve Nyong. Les populations pour rallier les deux rives au lieudit Malombo, sont contraintes de se servir de pirogues artisanales. Situation due au fait que le BAC qui servait jadis a la traversée, est non opérationnel depuis des lustres. Le marché public de réhabilitation qui a été passé, n’a ce jour, malheureusement pas été livré malgré les multiples relances et complaintes des populations riveraines. La situation est d’autant plus grave que l’épave du BAC abandonnée en flottaison en plein milieu du fleuve, au lieu de traversée», a écrit le Député Cabral Libii.

Selon l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 précise qu’en période de crues, les piroguiers doivent faire preuve d’une agilité qui pour lui, est «extraordinaire». Cabral fait donc savoir qu’à la date sus mentionnée, une pirogue sur le fleuve Nyong a été percutée en faisant tomber ses passagers. Deux de ses passagers notamment des femmes sont portées disparues.

«Cette tragédie de trop, commande que le Ministre des Travaux publics établisse les responsabilités dans l’inertie et la corruption qui ont entourées jusqu’ici le marché de réhabilitation du BAC abandonné ayant entrainé ce drame», peut-on lire dans le communiqué du Député Cabral Libii,

Liliane N.

 

 

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Ce mercredi 4 novembre 2020, des individus non identifiés ont attaqué le Kulu Memorial College, à Mile IV à Limbé. Selon les sources sur place, des personnes armées ont battu et déshabillé les enseignants et les élèves. Un geste qui ne laisse indifférent le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn). 

 

Après cette autre attaque de trop perpétrée par des hommes armés non identifiés contre une école à Limbé, dans le Sud-Ouest Cameroun, Cabral Libii décrit les faits qu’il condamne avec la dernière énergie. Sur sa page Facebook, le président du Pcrn écrit : « Une vidéo virale circule en ce moment et montre des terroristes se livrant à des actes de brutalité et d’humiliation des jeunes élèves dans un établissement scolaire de la partie anglophone du pays. Hier encore on rapportait le cas d’enseignants kidnappés par une horde de bandits à Kumbo ».

L’homme politique poursuit par ailleurs, « L’objectif est manifestement de perturber la reprise des cours après 04 longues années blanches dans cette partie du pays. Je condamne avec la plus grande fermeté ces actes ignobles qu’aucune personne de bonne foi ne pourrait inscrire dans le cadre des revendications sécessionnistes pacifiques ».

Cabral Libii garantit tout son soutien aux élèves, aux enseignants et parents qui vivent l’enfer du terrorisme dans cette partie du Cameroun en crise. « Je réitère ma proposition au Président de la République d’apporter une réponse sécuritaire à la hauteur de la menace actuelle. La situation n’est manifestement pas maîtrisée. Un état d’urgence devrait être rapidement décrété pendant que le règlement politique de la crise se poursuit », souhaite le candidat arrivé troisième à la présidentielle de 2018.

Innocent D H

 

 

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Cabral Libii le Député du Parti Camerounais pour la Réconciliation nationale affirme qu’aucune cause ne serait justifier le meurtre des élèves.

 

Cabral Libii l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 condamne le meurtre des élèves de Kumbo. Sur son compte Twitter, il a indiqué que la paix n’a pas de prix.

« Quelle cause au monde justifie la décapitation des enfants ? Quelle cause au monde justifie la décapitation de ses propres enfants ? AUCUNE ! AUCUNE ! Aucune cause criminelle ne peut être entendue! La paix n'a pas de prix! La guerre n'a pas d'issue ! », a écrit le Député du Parti Camerounais pour la Réconciliation nationale (PCRN).

Tout comme le président de son parti le PCRN, l’Honorable Rolande Ngo Issi condamne le meurtre de ces élèves de Kumba.

« Je condamne avec la plus grande et profonde énergie les atrocités commises sur les élèves à KUMBA j'exige que les responsabilités soient établies et que les responsables soient punis. L'éducation c'est un droit fondamental. #stopviolenceNOSO# », a-t-elle écrit.

A titre de rappel, des séparatistes armés ont fait irruption dans l’école Mother Francisca International Bilingual Academy à Fiango, dans la région du Sud-Ouest. Ils ont tué au moins huit élèves et fait des blessés.

 

Liliane N.

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Cabral Libii le Député du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale suggère au Président de la République de traiter aussi le problème de l’admission des nordistes, à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature.

L’Honorable Cabral Libii  a tenu à saluer la décision de Paul Biya le Président de la République qui annule la taxe sur les téléphones et les tablettes. Sur son compte Twitter, il a laissé un message qui démontre, que l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018, sait faire la part des choses. «Nous saluons l'écoute du Président de la République pour l'annulation de l'imputation de la collecte des droits de douanes sur le  téléphone de contrebande, au consommateur», a-t-il écrit.

Il convient de noter qu’effectivement hier 19 octobre 2020, la Présidence de la République a fait parvenir une correspondance au Premier Ministère. Le message de ladite correspondance adressé au Secrétaire général du Premier Ministère, est que le Chef de l’Etat Paul Biya a donné des instructions pour faire surseoir à la mise en œuvre de la collecte par voie numérique des droits de douane et taxes sur les téléphones et les terminaux importés. Le Président de la République a demandé à avoir un autre mécanisme plus approprié, qui permettrait de recouvrir ces ditsdroits de douane et autres taxes.    

ENAM

Toutefois, profitant de l’instant, le Député Cabral Libii a requis l’attention du Chef de l’Etat Paul Biya pour le problème d’admission des nordistes au concours de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam), session 2020. Il requiert du Président Biya, une instruction pour déclarer admis les nordistes sur les listes d’attente. «Nous proposons aussi à l'ENAM, que les nordistes dans les listes d'attente soient proclamés admis», a écrit le Député du Parti Camerounais pour la Réconciliation nationale.

A titre de rappel, depuis des semaines déjà le Mouvement 10 Millions de Nordistes coordonné par le journaliste Guibaï Gatama affirme dénoncer le non-respect, cette fois encore, des quotas des régions septentrionales au concours 2020 de l’ENAM.

«Seulement 75 candidats originaires des trois régions septentrionales ont été admis à ces concours sur les 417 nouvelles recrues ; soit un taux de 17,9%, très loin des 30% de places affectées à cette partie du pays par les textes en vigueur organisant les concours d’entrée à la fonction publique au Cameroun», relève Guibaï Gatama.

Le Ministre de la Fonction publique

En réponse à cette dénonciation du Mouvement 10 Millions de Nordistes, Joseph Le le Ministre de la Fonction publique a indiqué que la moyenne requise pour les concours, compte également pour l’admission à l’Enam.

«Le quota des 28% des places attribué à ces (03) régions découle de la prise en compte des notes obtenues par les candidats qui en sont originaires et la répartition des quotas par région», peut-on lire dans la note d’information du Ministre de la Fonction publique.

Liliane N.

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Deux sujets évoqués par le président du Pcrn au cours d’une conférence de presse Vendredi dernier, quelques heures après avoir regretté le fait, concernant notamment le sujet lié à l’implication de la taxation douanière du téléphone sur les consommateurs, que les Camerounais attendent impatiemment l’application de l’article 66 de la Constitution pour assainir les Finances publiques malheureusement, on décide de les asphyxier un peu plus.

 

Juridicité de cette imputation  

Est-ce que le fait qu’on impute cette taxe aux citoyens répond à la loi et celle qui est invoquée est au dessus des lois Camerounaises ;

Que disent les textes de la Cemac ?

Instruction 007 du 10 Juin 2019 fixant les modalités et conditions de déclaration, domiciliation et règlement des importations des biens et services  

Sections I : Déclaration des importations de biens et services

Article 2 : Toute importation de biens est déclarée par l’exportateur ou son mandataire auprès de l’administration des douanes ou celle en tenant lieu…

La déclaration d’importation est distincte de la déclaration en détail exigible lors de l’importation du bien ou du service…

Article 5 : Toute importation de services soumise à domiciliation est matérialisée par un contrat de service, dûment enregistré auprès de l’administration fiscale ou celle en tenant lieu du pays de destination du service…

Les contrats de services relatifs aux importations de services liés ou connexes à une importation de marchandises sont enregistrés auprès de l’administration des douanes ou celle en tenant lieu…

Section 2 : Domiciliation des importations de biens et services

Article 7 : La domiciliation est préalable à tout transfert, engagement et dédouanement lié à l’importation de biens ou de services. Elle est effectuée auprès d’un seul établissement de crédit…

Il y a une lettre circulaire, qui date du 09 Septembre 2019 relative à la documentation à fournir.

Par ailleurs, dans cette documentation, il y a un engagement pris par l’importateur, de fournir les justificatifs d’apurement de la procédure de l’importation (la quittance des droits et taxes de douane lié à la transaction ; la lettre de voiture ; le déchargement…).

Violation flagrante de la législation Cemac        

Comment une telle législation pourrait s’appliquer aux consommateurs ?

Est-ce aux citoyens après avoir payer les droits de douane, de ramener au lieu de domiciliation, les justificatifs de paiement ?

Existe-t-il un seul téléphone qui sort d’une usine où on le fabrique totalement ?

Sur quelle partie va t- on indexer le pris sorti d’usine ?

Qui peut affirmer, sans risque de se tromper qu’il connaît toutes les usines dans le monde dans lesquelles les téléphones sont fabriqués ?

Avec des bases aussi aléatoires, il faut rester sur ce que dit la réglementation : Il appartient à l’importateur de s’acquitter des droits de douane et en aucun cas, aux citoyens.

Une autre approche développée par l’honorable Libii 

Les consommateurs, contraints de payer la taxe sur le prix sorti d’usine car, « Lorsqu’un Etat cautionne la contrebande, les Camerounais attendent toujours qu’on leur dise ce qu’est devenu le concept « Halte au commerce illicite, avec tous les moyens financiers qui sont consacrés à ce projet…Au lieu de traquer le commerçant illicite et le contrebandier, on fait payer la facture de la contrebande et du commerce illicite aux consommateurs…».   

Assise juridique des 33%

Cette mesure date de la Loi de Finances de 2019 et elle ne parle pas de ce pourcentage, sans oublier qu’on n’intègre pas les précomptes.

Cependant, la décision du ministre des Finances signée le 17 Mars 2020 fixant les valeurs imposables minimales applicables à l’importation de certaines marchandises.

Qu’est ce qui sera appliqué aux consommateurs Camerounais ? Le texte sus cité ou alors les 33% ? Comment saura t – on qu’on a en sa possession, un tel de telle ou telle autre gamme ?

Téléphones simples et par pièce 

 3000 Frs pour les téléphones de bas de gamme  et 10000 pour le moyen de gamme ;

Téléphones multi médias 

15 000 pour le bas de gamme – 25 000 pour le moyen de gamme ;

Smartphone et tablettes

25 000 pour le bas de gamme – 75 000 Frs moyen de gamme – 100 000 Frs pour le haut de gamme – 200 000 Frs pour le super haut de gamme.

Qu’est ce qui se cache derrière cette taxation ?

Selon le président du Pcrn, « L’on ne sait pas à qui appartient la Société générale de Surveillance logée au Port Autonome de Douala, une preuve que l’Etat est incapable de faire de la surveillance sur son propre port ; Récemment, on a évoqué la question de Camsis, toujours sur cette affaire de Douane avec des transactions aussi juteuse les unes que les autres…En réalité, ces énormes factures que payent le consommateur se logent dans le nouveau trafic clientéliste qui existe au Cameroun… ».      

La question de l’Enam

Elle n’est pas nouvelle au Cameroun mais, selon le leader du Pcrn ; «  elle s’exacerbe, elle prend des proportions très inquiétantes parce que ça devient ethniquement, communautairement clivant. Il n y’a pas meilleure façon de préparer les affrontements  inter ethniques dans un pays…

Il est donc important de travailler à la stimulation du potentiel ainsi qu’à l’équité des chances : « Nous sommes favorables, non pas seulement à la sélection des seuls élèves brillants mais nous pensons qu’il faut mettre l’accent sur les candidats à fort potentiel et ceux là sont dans tout le pays… ».  

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Pour Cabral Libii, leader du Pcrn, « Il faut avoir le courage de le reconnaître : l'équilibre régional tel qu'imaginé et mis en application dans le choix par concours du personnel public depuis le magistère du Président Ahidjo, arrive inexorablement à bout de force… 

 

Les chroniques de népotisme, de clientélisme et de corruption rampante révélées dans sa mise en application lors des différents concours de l'administration publique, en atteste l'essoufflement.

Mais à la vérité, quand même on réussissait à contenir ces dérives, c'est le concept lui-même qui ferait toujours problème, et ce, pour les raisons suivantes :

1- Cet équilibre régional est en fait un équilibre ethnique. Il se base sur la déclaration d'origine du candidat et Surtout la consonance des noms. Ce qui est un critère subjectif et inopérant. Si dans les années 70 quand cet équilibre régional a été mise en place, les noms reflétaient quasiment les origines regionalo-ethniques des citoyens, cette réalité est aujourd'hui surannée.

Les brassages, les amitiés et les mariages interethniques ont explosé depuis 60 ans. Il n'est pas impossible de trouver aujourd'hui un enfant qui s'appelle "Kamga", mais dont les parents sont originaires d'Ebolawa dans le Sud.

Qui peut dire avec exactitude si "Atanga" est un nom de la région du Centre ou du Nord-ouest ? Ateba est un nom de Centre, du Sud ou de l'Est ? Un enfant de "Père Non déclaré" sur un acte de naissance est originaire du village de sa mère ou bien, il doit faire de recherches pour trouver les origines de son père ?

Comment les organisateurs d'un concours administratif peuvent avoir la certitude qu'un candidat qu'ils ont fait échouer appartient effectivement à une région donnée ?

N'y a t il pas un risque d'évaluation au faciès teinté de subjectivité ? Le Ministre de la fonction publique vient de déclarer que les candidats du Grand Nord au concours de L'Enam étaient trop faibles. Quelle déclaration inconséquente et irresponsable !

 

2- Le problème que tente de résoudre l'équilibre régional tel que pensé par ses pères fondateurs est l'injustice sociale résultant des inégalités géographiques d'accès à l'éducation.

Mais pas forcément de l'inégalité ethnique d'accès à l'éducation. Tout enfant quelque soit sa tribu peut se retrouver dans une zone d'accès difficile à l'éducation. Un enfant qui a du potentiel à Nguelemendouka, à Kolofata ou à Fongo Tongo a besoin d'être aussi soutenu par la république comme ceux, autres, qui résident à Yaoundé et Douala.

La sélection des meilleurs du moment habillée sous le terme de "méritocratie" peut développer le pays, mais aussi, sans garde-fous, le conduire à une aristocratie et aggraver les inégalités sociales et la reproduction sociale des élites.

Il est donc de loin préférable la stimulation des potentiels et l'équité des chances. D'ailleurs, la méritocratie, même appliquée dans les conditions les plus rigoureuses n'est pas un gage de réussite professionnelle et de probité morale.

Ce ne sont pas tous les meilleurs de la classe qui font des carrières exceptionnelles. D'ailleurs, il y a de nombreux majors dans des écoles de formation (ENAM, IRIC, ENS...) qui ont mis le pays à genoux.

D'autres ont des carrières médiocres ou fantomatiques. On connaît tous des premiers de la classe dont on a plus les nouvelles pendant que les anciens élèves moyens cartonnent. La méritocratie se base sur la notation. Mais la notation n'est pas forcément la correction. On note pour classer les personnes dans un contexte de places limitées.

Mais on peut corriger pour faire apprendre, pour montrer à l'apprenant ses erreurs, pour qu'il les rectifie et soit une meilleure personne. Les grandes success stories sont souvent faites des personnes qui ont échoué plusieurs fois avant de réussir.

Ils ont une force mentale, une résilience et une envie de réussir plus forte que des personnes qui font un parcours brillant ou sans fautes. Par conséquent nous sommes favorable, non pas à la sélection des seuls élèves brillants, mais aux candidats à Fort Potentiel.

Et il y en a dans tout le pays. Je pense qu'un enfant qui a 11/20 de moyenne au Baccalauréat à Tcholliré, où l'énergie électrique est rare, où l'accès à Internet est un luxe et où il n'a difficilement eu accès aux cours de Mathématiques a au moins le même potentiel, voir supérieur, qu'un enfant qui a 15/20 de moyenne à Yaoundé ou à Douala. Ces deux profils doivent être sélectionnés.

 

Nous proposons d'installer une discrimination positive sur l'obtention géographique du dernier diplôme scolaire, voire universitaire (CEP, BEPC, PROBATOIRE, BACCALAURÉAT...).

C'est le lieu de déroulement des études secondaires, voire primaires qui détermine le plus la difficulté d'accès a l'éducation. C'est cette difficulté qui doit être prise en compte dans la sélection des écoles de formation pour l'emploi public.

Et non l'origine ethnique. On sélectionnera ainsi les meilleurs des zones géographiques du pays que nous proposons de segmenter de la manière suivante :

Zone 1 : Yaoundé-Douala-Bafoussam et diplômes scolaires obtenus à l'étranger.

Zone 2 : Tous les chefs lieux de région (sauf Yaoundé, Douala et Bafoussam)

Zone 3 : Tous les chefs lieux de département (sauf Yaoundé, Douala, et Bafoussam)

Zone 4 : Tous les chefs lieux d'arrondissement

Zone 5 : Tous les villages du Cameroun + Les chefs lieux d'arrondissement des zones d'éducation prioritaire (ZEP) des régions septentrionales de l'Est et du Noso.

 

On attribuerait des quotas d'admis selon que le dernier diplôme scolaire est issu de l'une de ces zones. Bien entendu, cette proposition est perfectible et peut même être repensée un peu différemment.

Mais l'idée est de changer de paradigme dans la fabrication des Ressources humaines du pays. Un pays se construit avec des Ressources humaines de qualité, tout en évitant de transformer en "rebus" de la société ceux qui ont l'apparence faible sur le moment.

L'influence de l'ethnie est un élément subjectif d'évaluation de l'intelligence et du potentiel. C'est également une source de crispation entre les citoyens.

Ce facteur doit être mitigé, voire isolé. Tout en poursuivant une politique d'aménagement du territoire ambitieuse qui permet de combler le gap en infrastructures éducatives du pays, l'Etat doit faire montre de performance et d'équité dans la sélection des agents publics.

C'est justement la trame de fond de notre projet de société d'un Cameroun qui protège (les faibles) et qui libère les énergies (détenues par des personnes à haut potentiel) ».

 

N.R.M

 

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C’est l’un des points forts relevés ce Dimanche par le président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale alors que se déroulaient les travaux de la rentrée politique du Pcrn France  

 

Pour étayer ses propos, l’honorable Libii a ajouté que : «  Parce que la diaspora a besoin d’être intégrée dans l’environnement, parce que la politique est coopérative, il est important que les acteurs politiques s’élèvent au dessus des superficialités et abordent les questions de fond, pour préparer l’alternative.

C’est à ce niveau que se situe véritablement la valeur ajoutée de la diaspora, sinon elle ne serait en rien différente des Camerounais qui eux, vivant au pays, subissent au quotidien les échecs du régime quarantenaire ou cinquantenaire qui nous a plongé dans le marasme socio – économique que nous connaissons…

Sur la question du tribalisme

Autre problématique soulevé devant ses camarades, l’homme politique reconnaît qu’il « y a le tribalisme au Cameroun et d’ailleurs, c’est le contraire qui aurait été étonnant parce que le travail d’intégration n’a jamais été entamé au Cameroun… ».

Les raisons de ce repli identitaire

« Les luttes nationalistes ont rassemblé les Camerounais autour de l’impératif d’émancipation et de d’affranchissement du joug colonial ; mais après cela, le contrat social a été court circuité ; en fait, les Camerounais ne se sont jamais concertés pour se connaître et pour définir l’assignation qui devait être donné à l’Etat, nouvellement indépendant.

Du coup, sous le prétexte que nous sommes frères, parce que nous sommes en cohabitation sur le triangle national, nous sommes arrivés à la conclusion hâtive que nous nous connaissons, pourtant, la réalité est toute autre.

En fait, l’affichage républicain est une vaste hypocrisie qui est un reflexe naturel du peuple mosaïque qui malheureusement ne se connaît pas du tout.

Nous faisons l’effort d’intégration quand nous allons hors du Cameroun, mais quand à l’intérieur de cette Afrique en miniature, quand nous partons d’un point X pour un point Y, nous ne fournissons pas les efforts préalables qui facilitent notre intégration.

Résultat des courses, nous sourions hypocritement, mais en réalité, nous vivons des clichés. Il faut donc qu’il y’ai un véritable travail qui mettra un terme à ce tribalisme qui est rampant. Et c’est d’ailleurs l’un des points forts et phares du projet de société du Pcrn.

Concernant les marches insurrectionnelles.

Selon Cabral Libii, il s’agit d’ « une vieille recette qui n’a jamais permis d’atteindre le but que nous recherchons, qui est l’alternance. J’ai étudié un peu l’histoire des manifestations populaires au Cameroun, j’ai compris un peu pourquoi beaucoup de Camerounais n’y adhèrent plus ;

Et j’ai compris, qu’il fallait plutôt faire le travail préalable de ré solidarisation des Camerounais vis-à-vis de la chose politique mais surtout de l’action politique. Les marches au sein du Pcrn ne sont pas encore à l’ordre du jour.

Obtenir l’alternance par les Urnes

A ce propos, le président du Pcrn s’est montré ferme : « Absolument. Imparablement. C’est inarrêtable. Je reste convaincu que c’est par le vote qu’on peu changer les choses au Cameroun. Si ce n’est pas par le vote que les choses changent, on pourrait avoir des mutations ;  des mouvements ; des hommes pourraient changer mais en réalité, le même système pourrait se perpétuer et si les Camerounais veulent l’alternance, ils doivent s’inscrire massivement sur les listes électorales et surveiller leur vote… ».

Par ailleurs, « Les partis politiques préparent l’alternative ; non seulement au projet alternatif mais des hommes alternatifs, des valeurs alternatives, un management alternatif et, je crois que c’est en s’inscrivant dans la logique du vote que nous pourrons pocher toutes ces cases que je viens d’énumérer ».   

 

Nicole Ricci Minyem

 
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Cabral Libii affirme que sa formation politique le Parti camerounais pour la réconciliation nationale gagnera en expérience, en prenant part aux élections régionales.

 

Le tweet du Député Cabral Libii affiche clairement sa position par rapport aux toutes premières élections régionales du Cameroun. Le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) sera de la partie. Son président y voit un moyen de gagner en expérience. Il encourage d’ailleurs ses militants à participer à ces élections sans tenir compte du fait que le terrain leur soit acquis ou pas.  

« Les Régionales ne sont en théorie qu'un prolongement-formalité des élections municipales. Le PCRN y gagnera bien plus que des Conseillers régionaux: l'expérience. Allez-y chers camarades! Que le collège électoral vous soit favorable ou pas. Les électeurs sont d'abord citoyens », a écrit Cabral Libii.

Il faut rappeler que le Pcrn fait donc partie des partis politiques qui ont déjà confirmé leur participation aux élections régionales, qui vont se dérouler le 06 décembre prochain. Déjà le parti repris par Cabral Libii a concouru aux élections législatives et municipales du 09 février 2020. Il a pu obtenir 05 Députés et entrer à l’Assemblée nationale.

On sait que le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) prendra part également à ce rendez-vous électoral convoqué par son président national. D'ailleurs le Pr Jacques Fame Ndongo opérant en sa qualité de Secrétaire à la Communication du Rdpc, l’a indiqué dans un document publié hier 06 septembre 2020.

« Le Chef de l’Etat S.E Paul Biya vient de signer un décret historique : les toutes premières élections régionales jamais organisées au Cameroun, auront lieu le 6 décembre 2020. Le Rdpc est partant. Il est prêt. Il est d’attaque. Ce n’est ni un canular ni un conte de fée », a écrit le Pr Jacques Fame Ndongo.

 

Liliane N.

 

 

 

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Pour Cabral Libii « Ce garçon est un maillon périphérique qui mérite certes d'être sanctionné mais il urge de sanctionner très sévèrement les adultes responsables… ».

 

« Au sujet du jeune compatriote arrêté dans l'affaire de fuite des épreuves au Baccalauréat.

En attendant la communication qui doit être faite par le procureur et les avocats de ce jeune, afin que nous soyons édifiés sur l'amplitude des charges qui ont motivé son placement en détention préventive (faut préciser qu'il jouit toujours de la présomption d'innocence et qu'à ce titre, il peut être élargi à tout moment selon le rythme de l'instruction), on ne peut que s'étonner et s'indigner que sur une affaire aussi grave qui entache la crédibilité du baccalauréat et donc, la fiabilité de notre système éducatif, que la justice soit moins preste à l'égard des infracteurs adultes qui sont au cœur du système.

Je m'avance peut-être vite sur la célérité de la justice, la gravité du dossier commande en effet que l'instruction soit menée avec minutie...

Le débat n'est pas tant celui de l'âge, car des mineurs commettent des crimes et il y a bel et bien une justice pour les mineurs. Le débat est celui du crédit que le monde accordera aux diplômes camerounais. On sait tous ce que cela a coûté à notre pays par le passé.

Ce garçon quelque soit le bout par lequel on prend l'affaire, est un maillon périphérique qui mérite certes d'être sanctionné si sa responsabilité est établie, pour éviter la banalisation de l'inconséquence tout au moins auprès des plus jeunes, mais il urge de sanctionner très sévèrement les adultes responsables, le peuple attend que les dysfonctionnements qui ont conduit à la dérive soient réparés et réprimés. Il y va du peu de crédibilité qui reste à notre système éducatif ».

Un avis plus ou moins partagé au sein de l’opinion nationale

« La loi est dure mais c’est la loi », a t- on coutume de dire et, bien qu’il ne soit pas question d’interférer dans une affaire qui suit son cours, en attendant le verdict final de la justice Camerounaise, le leader du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale, tout comme la quasi majorité des leaders d’opinion, s’interroge sur l’opportunité de l’incarcération de ce jeune élève et de quatre autres personnes, alors que ceux qui ont été indexés par le ministre des Enseignements Secondaire profitent tranquillement des « trois mois de vacances » qu’on veut assimiler à des sanctions.

D'ailleurs, dans le même d’ordre d’idée et pour corroborer les propos précédents, le Docteur Richard Makon a écrit ceci :

« Toute justice sans amour est cause de division et de fracture sociale. Toute justice sans discernement est évidemment arbitraire !!! Toute justice sans humanisme est forcément tyrannique !!!  Une société qui emprisonne des nourrissons « innocents » pendant que des vieux criminels se pavanent librement a évidemment perdu tout repère moral…Une telle société qui fait le lit de la déshumanisation est incontestablement prête pour son génocide » !!!

 

Nicole Ricci Minyem

 

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C’est ainsi que l’honorable Cabral Libii a titré la réflexion inscrite sur sa page officielle il y a quelques heures et dans laquelle il a relevé l’importance des Départements dans ce processus électoral.    

 

« La circonscription des élections régionales est le Département. Mais à ce jour nous ne pouvons pas dire combien de délégués de départements comptera chaque Département.

Le code électoral (art 243) nous enseigne qu'il y a 02 catégories de conseillers régionaux:

- Les délégués de départements (mais combien par Département)?

- Les représentants du Commandement traditionnel élus par leurs pairs (si ce commandement existe, comment se déroule le scrutin du Commandement? Combien sont-ils élus par département puisque ce dernier est la circonscription électorale) ?

Le code des CTD du 24 décembre 2019 (art 275) nous enseigne qu'il y a 90 conseillers régionaux par Région. Soit 900 dans tout le Cameroun

Un autre texte la loi du 25 avril 2019 qui fixe le nombre et la proportion des Conseillers Régionaux par catégorie, nous enseigne que sur les 90 conseillers par Région, 70 seulement relèvent de la catégorie de Délégués de Départements et 20 sont de la catégorie du Commandement traditionnel.

Ainsi dans tout le Cameroun, Il y aura 700 Délégués de Départements et 200 représentants du Commandement traditionnel.

La même loi du 25 avril 2019 (art 5-3) nous enseigne que chaque conseil régional est constitué d'au moins un délégué de chaque Arrondissement. Ainsi dans chaque département, chaque Arrondissement aura obligatoirement au moins 1 conseiller.

Quand on a lu tout ça, on comprend vite qu'on aura au moins 360 Conseillers Régionaux, chiffre qui correspond au nombre d'arrondissements. Mais ceci est juste le plancher.

Quel est le plafond que chaque parti politique doit se fixer pour constituer sa liste de Délégués départementaux? Car on doit avoir au total 700 Délégués départementaux. Si on soustrait 360 à 700, il reste 340 sièges de Conseillers Regionaux à repartir.

Qui doit le faire? La réponse est donnée par la loi du 25 avril 2019 (art 6): C'est le Président de la République. D'ailleurs c'est le même décret qui doit repartir les 200 représentants du Commandement traditionnel par Département.

Quand on sait que ce "Commandement" est lui même structuré en 1er, 2eme et 3eme degré (texte de 1977), on attend de voir le dosage par degré et par arrondissement... Gare aux Chefs qui parlent « n'importe comment » aux sous-préfets...

Il ne reste plus à espérer que ce décret précède la convocation du corps électoral. Corps électoral dont on ignore en partie l'assiette en ce qui concerne le commandement traditionnel...

Car il nous tarde de savoir comment le commandement va tenir son vote à lui qui ne concerne pas les conseillers municipaux. Elecam va procéder comment?

Le Commandement traditionnel n'ayant pas de partis politiques (en principe), son élection sera un scrutin de liste ou uninominal? Leur processus électoral est une loi ou un décret?

Ils battront campagne comment? En cas de fraude entre chefs traditionnels, vont-ils vraiment suivre le code électoral qui renvoi leur contentieux à celui des Conseillers municipaux ou alors ça va se régler « tradionnellement »?

A bien y regarder, le principal attrait des Régionales annoncées, ce ne sont ni ceux qui vont y participer ou pas, encore moins l'issue... mais le dévoilement des contours du Commandement Traditionnel.  

En attendant, comme l'éligibilité du « Commandement » est le même que celui des Conseillers municipaux, j'invite nos dignitaires traditionnels à s'inscrire massivement sur les listes électorales. De leur côté, ça s'annonce très intéressant... ». 

 

N.R.M

 

Published in Tribune Libre
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Sunday, 05 June 2022 11:01