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L’annonce a été faite ce 16 mai, lors de l’émission « Entretien avec », sur la chaîne de télévision STV.

 

Alors qu’il répondait à une question posée par notre confrère, le tout nouveau président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale a fait part de sa disponibilité, à accompagner le processus pour un retour au calme, à côté du leader du Social Démocratic Front, Ni John Fru Ndi

 

Dans le même ordre d’idées, celui qui est resté le Coordonnateur National du Mouvement Onze Millions de Citoyens affirme que : « Tant que la crise anglophone ne fédère pas la communauté nationale, on arrivera difficilement à une solution. C’est pour cela qu’il faut un dialogue, ouvert, au cours duquel les questions sont posées sur la table, la question du fédéralisme, du sécessionnisme et, la question du régionalisme… ».

 

Il a salué la présence du premier ministre, chef du gouvernement qui a entamé depuis de nombreux jours, une tournée au Nord et au Sud Ouest, afin de transmettre un message de paix, de réconciliation, de cohésion nationale. Cabral Libii a loué le grand élan, la forte mobilisation des populations, cette chaleur, l’euphorie de ces concitoyens qui sont massivement sortis dans la rue, pour saluer l’arrivée de l’un des proches collaborateurs de Président de la République.

 

Toutefois, il est resté inquiet face à la démarche gouvernementale. Il se pose la question de savoir si  Joseph Dion Ngute a apporté dans ses valises, un contenu différent de celui de ses prédécesseurs. C’est la raison pour laquelle il estime que pour que les armes se taisent, pour que les camerounais veuillent célébrer en toute quiétude la fête de l’Unité nationale, il faut trois choses fondamentales  en plus du repentir des sécessionnistes et, le retour des forces de défenses et de sécurité dans les casernes : La valorisation des langues nationales à travers l’éducation  – l’extermination du tribalisme rampant – la mise en place d’un levier disciplinaire et répressif…

 

Des propositions qui raisonnent fortement, alors que le Cameroun se prépare à commémorer la 47ème édition de la fête de l’Unité Nationale que certains trouvent chimérique. Le président du Parti Camerounais pour la Réconciliation National estime pour sa part que : « Lorsque le pays est attaqué et que le peuple souffre, il est important de faire taire les différences, afin de sauver ce qui est important : le Cameroun. Quitte à reprendre ensuite, les combats politiques qui ne se font pas avec les armes mais plutôt avec les idées ».

 

Nicole Ricci Minyem

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En introduisant une demande de légalisation auprès du ministre de l’Administration Territoriale pour le parti « Les Citoyens », l’initiateur du mouvement Onze Millions de Citoyens, au vu des tergiversations de l‘autorité administrative, avait parlé d’un plan B. 

 

C’est ce dernier qui a été dévoilé ce 11 mai : A l’issue d’un congrès organisé à Doukoula, dans la localité Guidiguis, département du Mayo-Kani, région de l’Extrême  Nord que Cabral Libii Li Ngué Ngué a été élu à l’unanimité Président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN).

Cette formation politique a été légalisée le 14 février 2003 et, présente sur son logo, l’image d’un cabri. Ce qui fait dire à l’un des collaborateurs de Cabral Libii Li Ngué Ngué que : « Ceux qui nous avaient collé cette étiquette de "Cabris" pensaient nous faire du mal mais en fait, c'était une prémonition. Dans les statuts du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale, le Cabri ou la brebis au Centre du triangle national est le symbole de la tolérance, de la paix, du pardon et de la Réconciliation ».

Le partenariat, le rassemblement de deux petits fils, des figures emblématiques de ce pays : Ruben Um Nyobe et Ahmadou Ahidjo même s’ils ont différemment marqué leur époque.

 

Que va t- il advenir du parti « Les Citoyens »

Pour ceux qui s’interrogent sur l’avenir du parti dénommé « les Citoyens », encore en souffrance au ministère de l’Administration territoriale, alors que rien ne justifie qu’on assiste à toutes ces tergiversations administratives, les collaborateurs de Cabral Libii Li Ngué Ngué sont clairs :

 

« Si le ministre Atanga Ndji décide de légaliser « les Citoyens », nous avons deux options dont nous ne pouvons vous livrer les détails ici ; toutefois, il est possible que l’un absorbe l’autre, cela s’est vu en 1985, lorsque le RDPC a absorbé l’UNC, ou alors, nous faisons recours aux services d’un huissier de justice qui ira déposer une requête en bonne et due forme pour annuler la demande de légalisation du parti « les Citoyens ». Vous aurez tous les détails dans les heures ou les es jours qui viennent… ».  

«  Peu importe le nom du parti. Notre idéologie reste la même. Nous sommes avec toi, Cabral… ».

«  Nous n’avons pas d’adversaires politiques mais, plutôt des détracteurs à qui il faut rabattre e caque et remettre sur le chemin de la raison. Nous ne nous battons contre personne mais plutôt pour le mieux être des camerounais… ».

« Mr Libii me surprend beaucoup. Quand quelqu’un est doté d’une telle intelligence, j’espère que ça ne finira pas par se retourner contre lui. Il soumet le régime en place à une vraie gymnastique de sagesse ».

 

Membres du bureau du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale

Président : Cabral Libii Li Ngué Ngué

Vice – Président : Boubakari Massardine

Trésorière : Aîchatou Inoua

Le Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale va prendre part à la fête de l’Unité Nationale. Et pour cela, toutes les coordinations auront dans quelques heures, un modèle de correspondance à compléter et à déposer auprès des autorités administratives avec une copie de l’acte de légalisation du Parti Camerounais pour la Réconciliation National.  

 

Communiqué de la cellule de communication de Cabral LIBII LI NGUE

Le samedi 11 mai 2019, Monsieur Cabral LIBII LI NGUE, coordonateur général du mouvement associatif Onze Millions de Citoyens et classé au troisième rang à l’élection présidentielle du 07 octobre 2018, a été élu au cours d'un congrès dûment déclaré auprès de la Sous-préfecture de GUIDIGUIS, département du MAYO-KANI dans la région de l'Extrême-Nord, président national du PARTI CAMEROUNAIS POUR LA RECONCILIATION NATIONALE (P.C.R .N) en abrégé usuel : « LE PACA ».

Ce parti dont le siège social est à Yaoundé a été légalisé en 2003 par Monsieur le Ministre de l'administration territoriale.

L'adhésion à ce parti et l'élection de Monsieur Cabral LIBII comme son président national sont le fruit d'intenses pourparlers politiques qui ont permis de constater :

1- L'Existence de réelles convergences, adhérences idéologiques entre les projets de société et politique du PARTI CAMEROUNAIS POUR LA RECONCILIATION NATIONALE et la vision politique proposée par le candidat Cabral LIBII lors de l'élection présidentielle du 07 octobre 2018 à savoir la nécessaire réconciliation entre les camerounais, la promotion de la culture de la paix, la mise de l'humain au cœur de toute action politique et de développement, la promotion d'un Cameroun qui *protège* et libère les énergies .

2- La détermination commune à parvenir à une alternance démocratique au Cameroun par la voie des urnes, au moyen de la mise en place d'une véritable dynamique populaire d'inscription des camerounais en âge de voter sur les listes électorales.

3- La promotion et l'intéressement de la jeunesse à l'action politique en vue de la faire élire au sein des différentes institutions représentatives de la République.

 

Pour plus d'amples informations et sur toutes autres préoccupations tenant à la situation du mouvement associatif Onze millions de Citoyens, les relations avec le parti LES CITOYENS en cours de légalisation, le parti OMP réputé légalisé après écoulement du délai de 03 mois sans réponse de l'administration, la convention de partenariat entre Onze millions de Citoyens et le parti UNIVERS et bien d'autres, seront « abordées » dans les tous prochains jours au cours d'une conférence de presse.

Mais d'ores et déjà, il est important de souligner que Monsieur Cabral LIBII LI NGUE a signifié aux autorités administratives compétentes, préalablement à la tenue du congrès du PARTI CAMEROUNAIS POUR LA RECONCILIATION NATIONALE, sa démission comme membre du parti LES CITOYENS en cours de légalisation et son remplacement au poste de Président au cours d'une assemblée constitutive modificative.

 

Pour Cabral LIBII LI NGUE, Président du PARTI CAMEROUNAIS POUR LE RÉCONCILIATION NATIONALE
(PCRN) – LE PACA

 

Anne Féconde NOAH BILOA. 

Porte-parole de Cabral LIBII. 

 

 

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Le 04 mai 2019, Cabral LIBII, Coordonnateur du Mouvement 11 millions de Citoyens, a répondu à l'invitation de Michelle BACHELET, ancienne Présidente du Chili, en qualité de Haut Commissaire des Nations-unies aux droits de l'Homme. L'objet  de cette rencontre avec les partis  et autres acteurs politiques portait sur la situation  des droits de l’homme droits politiques,  et des libertés au Cameroun. Lors de son intervention, Cabral LIBII a abordé avec forte démonstration 5 questions :

 

L'absence des pouvoirs d'ELECAM sur le processus électoral

L'absence d'un contentieux sur le résultat des élections

La paralysie du droit de vote et des droits politiques au Cameroun

La question anglophone

Les persécutions contre le mouvement onze millions et de son leader.

 

-         L'absence de pouvoir d’Elecam sur le processus électoral

Cabral LIBII a rappelé que, Elecam ne dispose d'aucun pouvoir dans le suivi du scrutin au Cameroun. 

Cet organe présenté à tort comme un organe indépendant chargé de garantir  la transparence des élections, est en réalité une simple commission  de la logistique.

Elecam est juste chargé de créer les bureaux de vote, mettre  à la disposition des bureaux de vote les urnes, les transporter, affecter les scrutateurs, recruter des prestataires pour  imprimer les bulletins des différents candidats, acheter les enveloppes, les registres, l'encre pour les empreintes.

L’essentiel du scrutin, c’est-à-dire, la computation des votes, est de la compétence des commissions mixtes électorales dirigées par des magistrats fonctionnaires entourés d' un grand nombre de fonctionnaires du Ministère de l'administration territoriale dont la carrière administrative dépend de la signature du Président de la République, par ailleurs, candidat à l'élection présidentielle ou dont les membres du parti qu'il dirige, sont candidats aux autres élections.

Article 49 du code électoral : «  Il est créé des commissions électorales mixtes chargées respectivement des opérations préparatoires aux élections, de l’organisation et de la supervision des opérations électorales, des opérations de vote et du recensement général des votes. » 

Sur ce point et pour une réelle transparence électorale, Cabral LIBII demande  la dissolution pure et simple des commissions électorales mixtes  afin de  laisser  Elecam jouer son rôle comme le prévoit pourtant le code électoral. 

Article 4.- (1) « Elections Cameroon » est un organisme indépendant chargé de l’organisation, de la gestion et de la supervision de l’ensemble du processus électoral et référendaire.

 

-         L’absence d’un contentieux sur les résultats des élections au Cameroun

Le leader Cabral LIBII a souligné le fait qu'au Cameroun, il n'existe pas de contentieux sur les résultats des élections.

Contrairement aux autres pays africains comme la RDC et d'autres, disposant d'organes indépendants chargé des élections, le contentieux électoral camerounais ne porte pas sur la contestation des  résultats.

Dans ces pays, l'organisme chargé des élections comptabilise les résultats, les proclame publiquement et dès cet instant, les contestations sont ouvertes aux candidats contestataires.

A partir de cet instant, la partie ou le candidat qui  contestent les résultats provisoires saisit la juridiction constitutionnelle, qui statue en audience publique. Et  c'est seulement à l'issue de ces audiences de contestation des résultats que les résultats définitifs sont proclamés en audience solennelle de la juridiction constitutionnelle.

L'avantage de l'audience de contestation des résultats est que les candidats ou les partis peuvent sur la base de leurs procès-verbaux confronter devant la juridiction constitutionnelle avec les résultats comptabilisés par l'organe en charge des élections.

Au Cameroun, les fonctionnaires réunis en commission mixte électorale et commission nationale de recensement des votes  arrêtent  les résultats devant les représentants des candidats qui n’ont pas eu le temps en 72 heures de réunir les preuves de leurs allégations  et les font lire simplement par le conseil constitutionnel. 

En réalité, les résultats des différents bureaux de votes sont comptabilisés par les commissions mixtes départementales dirigées par des fonctionnaires  puis acheminés à la commission nationale des votes à la tête de laquelle se trouve un magistrat du conseil constitutionnel, assisté des fonctionnaires de l'administration territoriale ou désignés par elle. 

Après comptabilisation générale des résultats en  interne au sein de la commission nationale de recensement des votes, sans que leur travail soit rendu public, les résultats sont acheminés discrètement au conseil constitutionnel, qui, les lit en audience publique solennelle, sans aucune possibilité de les contester matériellement. 

En l’absence d’une proclamation des résultats provisoires, les partis politiques n'ont aucune possibilité pour défendre leurs votes tels qu'ils en ressortent des Procès-verbaux en leur possession généralement ultérieure aux 72 heures impartis pour introduire le contentieux.

Le contentieux électoral actuel au Cameroun porte uniquement sur les abus et irrégularités observés lors de l'établissement des listes de candidatures et le déroulement des élections le jour du vote : absence des bulletins de vote, encre délébile, interdiction du vote. 

Sur ce point, le Coordonnateur Général du Mouvement 11 millions de Citoyens a vivement recommandé qu'Elecam puisse comptabiliser les résultats, les proclamer provisoirement et que le contentieux au niveau du conseil constitutionnel puisse porter non seulement sur la régularité des opérations de vote allant de l’inscription sur les listes électorales au scrutin proprement dit, mais aussi, sur la contestation des résultats provisoires donnés par ELECAM.

 

-         La paralysie du droit de vote et des droits politiques au Cameroun

Le second point majeur évoqué par Cabral LIBII portait sur les actions néfastes des pouvoirs publics visant à atténuer le fort engouement  des populations camerounaises à participer au choix de ses dirigeants.

Madame Bachelet est d'ailleurs revenue sur ce point lors de son propos de clôture.

Fort de sa présence permanente sur le terrain depuis plus de 2 ans  à travers la visitation de plusieurs dizaines d'arrondissements et des  centaines de villages, ce qui fait de lui l'homme politique le plus proche des populations, Cabral LIBII  a fait noter que le camerounais lambda veut absolument participer à la vie politique de son pays.

Mais de façon cynique , les tenants du pouvoirs veulent l'en décourager par la mise en place des mécanismes tels  le verrouillage du système électoral comme  sus décrit, les violations systématiques des libertés associatives et syndicales par l'interdiction des réunions et autres manifestations publiques quand elles ne sont pas celles du parti au pouvoir, la concentration de tous les pouvoirs entre les mains des gouvernants sourds à la volonté populaire , la menace de répression permanente lorsqu’un citoyen, désireux de participer à la construction de notre  patrie, venait à émettre un avis contraire à celui  du président  de la République, ses soutiens ou de son parti politique, le musellement systématique des syndicats qui portent pourtant les aspirations profondes des membres qui les constituent. Cabral LIBII a insisté sur la protection du droit de participer, sur l’urgence de donner un contenu légal à la notion d’ « ordre public » et de limiter la garde à vue administrative au Cameroun.

 

-          Sur la question anglophone

Le leader Cabral LIBII a indiqué que l’escalade de la crise anglophone est encouragée de manière ponctuelle par le refus des pouvoirs publics  de laisser la société civile participer à la résolution de ce conflit, à travers un dialogue inclusif.

Cette crise anglophone trouve un champ fertile aussi du fait de la centralisation et la conservation excessives du pouvoir.

D'où son appel une fois de plus, à la libération des détenus et plus spécifiquement des leaders légitimes tels Ngalim Felix et Mancho Bibixy  disposés à travailler pour la sortie de crise,  à une véritable régionalisation donnant une vraie autonomie de gestion aux populations dans des domaines  spécifiques. Néanmoins, il a rappelé que toute démarche de paix commandait que les groupes armés dans le bush, déposent également les armes.

 

-         Les persécutions contre le mouvement Onze Millions de Citoyens

Ce  point était  une illustration des problématiques sus évoquées sur les atteintes aux libertés politiques et publiques de ceux qui ne partagent pas les avis du pouvoir.

Les membres du mouvement onze millions sont victimes régulièrement des agressions, intimidations, bannissements des villages, destructions des commerces, interpellations, séquestrations... .

Cabral LIBII, pour mieux illustrer les actes interdisant les activités du Mouvement 11 Millions de Citoyens  dans certaines localités du pays, brandira plusieurs actes d’interdiction et évoquera sa suspension personnelle de toutes activités politiques qui étonnera madame Michelle BACHELET, les membres de la délégation qui l'accompagnaient et les  autres participants à la rencontre.

Certains responsables des partis d'opposition ont même avoué  n'avoir pas cru à cette information jusqu’au moment de la présentation du document physique. La question sur toutes les lèvres étaient celles de savoir  quel  texte juridique autorisait l'administration à suspendre un citoyen de ses activités politiques.

 A la fin de son exposé reconnu comme clair, précis et concis, un mémo récapitulatif de toutes ces observations et recommandations citoyennes, a été remis à Madame la Haut Commissaire des Nations-unies aux droits de l'homme que le leader Cabral LIBII n'a pas manqué de remercier.

 

Anne Féconde NOAH BILOA

Porte-parole de Cabral LIBII

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Me Christian Ntimbane Bomo explique au ministre de l’Administration territoriale, les raisons pour lesquelles il ne saurait refuser de légaliser le parti « Les Citoyens » de Cabral Libî Li Ngué Ngué. 

 

 

Par Me Christian Ntimbane Bomo

Monsieur le Ministre,

Peut-être que vous vous souviendrez ou pas de moi. Vous m'avez personnellement remercié au cours d'une rencontre fortuite au hall de l'hôtel Mont-Fébé en 2011, après que j'avais écrit des articles très courus dans les journaux Mutations et le Jour, et, défendu sur les antennes de la chaîne de télévision STV lors de l'émission Cartes sur tables, animé par le journaliste Thierry NGONGANG , l'éligibilité juridique du président Paul BIYA, dont certains universitaires à la compétence avérée comme le professeur Didier Olinga avaient démontré avec une certaine dextérité l'inéligibilité. 

En effet, le débat autour de la question était de savoir si, le président Biya, qui, avait été élu en 2004, sous le régime de la limitation des mandats pouvait encore se représenter sur la base de la constitution de 2008 laquelle avait levé le verrou de la limitation des mandats. Cette question était préoccupante au point où, non seulement vous, comme je l'ai indiqué plus haut , mais aussi de nombreux hauts responsables de la présidence de la République, y compris feu Monsieur le conseiller juridique de regretté mémoire et Monsieur le Directeur du cabinet civil sortant me remercièrent en reconnaissant que par la théorie des droits acquis que j'avais introduit dans le débat, une épine leur avait été enlevé sous le pied, ainsi, la candidature du Président BIYA ne souffrirait plus de contestation juridique.

Si je fais ce rappel, c'est pour vous dire Monsieur le Ministre que je suis un défenseur de la justice et du droit, et ceci sans acception de personne ou de couleur partisane. J'ai opté pour la profession d'Avocat pour défendre la justice et le droit tant des faibles que des forts, des pauvres que des riches.

C'est toujours animé de cet état d'esprit de justice que j'ai pris des positions juridiques assumées pour demander la libération du professeur Maurice Kamto et de ses soutiens politiques au motif que les procédures d'arrestations et les fondements des infractions évoquées contre eux sont inappropriées. La seule action qui pourrait être soutenue sur le strict plan du droit à la suite des marches du 26 janvier 2019, c'est celle que l'Etat du Cameroun pourrait engager en France contre ceux des manifestants qui ont saccagé nos ambassades. 

Monsieur le Ministre, cette fois-ci, mon intervention bénévole va au profit de Monsieur Cabral LIBII dont des informations concordantes sur les réseaux sociaux font état de réelles hésitations de votre administration à procéder à la légalisation du parti politique qu'il a décidé de promouvoir et dont le nom est : LES CITOYENS.

Même s'il vous reste encore quelque temps pour décider, il est judicieux de faire certaines précisions.

Est-il besoin de rappeler que la loi camerounaise notamment celle du 19 Décembre 1990 sur les partis politiques oblige la légalisation de tout parti politique dont le dossier remplit les conditions fixées par la loi?

Article 7.- (1): " La décision autorisant l’existence légale d’un parti politique est prise par le ministre chargé de l’Administration territoriale."

Article 8.- (1) : " L'autorisation visée à l’article 7 ci-dessus ne peut être refusée que si le dossier ne remplit pas les conditions énumérées aux articles 5, 9, 10 et 11 de la présente loi.
(2) Tout refus d’autorisation doit être motivé et notifié au déposant par tout moyen laissant trace. "

En réalité à la lecture de cette loi, le Ministre de l'administration territoriale ne dispose d'aucun pouvoir discrétionnaire pour légaliser un parti qui remplit les conditions. 

En droit administratif, on parle de pouvoir lié. En d'autres termes, il vous est impossible de refuser de légaliser un parti politique qui remplit toutes les conditions exigées par la loi.

Si le Ministre de l'administration territoriale refuse de le faire, il se porte en faux contre les lois de la république dont il est pourtant le garant. Une telle attitude devenant tout simple une forfaiture.

Je voudrais en outre, appeler humblement votre attention sur le statut de Monsieur Cabral LIBII qui, somme toute n'est plus un citoyen lambda, même si aucune loi n'accorde de statut protégé aux anciens candidats aux élections présidentielles. Dans une république, aux côtés des lois écrites, il y a celles non écrites qui constituent le socle des traditions et usages républicains unanimement partagés.

Le troisième rang à l'élection présidentielle qu'il a occupé selon les résultats proclamés par le Conseil constitutionnel en fait indubitablement un des grands acteurs de notre démocratie et de notre vie politique, qui mérite une certaine considération auprès de notre administration.

Ne perdons pas à l'esprit qu'il aurait pu aussi être le Président de la République du Cameroun.

Des centaines de milliers de nos compatriotes ont voté Monsieur Cabral LIBII pour diriger notre pays.

Sa personnalité affable, sa mine aux apparences inoffensives et sa modestie en termes de moyens matériels ne doivent pas être vues comme des portes ouvertes aux attitudes méprisantes à son égard.

Ailleurs, des personnes ayant eu de tels rangs aux élections présidentielles sont prises avec beaucoup de délicatesse.

Au cas où, la création du parti dont Monsieur LIBII est le promoteur serait empêché, ce serait une attitude déloyale, injuste et antidémocratique, d'exclure ses centaines de milliers de nos compatriotes qui le suivent de notre vie politique. 

Car comment expliquer que dans un pays dit démocratique, un candidat classé troisième à l'élection présidentielle, soit interdit de création d'un simple parti politique alors qu'il respecte toutes les conditions fixées par la loi, si ce n'est une volonté de fausser le jeu démocratique?

Quel avantage, la république tirerait-elle d'avoir frustré non seulement, ce jeune compatriote, si courageux qui aura eu l'audace d'affronter une élection présidentielle, sans véritables moyens pour battre campagne, mais aussi cette jeunesse qui le suit et dont il incarne aujourd'hui une sorte d'espérance ?

Monsieur le Ministre, en optant pour une lettre ouverte, j'ai aussi voulu parler à tous vos collaborateurs qui ont entrepris depuis un certain temps d'empêcher la mobilisation citoyenne qui se construit autour de certains partis politiques d'opposition en vue des échéances électorales futures.

Cette façon de faire exacerbe davantage de tensions au lieu de les calmer.

Le Cameroun, notre pays traverse des moments incertains. Nous avons plus que besoin de consensus démocratique que des exclusions.

Parfaite considération.

Maître Christian NTIMBANE BOMO 

Avocat

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Dans une interview accordée à notre confrère Défis Actuels, le promoteur du mouvement Onze Millions de Citoyens indique qu’en plus de cette option, la convention signée avec le parti politique Univers du Pr Prospère Nkou Mvondo reste d’actualité.

 

C’est au mois de mars 2019, que Cabral Libii a déposé dans les services du gouverneur de la région du Centre, le dossier de création de son parti politique baptisé «Les Citoyens».  Conformément à la loi, ledit dossier a été examiné par les services compétents puis transférés au Ministère de l’Administration territoriale (Minat) actuellement dirigé par Paul Atanga Nji. Il convient de noter que le Minat est le seul habilité à autoriser l’existence légale d’un parti politique, au Cameroun. Toutefois, il faut souligner qu’en cas de silence gardé pendant trois (3) mois à compter de la date de dépôt du dossier, auprès des services du gouverneur territorialement compétent, le parti est réputé exister légalement.

Questionné sur ce sujet par notre confrère Défis Actuels, Cabral Libii semble déjà avoir réfléchi sur les options qui s’offrent à lui, dans le cas où les autorités ne légalisaient pas son parti politique avant la tenue des élections régionales. «En cas de non légalisation ? Nous avons un plan B. Nous évoluerons au sein du Pcrn (Parti Camerounais pour la Réconciliation nationale Ndlr) et je rappelle que la convention avec le parti Univers reste et demeure d’actualité », a-t-il déclaré au cours de l’interview publiée dans le numéro 381 du journal Défis Actuels.  

Au cours de cette même interview, le promoteur du Mouvement Onze Millions de Citoyens s’est également exprimé entre autres sur le travail qu’il abat sur le terrain. A titre de rappel, Cabral Libii après un travail de longue haleine en période de pré-campagne et de campagne électorale, d’après les résultats proclamés par le Conseil constitutionnel, est arrivé 3e lors de la Présidentielle 2018, avec un score de 6,25%. A l’heure actuelle, Cabral affirme avoir un bilan satisfaisant sur le terrain. «Le bilan est très bon. Je ne remercierai jamais assez les populations qui me suivent et la méthode, et même du leadership. Je suis au service du peuple, je suis sur le terrain, je le sensibilise, je le responsabilise », affirme-t-il.

 

Liliane N.

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A la suite de la sortie du coordonnateur général du mouvement 11 millions au cours de l’émission l’Arène, l’ancien régional pour l’ouest a tenue à répondre. Brocardé par Cabral Libii sur Canal 2 International, Armand Noutack II souligne les mensonges dits au cours du programme.

 

Le premier mensonge porte sur le nombre de voix obtenu par le régional dans son propre bureau de vote. « Je tiens à rappeler à l'opinion publique que j'étais membre de la commission départementale de recensement des votes pour la Mifi, je n'étais pas scrutateur et j'ai voté au bureau de vote Banengo E. Au-delà du fait que le vote est secret, je tiens à rappeler à Cabral que j'ai voté pour lui, et dès demain j'irai rencontrer la responsable communale d'ELECAM pour mettre à nu ce gros mensonge de ce leader qui, sentant sa mort Politique cherche un bouc-émissaire pour justifier ses propres turpitudes » a précisé Armand Noutack II sur son compte Facebook. Le jeune homme politique, devenu depuis peu, le président régional du parti Univers à l’Ouest, estime que Cabral Libii veut le tenir pour responsable de la perte d’estime de plus en plus grandissante à l’endroit du mouvement 11 millions.

 

De plus, le parti univers a bel et bien mis en place un déploiement conséquent dans les arrondissements de la MIFI qui ont effectivement été sur le terrain durant toute la période pré-électorale. Comme pour justifier le fait que de nombreuses populations de l’ouest l’on suivi, Armand Noutack II fait savoir « mon cher Cabral j'ai voté pour toi, ma mère aussi, mon petit frère, mes nièces, mes tantes, bref toute ma famille, les populations ... Et aujourd'hui tu viens raconter des sottises à la télévision ? ».  Des éléments qu’il évoque pour démontrer combien les propos tenus par Cabral Libii ne sont pas fondés.

 

Pour Armand Noutack II, Cabral Libii est corrompu par ceux qu’il a mis à ses côtés. Notamment, Armand Okol son directeur de cabinet et d’autres « repris de justice ».  Comme dans un accès de colère, l’ancien régional de OMC déclare « Lorsque tu chemines avec un individu comme Okol qui dit être ton directeur de cabinet, toi ancien candidat à la présidentielle (du jamais vu dans l’histoire), sans aucune note de nomination, et qui pond des inepties sur les plateaux TV tous les jours, c'est pour aller où si ce n'est dans un trou profond ? ». Dans la suite de sa sortie, Armand Noutack promet de faire d’autres révélations croustillantes sur les mensonges de Cabral Libii.

 

Stéphane Nzesseu

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L’émission à succès diffusée par la chaîne de télévision camerounaise CANAL2 INTERNATIONAL a tenu le pari de l’audimat ce dimanche 07 avril 2019. Pour cause, l’invité du soir était l’ancien candidat à la présidence de la république Cabral Libii. Face aux journalistes, le « candidat des jeunes » a perdu son calme légendaire.

 

Le programme télévisé que présente Rodrigue Tongue tous les dimanches soir a tenu la promesse des fleurs. C’est le deuxième plateau de télé qui reçoit le leader du mouvement 11 millions de citoyens depuis le début de cette année. Comme co-interviewer, Rodrigue Tongue a fait appel à deux chroniqueurs politiques pointus, Yannick Yemga du journal l’œil du Sahel et Dimitri Amba du quotidien Le Messager.

Après les usages d’entrée, les journalistes ont très rapidement mis le doigt sur les sujets qui fâchent. L’état des relations entre le mouvement OMC (Onze Millions de Citoyens) et le parti Univers, les circonstances de la création du nouveau parti politique par les membres de 11 millions, les dissensions au sein du mouvement avec les dénonciations publiques de gabegies financières faites par l’ancien régional de l’ouest Armand Noutack II, le voyage jugé inopportun de Cabral Libii et son épouse aux Etats Unis et contre-productif sur le plan communicationnel. Des sujets et bien d’autres qui n’ont pas laissé indifférent le coordonnateur général du mouvement 11 millions de citoyens.

Dans un premier temps, Cabral Libii va tout faire pour conserver son calme devenu légendaire. Acculé par les questions des journalistes, le leader de 11 millions va progressivement perdre son sang-froid. Se laissant parfois aller à la bassesse. L’un des moments illustratif de cette attitude du prochain président d’OMP, est l’épisode Armand Noutack II. Cabral Libii tourne en dérision son ancien collaborateur, patron régional de 11 millions de la région de l’ouest, affirmant qu’il a été le plus incompétent de ses collaborateurs. Incapable de mettre en place des délégués d’arrondissement dans la MIFI. Plus encore, il est sorti de son propre bureau de vote avec un score de 0 %.

Le pique de la crise de nerf sera atteint avec l’entrée dans l’Arène de l’honorable Gaston Kombat. Des accrochages et des prises de becs à n’en plus finir. La communication est noyée dans chahut empreint de douces agressivités. Au finish, c’est avec beaucoup de peines qu’on retiendra les contributions du patron politique de 11 millions sur les questions de la carte scolaire au Cameroun.

 

Stéphane Nzesseu 

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Le leader du mouvement 11 millions de citoyens a réagi samedi 30 mars au décès tragique du petit Ousmane poignardé à mort par son camarade lors de la remise des bulletins au lycée Bilingue de Diedo vendredi 29 mars. De suite, le président du PURS, Serge Espoir Matomba, d’exprimer sa compassion à la famille éprouvée.

 

Si la classe politique reste dans sa majorité muette face au drame survenu le 29 mars au Lycée de Deido, Cabral Libii et Serge Espoir Matomba, n’ont pas hésité le samedi 30 mars à aller très vite s’en quérir de la situation à la fois au Lycée et à l’hôpital de Deido où le jeune garçon poignardé à mort a rendu l’âme.

« J'ai été au lycée de Deido, j'y ai rencontré un Censeur puis des agents de sécurité, je suis allé aux urgences de l'hôpital de Deido, j'y ai rencontré un urgentiste, je suis allé au domicile du défunt et j'ai partagé la douleur d'un papa dévasté. En attendant un texte plus dense, j'adresse mes condoléances les plus attristées à la famille si brutalement éprouvée, je comprends le désarroi des parents du présumé assassin et je fais miens pour l'heure, ces propos d'une none arrivée en sanglots dans la maison du deuil: Nous sommes même où ? » A déclaré Cabral sur son mur Facebook.

Par la suite, Dans une lettre rendue publique samedi 30 mars 2019 sur les réseaux sociaux, Serge Espoir Matomba regrette la venue de la criminalité dans les établissements scolaires. « Après l’annonce du drame du Lycée Bilingue de Deido hier 29 mars 2019, je me suis immédiatement rendu au sein de cet établissement où j’ai discuté avec le censeur vice-principal du Lycée. Ensuite, je suis allé à l’hôpital de district de Deido où a été pris en charge le jeune Rosman poignardé par ses camarades de classe. J’y ai rencontré le Directeur de l’Hôpital avec lequel j’ai longuement échangé. Rosman est mort à 17 ans, l’âge auquel chaque parent affiche la fierté d’avoir un adolescent qui devient un homme et qui va bientôt voler de ses propres ailes. Cela ne pourra pas être le cas pour ce jeune homme auquel la vie a été brusquement enlevée, ce qui entraîne des interrogations : que faisait un poignard dans l’enceinte d’un établissement scolaire ? Comment des élèves violents exclus du Lycée peuvent encore y accéder sans aucun signalement ? Que faire des jeunes délinquants qui ont été appréhendés ? Le drame du Lycée Bilingue de Deido interpelle l’ensemble des consciences sur la refondation de notre système éducatif et le problème crucial de sécurité qui se pose avec acuité au Cameroun (…) Enfin, j’adresse toute ma compassion émue et ma solidarité à la famille de Rosman », a-t-il signifié.

Notons que le leader du mouvement 11 millions de citoyens et le président du PURS sont des hommes politiques très actifs qui ont la main sur le cœur.

Danielle Ngono Efondo

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L’ancien candidat de la Présidentielle 2018 affirme n’avoir pas été promu.

 

Cabral Libii fait encore parler de lui. Il vient de publier sur sa page Facebook une mise au point dans laquelle, il revient sur les nominations du 19 mars 2019, qui ont été faites à l’Université de Yaoundé 2, par le Recteur le Pr Adolphe Minkoa She. Cabral tout au début de ses déclarations, se dit tout de même touché par ceux qui l’ont félicité, croyant qu’il faisait partie des promus. Toutefois il tient à le préciser, il n’est pas concerné par ces nominations.

« Je constate qu'il règne une confusion autour du dernier texte signé par le Recteur de l'université de Yaounde 2, affectant du personnel. Même si je suis touché par la sympathie de ceux qui me félicitent, il convient de préciser que je n'ai pas été promu. D'ailleurs le texte dans son intitulé désigne clairement son objet: affectation de personnel et non nomination », écrit Cabral.

Revenant sur les changements de ses différentes charges au sein de l’Université de Yaoundé II, le promoteur du mouvement Onze millions de citoyens, semble pointer un doigt accusateur sur le Pr Adolphe Minkoa She. « Par ailleurs, Monsieur le Recteur, depuis plus d'un an (Juste après sa nomination) a exercé son pouvoir discrétionnaire en me relevant de mes fonctions de chef de chaîne Adjoint de Radio Campus (j'avais rang de Chef de Bureau) et m'a affecté en complément d'effectif dans le Cabinet de son Conseiller technique...Ce 19 mars 2019, il a à nouveau exercé son droit et son pouvoir en m'affectant en complément d'effectif au Cabinet de l'un de ses Vice-Recteurs... », écrit-il.

En poursuivant dans la même lancée, l’ancien candidat de la Présidentielle 2018, ajoute « il est aussi opportun de préciser que le pouvoir de nomination du Recteur au Cameroun s'arrête à la fonction de Chef de Bureau. Au-delà (chef de service, chef de Divison, Vice-Doyen), cela relève du Pouvoir du Minesup. Quant aux fonctions de Directeur, Doyen, Vice-recteur et Recteur, elles relèvent de la compétence du Président de la République ».

Il convient de rappeler qu’en date du 11 mars 2019, le Pr Adolphe Minkoa She a publié un communiqué dans lequel, il sommait Cabral Libii, de reprendre son poste de travail, faute de quoi, il serait considéré comme démissionnaire. « Monsieur Libii Li Ngue Ngue Cabral, cadre contractuel d’administration en service à l’Université de Yaoundé II, absent de son poste de travail depuis le 23 octobre 2018, est prié de le rejoindre au plus tard le 18 mars 2019, faute de quoi, l’intéressé sera considéré comme démissionnaire », avait écrit le Recteur de l’Université de Yaoundé II.

Liliane N.

 

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Appelé il y a quelques jours, à rejoindre son poste resté vacant depuis le mois d’octobre 2018, le patron du Mouvement « 11 millions de citoyens », Cabral Libii a bénéficié d’une promotion ce 19 mars 2019, quelques jours seulement après avoir repris service à l’université de Yaoundé II, Soa.

 

Il y a quelques jours, nous vous annoncions que le recteur de l’université de Yaoundé II, le professeur Adolphe Minkoa She avait sommé Cabral Libii de rejoindre au plus tard le 18 mars 2019 son poste de travail faute de quoi ce dernier serait considéré comme démissionnaire.

Deux jours plus tard, le candidat arrivé troisième à l’élection présidentielle du 07 octobre 2018 écourtait un séjour européen pour retrouver l’Université où il a par l’occasion fait circuler sur la toile des photos de lui, assis sous un arbre. Des photos qui ont d’ailleurs fait couler beaucoup d’encre et de salive.

Cadre contractuel d’Administration, précédemment en service au Cabinet du Conseiller Technique, l’opposant politique au régime de Yaoundé évoluera désormais au Cabinet du Vice-recteur chargé de la Recherche, de la Coopération et des Relations avec le Monde des Entreprise.

C'est la substance d'une note de service signée le 19 mars 2019 par le recteur de cette université d’État, le Professeur Adolphe Minkoa She. Ce poste lui offre certainement un bureau désormais, afin qu’il ne travaille plus sous les arbres à l’Université de Yaoundé, comme il l’avait fait savoir récemment.

 

Ci -dessous l'intégralité de la note de service du recteur :

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01