La note d’information signée ce lundi par Atangana Dieudonné – président – fondateur de la dite formation politique ne laisse planer aucun doute : le parti Univers n’est ni de près, ni de loin à l’origine d’une quelconque démarche.
Retour sur l’historique des faits
Le 11 Novembre dernier, Me Tchimdou Mekiage Micheline – huissier de justice – titulaire de la 6ème Charge près la Cour d’Appel du Centre et des Tribunaux de Yaoundé a servi une « sommation de rendre compte avec interpellation à Cabral Libii - Coordonnateur du Mouvement Onze Millions de Citoyens.
Prosper Nkou Mvondo, fidèle à la logique dans laquelle il s’est inscrit depuis sa séparation avec « son fils », exige des explications par rapport à la gestion des fonds donnés par le ministère de l’Administration Territoriale ainsi que par les Camerounais, lors de la campagne présidentielle d’Octobre 2018.
L’on a encore en mémoire, ses nombreux passages dans les médias Camerounais, distillant son message, avec plus ou moins de bonheur, selon que le promoteur dudit média soit favorable ou non, au programme politique du président national du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale.
La sortie du président national du parti Univers va t –elle mettre un terme à cette campagne de dénigrement ?
Ce qui est important de relever, ce sont les termes utilisés par Atangana Dieudonné et qui, en plus de ceux qui sont sus cités, ne laissent place à aucun doute :
« Le parti Univers, parti républicain et de rassemblement et non de va – t- en guerre a une façon bien plus responsable de régler les différends l’opposant à ses partenaires politiques et ne se laisse pas aller à de tels agissements, pour ne pas dire agitation… Agitations dont le caractère ostentatoire frise le ridicule ».
Aucune réaction de l’Honorable Cabral Libii et la consigne pour ses militants et sympathisants reste la même
« Nul ne doit avoir le moindre propos déplacé vis-à-vis de Prospère Nkou Mvondo. Il demeure un père et mérite du respect…A cet effet, aucun propos désobligeant ne sera autorisé. Le travail abattu par le professeur et tous ceux qui ont cru au potentiel des jeunes reste à saluer et ; c’est ce qu’il importe de garder en mémoire».
Une consigne plus ou moins respectée par ceux qui se réclament d’appartenir au « Cabralisme », parti politique qui se veut Réconciliateur ; Néanmoins, les uns et les autres s’interrogent.
Si Prosper Nkou Mvondo n’est pas le président national du parti Univers, au nom de quoi et de qui a t – il agi depuis un peu plus d’un an ? Toute cette agitation visait quel but ? Qu’est ce qui lui est arrivé depuis la fin des élections présidentielles de 2018, jusqu’au moment où il est devenu cette arme qui combat « son fils » ? Est-ce la véritable image de la Politique au Cameroun ?
Nicole Ricci Minyem
Le Pr Prosper Nkou Mvondo affirme que le parti Univers reste légaliste.
En sa qualité de citoyen et par ailleurs président national du Parti Univers, le Pr Prosper Nkou Mvondo s’est rendu ce matin du 9 février 2020, aux urnes. Il a accompli son devoir civique. Et au sortie des urnes, approché par la Cameroon radio and television (Crtv) la chaîne publique, il a déclaré que son parti politique Univers ne contestera pas le résultat des urnes.
“Il est bien indiqué qu’un parti politique puisse montrer de quoi il est capable. C’est donc pour cela que le parti Univers est candidat à cette élection, aussi bien aux municipales qu’aux législatives. Nous attendons, vous voyez que tout se passe dans le calme. Et cela est de bonne augure pour la démocratie. Maintenant, il va donc falloir attendre d’abord la fin du vote puis la fin du dépouillement, pour savoir qui est vainqueur et qui ne l’est pas. Nous restons républicains. Nous restons légalistes. Et nous accepterons le résultat qui sera sorti des urnes. Même s’il pourrait avoir des choses à redire relativement à tout ce qu’on peut imaginer”, déclare le Pr Nkou Mvondo, conseiller municipal sortant à Ngaoundéré.
Le parti Univers et son président n’ont donc pas opté pour la voie du boycott comme d’autres formations politiques de l’opposition. Celles-ci n’ont eu de cesse de demander aux populations de ne pas aller voter. On peut citer entre autres le Cameroon people’s party (Cpp) d’Edith Kah Walla. Justement pour brièvement parler de cette femme politique, à la veille du jour de vote du double scrutin, elle a tenu dans les artères de la capitale Yaoundé, une marche. Au cours de ladite marche, Kah Walla fondu dans le mouvement Stand up for Cameroon a rappelé aux populations les raisons pour lesquelles, elles ne doivent pas voter. Après cette marche, elle a déclaré «nous demandons aux gens d’exprimer leurs propres opinions politiques en restant à la maison».
Liliane N.
C’est ce que croit savoir Me Christian Ntimbane Bomo qui, dans une lettre ouverte invite l’ancien parrain du président du PCRN, de ne pas le tuer politiquement
« Je viens de tomber sur une sorte de lettre ouverte du professeur Nkou Mvondo, adressée à monsieur Cabral LIBII.
Dans cette lettre, le professeur, par ailleurs, leader du parti univers accuse en somme Cabral LIBII d'être ingrat parce qu'il a pris la tête d'un autre parti, le PCRN et surtout décidé de faire investir des candidats au nom de ce parti en violation de l'accord de partenariat politique qui le liait au parti univers.
Effectivement, aux termes d'un accord politique, Il avait été convenu et accepté que le parti Univers investirait Monsieur Cabral LIBII à la candidature à l'élection présidentielle et les membres de l'association 11 millions de citoyens dont Monsieur Cabral LIBII est le leader fera investir des candidats aux couleurs du parti univers lors des législatives et municipales.
Monsieur le professeur NKOU Mvondo aurait été juste d'indiquer réellement les raisons pour lesquelles cet accord est tombé à l'eau.
J'ai beaucoup de choses à dire sur certaines attitudes qui ne pouvaient pas permettre la continuité de cet accord parce que j'ai été plus ou moins proche de la campagne présidentielle du candidat Cabral LIBII, qui je le dis ici aujourd'hui à tous les camerounais est la véritable victime de cet accord.
Je ne manquerai pas de noter deux faits saillants qui aujourd'hui valent des quolibets de toutes sortes à Cabral LIBII, mais qu'il a décidés de porter sur lui parce qu'il ne voulait pas exposer celui qu'il appelle affectueusement le prof.
Je suis obligé de le faire parce cette sortie du professeur vise à tuer politiquement Cabral LIBII. Se taire face à cet infanticide politique programmé est irresponsable.
Le peuple camerounais se pose toujours la question de savoir pourquoi Cabral LIBII n'avait pas déposé un recours consistant au conseil Constitutionnel ?
Eh bien, Cabral LIBII, m'avait chargé en tant qu'avocat de rédiger son recours en annulation totale des élections présidentielles d'octobre 2018.
Nous avons opté d'introduire un recours au nom du parti Univers comme le prévoit la procédure devant cette institution.
Pendant 48 heures, j'avais travaillé nuit et jour et une requête annulation à été rédigée dont copie a été publiée sur le site de campagne du candidat Cabral LIBII.
Il s'y trouve d'ailleurs encore.
C'était, en toute modestie, une requête solide qui remettait en cause tout le processus électoral.
Tenez par exemple cet argument sur le financement de campagne. Le code électoral donne compétence exclusive au parlement de voter le budget de campagne y compris les fonds à allouer aux candidats. Il revenait donc aux parlementaires non seulement d'arrêter le budget global des élections, mais aussi de fixer les montants à allouer aux candidats et non au Ministre de l'administration territoriale.
Ce recours contestait aussi la compétence des commissions mixtes départementales et la commission nationale de recensement de vote composée à comptabiliser les résultats des votes en lieu et place d'Elecam.
Dans ce même recours, des preuves d'entrave au vote de près de 2 millions d'électeurs inscrits, mais dont les noms ne figuraient pas sur les listes électorales, ont été rapportées.
Ce recours a été remis au Professeur Nkou Mvondo via Monsieur Bindzi pour dépôt au moment où il se trouvait au palais des congrès siège du conseil constitutionnel dans le cadre de la comptabilisation des votes à la commission nationale de recensement des votes.
Ce recours n'a jamais été déposé.
Pour protéger ses relations avec le professeur, Cabral LIBII a accepté d'endosser la responsabilité de cet inadmissible manquement.
Deuxième fait saillant, lors de la proclamation des résultats au Conseil constitutionnel, Cabral LIBII avait décidé de ne pas légitimer les résultats de cette élection en refusant de participer à leur proclamation à l'audience solennelle du conseil constitutionnel.
Contre son avis, le professeur a fait le contraire. Il y a été et a même pris acte des résultats au nom de Cabral LIBII qui ne cessait de dire que la victoire était celle d'un candidat de l'opposition.
Cabral LIBII a gardé silence toujours par respect du au professeur.
Ceci dit pour revenir dans la généralité politique, le professeur Nkou Mvondo sait très bien que le contexte politique est essentiellement dynamique. et répond aux exigences du vent politique.
Il y a un toujours un avant et un après élections.
On tire les conséquences à la fin de chaque élection.
Cabral LIBII, certes a été porté administrativement par le parti univers, mais est aussi devenu pour des millions de camerounais un porteur d'une certaine vision.
Sa demande d'impacter cette vision qui a eu un très grand retenti national et international au sein du parti univers devait plutôt pousser ce parti à l'ouverture, en lui confiant un poste de responsabilité.
Sa demande de faire partie de l'équipe dirigeante du parti univers se justifiait donc absolument.
Malheureusement, le professeur a voulu rester dans ce rapport qu'il appelle père et fils.
Or, Il aurait été politiquement suicidaire pour Cabral LIBII de ne pas tirer les conséquences de ce qu'il représente désormais aux yeux des camerounais et qui va très au-delà des arrangements partisans avec univers.
Quand un homme politique sollicite le suffrage universel, Il ne s'appartient plus. Mais à ses électeurs.
Ce n'est pas de l'ingratitude, cher professeur que Cabral soit à la tête d'un parti politique.
Vous refusez tout simplement de tirer les leçons de ce qu'est devenu Cabral après cette élection. Vous le voyez toujours comme votre enfant. Humainement ce détachement a toujours été difficilement vécu par les parents dans nos familles.
Les psychanalystes y voient souvent une sorte de narcissisme parental.
Pourtant il est écrit : « L'homme quittera son père et sa mère ».
Ce narcissisme parental qui n'est pas en soi une très mauvaise chose, peut se muer un complexe d'Oedipe.
C'est souvent ça qui amène les parents par excès de possession à couper les ponts, voire déshériter un fils qui épouse la femme qu'il aime.
On peut y voir aussi l'exemple de cet homme qui revendique à mort le droit d'épouser une jeune fille aux origines très pauvres dont il s'est occupé jusqu'à son épanouissement.
Soutenir une personne dans son parcours ne devra pas en faire un enrégimenté, un caporalisé.
C'est une torture morale indescriptible que de vivre sous l'épée de Damoclès d'une obligation de reconnaissance à celui qui nous aurait fait du bien.
NON professeur, ne faites pas ça.
Ne détruisez pas votre belle œuvre politique.
Réjouissez-vous plutôt comme ce maître d'école primaire qui vous a appris à écrire et à lire, à qui vous ne payez aucune reconnaissance, mais dont la seule fierté est de vous voir devenir le grand professeur d'université que vous êtes.
Soyez plutôt fier de Cabral, soutenez-le, ne le tuez pas.
Le peuple camerounais qui le soutient et le suit, vous en sera très reconnaissant » !
Par Christian NTIMBANE BOMO
Citoyen camerounais
Analyste politique
C’est à travers une très longue lettre qu’il qualifie de sympathique qu'il répond à la correspondance du Pr Nkou Mvondo adressée à Cabral Libii.
« Très cher illustre Parrain spirituel, je voudrais tout d'abord vous présenter mes plates excuses pour avoir traîné à vous envoyer cette photo que nous avons très amicalement prise le dimanche 28 Juillet dernier au sortir du plateau de Canal2 International, comme vous me l'avez demandé avec insistance. Comme vous le savez, j'étais déjà mal en point ce jour-là, et aujourd'hui encore je traîne encore cette béquille pour marcher.
À l'époque où c'était la symbiose et l'accord parfait entre nous, je ne doute pas un seul instant que vous m'auriez certainement passé un coup de fil paternel question de vous enquérir de mon état de santé. Mais soyez en rassuré je comprends que le monde avance et évolue, même si je suis obligé, assez peiné je vous l'avoue, de constater que certaines petites attentions comme celle-là tendent à vous échapper de plus en plus.
C'est là, en tous cas, l'une des choses que je déteste et redoute bien dans votre monde politique là, ces "je t'aime moi non plus" lorsqu'on chemine ensemble mais à la moindre petite secousse se transforment en "tu vas me sentir".
Wouaikai!
Feu mon grand-père me mettant en garde vis-à-vis de la "polotik" me disait souvent que ce milieu là était comparable à la vie au village où l'adulte qui te précédait sur la route du champ et qui en premier frôlait à l'aurore la rosée de l'herbe sur la piste finit tôt ou tard par clamer haut et fort à toute la contrée que c'est grâce à son effort surhumain de chef de file indienne que tu as réussi à remplir les greniers de toutes tes femmes (il était polygame).
Très honnêtement je ne comprenais pas ce qu'il voulait alors faire passer comme message, cette parabole commence petitement à prendre du sens dans ma mémoire de nos jours.
Autant vous l'avouer Prof, en première option je voulais me résoudre à employer le tutoiement recommandé dans un dialogue entre père et fils, mais de peur d'être tancé d'irrévérencieux, je suis contraint de faire usage de la formule assez lourde du vouvoiement, même si je sais que cette deuxième option a pour inconvénient de créer la distance, dommage!
Je vous sais très et trop intelligent, je ne dirais pas rusé aussi, ça jamais, de peur de devoir justifier ce vocable (on ne sait jamais avec vous), vous sachant intelligent disais je, je sais que vous savez pourquoi je vous écris, oui, oui oui, c'est effectivement à la suite de votre lettre ouverte à votre autre <fils> Cabral Libii.
Je redoute sa réaction car hier soir et même tard dans la nuit il n'a eu de cesse de me marteler de vous laisser tranquille. Ma parole, il était catégoriquement contre une réponse à votre missive à son endroit. Mais voyez-vous, je n'ai pas pu me retenir.
Pour deux raisons au moins :
(1) Parce qu'à vous lire il n'était pas la seule personne visée par votre déclaration d'amour (j'ai pas dit d'inimitié eihn),
(2) Pour évacuer cette boule qui me tenaillait au point de vouloir m'asphyxier.
D'ailleurs très honnêtement à ma place, est-ce que vous auriez pu vous empêcher de faire comme moi, parlons peu parlons vrai ! J'en doute en tous cas, si je m'en tiens ne serait-ce qu'au fait que vous avez opté pour la formule d'une lettre (d'accord ouverte avez-vous mentionné) à votre <fils> via un quotidien ayant pignon sur rue. En voilà des manières !
L'affaire de Communication moderne ci fait vraiment des choses. Mamamia !
Mon grand-père qui affectionnait tant la discrétion pour donner des conseils, éduquer, orienter ses enfants serait perdu et complètement largué si par extraordinaire il réapparaissait en ces temps où tout va vite dans notre monde de vitesse et digital à outrance.
Wayayouille!
Dès l'entame de votre "longue lettre" (vous comprendrez par la suite que c'est vous qui m'aurez inspiré) vous justifiez cette option là du fait de ne pouvoir parler à votre <fils> de vive voix non sans ajouter que vous le faîte à regret.
Prof je demande eihn, qu'est-ce qui n'a pas marché ?
Comment un <père> peut-il se trouver dans l'incapacité de parler face-to-face à celui qui en vérité ne doit son existence qu'à sa propre côte à lui le créateur exclusif ?
Vous faîtes ça comment nonn ?
Et mêm! Si c'est avec beaucoup de regrets, comment comprendre que vous ayez été aussi prolixe ?
Minalmi !
Vous insinuez ensuite qu'à la demande d'un de ses proches, vous aviez convaincu d'un rendez-vous le 03 mars, et vous étiez alors parti de Ngaoundéré pour honorer personnellement le rendez-vous de Yaoundé mais lui n'a pas daigné s'y résoudre.
Si j'avais été de mauvaise éducation j'aurais déclaré de manière péremptoire que vous mentez, je vais me limiter à dire que vous vous trompez.
Ça fait un peu plus digeste ainsi !
Sachez que ce proche dont vous faîtes allusion vous a téléphoné de mon modeste domicile à Anguissa sous mon conseil d'ailleurs. Et pour vous rafraîchir la mémoire, il vous a passé cet appel le vendredi 1er mars dans l'après midi et vous lui avez alors laissé entendre que vous serez à Yaoundé ce week-end là car vous étiez invité à l'émission "Club d'Élites" du 03 mars. D'ailleurs la fameuse rencontre s'est tenue après cette émission au quartier Nsam.
Et au demeurant, pour votre gouverne, il n'était point question d'un rendez-vous pris avec le Coordonnateur Général du Mouvement Onze Millions de Citoyens, mais avec les membres de la commission de médiation qu'il avait personnellement désigné pour les besoins de la cause.
J'aurais pu me garder de vous rappeler certains des propos que vous avez tenu ce jour-là, mais au point où nous en sommes, il vaut mieux évoquer certains détails pour que nul n'en ignore.
Prof je vous cite : <Cabral n'est plus n'importe qui, il est comme un éléphant, et si vous le laissez dans votre champ, il emporte tout sur son passage>.
Je vais me garder de mentionner la partie où vous disiez subir des pressions de votre village, on y reviendra probablement.
Je vous avoue toutefois que cette allusion faite du <village> m'a laissé perplexe quand je me souvenais que quelques mois auparavant vous déclariez toujours sur ce même plateau de Vision4 que les résultats de la présidentielle avait été tellement truqué au point où ceux qui s'étaient chargé de cette manœuvre tentaient alors de vous faire croire que vos propres parents n'avaient pas voté pour votre candidat.
Charles Ateba Eyene aimait à dire que la vérité c'est comme les fesses, on est bien obligé de s'asseoir avec !
Prof, un conseil, évitez de même de vouloir vous affubler la paternité de l'initiative du projet politique présidentiel de notre leader car non seulement lorsque vous lui présentez le votre en septembre 2016, il se trouve que plus d'un an avant nous en parlons déjà avec lui et tenons déjà des réunions à propos, mais c'est une contrevérité de faire croire que plusieurs des 22 partis ayant des élus lui ont tous refusé l'investiture.
J'en veux pour preuve un gentleman agreement passé avec Serge Espoir Matomba du PURS en début mai de la même année 2017, soit 03 mois avant l'échange y relatif avec vous. Je pourrais vous énumérer d'autres exemples à votre convenance.
J'ai donc bien envie de vous suggérer à votre suite un peu de retenue aussi, tout comme un minimum d'humilité.
Et pour faire référence aux saintes écritures également, je vous renvoie AUX PROVERBES (II. LE GRAND RECUEIL SALOMONIEN) 11.9 "Par sa bouche l'impie ruine son prochain, par le savoir les justes se tirent d'affaire".
Qui va se négliger !
Prof, en lisant le passage où vous évoquez les péripéties endurées pour la légalisation du parti politique LES CITOYENS j'ai eu un sourire en coin, car j'ai alors pensé au fond de moi que vous devez en savoir plus que vous ne le dîtes (je dis ça et je ne dis rien)...
En revanche, sachez le une fois pour toute, <votre fils> n'était/n'est aucunement mêlé ni de près ni de loin au projet de création et de légalisation du parti politique LES PATRIOTES. Vos taupes vous ont purement et simplement lobé sur ce coup là.
Prof, croyez-moi, vous avez vous aussi intérêt à vous ressaisir pour ne pas vous abreuver à la source des fake news, car une sommité de la connaissance de votre acabit se doit rigueur dans la critique de ses sources.
C'est indispensable.
Je le dis de peur qu'un esprit mal intentionné ne vous balance des propos du genre "roublardise" machin chouette un de ces quatre, ce que je ne supporterais pas car malgré tout, cette grande estime que nous vous portons demeure intacte.
Mais évitez de prêter le flanc !
Car je puis vous avouer que n'eût été le candidat du parti UNIVERS à la dernière élection présidentielle que vous essayez de vilipender aujourd'hui, vos camarades de votre "GRAND" parti vous aurait sans doute soupçonné de n'avoir pas été tout à fait clean avec eux au sujet d'un certain reliquat de 5 millions d'une des tranches du financement public de la campagne électorale de 2018.
Inutile de vous dire que dans de telles circonstances de suspicion les gens ont souvent tôt fait de franchir le Rubicon en utilisant les qualificatifs comme "fey-man" et que sais-je encore. Je ne vous le souhaite pas en tous cas dans notre environnement où entres camarades les gens s'épillent et se surveillent.
C'était juste une parenthèse.
Là où j'ai eu toutes les difficultés à me situer dans votre lettre ouverte c'est au sujet de l'alliance signée le 11 décembre 2017.
Sincèrement vous me perdez un peu, je dirais même beaucoup. Je vous dis pourquoi.
Dans un premier temps vous tenez à rappeler la disposition qui prévoit la prorogation du terme de la convention en cas du report des élections.
Vous donnez alors le sentiment de vous accrocher mordicus à cette convention devenue caduque de fait.
Vous sortez alors le grand jeu pour vouloir montrer que le parti UNIVERS et vous personnellement êtes victimes de tentative de rupture abusive de l'alliance.
Je vous cite à nouveau : "ensemble nous avons œuvré pour l'élection présidentielle de laquelle tu t'es enrichi politiquement et sur d'autres plans (bon bon bon... enrichissement politique, même des inaptes intellectuels comme moi comprenons à peu près ce que cela peut vouloir signifier à savoir la maturité politique, maintenant "d'autres plans" mentionné là, ça renvoie à quoi concrètement prof ?).
Je ne veux pas croire que comme ces bénévoles de la bassesse (et incapable de parler de vive voix avec votre <fils>) vous êtes vous aussi déjà atteint du syndrome de la paranoïa qui a fait dire qu'il réside désormais à Bastos, qu'il est en chantier à Douala, qu'il vient de s'acheter un avion, qu'il va bientôt fêter son 01er milliard et que sais-je encore !
Je veux bien croire que vous gardez encore toute votre lucidité d'antan (quand vous recommandiez encore à votre désormais <roublard de fils> de ne point prêter attention à ces malheureux haineux qui essayent juste de vous saper le moral car vous les dépassez en tous points de vues), mais je ne peux m'empêcher de m'interroger lorsque je lis des insanités que vous débitez sans gêne aucune.
Eh oui, comment croire que vous que je sais assez pointilleux dans les détails en arriviez a dire : "curieusement, au moment où nous devons poursuivre l'exécution de notre convention en mettant entre autres les bénéfices engrangés lors de l'élection présidentielle, tu te débines, emportant avec toi les fruits de nos efforts communs investis lors de la campagne pour l'élection présidentielle"
Très honnêtement je suis sidéré d'entendre ça de la part d'un pessimiste assermenté qui 4 jours avant la date limite du dépôt de dossier de candidature demandait encore à son poulain quel miracle il ferait pour réunir les 30 millions de cautionnement.
Prof, pendant qu'on y est pouvez-vous une fois pour toute dire à l'opinion nationale et internationale de combien au centime près vous même à titre personnel et/ou le parti UNIVERS a contribué pour les 30 millions de cautionnement, les frais de campagne, les opérations d'inscriptions massives sur les listes électorales, la cérémonie de signature de la convention du 11 Décembre 2017 elle-même ?
Parce que là ça commence à bien faire !
Ensuite je vous suggère également de revisiter point par point les termes de la fameuse alliance et surtout l'article 1er que vous avez cité en partie lors de l'émission Canal Presse d'il y a deux semaines et qui énonce : "les organisations ci-dessus (Onze Millions de Citoyens & UNIVERS) conviennent de se regrouper dans la perspective de construire une plateforme commune devant leur permettre d'harmoniser leurs stratégies, DE METTRE EN COMMUN LEURS MOYENS HUMAINS ET MATÉRIELS, à l'effet, de sensibiliser les Camerounais à s'inscrire sur les listes électorales, de sélectionner et d'investir les candidats aux échéances électorales prévues en 2018".
En Côte d'Ivoire on a coutume de dire allons y balle à terre !
Je souhaiterais aussi que le juriste hors échelle que vous êtes disiez en français facile le contenu de l'article 2 qui dispose que "LA PRÉSENTE ALLIANCE N'EMPORTE PAS FUSION DES DEUX ORGANISATIONS". C'est bon à savoir pour vous qui brandissez avec fierté et triomphalisme l'idée saugrenue d'une convention d'exclusivité.
Cette relecture des textes permettra aussi pourquoi pas d'envisager la modification des statuts du mouvement Onze Millions de Citoyens qui n'interdisent nullement aux Camerounais qui militent dans d'autres formations politiques d'en être membre à condition de respecter les statuts et règlements intérieur.
Ce sera aussi l'occasion de clarifier votre situation, vous qui comme plusieurs êtes leader d'un parti politique et membre du Mouvement Onze Millions de Citoyens tout en étant libre de candidater dans la formation politique de votre choix.
Dans un second temps, tout porte à croire que vous vous rendez alors à l'évidence et décidez de lâcher prise.
Je vous cite : "en dépit de l'existence de la convention, tout membre de ONZE MILLIONS DE CITOYENS est libre d'adhérer au parti politique de son choix (rien de nouveau sous le soleil car les statuts le mentionnent clairement).
C'est la suite qui me paraît plus intéressante.
Vous dîtes : "À vrai dire ,mon cher Cabral, de cet accord je n'y pensais même plus ... la séparation de fait annoncée entre ONZE MILLIONS DE CITOYENS et le parti UNIVERS est un bon débarras pour moi".
Bon Prof, manquons un petit stop à ce niveau. C'est le Maître que vous êtes qui nous avez appris qu'en politique LES MOTS ont tout leur sens.
Alors je veux savoir, lorsque vous dîtes que la séparation est un bon débarras pour vous, doit-on comprendre que le parti UNIVERS se réduit à votre seule personne? Ou alors la petite poignée qui vous accompagne est très négligeable pour vous ?
Les réponses à ces deux petites questions permettront effectivement de faire preuve d'indulgence à votre endroit relativement à l'aspect concernant la mise en commun des moyens humains et matériels qui vous le savez mieux que quiconque est restée chimérique, mais passons!
Prof, j'aurais pu me faire violence et vous éviter de vous perdre dans les méandres du français approximatif que je rafistole dans ce post n'eût été votre pirouette et l'allusion faite à un parti politique de la place que je trouve quand même assez grotesque de votre part. Je sais que vous n'aurez pas beaucoup de peine à me cerner.
Vous dîtes: "le débat avait déjà été posé au sein du parti UNIVERS où l'on se demandait s'il fallait continuer à s'atteler ces <jeunes> de ONZE MILLIONS DE CITOYENS qui insultent tout le monde sur la scène, du RDPC au MRC...
Eh beuh, ne jamais dire dans la vie qu'on a tout vu!
Sapristi!
Vrai vrai que c'est vous qui avez écrit cela en toute conscience ?
Mince !
Mais je rêve !
Le Prof NKOU MVONDO vole au secours du parti avec lequel il était catégoriquement fermé à toute discussion ?
Politiquement correct quand tu nous tiens !
Je préfère ne pas en dire plus, mais chacun de nous sait au fond de lui lequel de vous était souple et qui était plutôt intransigeant.
J'hallucine aussi de vous entendre dire que le parti UNIVERS n'a pas attendu Cabral LIBII ou ONZE MILLIONS DE CITOYENS pour se faire connaître au Cameroun et à l'étranger, c'est le parti UNIVERS qui donne à Cabral LIBII la dimension politique qu'il a aujourd'hui.
Prof, une fois de plus je vous recommande humilité et honnêteté intellectuelle, votre virage à 180° risquerait de vous discréditer complètement en cette période pré électorale.
D'ailleurs je ne sais pas comment réagiront vos électeurs de Ngaoundéré quand ils se rendront compte d'ici peu que vous avez décidé de les abandonner en mutant votre inscription pour les prochaines échéances électorales pour aller convoiter l'électorat de Bikok la terre natale.
Ça nous permettra sans doute de reparler de deux concepts qui vous semblent si chers à savoir : ROUBLARDISE et FEY-MANIA.
Ntondombeu !
Je vous cite une dernière fois : "visiblement, la popularité et la gloire que t'a apporté ce relatif <succès> à l'élection présidentielle de 2018 te plonge dans les nuages et l'euphorie". Prof, dîtes moi, si nuage et euphorie il y'a honnêtement, qu'est-ce que votre <fils> cherche donc encore dans l'arrière pays au quotidien à s'investir pour inscrire ses concitoyens bravant intempéries, zèle et abus de nos autorités administratives, railleries, médisance, calomnie et que sais-je encore?
Prof qu'est ce qui n'a pas marché ?
Prof vous faîtes ça comment ?
Ézilgan ya fe ?
Quel genre de parent êtes-vous décidément ? Le genre qui s'offusque de voir ses enfants grandir, s'émanciper, quitter la maison, aller fonder sa propre famille ?
On peut comprendre que vous soyez nostalgique, c'est normal, c'est humain, ça arrive.
Mais vraisemblablement on est là fasse à une affaire qui dépasse la simple nostalgie.
Prof, au moins vous avez raison sur un aspect, votre appel à se ressaisir.
C'est un impératif catégorique.
Ce ping-pong ne sert ni le peuple pour lequel nous sommes sensés être au service, ni vous, ni nous.
Et sachez le une fois pour toute, les enfants d'aujourd'hui sont les aînés de demain. Nous avons beaucoup appris de nos erreurs. À défaut d'attaquer, la riposte fait désormais corps avec nous. Un des principes en politique étant que tous les coups sont permis, alors on va résolument nous y accommoder aussi.
En attendant je vous renouvelle l'expression de ma parfaite considération et de mon profond respect.
Armand OKOL un de vos <fils> en cours d'émancipation ».
« Le père et le fils d’hier » vivent depuis des mois, des dissensions qui malheureusement, se règlent de plus en plus sur la place publique. Un nectar, dont se délectent les pourfendeurs de celui qui, à l’issue des élections présidentielles d’octobre 2018, avait occupé la troisième place, selon le conseil constitutionnel
« Mon Cher Cabral,
C’est avec beaucoup de regret que je me trouve dans l’obligation de t’écrire, faute de pouvoir te parler de vive voix. A la demande d’un de tes proches, en février 2019, nous avions convenu d’un rendez-vous pour le dimanche 03 mars 2019. Je suis alors parti de Ngaoundéré pour Yaoundé.
Ce jour-là, tu n’as pas daigné honorer personnellement le rendez-vous, m’imposant de facto une rencontre avec un de tes proches collaborateurs, envoyé de ta part. Plus tard, j’ai encore essayé, à plusieurs reprises, de te rencontrer physiquement, en vain ! Même l’intermédiation d’un Evêque, un homme de Dieu qui est un de tes proches n’a servi à rien.
Je t’ai connu à travers les médias : j’ai été séduit par ton intelligence, ton éloquence et le sens du respect des valeurs dont tu faisais preuve. Je t’ai rencontré, comme étudiant à l’Université de Yaoundé : quel garçon respectueux tu étais à l’égard de tes aînés enseignants ! Lorsque je suis rentré des Etats- Unis en septembre 2016, après avoir assisté à la Convention du Parti Démocrate, je t’ai présenté un projet politique relatif à une candidature que je préparais pour l’élection présidentielle de 2018. Je t’avais confié un rôle de second plan dans ce projet, et humblement, tu avais accepté de m’y aider.
C’était-là, notre premier contact politique En Août 2017, voulant être candidat à l’élection présidentielle de 2018, tu t’es adressé à plusieurs des vingt-deux (22) partis politiques remplissant les conditions exigées pour candidater à la présidentielle ;
Tous t’ont refusé leur investiture. Il ne te restait que la voix quasi-impossible d’obtention de trois cent (300) signatures des élus. Tu avais alors besoin des signatures des deux élus du Parti UNIVERS, sans espoir d’obtenir les deux cent quatre vingt dix huit (298) autres signatures auprès des élus RDPC, SDF, UNDP, UDC, MRC, MDR et autres. Au moins, avec les deux signatures du Parti UNIVERS, me disais-tu, tu montrerais à tes sympathisants et à la face du monde, que tu as essayé… Le Parti UNIVERS avait déjà un candidat pressenti, pour la même élection. Mettant à l’écart ce candidat, j’ai réussi à convaincre les membres du directoire du Parti UNIVERS, d’accorder une chance à la jeunesse dont tu incarnais l’espoir. La suite de l’histoire, tout le monde la connaît, puisqu’elle est publique.
Le 28 juillet 2019, au cours d’une émission télévisée, j’ai rappelé à un de tes collaborateurs qui étaient sur le plateau de télévision, qu’en date du 11 décembre 2017, tu as signé une convention avec le Parti UNIVERS. Avant les obligations juridiques contenues dans cette convention, il s’agissait avant tout, d’obligations morales. D’où vient-il que, le rappeler t’amène à m’insulter et à traiter le Parti UNIVERS de tous les noms d’oiseaux sauvages, soit indirectement par tes proches, soit de ta proche bouche et à travers des écrits. Mon cher fils Cabral, « un voyageur sage n’insulte pas le piroguier qui lui a permis de traverser le fleuve, de peur de s’attirer la malédiction des Dieux », nous enseigne un dicton populaire.
Mon Cher Cabral, la Bible nous dit que « celui qui est fidèle dans les moindres choses, l’est aussi dans les grandes ; et celui qui est infidèle dans les moindres choses, l’est aussi dans les grandes » (Luc. 16. 10).
Lorsqu’on aspire à être Président de la République, Parlementaire ou Conseiller municipal, on se doit d’être respectueux des plus petites des conventions, à l’instar de celle que tu as signée avec le Parti UNIVERS. L’ignorer, c’est laisser croire que tu ne respecteras jamais ce que tu auras promis au peuple camerounais, le jour où il t’accordera sa confiance. Je ne souhaite pas que ce peuple soit lui aussi victime de cet « abus de confiance » dont le Parti UNIVERS et moi-même sommes victimes aujourd’hui. C’est pourquoi je te demande de te ressaisir et de retrouver la voie de la raison.
Depuis que j’ai rappelé l’existence de la Convention qui lie « Onze millions de citoyens » au Parti UNIVERS, j’entends dire des choses qui laissent croire que le Parti UNIVERS souffre de la rupture avec son partenaire conventionnel. C’est le lieu de te dire que le Parti UNIVERS n’a pas attendu Cabral Libii ou l’association « Onze millions de citoyens » pour se faire connaître au Cameroun et à l’Etranger, encore moins pour être classé, depuis septembre 2013, date des dernières élections municipales et législatives, 14ème Parti politique sur les plus de trois cents (300) partis politiques qui existent au Cameroun.
Nombreux sont les partis politiques qui, après plus de 30 ans d’existence, n’apparaissent pas au classement des partis qui ont des élus au Cameroun, un exploit que le Parti UNIVERS a réussi après quelques jours seulement d’existence en 2013. Il faut donc reconnaître que ce n’est pas Cabral Libii qui fait connaître le Parti UNIVERS, c’est le parti UNIVERS qui donne à Cabral Libii la dimension politique qu’il a aujourd’hui. J’invite donc tes partisans et toi-même à un peu de retenu, de considération pour le Parti UNIVERS et surtout à un minimum de modestie.
Lors de notre dernière rencontre en janvier 2019, tu m’as demandé de te nommer Secrétaire général du Parti UNIVERS. Ce jour-là, je t’ai dit que ce poste n’existait pas dans les Statuts du Parti UNIVERS ; je t’ai promis qu’une solution allait néanmoins être trouvée pour ton intégration à un poste au sein du Parti UNIVERS. S’en est alors suivi une vaste campagne de chantage dans laquelle tu as annoncé la création de ton propre parti politique, si jamais tu n’étais pas porté à la tête du Parti UNIVERS. Tu estimais que le grand homme politique que tu es devenu ne peut pas jouer les seconds rôles dans un parti politique.
Pourtant, la Convention ne prévoyait pas que, lors de son exécution, tu devais devenir Leader du parti UNIVERS après ton « succès » à l’élection présidentielle. J’ai même invité tes partisans et tes proches à un peu de patience. Mettant tes menaces en exécution, tu as maladroitement tenté de faire légaliser un premier parti politique : les « Patriotes », puis un deuxième : « les citoyens ».
Lors de ton passage à Ngaoundéré, tu as rencontré, à mon insu, les membres du Parti UNIVERS, leur proposant de m’évincer de la tête du Parti UNIVERS, pour t’y placer : cette tentative de « parricide » a échoué. A la recherche de la Présidence d’un Parti politique, tu as trouvé une oreille attentive à Guidiguis, dans l’Extrême-Nord.
Aujourd’hui, parce que le Parti UNIVERS n’a pas cédé à tes manœuvres et au chantage, tu me fais responsable de ces déboires administratifs qui pourraient te mettre en difficultés lorsque tu candidateras pour les élections à venir. Tu affirmes, dans des écrits publiés le 1er août 2019, que j’ai été présent à une réunion tenue au Ministère de l’Administration territoriale, dont l’objet était de te « contraindre à rejoindre le Parti UNIVERS ». Tes déclarations sont mensongères, et pour preuve : au regard de la chronologie des faits ladite réunion se serait tenue à un moment où je présidais des jurys de mémoire d’étudiants à l’Université de N’Gaoundéré.
Un de tes affidés a fait large échos de tes propos, en prétendant même que j’ai installé mes quartiers au Ministère de l’Administration territoriale, question de bloquer tes multiples procédures administratives. Il y a alors lieu de dire à celui-là que mon dernier passage au Ministère l’Administration territoriale remonte au 4 janvier 2019. Je réside à Ngaaoundéré et non à Yaoundé. Si ton affidé et toi avaient été des « gros calibres », je vous aurais poursuivis en justice pour diffamation, comme je l’ai fait lorsqu’il s’est agi d’un milliardaire de N’Gaoundéré, ou encore lorsqu’il s’est agi de mon Ministre de l’Enseignement supérieur que je poursuis en ce moment pour des faits similaires. Mais, vous êtes des enfants ; vous êtes mes enfants ! C’est pourquoi je vous pardonne. Je vous demande toutefois d’être un peu plus sérieux, et de ne pas prendre des risques inutiles, lorsque vous voulez justifier vous insuffisances.
Mon cher Cabral, si je te parle aujourd’hui, c’est parce que je reste convaincu que tu es, au moins, un modèle de courage pour cette jeunesse que je forme depuis tant d’années, et qui semble résignée au sort que lui a réservé les gouvernants actuels de notre pays. Il est question de t’amener à te ressaisir.
Visiblement, la popularité et la gloire que t’a apportées ce relatif « succès » à l’élection présidentielle de 2018 te plonge dans les nuages de l’euphorie. Il est du devoir du père que je suis, d’être dur avec son fils, lorsqu’il s’agit de le recadrer. Je sais qu’après lecture de cette correspondance, je serai encore traité de méchant, de jaloux, de mauvais père, comme cela se dit déjà. Les insultes à mon encontre vont s’intensifier… Mais, peu importe ma modeste personne dans cette affaire.
Mon cher Cabral, je souhaite te voir réussir dans la vie politique ; je suis disposé à t’accompagner et à te soutenir dans ton ambition de devenir un jour Président de la République du Cameroun, quel que soit le parti politique qui t’investira, à condition que tu retrouves le droit chemin. Je souhaite que tu redeviennes le Cabral Libii à qui le Parti UNIVERS a accordé sa confiance pour l’élection présidentielle de 2018. En attendant, bonne chance pour ta candidature au poste de Député ou de Maire, pour les élections de 2020 ».
Prosper NKOU MVONDO.
Leader du Parti UNIVERS
Le parti politique Univers fondé par le Pr Prosper Nkou Mvondo est aussi en pleine préparation des prochaines élections municipales et législatives. C’est ce qu’affirme son président national. Dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon tribune, le Pr Prosper Nkou Mvondo parle des stratégies mises sur pied par le parti par rapport à cette échéance électorale. Tenant compte du fait qu’il ne dispose pas de ressources humaines importantes pour couvrir l’ensemble du territoire national, Univers qui est à la quête des candidats à inscrire sur ses listes, a décidé de procéder par ciblage de certaines circonscriptions, où il pense avoir des chances de gagner.
« Pendant ce temps, nous nous assurons que nos militants sont inscrits sur les listes électorales. Nous demandons à ces derniers, d'inviter leurs parents, amis, voisins, collègues, camarades et autres connaissances, à aller s'inscrire sur les listes électorales. Pour les militants déjà pressentis pour être candidats, nous faisons des investigations sur leur crédibilité, sur leur popularité, et surtout sur leur moralité. Assez régulièrement, nous avons des séances de lecture et d'explications du Code électoral avec nos militants et sympathisants. Nous nous préparons à être candidat, à mener la campagne, à voter, à protéger nos votes contre les fraudes, à jouir de la victoire espérée, mais aussi à accepter l'échec qui est inscrit dans l'ordre du possible », explique le Pr Nkou Mvondo qui souligne qu’à défaut de gagner, leur objectif est faire un bon résultat.
Le Pr Prosper Nkou Mvondo indique que son parti politique qui a été légalisé depuis 2011, a l’obligation de poursuivre son travail sur le terrain. Aussi ayant fait un score honorable lors de l’élection présidentielle de 2018, il ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Son défi, précise son président national est de rester toujours visible sur l'échiquier politique national.
Liliane N.